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La discrimination de formes. Application à l'étude de la diffusion élastique neutron-proton à 14,5 MeV

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HAL Id: jpa-00212838

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La discrimination de formes. Application à l’étude de la

diffusion élastique neutron-proton à 14,5 MeV

G. Ambrosino, F. Cambou, J.P. Crettez

To cite this version:

(2)

156 A.

LA DISCRIMINATION DE FORMES

APPLICATION A

L’ÉTUDE

DE LA DIFFUSION

ÉLASTIQUE

NEUTRON-PROTON A

14,5

MeV

Par G.

AMBROSINO,

F. CAMBOU

(*)

et J. P.

CRETTEZ,

Laboratoire Maurice-de-Broglie, Paris.

Résumé. 2014 La décroissance des

impulsions lumineuses produites dans des scintillateurs

miné-raux ou organiques par des particules ionisantes diffère selon la nature de ces particules : on décrit deux procédés qui permettent de choisir les impulsions dues à des protons ou celles dues aux

particules 03B1, en présence d’impulsions créées par un flux de rayons 03B3.

Abstract. 2014 The

decay of luminous pulses, produced in inorganic or organic scintillators by

ionising particles, differs with the nature of the

particles :

the authors describe two procedures

allowing the

selection of pulses created

by

protons or 03B1 particles, in the presence of

pulses

due to a

flux of 03B3 rays.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM

PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 22, SUPPLÉMENT NOVEMBRE 1961, AU N~ 11.PAGE

1.

Principe.

--

L’impulsion

lumineuse émise par

un cristal minéral

(ou

organique),

sous l’action

d’une

particule

ionisante,

peut

être

décomposée,

en

première approximation,

en deux

exponentielles ;

ces

composantes

définissent deux

temps

de vie

Tl

et

T~

pour les centres excités du scintillateur. Les valeurs de

T 1

et

T 2

et leurs

importances

relatives

sont liées à la densité d’ionisation des

particules

incidentes. Pour l’iodure de

césium,

le tableau 1 résume les résultats

expérimentaux

[1]

et

[2] :

De

même,

le tableau 2 résume les

propriétés

de

l’anthracène

[3], [4]

:j

TABLEAU 2

Pour discriminer les

impulsions

selon la nature

des

particules

incidentes,

on

peut

comparer une

impulsion reproduisant

fidèlement

la scintillation à la tnême

impulsion di f f éremment intégrée [5], [6], [7],

(*) Actuellement au Centre de

Physique

Nucléaire de la

Faculté des Sciences de Toulouse.

[8].

Supposons

la scintillation

représentée

par une

seule

exponentielle

de constante de

temps

X

pour

un

alpha

et

~,y

pour un

gamma).

Soit

U 1

l’impulsion

(négative)

recueillie sur l’anode :

Soit

U2

l’impulsion (positive)

recueillie sur une

dynode :

Un circuit détecteur conservera de ces

impulsions

des

amplitudes

de crête

U 10 et U2o ~

Une combinaison linéaire de

U 10

et

U20

fournit

un

signal

dont la hauteur h est :

La constante k est

ajustée

par un

réglage

conve-nable de manière que h = 0

pour une scintillation

due à un

photon

gamma.

Lorsque

la scintillation

est due à une

particule

alpha :

TABLEAU 1

(3)

157 A

Le

signal

dû à des

protons (ou

des

particules

alpha)

sera

positif

pour l’anthracène et

négatif

pour CsI

(voir

les tableaux 1 et

2).

Fie. 1. -

Forme théorique des impulsions délivrées par un

compteur à scintillations équipé d’un cristal CsI(Tl~ pour

une constante de temps du circuit anodique de 0,2 ps.

Une méthode nouvelle et

plus générale [9]

se fonde sur la mesure d’une

période

moyenne pour

chaque

impulsion

suivie du classement des

impulsions

sui-vant cette

période.

La

figure

1

représente

la forme

théorique U(t)

des

impulsions

anodiques

prises

sur un P. M.

équipé

d’un cristal CsI

(constante

de

temps :

0,2 pus).

Une droite

parallèle

à l’axe des

temps,

située au tiers environ de

l’amplitude

des courbes

U(t),

définit des

temps t,,,

et ty

nettement

différents.

La méthode consiste à utiliser cette différence :

on superpose à

l’impulsion anodique

une

impulsion

carrée de

signe

opposé

et

proportionnelle

à

l’ampli-tude de

l’impulsion.

En

pratique,

il est

plus

com-mode d’utiliser une

impulsion

décroissante,

car les

différences entre t0153

et ty

seront encore

plus grandes

(cf.

fig.1

où une droite en

pointillé

définit ta et

t’y).

2. Résultats

expérimentaux.

- Ces différentes

méthodes ont été utilisées pour tracer des

spectres

de

particules alpha

ou de

protons

(de recul)

en

pré-sence d’un

rayonnement

gamma : le détecteur

(minéral

ou

organique)

reste insensible aux rayons y

émis par des sources, 22Na ou

118y,

d’une centaine

ric. 2. -

Dispositif d’étude de la diffusion élastique.

