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Un sélecteur de coïncidences et d’anticoïncidences
G. Valladas
To cite this version:
53 A.
UN
SÉLECTEUR
DECOÏNCIDENCES ET D’ANTICOÏNCIDENCES
Par G. VALLADAS.Commissariat à
l’Énergie
atomique.
Laboratoires du Fort de Châtillon,
Fontenay-aux-Roses
(Seine).
Sommaire. - On décrit un sélecteur de coïncidencescomportant trois voies et une voie d’anticoïn-cidence. Le temps de résolution peut être ajusté entre 0,I et 2 03BCs.
PHYSIQUE APPLIQUÉE. TOME
12,
OCTOBRE1951,
1. Introduction.
A. Généralités. - Pour mettre en évidence des
particules
degrande énergie
ou l’émission de parti-culessimultanées,
on a souvent recours à des détec-teurs en coïncidence.’ Ces détecteurs sont connectés à undispositif électronique qui .enregistre
une unitéchaque
foisqu’il
reçoit
desimpulsions
simultanées de lapart
de chacun des détecteurs utilisés. Un teldispositif
est nommé sélecteur de coïncidences. De nombreux travaux ont été consacrés àdes
expériences
faisantappel
à cettetechnique.
Unpetit
nombre seulement décrivent defaçon
détailléeles circuits utilisés. C’est
pourquoi
nous avons cruutile de consacrer une étude
particulière ,à
unsélec-teur de ce genre mis au
point
dans notre labora-toire.Dans ce
qui
suit,
nous nous proposonsd’analyser
le fonctionnement d’un sélecteur de coïncidences
comprenant
trois voies et une voied’anticoïnci-dence.
B.
Description.
2013 Lafigure i
schématisel’ensemble du
dispositif.
Chacun
des détecteursDl,
D2,
D3
qui
peuvent être,
ou bien descompteurs
deGeiger,
ou bien descompteurs
àscintillation,
etc.,est connecté à un canal
d’adaptation
qui
a pour butd’amplifier
et de standardiser lesimpulsions
reçues. Cesimpulsions
sont ensuite acheminées vers lecircuit de sélection des coïncidences. Un
dispositif
decomptage
VI
(échelle)
dénombre les coïncidencesdétectées.
Le
détecteur
D,
est connecté par l’intermédiairede ses circuits
d’adaptation
au circuit desélection
des anticoïncidences. Ce dernier est
également
réuni
au circuit de sélection des coïncidences. Un second
dispositif
decomptage*
V2,
dénombre lesanti-coïncidences,
c’est-à-dire lessignaux
provenant
ducircuit de sélection des coïncidences non
accompagnés
designaux
provenant
du canal d’anticoincidence.Coïncidences. - La
simultanéité
desimpulsions
reçues par le sélecteur de coïncidences n’est définie
qu’au
temps
de résolutionprès
de cetappareil
quenous
désignerons
par T.Parmi les coïncidences
enrègistrées,
un certainnombre sont des coïncidences fortuites. On nomme
ainsi les coïncidences
provenant
d’impulsions
quasi
synchrones
qui
n’ont pas pourorigine
le mêmeévénement nucléaire. Dans le cas le
plus simple,
celui des coïncidencesdoubles,
lafréquence
descoïncidences fortuites est
pratiquement
propor-tionnelle à T. C’est pour cette raisonqu’on
s’efforceFig. 1.
d’obtenir un
temps
de résolution T aussipetit
quepossible.
Une limite inférieure de T estcependant
assignée
par les fluctuations de retard dans les détec-teurs.Rappelons,
eneffet,
qu’il
y atoujours
un certainretard entre l’instant où une
particule
touche undétecteur et l’instant
9ù
l’impulsion produite
atteint le niveau du déclenchement del’appareil.
Ce retardpeut
sedécomposer
en deuxparties :
l’uneprovenant
du détecteur
lui-même;
laquelle
estsujette
à desfluctuations
statistiques,
l’autre,
provenant
descircuits,
est constante entre certaines limites etpeut
êtrecompensée.
Pour ne pas
perdre
decoïncidence,
on est conduit à choisir untemps
Tsupérieur
à l’écart maximumentre les retards introduits par les détecteurs utilisés.
L’appareil
étudiéprésentement
possède
des cir-cuitsinterchangeables
qui’
permettent
de donnerà T des valeurs échelonnées entre 0,1 et 2 f1- s. Retard dans les circuits. -
Examinons
les retardsintroduits dans
chaque
voie par les circuitsd’adap-tation dont le schéma de
principe
estreprésenté
surla
figure
2.54 A
La tension de déclenchement S du monovibrateur
peut
êtreréglée
enagissant
sur lapolarisation
’U p.
