• Aucun résultat trouvé

Un sélecteur de coïncidences et d'anticoïncidences

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Un sélecteur de coïncidences et d'anticoïncidences"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00212582

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00212582

Submitted on 1 Jan 1951

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Un sélecteur de coïncidences et d’anticoïncidences

G. Valladas

To cite this version:

(2)

53 A.

UN

SÉLECTEUR

DE

COÏNCIDENCES ET D’ANTICOÏNCIDENCES

Par G. VALLADAS.

Commissariat à

l’Énergie

atomique.

Laboratoires du Fort de Châtillon,

Fontenay-aux-Roses

(Seine).

Sommaire. - On décrit un sélecteur de coïncidences

comportant trois voies et une voie d’anticoïn-cidence. Le temps de résolution peut être ajusté entre 0,I et 2 03BCs.

PHYSIQUE APPLIQUÉE. TOME

12,

OCTOBRE

1951,

1. Introduction.

A. Généralités. - Pour mettre en évidence des

particules

de

grande énergie

ou l’émission de

parti-cules

simultanées,

on a souvent recours à des détec-teurs en coïncidence.’ Ces détecteurs sont connectés à un

dispositif électronique qui .enregistre

une unité

chaque

fois

qu’il

reçoit

des

impulsions

simultanées de la

part

de chacun des détecteurs utilisés. Un tel

dispositif

est nommé sélecteur de coïncidences. De nombreux travaux ont été consacrés à

des

expériences

faisant

appel

à cette

technique.

Un

petit

nombre seulement décrivent de

façon

détaillée

les circuits utilisés. C’est

pourquoi

nous avons cru

utile de consacrer une étude

particulière ,à

un

sélec-teur de ce genre mis au

point

dans notre labora-toire.

Dans ce

qui

suit,

nous nous proposons

d’analyser

le fonctionnement d’un sélecteur de coïncidences

comprenant

trois voies et une voie

d’anticoïnci-dence.

B.

Description.

2013 La

figure i

schématise

l’ensemble du

dispositif.

Chacun

des détecteurs

Dl,

D2,

D3

qui

peuvent être,

ou bien des

compteurs

de

Geiger,

ou bien des

compteurs

à

scintillation,

etc.,

est connecté à un canal

d’adaptation

qui

a pour but

d’amplifier

et de standardiser les

impulsions

reçues. Ces

impulsions

sont ensuite acheminées vers le

circuit de sélection des coïncidences. Un

dispositif

de

comptage

VI

(échelle)

dénombre les coïncidences

détectées.

Le

détecteur

D,

est connecté par l’intermédiaire

de ses circuits

d’adaptation

au circuit de

sélection

des anticoïncidences. Ce dernier est

également

réuni

au circuit de sélection des coïncidences. Un second

dispositif

de

comptage*

V2,

dénombre les

anti-coïncidences,

c’est-à-dire les

signaux

provenant

du

circuit de sélection des coïncidences non

accompagnés

de

signaux

provenant

du canal d’anticoincidence.

Coïncidences. - La

simultanéité

des

impulsions

reçues par le sélecteur de coïncidences n’est définie

qu’au

temps

de résolution

près

de cet

appareil

que

nous

désignerons

par T.

Parmi les coïncidences

enrègistrées,

un certain

nombre sont des coïncidences fortuites. On nomme

ainsi les coïncidences

provenant

d’impulsions

quasi

synchrones

qui

n’ont pas pour

origine

le même

événement nucléaire. Dans le cas le

plus simple,

celui des coïncidences

doubles,

la

fréquence

des

coïncidences fortuites est

pratiquement

propor-tionnelle à T. C’est pour cette raison

qu’on

s’efforce

Fig. 1.

d’obtenir un

temps

de résolution T aussi

petit

que

possible.

Une limite inférieure de T est

cependant

assignée

par les fluctuations de retard dans les détec-teurs.

Rappelons,

en

effet,

qu’il

y a

toujours

un certain

retard entre l’instant où une

particule

touche un

détecteur et l’instant

l’impulsion produite

atteint le niveau du déclenchement de

l’appareil.

Ce retard

peut

se

décomposer

en deux

parties :

l’une

provenant

du détecteur

lui-même;

laquelle

est

sujette

à des

fluctuations

statistiques,

l’autre,

provenant

des

circuits,

est constante entre certaines limites et

peut

être

compensée.

Pour ne pas

perdre

de

coïncidence,

on est conduit à choisir un

temps

T

supérieur

à l’écart maximum

entre les retards introduits par les détecteurs utilisés.

L’appareil

étudié

présentement

possède

des cir-cuits

interchangeables

qui’

permettent

de donner

à T des valeurs échelonnées entre 0,1 et 2 f1- s. Retard dans les circuits. -

Examinons

les retards

introduits dans

chaque

voie par les circuits

d’adap-tation dont le schéma de

principe

est

représenté

sur

la

figure

2.

(3)

54 A

La tension de déclenchement S du monovibrateur

peut

être

réglée

en

agissant

sur la

polarisation

’U p.

Fig. 2.

