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Calcul de la proportion des collisions interdites dans la diffusion élastique π--proton aux énergies comprises entre 300 MeV et 9 GeV

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236720

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236720

Submitted on 1 Jan 1962

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Calcul de la proportion des collisions interdites dans la diffusion élastique π–proton aux énergies comprises

entre 300 MeV et 9 GeV

Claude Bastard

To cite this version:

Claude Bastard. Calcul de la proportion des collisions interdites dans la diffusion élastique

π–proton

aux énergies comprises entre 300 MeV et 9 GeV. J. Phys. Radium, 1962, 23 (11), pp.925-927.

�10.1051/jphysrad:019620023011092500�. �jpa-00236720�

(2)

925.

CALCUL DE LA PROPORTION DES COLLISIONS INTERDITES DANS LA DIFFUSION

ÉLASTIQUE

03C0--PROTON

AUX ÉNERGIES COMPRISES ENTRE 300 MeV ET 9 GeV

Par CLAUDE

BASTARD,

Institut de

Physique

Nucléaire de Lyon.

Résumé. 2014 Une méthode exposée dans un article

précédent

est utilisée pour caleuler la pro-

portion des collisions

élastiques

interdites dans les interactions 03C0-proton lié pour les énergies allant

de 300 MeV à 9 GeV.

Les courbes de sections efficaces différentielles utilisées sont obtenues à l’aide du modèle optique

et on légitime l’approximation faite en négligeant la déformation de ces dernières avec l’énergie

du 03C0 dans le système le nucléon est immobile.

Abstract. 2014 A method given in a

previous

article is used to calculate the ratio of elastic collisions forbidden in interactions between 03C0 and bound protons at energies ranging 300 MeV to 9 GeV.

The curves of differential cross sections used are obtained with the help of the optical model

and we

justify

the approximation which has been made in neglecting the deformation of the latter with the energy of the 03C0 in the motionless nucleon system.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 23, NOVEMBRE 1962,

Introduction. - Dans un article

précédent [1],

nous avons

exposé

une méthode

permettant

de cal-

culer la

proportion

des collisions

interdites

dans les

interactions

élastiques

mésons 77

(ou nucléon) --

nucléon lié. Les

hypothèses

de base sont les sui-

vantes :

1 ° La section efficace de diffusion

élastique

1t-nu-

cléon lié est

égale

à la section efficace 1t-nucléon

libre,

seules sont exclues les

collisions

telles que l’état

énergétique

final soit

déjà occupé

par un

autre nucléon.

20 La distribution

énergétique

des nucléons à l’intérieur du noyau est

celle

d’un gaz de Fermi à la

température

0 °K.

Le calcul a été effectué pour des 1t-

d’énergie

5 GeV. Dans ce

calcul,

nous avions été amené à faire une

approximation

concernant les courbes de

sections

efficaces différentielles 7t--nucléon libre utilisées. Ces courbes

correspondent

en effet à une

énergie

déterminée des 7t- dans le

système

le

nucléon est immobile. La voie d’entrée étant définie dans le

système

du laboratoire où le nucléon pos- sède une certaine

impulsion, l’énergie

du 7f dans

le

système

du nucléon immobile

dépend

de celle-ci.

Dans

[1],

nous avions utilisé une courbe moyenne,

un raisonnement

qualitatif

nous

permettant

d’es-

pérer

que

l’approximation

était suffisante. Dans le

présent article,

nous nous proposons de refaire le calcul pour des

énergies

différentes du 7r*" incident à savoir

(énergie totale)

308

MeV,

3

GeV, 6,8

GeV

et 9 GeV en tenant

compte

de la déformation de la courbe de diffusion avec

l’énergie.

Rappel

de la méthode. - La collision 7t--nueléon est définie par les

paramètres

suivants : -.

P7t:

module de

l’impulsion

du 1t- incident dans le.

système

du laboratoire.

PN :

module de

l’impulsion

du nucléon dans le sys-

tème du laboratoire.

oc :

angle

des

impulsions

du 1t- et du nucléon dans le

système

du

laboratoire ;

:

angle

définissant l’orientation du

plan

de la

collision dans le

système

du centre de

masse

(voir

article

précédent [11) ;

6 : angle

déterminant la direction du 1t diffusé dans le

système

du centre de masse.

L’énergie

finale

EN

du nucléon

après

le choc est

fonction de tous les

paramètres précédents.

Pour

une

énergie

donnée du 1t-

La distribution

énergétique

des nucléons à l’inté- rieur du noyau est

supposée

celle d’un gaz de Fermi à la

température

0 OK. Tous les états

compris

entre

l’énergie cinétique

T = 0 et

l’énergie

maximum

T = 22 MeV sont

occupés.