Fig. 2.
Dès que
l’élongation
d’uneimpulsion
reçue en Bdépasse
la tensionS,
le monovibrateur provoque le passage d’un courantconstant
et bien défini dans le circuit oscillant F. Une diode D amortit le circuit dès le début de la demi-alternanceposi-tive. Dans ces
conditions,
lesignal
recueilli se réduità
lalpremière
demi-alternance(négative),
3a duréeFig. 3.
étant celle de la
demi-période
du circuit oscillant(fig. 3).
Supposons
d’abord que l’onapplique
en E unFig.4. ,
signal-saut d’amplitude
a.L’élongation
dusignal
à la sortie de
l’amplificateur
met un certaintemps
pour atteindre la tension de déclenchement du
mono-vibrateur et ce dernier circuit ne
répond
pasinstan-tanément.
Appelons 0,
l’intervalle detemps
compris
entre l’instantd’application
dusignal
à l’entrée et l’instant où une tension oscillante s’établit auxbornes du circuit F
(fig. 4).
Appelons également s
le seuil de déclenchement dumonovibrateur vu de l’entrée de
l’amplificateur.
Le retard0,
est d’autantplus petit
que a estplus
grand
etaugmente
avec s.Avec
les circuitsqui
serontdécrits,
00
restecompris
entre 5. 10-8 S et i o-7 s environ.Appelons
0 le retard observé dans le cas oùl’impul-sion
appliquée présente
untemps
de montée fini.Son évaluation,
précise,
est
difficile,
cependant
onpeut
énoncer larègle
suivante : 0 esttoujours
compris
entre letemps
0,
mis parl’élongation
deFig. 5.
l’impulsion
pour atteindre une valeurcorrespondante
au seuil s et letemps
0,
+Oo, 00
étant letemps
que nous avons définiplus
haut(fig. 5).
,
Fréquence
desimpulsions.
-Pour que
chaque
voie
puisse
transmettre sanspertes
appréciables
des
impulsions
defréquence
moyenneélevée,
onest conduit à limiter la durée des
impulsions
appli-quées
à l’entrée. On réduit ainsi laprobabilité
pour que lesimpulsions
sesuperposent
aux résidusdes
impulsions
qui
lesprécèdent,
aux différentspoints
des circuits traversés.L’effet de ces résidus
peut
être cumulatif etentraîner une variation de la tension moyenne à
l’entrée du
monovibrateur, celle-C’l
dépendant
de làdurée des
impulsions appliquées
et de leurfréquence
moyenne.
Quand
lesimpulsions fournies
par le détecteurprésentent
unlong
temps
deretour,
on différentieces
impulsions
au moyen du circuit constitué parla
capacité C,
et la résistance Replacé
à l’entréede
l’amplificateur
comme le montre lafigure
2.Le résultat obtenu est illustré par la
figure
6. Un autrephénomène
doit êtrepris
enconsidé-ration. Nous verrons en
effet,
qu’après
chaque
temps
avant que la self L se soitsuffisamment
déchargée
à travers la résistance r et la diode D pourqu’une
nouvelleimpulsion puisse
provoquer à son tourl’apparition
d’une demi-oscillation.Fig. 6.
Circuit de
sélection
des anticoïncidences. -Ce circuit est unsimple
relaisinterposé
entre le circuit de coïncidence et ledispositif
decomptage,
mais cerelais doit être non conducteur
chaque
foisqu’un
signal
lui est fourni par le circuitd’adaptation
de la voie d’anticoïncidence. Ce derniersignal
peut
doncrecevoir le nom dé
signal
deblocage,
Sà
durée 8doit être choisie de telle sorte
qu’elle -recouvre
large-ment lesignal
de coïncidence.Il, peut
arriver que lesignal
deblocage
seprésente
avec un certain retard relativement au
signal
decoïncidence. Pour remédier à cet
inconvénient,
lesignal
de coïncidence est retardé d’untemps
cp suffisant pour que lesignal
deblocage
seprésente
toujours
avec unelégère
avance relative(fig. 7).
La valeur de p
adoptée
ici estégale
à 2 03BC s.Une
impulsion
peut parvenir
à lavoie
d’anti-coïncidence
pendant
la durée 6 dusignal
deblocage
provoqué
parl’impulsion qui
laprécède. Quand
celase
produit,
lesignal
deblocage
déjà
amorcé doitêtre
prolongé
automatiquement
d’un intervalle deFig.7.