Dès que

l’élongation

d’une

impulsion

reçue en B

dépasse

la tension

S,

le monovibrateur provoque le passage d’un courant

constant

et bien défini dans le circuit oscillant F. Une diode D amortit le circuit dès le début de la demi-alternance

posi-tive. Dans ces

conditions,

le

signal

recueilli se réduit

à

lalpremière

demi-alternance

(négative),

3a durée

Fig. 3.

étant celle de la

demi-période

du circuit oscillant

(fig. 3).

Supposons

d’abord que l’on

applique

en E un

Fig.4. ,

signal-saut d’amplitude

a.

L’élongation

du

signal

à la sortie de

l’amplificateur

met un certain

temps

pour atteindre la tension de déclenchement du

mono-vibrateur et ce dernier circuit ne

répond

pas

instan-tanément.

Appelons 0,

l’intervalle de

temps

compris

entre l’instant

d’application

du

signal

à l’entrée et l’instant où une tension oscillante s’établit aux

bornes du circuit F

(fig. 4).

Appelons également s

le seuil de déclenchement du

monovibrateur vu de l’entrée de

l’amplificateur.

Le retard

0,

est d’autant

plus petit

que a est

plus

grand

et

augmente

avec s.

Avec

les circuits

qui

seront

décrits,

00

reste

compris

entre 5. 10-8 S et i o-7 s environ.

Appelons

0 le retard observé dans le cas où

l’impul-sion

appliquée présente

un

temps

de montée fini.

Son évaluation,

précise,

est

difficile,

cependant

on

peut

énoncer la

règle

suivante : 0 est

toujours

compris

entre le

temps

0,

mis par

l’élongation

de

Fig. 5.

l’impulsion

pour atteindre une valeur

correspondante

au seuil s et le

temps

0,

+

Oo, 00

étant le

temps

que nous avons défini

plus

haut

(fig. 5).

,

Fréquence

des

impulsions.

-

Pour que

chaque

voie

puisse

transmettre sans

pertes

appréciables

des

impulsions

de

fréquence

moyenne

élevée,

on

est conduit à limiter la durée des

impulsions

appli-quées

à l’entrée. On réduit ainsi la

probabilité

pour que les

impulsions

se

superposent

aux résidus

des

impulsions

qui

les

précèdent,

aux différents

points

des circuits traversés.

L’effet de ces résidus

peut

être cumulatif et

entraîner une variation de la tension moyenne à

l’entrée du

monovibrateur, celle-C’l

dépendant

de là

durée des

impulsions appliquées

et de leur

fréquence

moyenne.

Quand

les

impulsions fournies

par le détecteur

présentent

un

long

temps

de

retour,

on différentie

ces

impulsions

au moyen du circuit constitué par

la

capacité C,

et la résistance Re

placé

à l’entrée

de

l’amplificateur

comme le montre la

figure

2.

Le résultat obtenu est illustré par la

figure

6. Un autre

phénomène

doit être

pris

en

considé-ration. Nous verrons en

effet,

qu’après

chaque

(4)

temps

avant que la self L se soit

suffisamment

déchargée

à travers la résistance r et la diode D pour

qu’une

nouvelle

impulsion puisse

provoquer à son tour

l’apparition

d’une demi-oscillation.

Fig. 6.

Circuit de

sélection

des anticoïncidences. -Ce circuit est un

simple

relais

interposé

entre le circuit de coïncidence et le

dispositif

de

comptage,

mais ce

relais doit être non conducteur

chaque

fois

qu’un

signal

lui est fourni par le circuit

d’adaptation

de la voie d’anticoïncidence. Ce dernier

signal

peut

donc

recevoir le nom dé

signal

de

blocage,

durée 8

doit être choisie de telle sorte

qu’elle -recouvre

large-ment le

signal

de coïncidence.

Il, peut

arriver que le

signal

de

blocage

se

présente

avec un certain retard relativement au

signal

de

coïncidence. Pour remédier à cet

inconvénient,

le

signal

de coïncidence est retardé d’un

temps

cp suffisant pour que le

signal

de

blocage

se

présente

toujours

avec une

légère

avance relative

(fig. 7).

La valeur de p

adoptée

ici est

égale

à 2 03BC s.

Une

impulsion

peut parvenir

à la

voie

d’anti-coïncidence

pendant

la durée 6 du

signal

de

blocage

provoqué

par

l’impulsion qui

la

précède. Quand

cela

se

produit,

le

signal

de

blocage

déjà

amorcé doit

être

prolongé

automatiquement

d’un intervalle de

Fig.7.

Fig. 8.

temps 03B4

commençant

à l’instant de la seconde

impulsion (fige 8)

[1].

- Un circuit à mémoire assume cette

fonction

et

interdit ainsi toute

possibilité

d’enregistrement

d’une

ànticoïncidence

parasite.

0

(5)

56 A

2. Circuits

d’adaptation

et de mise en forme

d’une voie de coïncidence.

Les circuits

d’daptation

de l’une des trois voies de coïncidence sont schématisés par la

figure 9

L’entrée E est destinée à recevoir les

impulsions

négatives

provenant

du détecteur et transmises

par un tube à cathode asservie

(fig. 10).

Fig. 10.

A.