FIG. 3. - Variation de la section efficace différentielle de

la diffusion élastique (n-p) à 14,58 MeV.

de micro-curies

[2], [7], [8]

et

[9],

placées

à

quelques

centimètres du cristal.

Ces méthodes

permettent

l’étude des réactions nucléaires à basses

énergies :

un cristal

scintil-lateur CsI recouvert d’un diffuseur mince est

placé

dans un faisceau de neutrons

rapides

monoéner-gétiques ;

sa

réponse

est

proportionnelle

à

l’énergie

des ions de recul.

L’efficacité,

liée à

l’épaisseur

du

diffuseur,

est faible tandis que la sensibilité aux

rayons gamma est

grande

et la méthode usuelle consiste à mesurer la

répartition

des neutrons

diffusés. La discrimination de

forme,

en

supprimant

la sensibilité aux rayons gamma,

permet

la mesure

(4)

158 A

Les

impulsions

du

photomultiplicateur

(sortie

linéaire)

passent

dans un circuit de coïncidences

(fig.

2)

avant de

pénétrer

dans le sélecteur

d’ampli-tudes : les seules

impulsions

analysées

sont celles

qui

sont en coïncidence : d’une

part,

y avec les

impulsions

provenant

du circuit

discriminateur,

ce

qui

élimine le bruit de fond gamma ; d’autre

part,

avec des

impulsions

délivrées par un

compter

qui

détecte les

particules

associées aux

neutrons,

ce

qui

élimine le fond

parasite

tout en fournissant la

valeur du flux de neutrons.

La

figure

3

représente

la variation de la section

efficace différentielle de diffusion

élastique (n-p)

à

14,6

MeV obtenue par cette

méthode ;

les

points

expérimentaux

sont déduits de la courbe des

pro-tons de recul

(Csl

recouvert d’une feuille de

poly-éthylène

de

3/10 mm)

et le

pouvoir

de résolution

(7

%)

ne

permet

pas de connaître les

points

corres-pondant

à un

angle

de diffusion du neutron

supé-rieur à 1600 dans le

système

du centre de masses.

A la

précision

des mesures, la variation du

pouvoir

de résolution avec

l’énergie

produit

une déforma-tion

négligeable

du

spectre.

La

répartition angulaire

a été

représentée

par

une formule de la forme :

p étant

l’angle

de diffusion dans le

système

du centre de

gravité.

La fonction déduite de

l’expérience

présente

un

minimum pour une valeur de cp voisine de 900

(a

voisin de

zéro).

D’autre

part,

la valeur de b est

de

0,09 ± 0,01.

BIBLIOGRAPHIE

-[1] STOREY (R. S.), JACK (W.) et WARD (A. G.), Proc. Phys. Soc., 1958, 72, 1, 468.

[2] CAMBOU (F.), Amélioration des méthodes de spectro-métrie des neutrons rapides. Thèse, Paris, février 1961

[3] OWEN (R. B.), Nucleonics, 1959, 17, n° 9, 92. [4] CAMBOU (F.) et AMBROSINO (G.), C. R. Acad. Sc., 1960,

250, 1034.

[5] FORTE (M.), Studia Ghisleriana, 1959, 2, 281.

[6] BROOKS (F. D.), Nuclear Instr. Methoâs, 1959, 4, 3,

151.

[7] CAMBOU

(F.),

CRETTEZ (J. P.) et AMBROSINO (G.), C. R. Acad. Sc., 1960, 251, 2683.

[8] AMBROSINO (G.), CAMBOU (F.) et CRETTEZ (J. P.), C. R. Acad. Sc., 1960, 251, 703.

[9] CRETTEZ (J. P.), CAMBOU (F.) et AMBROSINO (G.), Colloque

d’Électronique

Nucléaire, Belgrade, mai 1961.

SPECTROMÈTRE

A NEUTRONS RAPIDES A LITHIUM 6 ET DIODES AU SILICIUM par

J.

BOK,

B. DE

COSNAC,

J. P.

NOEL,

R.

SCHUTTLER,

M.

LOTT,

J. P. MILLOT J. RASTOIN

Service d’Étude de Protection des Piles.

Département des Études de Piles, C. E. N., Fontenay-aux-Roses.

Résumé. 2014 Les auteurs utilisent la réaction

En mesurant la somme des énergies de l’03B1 et du triton, on déduit l’énergie du neutron incident

L’appareil se compose d’une cible mince (1 03BC) de 6LiF placée entre deux diodes à barrière de surface [1], qui permettent de mesurer l’énergie des particules chargées sortant du LiF.

On a calculé la résolution théorique d’un tel spectromètre et testé l’appareillage d’une part en

neutrons thermiques, d’autre part par neutrons de 2,5 ; 3,6 et 4,7 MeVproduits par un accélérateur

de 600 keV.

Abstract. 2014 Using the reaction

and measuring the added energies of the 03B1 particle and of the triton, the energy of the incident neutron is deduced. The apparatus is made of a thin 6LiF target between two surface barrier

diodes, able to measure the energy of the charged particles issuing from the LiF.

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