Fig. 8.
temps 03B4
commençant
à l’instant de la secondeimpulsion (fige 8)
[1].
- Un circuit à mémoire assume cette
fonction
etinterdit ainsi toute
possibilité
d’enregistrement
d’uneànticoïncidence
parasite.
056 A
2. Circuits
d’adaptation
et de mise en formed’une voie de coïncidence.
Les circuits
d’daptation
de l’une des trois voies de coïncidence sont schématisés par lafigure 9
L’entrée E est destinée à recevoir lesimpulsions
négatives
provenant
du détecteur et transmisespar un tube à cathode asservie
(fig. 10).
Fig. 10.
A.
Amplificateur
et monovibrateur. -L’ampli-ficateur
est constitué par les tubesLi
etL2 (6
AK5)
etcomporte
une contre-réaction par l’intermédiairedu
circuit de cathode du tubeL,.
Ce dernier tubeappartient
au monovibrateur dont le second tubeL4
estbloqué
à l’état de repos.Lors
,de
l’application
d’uneimpulsion négative
en
E,
uneimpulsion
négative
apparaît
sur l’anodedu tube
L2;
la tension de cathode du tubeL,
suitlinéairement les variations de la tension
appliquée
à lagrille
de commande. Ceci reste vrai tant que le tubeL4
restebloqué,
ce que nous supposons pourl’instant.
Le
gain
G del’amplificateur
a pourexpression :
où K =
R5
désigne
le taux de contre-réactionR15
et
Go
legain
del’amplificateur
sans contre-réaction.On a K ~
417
etGo
estapproximativement égal
à 300.47
On en déduit G ~
4o,
valeurqui
correspond
bien à la valeurexpérimentale.
La
capacité
Cg
a pour but d’atténuer lasuroscilla-tion du
signal
recueilli sur l’anode du tubeL2 quand
onapplique
à l’entrée unsignal-saut.
Le
temps
deréponse
del’amplificateur,
si l’onnomme ainsi le
temps
mis parl’élongation
dusignal
sur l’anode de
L2
pour passer de o aug/ioe
de sonamplitude
maximum,
quand
onapplique
unsignal-saut à
l’entrée,
est inférieur à0,8. 10-7 s.
L’amplificateur répond
linéairement et lacontre-réaction
agit
tant que le tubeL4
restebloqué.
Cependant,
à la suite de lamontée
dupotentiel
de l’anode deLg,
transmise à lagrille
deL4
par le.
diviseur formé de l’ensemble des résistances
Rl,
et
R17,
et de l’effondrement dupotentiel
decathode,
il arrive un instant où
L4
commence à conduire(seuil S)
et le monovibrateur déclenche. Cela entraîne leblocage
du tubeLa,
le tubeL4
débitant alors uncourant dont l’intensité vaut sensiblement 8 mA.
Il s’ensuit une
augmentation
d’environ , 4
V de latension de cathode de
L,
dont une fraction esttransmise à la cathode de
Ll.
L’augmentation
dupotentiel
de la cathode. deLI
équivaut
à unedimi-nution de même valeur du
potentiel
de lagrille
de commande de ce tube. Comme la contre-réaction, n’agit
plus,
les variations de la différence depotentiel
entre lagrille
et la cathode deLI
sont maintenantamplifiées
avec legain Go
del’amplificateur
sanscontre-réaction.
L’aspect
dessignaux
à l’entrée del’amplificateur,
sur l’anode deL2
et sur la cathodede
L,
est montré par lafigure 11.
Sensibilité. - La tension de déclenchement S
du monovibrateur varie linéairement en fonction
de la tension de
polarisation
de lagrille
de commande deLa8
Celle-cipeut
êtreréglée
entre i o et4o
V environ enagissant
sur lepotentiomètre Pl.
La tension deFlg. I I.
déclenchement vue de l’entrée s
peut
donc êtreajustée
entre0,25
et i V. ’Retard. - Nous
avons mesuré lé retard
Oo
entrel’instant
d’application
d’unsignal rectangulaire
d’amplitude
a et le début de l’oscillation aux bornesde la self
(fig.
4).
Les résultats sont les suivants : Au maximum de sensibilité(s
=0,25
V),
00
varie de 0,1 pus ào,o5,us
environ,
quand
a passe d’unevaleur
légèrement
supérieure
ào,25
V à une valeursuffisante pour saturer
l’amplificateur.
