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Analyse du processus n + n → n + n + π entre 1 et 3 gev

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(1)

HAL Id: jpa-00205953

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205953

Submitted on 1 Jan 1965

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Analyse du processus n + n n + n + π entre 1 et 3 gev

T. Becherrawy, P. Kessler

To cite this version:

T. Becherrawy, P. Kessler. Analyse du processus n + n n + n + π entre 1 et 3 gev. Journal de Physique, 1965, 26 (5), pp.217-225. �10.1051/jphys:01965002605021700�. �jpa-00205953�

(2)

ANALYSE DU PROCESSUS

N + N ~ N + N + 03C0

ENTRE 1 ET 3 GeV

Par T. BECHERRAWY et P.

KESSLER,

Laboratoire de Physique Atomique du Collège de France, Paris (1).

Résumé. - La réaction N + N ~ N + N + 03C0 a été étudiée dans un modèle périphérique- isobarique la résonance N*33 est traitée comme une particule élémentaire de spin 3/2. En intro-

duisant un facteur de forme à un seul paramètre arbitraire pour le pion virtuel échangé, on a

obtenu un ajustement satisfaisant avec les résultats expérimentaux de Barnes et al. (mesures de

distribution en énergie des neutrons et protons sortants) et Chadwick et al. (mesures de la distri-

bution en impulsion des protons sortants, à angle fixe) pour les réactions p + p ~ p + n + 03C0+

et p + p ~ p + p + 03C0° à diverses énergies comprises entre 1 et 3 GeV.

Abstract. 2014 The reaction N + N ~ N + N + 03C0 has been studied in a peripheral-isobaric

model where the resonance N*33 has been treated as an elementary particle of spin 3/2. Intro- ducing a form factor with

one single

arbitrary parameter for the exchanged pion, we have fitted

a great number of experimental curves : i. e. energy distributions of outgoing neutrons and pro- tons (results of Barnes et al.) and momentum distributions of outgoing protons at fixed angle (results of Chadwick et al.) for the reactions p + p ~ p + n + 03C0+ and p + p ~ p + p + 03C0o

at various incident kinetic energies between 1 and 3 GeV.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE

Tome 26 N° 5 MAI 1965

1. Introduction. - Le modèle

isobarique

a été

proposé

par Lindenbaum et Sternheimer

[1]

pour

expliquer

la diffusion

élastique

et

inélastique pion-

nucléon, et la

production

d’un ou de

plusieurs pions

dans la diffusion nucléon-nucléon. Ce modèle suppose que la diffusion

élastique pion-nucléon

passe par l’intermédiaire d’états excités du nucléon

qui

se

désintègrent

ensuite pour donner le

pion

et

le nucléon finals. La section efflcace de diffusion

élastique

1tN

présente

des

pics,

notamment aux

environs de 190

MeV,

600 MeV et 880 MeV d’éner-

gie cinétique

du

pion

dans le

système

du labo-

ratoire. Ces

pics

sont attribués à la formation des états excités (résonances ou

isobares).

Les états de résonance sont caractérisés

par le spin isotopique T,

le moment

cinétique

total

J,

la

parité (- 1 )1+ 1

(l étant le moment

cinétique

orbital dans la dif-

fusion),

et la

largeur

r du

pic

de la section efficace à

mi-hauteur,

liée au temps de vie r par la rela- tion « =

litr.

Le modèle initial

supposait

que les résonances

se

désintègrent

d’une

façon isotrope

dans leurs

systèmes

au repos ; ce modèle

simplifié permettait,

connaissant

Oel( 1tN)

de calculer des distributions

en

énergie

et des rapports de branchement pour diverses réactions

inélastiques

1tN et NN.

Pour

expliquer

la

production

de

pions

dans la

diffusion NN, diverses constatations

expérimen-

(1) Le présent travail a bénéficié de l’aide du Commis- sariat à

l’Énergie

Atomique.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 26. 5. MAI 1965.

tales ont

permis

de proposer le modèle

périphé- rique [2], qui

consiste à supposer que la contri- bution dominante à la diffusion

correspond

à

l’échange

d’un

pion

virtuel entre les deux

nucléons ;

le

pion

excite alors l’un des nucléons ou les

deux ;

ces états excités se

désintègrent

ensuite en

pions

et nucléons.

F. Selleri et E. Ferrari

[3]

ont étudié la pro- duction d’un

pion

dans la diffusion pp, pour des

énergies cinétiques

incidentes allant de 1 à 3 GeV.