Amplificateur

et monovibrateur. -

L’ampli-ficateur

est constitué par les tubes

Li

et

L2 (6

AK

5)

et

comporte

une contre-réaction par l’intermédiaire

du

circuit de cathode du tube

L,.

Ce dernier tube

appartient

au monovibrateur dont le second tube

L4

est

bloqué

à l’état de repos.

Lors

,de

l’application

d’une

impulsion négative

en

E,

une

impulsion

négative

apparaît

sur l’anode

du tube

L2;

la tension de cathode du tube

L,

suit

linéairement les variations de la tension

appliquée

à la

grille

de commande. Ceci reste vrai tant que le tube

L4

reste

bloqué,

ce que nous supposons pour

l’instant.

Le

gain

G de

l’amplificateur

a pour

expression :

où K =

R5

désigne

le taux de contre-réaction

R15

et

Go

le

gain

de

l’amplificateur

sans contre-réaction.

On a K ~

417

et

Go

est

approximativement égal

à 300.

47

On en déduit G ~

4o,

valeur

qui

correspond

bien à la valeur

expérimentale.

La

capacité

Cg

a pour but d’atténuer la

suroscilla-tion du

signal

recueilli sur l’anode du tube

L2 quand

on

applique

à l’entrée un

signal-saut.

Le

temps

de

réponse

de

l’amplificateur,

si l’on

nomme ainsi le

temps

mis par

l’élongation

du

signal

sur l’anode de

L2

pour passer de o au

g/ioe

de son

amplitude

maximum,

quand

on

applique

un

signal-saut à

l’entrée,

est inférieur à

0,8. 10-7 s.

L’amplificateur répond

linéairement et la

contre-réaction

agit

tant que le tube

L4

reste

bloqué.

Cependant,

à la suite de la

montée

du

potentiel

de l’anode de

Lg,

transmise à la

grille

de

L4

par le

.

diviseur formé de l’ensemble des résistances

Rl,

et

R17,

et de l’effondrement du

potentiel

de

cathode,

il arrive un instant où

L4

commence à conduire

(seuil S)

et le monovibrateur déclenche. Cela entraîne le

blocage

du tube

La,

le tube

L4

débitant alors un

courant dont l’intensité vaut sensiblement 8 mA.

Il s’ensuit une

augmentation

d’environ , 4

V de la

tension de cathode de

L,

dont une fraction est

transmise à la cathode de

Ll.

L’augmentation

du

potentiel

de la cathode. de

LI

équivaut

à une

dimi-nution de même valeur du

potentiel

de la

grille

de commande de ce tube. Comme la contre-réaction

, n’agit

plus,

les variations de la différence de

potentiel

entre la

grille

et la cathode de

LI

sont maintenant

amplifiées

avec le

gain Go

de

l’amplificateur

sans

contre-réaction.

L’aspect

des

signaux

à l’entrée de

l’amplificateur,

sur l’anode de

L2

et sur la cathode

de

L,

est montré par la

figure 11.

Sensibilité. - La tension de déclenchement S

du monovibrateur varie linéairement en fonction

de la tension de

polarisation

de la

grille

de commande de

La8

Celle-ci

peut

être

réglée

entre i o et

4o

V environ en

agissant

sur le

potentiomètre Pl.

La tension de

Flg. I I.

déclenchement vue de l’entrée s

peut

donc être

ajustée

entre

0,25

et i V. ’

Retard. - Nous

avons mesuré lé retard

Oo

entre

l’instant

d’application

d’un

signal rectangulaire

d’amplitude

a et le début de l’oscillation aux bornes

de la self

(fig.

4).

Les résultats sont les suivants : Au maximum de sensibilité

(s

=0,25

V),

00

varie de 0,1 pus à

o,o5,us

environ,

quand

a passe d’une

valeur

légèrement

supérieure

à

o,25

V à une valeur

suffisante pour saturer

l’amplificateur.

Au minimum de sensibilité

(s

= i

V),

Oo

varie

(6)

valeur

légèrement supérieure

à i V à une valeur

pro-voquant

la saturation de

l’amplificateur..

Durée de

l’impulsion

appliquée.

- Nous

avons

dit que,

lorsque

l’impulsion

fournie par le détecteur

présente

un

long

temps

de

retour,

on a

avantage

à différentier

l’impulsion

au moyen du circuit

constitué par la

capacité

Ce et la résistance Re.

Nous supposerons, dans ce

qui

suit,

que le

temps

de retour du

signal

fourni par le détecteur est très

grand.

On fera donc usage d’un circuit de

différen-tiation et l’on donnera à la constante de

temps

Ce R,

une valeur suffisamment

petite

en

respectant

la condition

qui

sera définie dans le

paragraphe

suivant.

Signalons

toutefois

qu’on

peut

différentier

l’impul-sion dès l’électrode collectrice du détecteur en

donnant à la constante de

temps

de

décharge Co Ro

de cette électrode une valeur

égale

à la constante de

temps

Ce Re

qu’on

aurait choisie.

Durée du déclenchement. - Le monovibrateur

retombe dans son état initial

quand

l’élongation

de

, l’impulsion

reçue par sa

grille

de commande repasse en décroissant par une valeur de

quelques

volts

inférieure à celle

qui

était nécessaire à son déclen-chement

( fig.

