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Étude de la section efficace différentielle dans la réaction π -p à 11,5 GeV/c

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206662

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206662

Submitted on 1 Jan 1968

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Étude de la section efficace différentielle dans la réaction π -p à 11,5 GeV/c

J. Cotteron, J.C. Fayolle, M.C. Jacob, B. de Montaignac, M. Morand

To cite this version:

J. Cotteron, J.C. Fayolle, M.C. Jacob, B. de Montaignac, M. Morand. Étude de la section efficace différentielle dans la réaction π -p à 11,5 GeV/c. Journal de Physique, 1968, 29 (5-6), pp.391-394.

�10.1051/jphys:01968002905-6039100�. �jpa-00206662�

(2)

ÉTUDE

DE LA

SECTION

EFFICACE

DIFFÉRENTIELLE

DANS

LA

RÉACTION 03C0-P

A

11,5 GeV/c

Par

J. COTTERON, J.

C.

FAYOLLE,

M. C.

JACOB,

B. DE MONTAIGNAC et M.

MORAND,

Laboratoire de Physique Générale, Faculté des Sciences de l’Université de Paris.

(Reçu

le 14 ddcembye

1967.)

Résumé. - Nous avons étudié le

comportement

de la section efficace différentielle

d03C3/dt

en

fonction du moment de transfert t, dans la réaction 03C0- p ~ p + MM-, où MM

désigne

la

masse manquante du

proton

de recul, pour une

énergie

incidente de 11,5

GeV/c

et un moment

de transfert 0,18

| t |

0,37

(GeV/c)2.

Les résultats

expérimentaux peuvent

être

représentés

par une

exponentielle : d03C3/dt

=

K exp (2014 |a|t).

Nous avons trouvé a = 7,2 ± 0,6 pour 1,5 MM 2,3 GeV. Nous avons observé une

légère

décroissance de « a » en fonction de « MM » :

a =

(13,7 ± 1,5)

2014

(2,8 ± 0,8)

MM par bandes de masse de 200 MeV

a =

(13,5 ± 2,4)

2014

(2,6

±

1,2)

MM par bandes de masse de 100 MeV.

De

plus,

nous avons observé une nette décroissance de « a » en fonction du nombre de

particules chargées émergentes.

Cette décroissance est surtout confirmée

quand

MM > 1,9 GeV.

Abstract. 2014 We have studied the

dependence

of the differential cross-section for inelastic processes

d03C3/dt

on the momentum transfer t, in the reaction 03C0- p ~ p + MM-, where MM stands for all masses, at incident momentum of 11.5

GeV/c

and momentum transfer 0.18

| t |

0.37

(GeV/c)2.

Data are fitted with an

exponential d03C3/dt

= K exp

(2014|a| t).

We found a = 7.2 ±0.6

for all masses in the band 1.5 MM 2.3 GeV. There is a slow decrease of « a » with « MM » : a

= (13.7 ± 1.5)

2014

(2.8

±

0.8)

MM for 200 MeV wide mass bands

a

= (13.5 ± 2.4)

2014

(2.6

±

1.2)

MM for 100 MeV wide mass bands.

The

computation

of the number of

decay particles

shows a small decrease of « a », which is better seen when MM > 1.9 GeV.

Cette etude a pour

objet

le comportement de la section efficace differentielle

da/dt

dans la reaction :

oii t

d6signe

le

quadrimoment

de transfert :

L’6nergie

incidente des 7t- est de

11,5 GeV/c,

et

MM-

designe

la masse

manquante

du proton de

recul,

c’est-a-dire la masse effective de toutes les par- ticules

produites

dans la

reaction, qu’elles proviennent

ou non d’une resonance.

L’expérience

a ete r6alis6e au C.E.R.N. en oc-

tobre 1966 a 1’aide du

spectrometre

de masse man-

quante

[1].

Le moment

p3

du

proton

de recul est

compris

entre 450

MeV/c

et 700

MeV/c;

il est mesure par

une m6thode de

temps

de vol. Les limites de

P3

sont donnees par la mesure du parcours a 1’aide de

compteurs

a scintillations et d’un

systeme

coincidence- anticoincidence. Les masses ainsi

produites

sont

comprises

entre 1 500 et 2 200 MeV

(m6thode

du

pic

du

jacobien) [2].

Les mesures sont

enregistrees

sur bandes

magn6- tiques

au cours de

1’exp6rience. L’analyse

des resultats

a ete effectuee a 1’aide de la calculatrice CDC 3600 de la Faculte des Sciences de l’Universit6 de Paris.

I. Test

dlastique.

- Au d6but de

1’exp6rience,

un test sur la reaction

élastique

7t- p - pn-

permet

de determiner les constantes n6cessaires a la mesure

du temps de vol ainsi que les limites du moment du proton de recul donnees par les compteurs a scintil- lations.

Les constantes relatives a la mesure du

temps

de vol

sont

ajust6es

de

façon

que la distribution N

= f (MM2)

soit centr6e sur le carre de la masse du 7t-, soit environ

0,02 (GeV/c)2.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01968002905-6039100

(3)

392

L’intervalle de parcours du proton de recul est

d6coup6

en 4 « ranges » par des compteurs a scintil- lations. Les limites en

impulsion

de ces « ranges »

sont donnees par les limites des distributions N

= f(03)

ou

63

est

1’angle

du

proton

de recul dans le

systeme

du laboratoire. Cet

angle

est mesure par un

systeme

de chambres a 6tincelles

soniques. (Cette

mesure est

independante

des mesures de temps de

vol.)