Au minimum de sensibilité
(s
= iV),
Oo
varievaleur
légèrement supérieure
à i V à une valeurpro-voquant
la saturation del’amplificateur..
Durée de
l’impulsion
appliquée.
- Nousavons
dit que,
lorsque
l’impulsion
fournie par le détecteurprésente
unlong
temps
deretour,
on aavantage
à différentier
l’impulsion
au moyen du circuitconstitué par la
capacité
Ce et la résistance Re.Nous supposerons, dans ce
qui
suit,
que letemps
de retour du
signal
fourni par le détecteur est trèsgrand.
On fera donc usage d’un circuit dedifféren-tiation et l’on donnera à la constante de
temps
Ce R,
une valeur suffisamment
petite
enrespectant
la conditionqui
sera définie dans leparagraphe
suivant.Signalons
toutefoisqu’on
peut
différentierl’impul-sion dès l’électrode collectrice du détecteur en
donnant à la constante de
temps
dedécharge Co Ro
de cette électrode une valeur
égale
à la constante detemps
Ce Re
qu’on
aurait choisie.Durée du déclenchement. - Le monovibrateur
retombe dans son état initial
quand
l’élongation
de, l’impulsion
reçue par sagrille
de commande repasse en décroissant par une valeur dequelques
voltsinférieure à celle
qui
était nécessaire à son déclen-chement( fig.
II).
La durée du déclenchementdépend
de S et de la constante de-temps
Ce ReFig. 12.
(R2
est en effetbeaucoup plus grande
queRe).
Elle diminue avec
l’amplitude
del’impulsion
appliquée
mais,
du fait dusignal positif
reçu par la cathode deL,
à l’instant dudéclenchement,
elle nepeut
descendre au-dessous d’une certainevaleur atteinte
quand
l’amplitude
del’impulsion
est
égale
à s(fig.
12).
Ce Re doit être choisi de manière que la durée dedéclenchement
dumono-vibrateur soit un peu
supérieure
à lademi-période T/2
,
du circuit oscillant. Une valeur de Ce Re
égale
à 3 fls conduit à une durée de déclenchement
toujours
supérieure
à lademi-période
laplus longue
qu’on
s’estproposé
d’obtenir
(2 03BCS).
B. Circuit de mise en forme. - Nous avons
déjà
signalé
que la mise en forme dessignaux
appliqués
à l’entrée du circuit de coïncidence étaitconfiée à un circuit oscillant
[21.
Ce circuit estplacé
en série avec le tubeL4
(fig.
9).
Fig. I 3.
-Nous
négligerons
l’effet
de la résistanceRI8
dont la valeur estpetite.
Dès le déclenchement du
monovibrateur,
uncourant
I,
égal
à 8mA,
traverse lecircuit
anodique
deL4.
L’amplitude
dusignal négatif
qui
en résulteaux bornes du circuit oscillant a pour valeur
’ Pour toutes
les
valeurs de Lenvisagés
ici,
Va,
estbeaucoup
plus grand
quel’amplitude qui
seraitnécessaire pour
permettre
leblocage
des tubesdes
circuits de coïncidences. Tout se passe donccomme si la forme du
signal
était celle d’untrapèze
isocèle,
comme le montre lafigure
13. Lapente
des deux fronts a pourexpression
C est constitué par la
capacité parasite
dumontage
(tubes
etconnexions)
et par lacapacité parasite
de la self. Cette dernièrecapacité
est d’ailleurspetite (3
à 5pF)
parrapport
à lacapacité
dumon-tage
(environ
24
pF).
On admettra donc que Ca pour
valeur,
quelle
que soit la selfutiliséè,
Applications numériques.
-58 A
.
On a
Décharge
de laself.
-Dès que la tension aux bornes
. de la self devient
positive,
la diode D devient conduc-trice et L se
décharge
à travers r et D.Nous supposerons pour
simplifier
la discussion queFig. 14.
le retour à
l’état
de repos du monovibrateuret,
parsuite,
la coupure du courantI,
a lieu à la fin de la demi-oscillation.Dans ces
conditions,
les variations de l’intensitéen fonction du
temps
des courants dans la selfL,
lacapacité
C et la résistance rs’expriment
par lescourbes de la
figure
14.