Pour

cela,

ils ont

supposé

la

prédominance

du pro-

cessus à

échange

d’un

pion

virtuel selon le schéma :

Utilisant les relations de

dispersion,

et faisant

une

analyse analogue

à celle de

Chew,

Low, Gold-

berger

et Nambu

[4],

ils ont pu obtenir une expres- sion de

l’amplitude

de diffusion

pion-nucléon

pour

un

pion

virtuel

(u2 # m2,

u étant sa

quadri- impulsion),

à

partir

de

l’amplitude correspondante

pour le

pion

réel. En introduisant un facteur de forme à deux

paramètres arbitraires, qui

se

pré-

sente comme une fonction décroissante de

JU12@

ils ont pu

ajuster

cette fonction de

façon

à avoir

un bon accord avec les

expériences

pour une

énergie cinétique

incidente allant de 1 à 3 GeV. Cette

façon

de traiter le

problème

a été

critiquée

par J. D. Jackson

[5].

Nous n’entrerons pas dans les détails de cette

critique.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01965002605021700

(3)

218

Signalons

aussi la tentative de Ueda

[6] qui

cherche à

interpréter

une

expérience

à 1

GeV, également

à l’aide d’un modèle

périphérique- isobarique.

Ueda suppose

qu’en

dehors du méson n

un autre méson

pseudoscalaire (pion lourd)

est

échangé

entre les deux

nucléons ;

mais l’existence de cette

particule

est

jusqu’ici

purement

hypo- thétique.

Pour notre

part,

nous avons voulu étudier ces

processus par la méthode la

plus simple,

à savoir

le calcul de

diagrammes

de

Feynman

le N* est

représenté

comme une

particule

élémentaire de

spin 3/2.

Pour rendre ce modèle

réaliste,

nous

avons inclus deux facteurs de forme

phénomé- nologiques

pour les

particules

« hors couche » : :

l’un est relatif au

N*,

l’autre

correspond

au

pion.

Pour obtenir le

premier,

on a fait une étude

préa-

lable de la diffusion

pion-nucléon

à basse

énergie.

Quant

au

second,

il nous est fourni par les

expé-

riences étudiées

(N + N + N > N + N)

elles-

mêmes.

2. Di~usion

élastique pion-nucléon.

- La

parti-

cule de

spin

J =

3/2

et de masse W est

supposée

être décrite par un

champ vectoriel-spinoriel

U,(x)

selon le formalisme de

Rarita-Schwinger [7].

Pour

chaque

valeur

dey

(=

0, 1, 2, 3),

Ug est un

spineur

de Dirac à quatre composantes ; d’autre part,

Ut,

a un caractère vectoriel dans les transfor- mations de Lorentz.

Les

équations

du

champ

sont :

Le propagateur du

champ

de

spin 3/2

est,

d’après

Takahashi et Umezawa

[8],

dans

l’espace

des

impulsions :

Pour une résonance de « masse fixe » M* et de

« masse variable » W =

v/t2>

si l’on se limite à un

domaine de variation de W de l’ordre de +

r/2

autour de

M*,

on a une très bonne

approximation

pour ce propagateur en écrivant

[9] :

...7...

Nous l’écrivons sous une forme

plus

utilisable

[10]

T.T7

l’on a

posé :

Ce propagateur a été utilisé par .T.1~. Abillon

[11]

pour l’étude de

l’électro-production

de

pions.

L’interaction 1tNN* est décrite par l’Hamil- tonien

W est le

champ

du

nucléon, (D

celui du

pion,

G une constante de

couplage

et m la masse du

pion.

Nous avons besoin dans la suite du

projecteur

sur l’état de

spin 3/2 qui

est

D’après

un calcul

précédent [12],

on obtient

ainsi la section efficace différentielle de la diffusion 1tN

(décrite

par le

diagramme

de

Feynman

de la

figure

1) :

FIG. 1. - Diagramme de Feynman pour la diffusion 7r+ p - 7r+ p ; p et k étant les quadri-impulsions du proton et du pion incidents, P et .K étant celles du

proton et du pion sortants, t étant celle du N*.

E est

l’énergie

du nucléon et p

l’impulsion

de

chacune des

particules incidentes,

dans le

système

du centre de masse, M est la masse du nucléon.