Pour que

,la

collision

soit

permise,

il faut

qu’à

la suite de celle-ci le nucléon soit dans un état non

occupé,

c’est-à-dire que son

énergie

totale soit

supérieure

à 961

MeV,

cette condition conduit à

l’inéquation :

Les

paramètres PN,

oc et Z étant

fixés,

la résolu-

tion de cette

inéquation

en

0 permet

de déter-

miner un

angle

minimum

01(PN,

ce,

E)

tel que les collisions soient interdites pour les

valeurs

de

l’angle 8 inférieures

à celles de

l’angle 01.

La section efficace totale de diffusion

élastique

1t--nucléon libre s’obtient à

partir de

la section efficace différentielle par une

intégration :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019620023011092500

(3)

926

La section

efficace

totale de diffusion

élastique

T"-nucléon lié est alors

égale

à :

Nous définissons un « coefficient d’interdiction » par le

rapport :

Expérimentalement

c’est une valeur moyenne

sur oc et sur

PN qui

est

intéressante,

il suffit alors de calculer la moyenne du coefficient

K(aPN)

sur oc

et

PN

pour obtenir un coefficient moyen Km. La distribution des oc est

isotrope,

celle des

PN

est

celle d’un gaz de Fermi à la

température

0 OK

c’est-à-dire :

La section efficace différentielle

da Id 11

est la

section efficace 1t--nucléon libre

correspondant

à

l’énergie

du ri dans le

système du

nucléon immo- bile calculée à

partir

des valeurs des

paramètres cc

et

PN.

Dans le calcul de l’article

précédent

à 5

GeV,

nous avons

pris

cette

énergie

comme une

énergie

moyenne,

l’énergie

du TT" dans le

système

du nu-

cléon immobile .se

répartissant

à peu

près symé- triquement

autour de cette valeur et nous avons

admis que

lorsque

l’on fait la moyenne sur oc et PN

l’élargissement

de la courbe de section efficace pour les

énergies supérieures

à 5 GeV

compensait

le rétré-

cissement

correspondant

aux

énergies

inférieures à 5 GeV.

Calcul du coefficient d’interdiction pour les éner-

gies

308

MeV,

3

GeV,

5

GeV, 6,8

GeV et 9 GeV. -

Nous avons

repris

le calcul du coefficient d’inter- diction pour des

énergies

du 1t- incident

égales

à

3

Gey,

5

GeV, 6,8

GeV et 9 GeV en tenant,

compte

de la déformation de la courbe de section efficaces

avec

l’énergie.

Nous avons fait

appel

au « modèle

optique » [2] :

celui-ci

permet

d’obtenir avec une

précision suffisante,

à

partir

de

quelques

résultats

expérimentaux

assez bien connus, les courbes de sections efficaces différentielles de diffusion élas-

tique

1t--nucléon libre

qui

nous étaient nécessaires.

Le nucléon est considéré comme une

sphère

semi-

opaque de

rayon R

caractérisée par un coefficient

d’absorption

K. Aux

grandes énergies

la courbe de diffusion

élastique

différentielle a la forme d’une courbe de

diffraction, l’amplitude f(0)

est donnée

par la formule :

k : module du vecteur de

propagation

à l’exté-

rieur du noyau ;

k’ == -k

+ ki :

module du vecteur

propagation

à

l’intérieur du noyau.

La section efficace totale de diffraction est

égala

à :

La section efficace totale

d’absorption

est

égale

à :

Aux

grandes énergies

on

peut

considérer que k et k’ sont

pratiquement égaux

et les formules don- nant

f (0)

et ad

prennent

alors la forme

simplifiée :

Pour

pouvoir

calculer

f(0)

d’où

daido

il faut

connaître K et

R,

nous avons déterminé ces deux

paramètres

en résolvant les deux

équations (3)

et

(2’)

6a et 6d sont tirés des résultats donnés au

Symposium

du C. E. R. N.

(1958) [3].

Nous avons obtenu les résultats suivants pour les

paramètres

K et R

(tableau I).