II).

La durée du déclenchement

dépend

de S et de la constante de

-temps

Ce Re

Fig. 12.

(R2

est en effet

beaucoup plus grande

que

Re).

Elle diminue avec

l’amplitude

de

l’impulsion

appliquée

mais,

du fait du

signal positif

reçu par la cathode de

L,

à l’instant du

déclenchement,

elle ne

peut

descendre au-dessous d’une certaine

valeur atteinte

quand

l’amplitude

de

l’impulsion

est

égale

à s

(fig.

12).

Ce Re doit être choisi de manière que la durée de

déclenchement

du

mono-vibrateur soit un peu

supérieure

à la

demi-période T/2

,

du circuit oscillant. Une valeur de Ce Re

égale

à 3 fls conduit à une durée de déclenchement

toujours

supérieure

à la

demi-période

la

plus longue

qu’on

s’est

proposé

d’obtenir

(2 03BCS).

B. Circuit de mise en forme. - Nous avons

déjà

signalé

que la mise en forme des

signaux

appliqués

à l’entrée du circuit de coïncidence était

confiée à un circuit oscillant

[21.

Ce circuit est

placé

en série avec le tube

L4

(fig.

9).

Fig. I 3.

-Nous

négligerons

l’effet

de la résistance

RI8

dont la valeur est

petite.

Dès le déclenchement du

monovibrateur,

un

courant

I,

égal

à 8

mA,

traverse le

circuit

anodique

de

L4.

L’amplitude

du

signal négatif

qui

en résulte

aux bornes du circuit oscillant a pour valeur

’ Pour toutes

les

valeurs de L

envisagés

ici,

Va,

est

beaucoup

plus grand

que

l’amplitude qui

serait

nécessaire pour

permettre

le

blocage

des tubes

des

circuits de coïncidences. Tout se passe donc

comme si la forme du

signal

était celle d’un

trapèze

isocèle,

comme le montre la

figure

13. La

pente

des deux fronts a pour

expression

C est constitué par la

capacité parasite

du

montage

(tubes

et

connexions)

et par la

capacité parasite

de la self. Cette dernière

capacité

est d’ailleurs

petite (3

à 5

pF)

par

rapport

à la

capacité

du

mon-tage

(environ

24

pF).

On admettra donc que C

a pour

valeur,

quelle

que soit la self

utiliséè,

Applications numériques.

-

(7)

58 A

.

On a

Décharge

de la

self.

-

Dès que la tension aux bornes

. de la self devient

positive,

la diode D devient conduc-trice et L se

décharge

à travers r et D.

Nous supposerons pour

simplifier

la discussion que

Fig. 14.

le retour à

l’état

de repos du monovibrateur

et,

par

suite,

la coupure du courant

I,

a lieu à la fin de la demi-oscillation.

Dans ces

conditions,

les variations de l’intensité

en fonction du

temps

des courants dans la self

L,

la

capacité

C et la résistance r

s’expriment

par les

courbes de la

figure

14.

’ ,

Admettons pour l’instant que la constante de

temps

Cr

est petite

devant r -

ce

qui

revient à

négliger

l’effet de C. A l’instant

t,

compté

à

partir

du début

de la

décharge

de

L,

le courant dans r a pour valeur

Pour toutes les valeurs de

t,

telles que

i3 (t)

reste

supérieur

à

I,

un nouveau déclenchement du

mono-vibrateur

ne

peut changer

le sens du courant dans r

et D : il s’ensuit

qu’aucune

nouvelle

demi-oscilla-tion ne

peut

se

produire,

le circuit restant amorti.

Pour une valeur

de t

suffisamment

grande,

i, (t)

dçvient

plus

petit

que

I;

un nouveau

déclen-chement provoque alors une demi-oscillation dont

l’amplitude

a pour

expression

-où

1,

est l’instant du nouveau

déclenchement.

Pour donner au

temps

mort que nous venons

de mettre en évidence une valeur aussi

petite

que,

possible,

on doit rechercher la valeur à donner à r

pour

permettre

à

l’énergie

contenue dans le circuit oscillant de se

dissiper

dans le minimum de

temps,

sans donner lieu à de nouvelles oscillations

parasites.

Tenons

compte

maintenant de la

capacité

C. On sait que

l’énergie

contenue dans le circuit oscil-lant se

dissipe

en un

temps

voisin de sa valeur

minimum

quand

le circuit est à l’amortissement

critique.

On a alors :

L’adaptation

de la

résistance

à

la valeur de

chaque

self utilisée conduisant à des difficultés de

réalisation,

la valeur de r a été choisie une fois

pour toutes et

correspond

à la self pour

laquelle

le

temps

de résolution est

égal

à o,1 iis. Dans ces conditions

L -- o, i mil

et r - ioooq.

La self

correspondant

à un

temps

de résolution .

de 2 03BCs a pour valeur L xx 5 mH.

Le

temps

mort observé est de l’ordre

de

3 03BCs et il faut un

temps

sensiblement double pour que

l’amplitude

d’une nouvelle demi-oscillation

atteigne

la moitié de la valeur normale.

Comptage

des

impulsions.

