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Sur la “ théorie corpusculaire de la lumière ” de M.
Doligez
D. Belorizky
To cite this version:
87
Ici les échantillons Mn B
(II)
etFe3
Cpossèdent
desimpuretés ferromagnétiques
X avec desOx
Fig. 22. - Un réseau
quadratique devient
pseudo-quadra-tique par des déformations suivant un axe binaire dans
chaque microdomaine.
peu
supérieurs
à0~,.
CesOx
ne sont pas situés surles 0 d’autres
ferromagnétiques
connus. Onpourrait
admettre que
l’impureté
X a la même constitutionchimique
que le corpsprincipal
A,
mais dont le 0 estaugmenté,
pour une raison d’ailleursinconnue,
par
l’augmentation
de F seulement d’une unité de14°
en conservant le nombre entier N. Lesaugmentations
de F sont en effet de l’ordre dei~0.
Dans
Fe2
O3 Cu 0 (1)
lepoint
de Curie aaugmenté
par un recuit à
5ooo;
en conservant constantN= =6,
on trouve aussi ici la différence des facteurs F del’ordre de
140,
Ces
ferromagnétiques
pourraient
donc exister dans des étatsdifférents,
caractérisés par ladiffé-rence des
0,
causée celle-ci même par la discontinuitéde dans l’intensité de l’interaction
(facteur
F).
Ces constatationspeuvent
êtrerapprochées
du faitque le chlorure d’iode 1 Cl existe en deux états avec
deux
points
de fusions(13°,9
et2 ~°, z)
différentsqui
donnent avec N =1, F =
287,0
et300°,3
avec ladiffé-rence de
13°,3
du même ordre degrandeur
(voir
[1 l¡]).
Il est curieux de constater que cette même diffé-rence de se trouve entre les facteurs déduitsdes facteurs F déterminés par le
point
de Curieferromagnétique
Of
et lepoint
de Curie duchamp
coercitifeh
d’une mêmesubstance,
Mn B(I).
Manuscrit reçu le 24 juin I g1~4.
BIBLIOGRAPHIE.
[I] R. FORRER et R. BAFFIE, Journ. de Phys., 1944, 5, p, 97.
[2] R. FORRER, R. BAFFIE et P. FOURNIER, J. de Phys., 1915, 6, p. 51,
[3] R. FORRER, Cahiers de Physique, 1943, n° 15, p. 57. [4] KERSTEN, Phys. Zschr., 1943, 44, p. 63.
[5] L. NÉEL, Cah. de Phys., 1945.
[6] P. P. EWALD et C. HERMANN, Strukturberichte, Leipzig. [7] P. WEISS et R. FORRER, Ann. de Phys., 1929, 12, p. 279.
[8]
R. HOCART et M. FALLOT, C. R., 1986, 203, p. 1062.[9] R. FORRER, Ann. de Phys., 1935, 4, p. 202.
[10] R. FORRER, Ann. de Phys., 1936, 5, p. 719.
[II] R. FORRER, Journ. de Phys., 1937, 8, p. 241.
[12] R. FORRER, Journ. de Phys., 1933, 4, p. 186.
[13] R. FORRER, Journ. de Phys., 1933, 4, p. 109. [14] L. NÉEL, Ann. de Phys., 1936, 5, p. 232.
[15]
R. FORRER, Ann. de Phys., 1937, 7, p. 429.SUR LA «
THÉORIE
CORPUSCULAIRE DE LALUMIÈRE »
DE M. DOLIGEZ Par D.BELORIZKY,
Astronome à l’Observatoire de Marseille.
Sommaire. --
L’hypothèse, émise par M. Doligez, de la propagation de la lumière dans les corps
transparents suivant une ligne sinueuse est inadmissible.
Dans un article
publié
par le Journal dePhysique
(~~
série,
vol.5,
p.r 36),
M.Doligez
propose une nouvelle théoriecorpusculaire
de la lumièrequi
explique,
d’après
lui,
les différentes lois del’Optique
et,
enparticulier,
l’entraînementpartiel
des ondes par la matière enmouvement,
etqui
ne faitappel
ni à l’éther ni à la théorie relativiste.