TABLEAU 1

A

chaque système

de

paramètre

ce,

PN

corres-

pond

une

énergié E

du n" incident dans le sys- tème du nucléon immobile. Nous avons cherché

quelle était la

courbe de section efficace différen- tielle

dajdo correspondante

en utilisant la mé- thode

suivante : a)

les courbes de sections efficaces

différentielles

ont été tracées pour les

énergies

(4)

927

3

GeV,

5

GeV, 6,8

GeV et 9 GeV en utilisant les

valeurs du tableau

I ; b)

les courbes pour les éner-

gies

intermédiaires

séparées

des autres par 250 MeV

(3,25 GeV, 3,50 GeV, etc...)

ont été obtenues par

interpolation ; c)

la courbe

correspondant

à

lféner- gie

E a été

prise identique

à la courbe obtenue en

b)

pour

l’énergie

la

plus

voisine.

Cette méthode nous a donné les coefficients d’in- terdiction moyens inscrits dans le tableau II.

Nous remarquons tout d’abord que le coefficients d’interdiction trouvé à 5 GeV :

0,17

est très voisin de celui trouvé en

négligeant

la déformation des courbes de sections efficaces avec

l’énergie

soit

0,16 (une

erreur de calcul s’étant

glissée

dans l’article

précédent,

il faut lire

Ka

=

0,160

et non

KG = 0,170),

la différence est de l’ordre de

la. pré-

cision du

calcul, l’approximation

faite

paraît

donc

tout à

fait justifiée.

TABLEAU II

D’après

le tableau

II,

il semble que le

coefficient

d’interdiction croisse

légèrement

avec

l’énergie,

en

réalité ceci

provient

du choix des

paramètres

K

et

R,

les sections efficaces de diffraction ad

[3]

sont

imprécises

et on

pourrait

très bien admettre que ad reste constante de 3 à 5 GeV. Nous avons

repris

le

calcul à

9 GeV

en utilisant pour construire la courbe de

section

efficace

différentielle,

les para- mètres trouvés à 5 GeV. Nous avons alors obtenu

un coefficient d’interdiction

égal

à

0,20.

En considérant

l’imprécision

avec

laquelle

sont

connues les courbes de sections efficaces différen- tielles

daidn

on

peut

.admettre que le coefficient d’interdiction reste

pratiquement

constant de 3 à

9 GeV et

égal

à

0,17

environ. Le fait

qu’il

reste

pratiquement

constant en fonction de

l’énergie

nous a

été également

confirmé par

l’argument

sui-

vant. Nous avons constaté que le coefficient d’inter- diction calculé dans le cas où le nucléon est immo-

bile, correspond

à des valeurs maximum de ce

coefficient

lorsque

varient les

paramètres

oc et

PN

Pour les

énergies

de 3

à.5 GeV,

ce coefficient a été trouvé

égal

à

0,26

et à

0,27

pour

6,8

et 9 GeV.

Nous l’avons

également

calculé pour une

énergie

de 100

GeV,

il a été trouvé

égal

à

0,27

valeur iden-

tique

aux

précédentes.

Un dernier calcul a été effectué à une

énergie

nettement

plus

faible que les

précédentes

à savoir

308

MeV,

pour

laquelle

les collisions sont inélas-

tiques

dans une faible

proportion

seulement. Les courbes de sections efficaces différentielles ont été utilisées sous la forme :

les coefficients

A, B,

C étant tirés de résultats donnés au

Symposium

du C. E. R.

N.,

1958

[4].

Nous avons calculé le coefficient d’interdiction moyen d’une

part

en tenant

compte

de la défor- mation de

la

courbe de section efficace différen-

tielle

dcy/dQ

en fonction de

l’énergie,

d’autre

part

en considérant une seule courbe

correspondant

à

l’énergie

moyenne

3 8

MeV. Dans le

premier

cas,

nous avons trouvé : m =

0,20

et dans le deuxième

Km =

0,21:

Nous vérifions encore que la différence est de l’ordre de la

précision

du calcul et que la valeur du coefficient d’interdiction reste voisine de celles trouvées de 3 à 9 GeV.

Conclusion. - Le calcul

précédent

nous a

permis

de montrer dans la limite où les

hypothèses

initiales

peuvent

être considérées comme valables que la

proportion

des collisions interdites dans la diffusion

élastique 1t--proton

était

pratiquement

constante

et

égale

à

0,17.

Il n’est pas

possible

d’utiliser ce

même calcul pour

déterminer

la

proportion

des

collisions interdites dans la diffusion

inélastique,

celle-ci constituant la

partie

la

plus importante

de

la section efficace à

grande énergie,

il serait inté- ressant de

pouvoir

déterminer la réduction pro-

voquée

par la liaison du

nucléon ;

un calcul utilisant les relations de

dispersion

est actuellement en cours.

Manuscrit reçu le 7

juillet

1962.

BIBLIOGRAPHIE [1] BASTARD

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