- Les

signaux

recueillis

aux bornec de la résistance

R,,

sont mis en forme

par le circuit

comprenant

la diode à cristal

W,

la

résistance R20

et la

capacité CIl.

Ils sont destinés à

être

appliqués

à un

dispositif

de

comptage.

La

capacité Cll

est constituée par les

capacités

para-sites du .

montage

et des connexions

(quelques

dizaines de

picofarads),

3. Circuit de

sélection

des coïncidences.

A.

Principe.

- Le circuit utilisé est une

modi-fication du circuit de Rossi

[3]

et se trouve schéma-tisé par la

figure

15.

Fig. 15.

Ce circuit

permet

de

détecter les coïncidences

doubles entre

les

signaux appliqués

respectivement

(8)

interrupteur S ;-S’.;

étant ouvert. Il

permet,

de

même,

la détection des coïncidences

triples

entre les

signaux appliqués

à el, e2

et e3

quand

les trois

interrupteurs

sont fermés..

Plaçons-nous

dans le cas des coïncidences doubles

qui

est celui de la

figure

16.

Lorsque

les

signaux

négatifs

appliqués respectivement

à e1 et e2

sont

simultanés,

le

potentiel

de cathode s’effondre.

L’application

d’un seul

signal,

à

l’entrée el

par

exemple,

n’entraîne

qu’une

faible variation du

poten-tiel de cathode

qui

reste sensiblement

égal

à la tension de

grille

du

tube

T2.

Comme les résistances de

charge

des anodes et des cathodes sont

égales,

les variations de la tension

anodique

sont

égales

et de

signe

contraire aux variations de la tension

de cathode.

Pour des raisons de

commodité,

ce sont les

signaux

positifs

recueillis

aux bornes de la résistance d’anode

qui

ont été utilisés. La forme

schématique

des

signaux

aux différents

points

du circuit est

représentée

sur

la

figure

16. Les

symboles

vG1(t), vGs(t), vK(t)

et

vp(t)

désignent

les tensions

correspondant respectivement

aux

signaux

en el, e2, K et P.

Les

signaux

positifs

recueillis en P sont

appliqués

à un monovibrateur dont le seuil de

déclenche-ment D

est

fixé au-dessus de

l’amplitude

des

signaux

résiduels résultant de

l’application

d’un seul

signal.

Fig. 16.

B. Réalisation

pratique.

- Circuit de

coïnci-dence. - Le schéma de

montage

de l’un des tubes du circuit de coïncidence est montré par la

figure

9,

Fig. 17.

ainsi que le schéma

d’interconnexion

des trois tubes.

Monovibrateur

(fig. 17).

- Le

monovibrateur,

formé des tubes

T,

et

T7

est du

type

indiqué

par Schmitt

[4].

Lés tensions de repos des

grilles

de

commande des tubes

T4

et

T5

sont

fixées par deux diviseurs constitués

respectivement

par

l’ensemble

des résistances

Ri

et

R2,

R7

et

R..

Au repos, les tubes

T 5

et

T 6

ne débitent aucun courant.

Les

signaux

sont

appliqués

à la

grille

du tube

T 6

par l’intermédiaire du tube à cathode asservie

T4.

Fonctionnement. - Examinons le

cas où la capa-cité Cr

(C13)

est absente. Le fonctionnement du

(9)

60 A

signal appliqué

atteint une valeur telle que le

tube

T6

commence à conduire

(seuil D),

un processus

. Fig. 18.

cumulatif s’établit

qui

entraîne

l’augmentation

de l’intensité du courant dans

T 6

et le

blocage

du tube

T7.

A l’instant où

l’élongation

du

signal

en

El

retombe à une certaine valeur

D’,

un processus inverse ramène

le circuit dans son état initial. D’ est

toujours plus

bas que D.

La

figure 18

montre les formes

respectives

du

signal

en

El

et du

signal

en

M,

sur l’anode de

T,.

La durée de ce derniér

signal dépend

du

temps

pendant lequel

le

signal en-Ei dépasse

le seuil D. Une réaction

auxiliaire,

utilisant

la

capacité

Cr,

permet

de donner au

signal

en M une durée

inva-Fig. 19.

riable. Dès que

le

.monovibrateur

déclenche,

le

signal

recueilli en

N,

sur l’anode de

T7,

est

appliqué

à la

grille

de commande de

T5

par l’intermédiaire

de C,. et entraîne le passage d’un courant dans

ce tube. Ceci a pour effet de maintenir le

déclen-chement du

monovibrateur

pendant

un intervalle

de

temps

défini par la constante de

temps

C,.R6.

Une diode

(EA

50)

raccourcit le

signal

de retour

sur la

grille

de

T 5 (fig.

19).

Les

capacités parasites qui

shuntent les anodes

de

T 6

et

T7

ralentissent le déclenchement du

mono-vibrateur.

Il en

résulte que

l’élongation

du

signal

en

El

doit excéder le seuil D

pendant

un certain

temps

pour provoquer un déclenchement. Ce

temps

est

égal à

4. 10-8

s environ dans le cas du circuit

utilisé.

Pour assurer une bonne discrimination entre les

signaux

de coïncidence et les

signaux

résiduels dont

l’amplitude

n’excède

jamais

2

V,

le seuil D a été fixé à 5 V environ

(diviseur

R, - R2).