Nous

avons trouve pour limites des 4 ranges :

II. Rdaction 7t- p -

p + MM-,

1 500 MM

2 300 MeV. - Les resultats

expérimentaux peuvent

6tre

repr6sent6s

par une

exponentielle

de la forme :

oii t est le

quadrimoment

de transfert :

2 et p3 sont les

quadrimoments

du

proton

avant et

apres

la

reaction, T3

est

1’energie cin6tique

du

proton

de recul.

FIG. 1. - Nombre d’evenements en fonction

de I t 1.

La

ligne

droite

represente

le meilleur

ajustement

de 1’ex-

ponentielle

de la forme e-a I t I avec :

pour les masses

comprises

entre 1 500 et 2 300 MeV.

L’analyse

de 60 000 6v6nements donne pour le coefficient « a »

( fig. 1) :

Si nous

corrigeons

la distribution

experimentale

N

= f (t 1)

par le facteur

e-11 It 1,

nous devons trou-

ver une distribution

rectangulaire.

En

fait,

les limites inferieures et

superieures

de cette distribution

corrig6e

ne seront pas des droites verticales a cause de l’incer- titude sur

P3

due a l’incertitude sur le

temps

de vol

(OT N 0,8 ns).

D’autre

part,

l’incertitude sur

P3

aug- mente avec

P3 :

si bien que la limite

sup6rieure

de la distribution sera

moins inclin6e que la limite inferieure. Nous observons bien une telle distribution

( fig. 2).

FIG. 2. - Distribution

de t corrigee

par le facteur e-a I

avec a = 7. Les valeurs

de I t I

a mi-hauteur corres-

pondent

aux limites des

«ranges )), 184

et 366

(MeVjc)2.

Les pentes

dependent

de 1’erreur sur P.

qui

augmente

avec p3.

Les limites de cette distribution

correspondent

aux

limites du domaine de

P3,

soient : limite inferieure :

limite

sup6rieure :

III.

Ptude

du coefficient « a » en fonction de MM.

- Nous avons 6tudi6 la variation de « a » en fonction de la masse

manquante

en divisant le domaine de

masse en bandes de 200 MeV de

largeur ( fig. 3).

La meme etude a 6t6 effectuee avec un

d6coupage

en bandes de 100 MeV de

largeur.

Nous observons une décroissance lineaire de « a » en

fonction de MM

( fig. 5) :

(pour

des bandes de 100

MeV).

(4)

FIG. 3. - Nombre d’6v6nements en fonction de

t pour

diff6rents intervalles de masse

manquante

de 200 MeV

de

large.

Les droites

representent

les

ajustements

de

la forme e-alt 1.

Or,

dans les

experiences

a haute

energie

et sur les

rayons

cosmiques,

la section efficace differentielle

peut

6tre

representee

par une

expression

de la forme : ou

P 1..

est le moment transverse,

pl

=

P3

sin

03.

On

peut

trouver une relation entre les coefficients a et b

[3] :

p2

et

p*3

sont les

impulsions

du proton dans le

systeme

du centre de masse

respectivement

avant et

apres

la

reaction.

Si nous supposons

que b

est

indépendant

de MM entre

1 500 et 2 300

MeV,

nous trouvons :

ce

qui correspond

a :

FIG. 5. - Coefficient « a )) en fonction de la masse man-

quante pour les bandes de masses de 200 MeV

puis

de 100 MeV de

large.

La droite continue

repr6sente

le

meilleur

ajustement.

La droite en

pointfll6 repre-

sente la variation a =

b(P*3/P*2)

avec b = constante

= 10

(GeV/c)-2,

valeur d6ternlin6e par le test

elastique.

FIG. 4. - Nombre d’événements en fonction

de I t res-

pectivement

pour 1

particule 6mergente,

3

particules

6mergentes,

5 et

plus

de 5

particules 6mergentes.

(5)

394

Comme p*2

est constant dans la

reaction,

« a » doit

d6croitre

proportionnellement

a

p;.

Le calcul effectue avec b =

10,2

donne :

ce

qui

est

compatible

avec les resultats

expérimentaux (fig. 5).

IV.

Ptude

du coefficient « a » en fonction du nombre de

particules dmergentes.

- Nous avons enfin 6tudi6 les variations du coefficient « a » en fonction du nombre de

particules charg6es 6mergentes.

Nous

avons

distingue

les trois cas suivants :

7r- + p p + 1 particule charg6e 7r- + p p + 3 particules charg6es Tc- + p p + 5

et > 5

particules charg6es (les particules charg6es

sont

compt6es

par une matrice de 72

scintillateurs).

La

figure

6 montre la variation de « a » en fonction du nombre de

particules charg6es 6mergentes, quelle

FIG. 6. - Coefficient « a » en fonction du nombre de

particules 6mergentes, quelle

que soit la masse man-

quante.

que soit la masse effective de ces

particules.

Nous

observons une nette decroissance de « a »

quand

le

nombre de

particules 6mergentes

augmente.

FIG. 7. - Coefficient « a » en fonction du nombre de

particules 6mergentes

pour deux zones de masse man-

quante

MM 1 900 MeV et MM > 1 900 MeV.

La meme etude a ete faite

s6par6ment

pour deux zones de masse : MM 1 900 MeV et

MM >

1 900 MeV

( fig. 7).

La décroissance de « a » est confirm6e surtout

quand MM >

1 900 MeV.

Ces resultats montrent que le nombre de

particules 6mergentes

est une fonction croissante de la masse

manquante.

Remerciements. - Nous

exprimons

notre

gratitude

au Docteur

Maglic

et a ses collaborateurs pour nous

avoir

propose

ce travail a la suite de leur

experience,

et

nous avoir

procure

les moyens de r6aliser cette etude.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

LEFEBVRES

(F.),

Thèse, Caen,

juillet

1965.

[2]

MAGLIC

(B.)

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C.E.R.N.,

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