La section efficace totale s’obtient par

intégration

sur 6 :

En identifiant cette

expression

avec une forme

du type Breit-Wigner :

on est conduit à poser :

et

(4)

FIG. 2. - G2 F(w2) comparée aux valeurs expérimentales

déduites des études de Guisan [14] (+) et McKinley [15]

(.).

FIG. 3. - cr( 1t’+ p -~ 7r+ p) en fonction de T, énergie cinétique du pion incident dans le système du labo- ratoire, les courbes théoriques Ci et C2 correspondent respectivement à F(W2) = 1 et

Notons que G a été introduite comme une cons-

tante.

Cependant,

si l’on veut

ajuster

la courbe

expérimentale

pour

O"el(7t+ p)

dans un domaine

assez

large

de variation de W de part et d’autre

de

M*,

on est conduit à

prendre

pour G2 une

expression

de la forme :

F(W 2)

est un facteur de forme

phénoméno- logique

tel que

F~M*2)

= 1. Nous avons

comparé

notre calcul avec les résultats

expérimentaux

sui-

vants :

a) Courbes donnant la

partie imaginaire

A+ de

l’amplitude

de diffusion 7t+ p vers

l’avant,

liée à

la section efficace totale GT par le théorème

optique

En remarquant que la section efficace inélas-

tique

est

négligeable

à cette

énergie,

on a 6T ^_~ «ei.

Les résultats

expérimentaux

sont ceux de 0. Guisan

[13].

b) Courbes donnant le

déphasage

- - - .- - - .-

lié à r par la relation

FIG. 4. - Courbes représentatives de r(T), sans facteur

de forme (Ci) et avec notre facteur de forme (C.).

(5)

220

Nous avons

comparé

avec les résultats

expéri-

mentaux de

McKinley [14].

Ces deux séries de résultats

expérimentaux

sont

cohérents,

et nous ont amenés à

prendre

pour

F(W2) l’expression :

avec A = 17 X 10-7

MeV-2 ;

et pour G2 la valeur G2 =

5,1.

Sur la

figure

2 nous avons tracé la courbe

G2 F(W2) comparée

aux valeurs

expérimentales

déduites de a) et

b).

Sur la

figure

3 nous avons

tracé

a(7r+

p - 1t+

p)

en fonction de

l’énergie

ciné-

tique

~’ du

pion

dans le

système

du laboratoire.

Enfin,

sur la

figure 4,

nous avons tracé la courbe

r(T)

sans et avec le facteur de forme

F(W2).

Dans

le deuxième cas, elle est voisine de la droite

3. Production d’un pion dans la di ffusion proton-

proton.

- Dans la suite interviendront des pro-

cessus d’émission et

d’absorption

de

pions chargés

ou neutres. Nous établirons facilement les facteurs de

spin isotopique correspondants,

en

rappelant

les états de

spin isotopique

du

système pion-

nucléon

L’interaction pp1tO est décrite par

et l’interaction p1t+

N~3 +

est décrite par

(3)

avec

la valeur donnée pour G.

FIG. 5. - Diagrammes de Feynman pour la réaction

p ~- p -~ p -~ n + ~+, p et q étant les quadri-impul-

sions des particules entrantes, P celle du neutron, Q celle du proton et K celle du pion sortants.

Les quatre

possibilités

de formation de N* dans la réaction

~ 1 - ,- , ~ , -~

sont

représentées

par les

diagrammes

de

Feynman

de la

figure

5. D’une part, on

distingue

le cas du

« neutron spectateur » (a,

b)

de celui du « proton spectateur »

(c, d) ;

d’autre part, dans

chaque

cas, le N*

peut

se former soit sur la

cible,

soit sur le

projectile.

Les deux

diagrammes

(a, b) inter-

viennent avec un facteur de

spin isotopique 2,

tandis que (c,

d)

interviennent avec le facteur

2/9,

dans la section efficace. On suppose que l’inter- férence entre (a, b) et (c, d) est

négligeable.

Un argument

théorique

a été donné à ce

sujet

par

Selleri et Ferrari

[3].

Il réside dans le fait que dans les cas (a, b) le

système

1t+ p est dans un pur état J =

3/2, parité

(+) ; tandis

qu’il correspond

à un

mélange

d’états

quelconques

dans les cas

(c, d).

Une preuve

quantitative

de la

petitesse

du terme

d’interférence a été donnée aussi par Da Prato

[15]

dans un modèle

simplifié.