La durée de déclenchement du monovibrateur est

ajustée

à 2 jus au moyen de la

capacité

variable

C13.

Un

signal

dont

l’amplitude

est voisine de 3 V est recueilli aux bornes de la résistance

B5

pour

être acheminé vers le

dispositif

de

comptage.

C. Détermination du

temps

de résolution. -Le

temps

de résolution r est défini par la

demi-1

Fig. 20.

période

des circuits oscillants des différentes voies.

Des

jeux

de selfs

interchangeables

permettent

de donner à T des valeurs

comprises

entre 0,1 et 2 03BCs.

Nous nommerons

temps

de coïncidence le

temps

pendant

lequel

les

signaux

appliqués

au circuit de

coïncidence sont

présents

à la fois. Pour

qu’il

y ait

enregistrement

d’une

coïncidence,

la valeur du

temps

de coïncidence doit êtres

supérieure

à une

certaine valeur minimum n

(fig.

20).

n est le

temps

mis par

l’élongation

du

signal

sur

l’anode du circuit de coïncidence

pour

atteindre une

valeur

permettant

le déclenchement du

(10)

6i

Le

temps n

dépend

principalement :

a. de la vitesse de descente et de remontée

des

signaux

appliqués,

c’est-à-dire de

1. dt

(fig. 13);

b. de la constante de

temps

Cp Rp

CP

et

Rp

désignent respectivement

la

capacité parasite

et

la résistance d’anode du circuit de coïncidence

(fig. 15);

c. de

D,

seuil du monovibrateur.

Nous avons vu que est

égal

à 3 V

par i o-8

s. Par

ailleurs,

dans

le cas

des

coïncidences doubles

dans le cas des coïncidences

triples

Rp= 330Q,

Cp ~ 90 p F ,

Rp Cp = 3.i8-8s. Le calcul de n ne

peut

être

entrepris

ici.

Signalons

toutefois que sa valeur

théorique

correspond

bien

à sa valeur

expérimentale égale

à

(7 ± 1). 10-8

s.

Le

temps

de résolution a pour

expression :

Cette dernière relation

permet

de calculer la valeur de L

correspondant

à un

temps

de résolu-tion déterminé.

Pour avoir une idée des variations du

temps

de

résolution entraînées par des variations accidentelles

du seuil du

monovibrateur,

la courbe

exprimant

T

en fonction de D

(fige

21),

a été déterminée

expéri-mentalement dans le cas

particulier

On

voit’que

le

temps

de résolution fixé à

0,275

Fs

(pour

un seuil D

égal

à 5

V)

peut

varier de ± 10-8 s,

quand

D varie due -+- 1 V. Les variations accidentelles de

D,

dues surtout aux variations de la tension de

chauffage

des. tubes du

monovibrateur,

sont infé-rieures à ±0,2 V.

4. Voie d’anticoïncidence.

A. Circuits

d’adaptation.

-

Les

circuits

d’adap-tation sont

schématisés

par la

figure

22, Us sont

identiques

à ceux des voies

d’anticoïncidençe

jusqu’à

l’anode du tube

L4.

Fig. 2 2.

Signal

de.

blocage.

-

Au repos, le

potentiel

de

l’anode de

L4,

fixé par l’ensemble des résistances

RIs

d’une

part,

R19

et

R2o

d’autre

part

est

égal

à 1 8o

V;

le tube

L6

est

bloqué.

L’arrivée d’une

impulsion

provoque le déclenchement du

premier

monovibra-teur

(LrL,).

Un courant de 8 niA circule alors dans

L4

dont le

potentiel

d’anode tombe à une

valeur limitée à 11 o V par l’action de la diode

L7

(11)

cons-62 A

titué par les tubes

L5

et

L6

et un

signal rectangulaire

négatif

apparaît

sur l’anode de

L6.

Dès que le

premier

monovibrateur retourne à

son état de repos, la

capacité

d’anode de

L4

(C12 augmenté

de la

capacité parasite Cp)

se

recharge

. à travers la résistance

R,8.

Le

potentiel

de la

grille

de

L5

remonte à une valeur pour

laquelle L5

commence à conduire et le second monovibrateur

revient dans son état initial

(fig.

23).

A condition que la durée du

signal

appliqué

à l’entrée de

l’amplificateur

soit très

petite,

la

durée 8

du

signal

sur l’anode de

L6

est

uniquement

fonction

de la constante de

temps :

Fig. 23. - En bas à

gauche,

lire 200 V, au lieu de z5 V.

La constante de

temps

Ce Re

qui

fixe la durée de

l’impulsion

à l’entrée de

l’amplificateur

est choisie

faible

(o,5

1-ts dans le cas de la

figure

22)

et la capa-cité

C12

est

ajustée

de

façon

à donner à 6 une valeur

égale

à

6 Fs.

-L’arrivée d’une nouvelle

impulsion

pendant

la

durée 6

retarde le retour à l’état de repos du second

monovibrateur et provoque

l’allongement

du

signal

sur la

plaque

de

L6

conformément à ce

qui

a été dit au

paragraphe

1.