Soit un milieu
transparent
d’indice n, animéd’un mouvement de translation de vitesse v. Si
V;,
est la vitesse de la lumière dans le milieu enquestion,
et
V,,
la vitesse de lalumière
dans ce mêmemilieu,
supposé
en repos, on aC’est la formule de
Fresnel,
confirmée par desexpériences
de Fizeau.On sait que cette formule se déduit directement
des formules de Lorentz de la théorie de la Rela-tivité.
88
En
effet,
d’après
cesformules,
où C est la vitesse de la lumière dans le vide.
Puisque
C
= n, on a csi
l’onnéglige
les termes de l’ordre de~’
Or,
M.Doligez
veut bien admettre que la lumière estpesante
et que « ceci se déduit des théories d’Einstein », mais il ne veut pas admettre cesthéo-ries.
D’après
lui,
puisque
la lumière est déviée de laligne
droitequand
elle passe auvoisinage
dudisque
solaire,
« elle doit l’êtreégalement lorsqu’elle
passe à
proximité
des noyauxatomiques
dans sa traversée des corpstransparents
».Aussi M.
Doligez suppose-t-il
que lapropagation
de la lumière à l’intérieur des corps
transparents
isotropes
ne s’effectue pas suivant laligne
droite,
mais suivant uneligne
sinueuse avec la vitesse dansle vide. « Les sommets de la
ligne
sinueuse sont les sommets del’hyperbole
que legrain
delumière,
ou
photon,
décrit autour d’un noyauatomique
commefoyer.
» M.Doligez
admet que, par raisonde
symétrie,
la directiongénérale
de cetteligne
sinueuse est une
ligne
droite dans les corpsiso-tropes.
Cetteligne
droitereprésente
lapropagation
apparente
de la lumière. La vitesseapparente
estévidemment
plus
petite
que la vitesse vraie sur laligne
enzigzag,
car le cheminapparent
estplus
court. Lerapport
du chemin enzigzag
parrapport.
oau chemin
rectiligne apparent
est,
d’après
M.Doligez,
l’indice de réfraction.Remarquons
que l’indice de réfraction pour lesliquides
et solidestransparents
est de l’ordre de1,5.
Ainsi M.
Doligez
admet que le chemin sinueux estI,,5
foisplus long
que le cheminrectiligne
apparent.
Puisque
M.Doligez
n’admet pas la théorie de laRelativité,
essayons decalculer
la déviation de lalumière au
voisinage
d’un noyauatomique
par lagravitation
newtonienne.Soit ô la déviation de la lumière au
voisinage
immédiat d’un noyau.Remarquons
que,d’après
lathéorie de la
Relativité,
la déviation de la lumière auvoisinage
dudisque
solaire estégale
à",75,
tandis que si l’on admet seulement la nature
corpus-culaire de la lumière et la loi de
gravitation
deNewton,
cette déviation estégale
à0",87.
Soit P le centre du noyau. Le mouvement du
photon
est unehyperbole
admettant pourfoyer
le centre P du noyau .et dont les
assymptotes
ontl’équation
suivante,
si l’onprend
comme axes les axes desymétrie
del’hyperbole
enquestion :
ou c est l’excentricité de
l’hyperbole.
La déviation à = z arcI
L’équation
de forces vives donnev étant la vitesse du
photon,
r son rayon vecteur et =f m;
f
étant la constante degravitation
et m la masse du noyau, que nous
prendrons,
pour fixer lesidées,
depoids atomique égal
à Ioo.Pour r =
x, v2 =
C2,
où C est la vitesse de lalumière dans le
vide,
loin de toutela ,matière.
Par
conséquent,
D’autre
part,
où d est le rayon du noyau, car nous supposons le
photon
passant
auvoisinage
immédiat du noyau.Par
conséquent,
.
--Par
conséquent,
En
prenant
on a
On voit ainsi que
e==8.io32.
Ainsi,
la déviationEn
remarquant
que 1 Il,~I
on voit que’
la déviation de la lumière au bord d’un noyau sera de l’ordre de ro-~’ de seconde
Par
conséquent,
iln’y
a pas de déviation et lechemin sinueux de M.
Doligez
estpratiquement
rigoureusement rectiligne. Ainsi,
l’indice de réfrac-tion seraitégal
à I.On
voit,
par cequi précède,
quel’hypothèse
deM.