Si fla, Ab, ,~~, et Xd

sont les contributions de chacun des

diagrammes

à l’élément de matrice v1L, on a :

a) CONTRIBUTION DE L’ÉCHANGE DE n+ (CAS DU

NEUTRON SPECTATEUR, DIAGRAMMES a ET b). - Le calcul dans ce cas est

simplifié

par une formule de

factorisation due à G. Bordes et B. Jouvet

[16].

Ceux-ci ont établi que la section efficace d’un pro-

cessus faisant intervenir la résonance K* peut être calculée à

partir

de ci’

(section

efficace de la pro- duction du K* considéré comme

particule finale,

par le même

processus)

par la formule

Cette formule

s’applique

aussi dans le cas du N* : alors (x est donnée par les relations

(7)

et a’ est

la section efficace du processus

p + p -+ n + N*+ +

l’on suppose que le N* est une

particule

stable

de masse W. Dans cette

formule, l’intégration

sur

l’espace

de

phase

du

système

1t+ p de désinté-

gration

du N* est

déjà

incluse. On peut dériver

la formule par rapport à

l’énergie

du nucléon spec- tateur

(de quadri-impulsion P)

et l’on aura :

W est liée à

Po et à 0, angle

d’émission du nucléon

spectateur

dans le

système

du

laboratoire,

par la relation :

PO est

l’énergie

du nucléon incident et

(6)

Les limites

d’intégration

dans

(11)

sont :

L’application

des

règles

de

Feynman

aux dia-

grammes de la

figure

3 donne pour l’élément de matrice de transition

l’expression :

l’on a

posé :

(Nous

avons omis les indices de

spin

pour sim-

plifier l’écriture).

En remarquant que

la section efficace différentielle da’ s’écrit :

si et ci sont les

énergies

totales initiale et

finale ;

3f est le flux

incident, qui

s’écrit d’une

façon

invariante :

la fonction

A(p,

q,

P,

t) est définie par :

S

désignant

la sommation sur les états de

spin

8

des nucléons. Une forme

explicite

de A est écrite

en

Appendice.

Finalement,

on a :

b)

CONTRIBUTION DE L’ÉCHANGE DE 7t° (PROTON

SPECTATEUR, DIAGRAMMES C ET

d).

- Dans ce cas, la formule de factorisation

(10)

n’est

plus appli-

cable. L’élément de matrice des

diagrammes (c, d)

s’écrit :

l’on a

posé :

p

quadri-impulsion

du

projectile,

q celle de la cible

q

=

0).

P celle du neutron sortant, Q celle du proton

sortant et K celle du

pion,

de

plus :

R¡Jov est le propagateur

(2)

t est

remplacé

par s :

On obtient pour la distribution de la section efficace par

rapport

à

Po l’expression :

l’on a

posé :

Les

intégrations

ont été effectuées numéri-

quement

sur la machine Bull

(rET)

du

Collège

de

France.

C) COMPARAISON AVEC LES DONNÉES EXPÉRI- 2

MENTALES. - En

appelant 2d1(PO) et 2 d2(PO)

les

distributions par

rapport

à

l’énergie

du neutron

(7)

222

dans la réaction p + p ~ p + n + 1t+ corres-

pondant respectivement

à la contribution de

l’échange

du ~+ et du -xO

(2

et

2/9

étant les facteurs

respectifs

de

spin isotopique),

on a :

La distribution en

énergie

du proton s’obtient

en

changeant

le rôle des

couples

de

diagrammes (a,

b) et

(c, d),

et en permutant

dl

et

d2

comme

suit :

1 ’"

Dans le cas de la réaction p + p -> p + p + 7rO

il

n’y

a que la

possibilité d’échange du 1t° ;

mais

il y a deux

contributions,

venant du proton spec- tateur et du

proton

de

désintégration

du

N*,

ce

qui donne :

Nous avons

comparé

les résultats du calcul théo-

rique

avec les résultats

expérimentaux

de Barnes

et al.

[17]

à 970 MeV

qui

ont été utilisés aussi dans l’étude de Selleri et Ferrari

[4].

A

priori,

les résul-

tats

théoriques

ne donnent ni le bon ordre de

grandeur

ni la bonne forme des distributions.

FI G. 6.

- da (7r+ )

dp,

da ( n+ ) et

dQo

da (7rO)

dE,, comparées

avec les valeurs expérimentales de Barnes [17] à 970 MeV.