Le

signal

recueilli

sur l’anode de

L6

est transmis

au circuit de sélection des anticoïncidences par le

tube à cathode asservie

L,.

B. Circuit de sélection des anticoincidences. - Ce circuit est

constitué par les tubes

T8

et

T9

de la

figure

17. Les

signaux

du

blocage

sont

appliqués

à la

grille du

tube

T9 (entrée E2).

Les

signaux

de coïncidence sont

appliqués

à la

grille

du tube

T,

par l’intermédiaire du circuit de différentiation constitué par la

capacité

C6

et la résistance

R16

(C6R16

= 0,25

03BCs).

Nous avons vu que les

signaux

sur l’anode de

T7

sont des

signaux

rectan-gulaires

positifs

dont la durée est fixée à 2 03BCs.

Les

signaux

reçus par la

grille

de

Tg

comprennent

donc une

impulsion

positive

suivie d’une

impulsion

négative,

dont

l’amplitude

est de l’ordre de 15 V.

C’est cette dernière

impulsion,

en retard de 2 ils

(voir §

1)

sur le début de la

coïncidence,

qui

est

utilisée. ’

Fonctionnement. -

Au repos, les tubes

Tg

et

T9

sont conducteurs et un courant

d’équilibre

circule

dans la diode

W1. L’impulsion positive

reçue, à l’instant d’une

coïncidence,

par la

grille

de

Tg

n’entraîne

qu’une

faible variation du

potentiel

anodique

de ce tube : ceci est dû à l’action de la diode

W1

et de la forte

capacité Cg (0,1 p.FJ.

Si aucun

signal

de

blocage

n’est reçu par la

grille

de

T 9’

l’impulsion

négative

qui

succède à

l’impulsion

positive

dont il ’vient d’être

question

a pour effet

d’annuler le courant

anodique

de

Tg

dont le

potentiel

de cathode est maintenu sensiblement à sa valeur

de repos par l’action du tube

Tg.

Un

signal

positif

d’amplitude

voisine de 20 V

apparaît

sur l’anode

de

Tg.

,

C,onsidérons

maintenant

le cas où la

grille

de

T9

vient de recevoir un

signal

de

blocage

à

l’instant

où une

impulsion négative parvient

à la

grille

de

Tg.

La tension de

grille

de

T9

est alors à une valeur de l’ordre de 20 V.

La diminution de l’intensité du

courant

dans le tube

Tg, correspondant

à l’effet de

l’impulsion

négative

reçue par sa

grille,

est maintenant forte-ment réduite du fait que la tension de cathode suit. sensiblement les variations de la tension de

grille.

Cette variation de l’intensité du courant dans

Tg

n’a pour

conséquence

qu’une

variation de l’intensité

du courant

d’équilibre

dans

W1.

La variation de la

tension, d’anode

de

Tg

qui

en résulte

est

très

petite

La

figure

24

montre la forme

des

signaux

aux

différents

points

du circuit dans les deux cas que nous venons

d’envisager.

L’anode de

T,

est connectée à un monovibrateur

(tube

T10) qui

a

pour

but d’effectuer la

discrimi-nation,

entre les

signaux positifs

provenant

.des coïncidences’ non

accompagnées

d’un

signal

de

blocage

et les

signaux

résiduels d’anticoïncidence. Des

impulsions

d’amplitude

et de durée constantes

recueillies aux bornes de la résistance

R28,

sont

acheminées vers un

dispositif -

de

comptage.

Le fonctionnement

de

la voie d’anticoïncidence

est correct tant que la

fréquence

moyenne des

impulsions

qui

lui

parviennent

est inférieur à 5ooo ,par seconde.

5. Réalisation

pratique.

- Nous

avons

adopté,

(12)

coïnci-Fig. 24.

Fig. 2 5. dences

qui

vient d’être

décrit,

la

disposition

en tiroirs

démontables assemblés dans uri

châssis

commun.

Trois tiroirs contiennent

respectivement

les cir-cuits des trois voies de coïncidence réalisés confor-mément aux indications de la

figure

9. Deux autres tiroirs

correspondent

aux circuits de la

figure

22

(voie d’anticoïncidence)

et de la

figure 17 (circuits

de

sortie).

Les interconnexions entre les

cinq prises, auxquelles

Fig. 26, ci-contre. - Vue avant du sélecteur -de coïncidences.

Les boutons supérieurs commandent les interrupteurs S1-S i,

S.-S’, S3 S3 de la figure 9 et permettent la mise en circuit des voies de coïncidence.

Les boutons placés sur les tiroirs commandent les potentio-mètres de réglage de la

polarisation v.

( fig. 9) et permettent

d’ajuster les seuils des quatre voies entre o,25 et -1 V. Les prises situées au-dessous sont destinées à l’alimentation

des tuhes à cathode asservie qui doivent transmettre les

impulsions provenant des détecteurs. ’

(13)

-64 A

sont connectés les

tiroirs,

et l’alimentation sont faites à l’arrière du châssis.

L’alimentation,

construite selon des

principes

classiques,

est

séparée.

Le schéma de ses circuits

est montré par la

figure

25.

La

figure

26

reproduit

la

photographie

de

l’appareil.