’ ,Admettons pour l’instant que la constante de
temps
Crest petite
devant r -
cequi
revient ànégliger
l’effet de C. A l’instant
t,
compté
àpartir
du débutde la
décharge
deL,
le courant dans r a pour valeurPour toutes les valeurs de
t,
telles quei3 (t)
restesupérieur
àI,
un nouveau déclenchement dumono-vibrateur
nepeut changer
le sens du courant dans ret D : il s’ensuit
qu’aucune
nouvelledemi-oscilla-tion ne
peut
seproduire,
le circuit restant amorti.Pour une valeur
de t
suffisammentgrande,
i, (t)
dçvient
plus
petit
queI;
un nouveaudéclen-chement provoque alors une demi-oscillation dont
l’amplitude
a pourexpression
-où
1,
est l’instant du nouveaudéclenchement.
Pour donner au
temps
mort que nous venonsde mettre en évidence une valeur aussi
petite
que,possible,
on doit rechercher la valeur à donner à rpour
permettre
àl’énergie
contenue dans le circuit oscillant de sedissiper
dans le minimum detemps,
sans donner lieu à de nouvelles oscillations
parasites.
Tenons
compte
maintenant de lacapacité
C. On sait quel’énergie
contenue dans le circuit oscil-lant sedissipe
en untemps
voisin de sa valeurminimum
quand
le circuit est à l’amortissementcritique.
On a alors :L’adaptation
de larésistance
à
la valeur dechaque
self utilisée conduisant à des difficultés deréalisation,
la valeur de r a été choisie une foispour toutes et
correspond
à la self pourlaquelle
letemps
de résolution estégal
à o,1 iis. Dans ces conditionsL -- o, i mil
et r - ioooq.La self
correspondant
à untemps
de résolution .de 2 03BCs a pour valeur L xx 5 mH.
Le
temps
mort observé est de l’ordrede
3 03BCs et il faut untemps
sensiblement double pour quel’amplitude
d’une nouvelle demi-oscillationatteigne
la moitié de la valeur normale.Comptage
desimpulsions.
- Lessignaux
recueillisaux bornec de la résistance
R,,
sont mis en formepar le circuit
comprenant
la diode à cristalW,
larésistance R20
et lacapacité CIl.
Ils sont destinés àêtre
appliqués
à undispositif
decomptage.
Lacapacité Cll
est constituée par lescapacités
para-sites du .montage
et des connexions(quelques
dizaines de
picofarads),
3. Circuit de
sélection
des coïncidences.A.
Principe.
- Le circuit utilisé est unemodi-fication du circuit de Rossi
[3]
et se trouve schéma-tisé par lafigure
15.Fig. 15.
Ce circuit
permet
de
détecter les coïncidencesdoubles entre
les
signaux appliqués
respectivement
interrupteur S ;-S’.;
étant ouvert. Ilpermet,
demême,
la détection des coïncidencestriples
entre lessignaux appliqués
à el, e2et e3
quand
les troisinterrupteurs
sont fermés..Plaçons-nous
dans le cas des coïncidences doublesqui
est celui de lafigure
16.Lorsque
lessignaux
négatifs
appliqués respectivement
à e1 et e2
sont
simultanés,
lepotentiel
de cathode s’effondre.L’application
d’un seulsignal,
àl’entrée el
parexemple,
n’entraînequ’une
faible variation dupoten-tiel de cathode
qui
reste sensiblementégal
à la tension degrille
dutube
T2.
Comme les résistances decharge
des anodes et des cathodes sontégales,
les variations de la tensionanodique
sontégales
et designe
contraire aux variations de la tensionde cathode.
Pour des raisons de
commodité,
ce sont lessignaux
positifs
recueillis
aux bornes de la résistance d’anodequi
ont été utilisés. La formeschématique
dessignaux
aux différents
points
du circuit estreprésentée
surla
figure
16. Lessymboles
vG1(t), vGs(t), vK(t)
etvp(t)
désignent
les tensionscorrespondant respectivement
aux
signaux
en el, e2, K et P.Les
signaux
positifs
recueillis en P sontappliqués
à un monovibrateur dont le seuil dedéclenche-ment D
est
fixé au-dessus del’amplitude
dessignaux
résiduels résultant del’application
d’un seulsignal.
Fig. 16.
B. Réalisation
pratique.
- Circuit decoïnci-dence. - Le schéma de
montage
de l’un des tubes du circuit de coïncidence est montré par lafigure
9,Fig. 17.
ainsi que le schéma
d’interconnexion
des trois tubes.Monovibrateur
(fig. 17).
- Lemonovibrateur,
formé des tubesT,
etT7
est dutype
indiqué
par Schmitt[4].