Pour obtenir un bon accord avec

l’expérience,

il convient de tenir compte du caractère virtuel du

pion échangé

en introduisant un facteur de forme

phénoménologique qui

se

présente

comme une

fonction décroissante du carré de la

quadri- impulsion

du

pion ;

nous avons

essayé

pour cette fonction une forme

Elle intervient dans le calcul comme un facteur

multiplicatif

de l’élément de matrice. Nous avons

pu obtenir un bon accord avec les

expériences

en prenant

pour B

la valeur

Notons la similitude avec le facteur de forme introduit par Goldhaber

[18]

pour d’autres pro-

cessus avec

échange

d’un

pion.

Sur la

figure 6,

nous avons tracé les courbes

du (7C+)l da (7u+)

et

da (7t+)

à 970 MeV d’éner-

dPo

. dQo dEp

gie cinétique incidente, comparées

avec les valeurs

expérimentales [17].

Sur la

figure

7, nous avons

tracé

da (7Z+)

à 2 GeV. Sur la

figure 8,

nous avons

cLr’o

FiG. 7. -

dP, dcr

(7r+) à 2 GeV pour tous les événements.

duo

FIG. 8. (n+) raz 2 GeVpour 1 155 W 1 305 MeV.

dPo

(8)

tra ’ tracé -j-p da

(27+) (n+) à

a

la même énergie

la même

énergie pour les

pour les valeursvaleurs

de 1 155

MeV 6 W £

1 305 MeV. Sur la

figure 9,

nous avons tracé

3

0

(7T+)

à

2,85

GeV pour

W 1 430 MeV.

FiG. 9. 2,85 GeV pour PF 1 430 MeV.

d) DISTRIBUTION PAR RAPPORT A L’IMPULSION

(Q)

DU PROTON SORTANT, A ANGLE DONNÉ

(fp).

-

Nous avons étudié aussi la distribution en

impul-

sion du proton sortant à

angle

donné dans les deux réactions

(7c+)

et (7ro).

La contribution du proton spectateur est :

,n

cv

Fie. 10. - Distribution par rapport à l’impulsion du proton 1 - sortant à A @ @ w angle «qr ’r donné.

_ .L - -- ". - --- 1 --

et la contribution du proton de

désintégration

du N* est :

A et ~.’ sont donnés comme

plus

haut.

(9)

224

Nous avons

comparé

avec les résultats

expéri-

mentaux de

Chadwick [19] et

al

( fig.10a, b,

c,

d,

e).

L’accord est assez

bon,

vu que nous avons fait dans notre étude les

approximations

suivantes :

- nous avons

négligé

comme

précédemment

les

termes d’interférence entre les éléments de matrice du cas du proton

spectateur

et du cas du proton

de

désintégration ;

- nous nous sommes restreints à considérer seulement la contribution de la

première

résonance,

malgré

que W

puisse

atteindre à cette

énergie

la

valeur 1 520

MeV,

soit le seuil de la deuxième résonance ;

- nous avons

négligé

les

possibilités

autres que

l’échange

d’un seul

pion.

4. Conclusion. - La méthode que nous avons

employée,

basée sur un modèle

isobarique

et

péri- phérique,

nous

paraît

donner une

description

satis-

faisante des

phénomènes

de diffusion

inélastique

nucléon-nucléon à moyenne

énergie.

Si nous voulons comparer notre méthode avec

celle de Selleri et Ferrari

[3],

elle nous paraît

pré-

senter

plusieurs

avantages :

a) elle est

plus simple,

car elle n’utilise que la théorie des

champs (alors

que Selleri et Ferrari ont recours en

plus

aux relations de

dispersion) ;

b)

le facteur de forme introduit ici ne comporte

qu’un paramètre arbitraire,

alors que celui de S.

et F. en contient

deux ;

c) notre méthode nous semble donner un meilleur

ajustement

avec les courbes

expérimentales,

no-

tamment celles de Chadwick et al.

[19].

Notons pour finir que diverses

interprétations pourraient

être tentées pour

justifier

notre facteur

de forme

phénoménologique

du

pion :

modification du propagateur, structure

mésique

du

nucléon, absorption

dans les voies initiale et finale... Dans la situation embrouillée se trouve encore à l’heure actuelle la théorie des interactions

fortes,

nous n’avons pas

voulu,

pour notre part, nous

risquer

à donner une

interprétation quelconque.

APPENDICE

avec

(10)

avec

Manuscrit reçu le 8 mars 1965.

BIBLIOGRAPHIE [1] LINDENBAUM (D. J.) et STERNHEIMER (R. M.), Phys.

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Références

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