6. Conclusion.

Nous avons décrit un sélecteur de coïncidences

appelé

à résoudre de nombreux

problèmes

expéri-mentaux

posés

par la

physique

nucléaire.

La mise au

point

des circuits de cet

appareil

ne

présente

pas de difficulté et leur fonctionnement

nous a semblé satisfaisant.

M. R. Dailland nous a

apporté

une très utile

collaboration au cours de la réalisation

pratique

de cet

appareil.

Nous remercions M. R. Chaminade

avec

qui

nous

avons eu d’utiles discussions et M. A.

Rogozinski

qui

a bien voulu nous conseiller au cours de la rédaction de ce travail.

Manuscrit reçu le 15 juin 1951.

1

BIBLIOGRAPHIE.

[1] DEGALLIER. - Rev. Sc. Instr. U. S. A., I950, 21, I025.

[2] MAZE. - J.

Phys. Rad., I938, 9, I62.

[3] ROSSI. - Z.

Physik Dtsch, I93I, 68,

64.

[4] SCHMITT. - J. Sc. Instr. G.

B., I938, 15, 24.

JAUGE A VIDE UTILISANT LES RAYONS ALPHA.

Par C. GIMENEZ et J. LABEYRIE. Commissariat à

l’Énergie

atomique.

Laboratoires du Fort de

Châtillon, Fontenay-aux-Roses (Seine).

Sommaire. - Cette

jauge est destinée à mesurer la pression des gaz entre I0-1 et I02 mm Hg, au moyen du courant d’ionisation dû à une source de rayons 03B1. Son emploi est indiqué lorsqu’on veut mesurer les pressions de gaz corrosifs (halogènes) ou lorsqu’on veut mesurer la proportion d’un

gaz dans un mélange (néon dans l’argon par exemple).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM.

PHYSIQUE APPLIQUÉE. TOME 12, OCTOBRE

1951,

PAGE 64 A.

L’utilisation du courant d’ionisation

produit

par

des rayons a pour la mesure de la

pression,

ou

plus

exactement de la densité d’un gaz n’est pas

nou-velle. Elle a même été commercialisée sous le nom

«

d’Alphatron

»

(1).

L’appareil

décrit

ci-dessous,

utilise un

prin-cipe analogue.

Une source de

polonium

déposée

sur

du

nickel,

ayant

une intensité de l’ordre de

5F

C

(2),

émet des rayons a à l’intérieur d’une

petite

chambre

d’ionisation

cylindrique,

reliée à la canalisation dans

laquelle

se trouve le gaz à étudier

(fig.

i).

L’électrode collectrice de

cette

chambre est reliée à un

amplificateur

à courant continu standard

du

C. E. A. Le courant de

saturation,

pour l’air à

(1)

DOWNING, MELLEN. A sensitive vacuum jauge with linear response, Rev. Sc. Instr., 1946, 17, 218-223.

(2 ) Le polonium ayant une période de 140 jours, il faut tenir compte de sa décroissance. Par contre, ces sources sont peu coûteuses et d’un emploi très commode.

la

pression

de i o cm

Hg

est atteint

lorsque

la tension entre les électrodes est 25 V.

-On constate

expérimentalement

que le courant

débité par la

chambre,

pour un gaz

donné,

est très

sensiblement

proportionnel

à la

pression

de ce gaz,

tant que le parcours des rayons oc reste

supérieur

à trois fois la

longueur

de la chambre. Pour

l’air,

la

pression

limite

supérieure

est

de

l’ordre de 102 mm

Hg.

A

pression

égale,

le courant

dépend

fortement de la nature du gaz

(fig.

2).

’ La

pression

limite inférieure que l’on

peut

ainsi

mesurer est inversement

proportionnelle

à la valeur de la résistance à travers

laquelle

s’écoule le courant de l’électrode collectrice. Avec la source citée

ci-dessus

et une résistance

de lot 0 g,

on

peut

mesurer une

pression

d’air

qui

est de l’ordre de

io-Imm Hg

avec une

précision

de 10 pour i oo.

Références

Documents relatifs

Il s’agit d’étudier la période propre d’un circuit électrique oscillant en fonction de la capacité du condensateur et de l’inductance de la bobine.. L’influence de

Cette phrase montre que Solvay prend appui sur son référentiel de compétences dans son nouvel accord de GPEC pour saisir les différentes sources de compétences : lors de la

Ce palan fonctionne comme indiqué sur le grafcet ci-contre, une 1 ère impulsion sur le bouton MA1 fait monter la charge qui une fois en haut se dirige vers la droite, arrivée à

Les composants passifs sont des composants qui dans un système électrique ou informatique ne nécessitent aucune alimentation en courant ou en tension pour pouvoir

- une fiche descriptive du sujet destinée à l’examinateur : Page 2/5 - une fiche descriptive du matériel destinée à l’examinateur : Page 3/5 - une grille

Dans un réseau triphasé sans neutre 400 V, la protection contre les courants de court-circuit d’un départ est assurée par un Compact NSX 250N équipé d’un déclencheur MA

Elle produit un courant électrique lorsque ces deux points sont reliés entre eux par une chaîne de conducteurs. La tension comme le potentiel électrique s'exprime en Volt (

[r]