Lés tensions de repos desgrilles
decommande des tubes
T4
etT5
sont
fixées par deux diviseurs constituésrespectivement
parl’ensemble
des résistances
Ri
etR2,
R7
etR..
Au repos, les tubesT 5
etT 6
ne débitent aucun courant.Les
signaux
sontappliqués
à lagrille
du tubeT 6
par l’intermédiaire du tube à cathode asservie
T4.
Fonctionnement. - Examinons lecas où la capa-cité Cr
(C13)
est absente. Le fonctionnement du60 A
signal appliqué
atteint une valeur telle que letube
T6
commence à conduire(seuil D),
un processus. Fig. 18.
cumulatif s’établit
qui
entraînel’augmentation
de l’intensité du courant dansT 6
et leblocage
du tubeT7.
A l’instant où
l’élongation
dusignal
enEl
retombe à une certaine valeurD’,
un processus inverse ramènele circuit dans son état initial. D’ est
toujours plus
bas que D.La
figure 18
montre les formesrespectives
dusignal
enEl
et dusignal
enM,
sur l’anode deT,.
La durée de ce derniér
signal dépend
dutemps
pendant lequel
lesignal en-Ei dépasse
le seuil D. Une réactionauxiliaire,
utilisant
lacapacité
Cr,
permet
de donner ausignal
en M une duréeinva-Fig. 19.
riable. Dès que
le
.monovibrateurdéclenche,
lesignal
recueilli enN,
sur l’anode deT7,
estappliqué
à lagrille
de commande deT5
par l’intermédiairede C,. et entraîne le passage d’un courant dans
ce tube. Ceci a pour effet de maintenir le
déclen-chement du
monovibrateur
pendant
un intervallede
temps
défini par la constante detemps
C,.R6.
Une diode(EA
50)
raccourcit lesignal
de retoursur la
grille
deT 5 (fig.
19).
Les
capacités parasites qui
shuntent les anodesde
T 6
etT7
ralentissent le déclenchement dumono-vibrateur.
Il en
résulte quel’élongation
dusignal
en
El
doit excéder le seuil Dpendant
un certaintemps
pour provoquer un déclenchement. Cetemps
estégal à
4. 10-8
s environ dans le cas du circuitutilisé.
Pour assurer une bonne discrimination entre les
signaux
de coïncidence et lessignaux
résiduels dontl’amplitude
n’excèdejamais
2V,
le seuil D a été fixé à 5 V environ(diviseur
R, - R2).
La durée de déclenchement du monovibrateur est
ajustée
à 2 jus au moyen de lacapacité
variableC13.
Un
signal
dontl’amplitude
est voisine de 3 V est recueilli aux bornes de la résistanceB5
pourêtre acheminé vers le
dispositif
decomptage.
C. Détermination du
temps
de résolution. -Letemps
de résolution r est défini par lademi-1
Fig. 20.
période
des circuits oscillants des différentes voies.Des
jeux
de selfsinterchangeables
permettent
de donner à T des valeurscomprises
entre 0,1 et 2 03BCs.Nous nommerons
temps
de coïncidence letemps
pendant
lequel
lessignaux
appliqués
au circuit decoïncidence sont
présents
à la fois. Pourqu’il
y aitenregistrement
d’unecoïncidence,
la valeur dutemps
de coïncidence doit êtressupérieure
à unecertaine valeur minimum n
(fig.
20).
n est le
temps
mis parl’élongation
dusignal
surl’anode du circuit de coïncidence
pour
atteindre unevaleur
permettant
le déclenchement du6i
Le
temps n
dépend
principalement :
a. de la vitesse de descente et de remontée
des
signaux
appliqués,
c’est-à-dire de1. dt
(fig. 13);
b. de la constante detemps
Cp Rp
oùCP
etRp
désignent respectivement
lacapacité parasite
etla résistance d’anode du circuit de coïncidence
(fig. 15);
c. de
D,
seuil du monovibrateur.Nous avons vu que est
égal
à 3 Vpar i o-8
s. Parailleurs,
dansle cas
des
coïncidences doublesdans le cas des coïncidences
triples
Rp= 330Q,
Cp ~ 90 p F ,
Rp Cp = 3.i8-8s. Le calcul de n nepeut
êtreentrepris
ici.Signalons
toutefois que sa valeur
théorique
correspond
bienà sa valeur
expérimentale égale
à(7 ± 1). 10-8
s.Le
temps
de résolution a pourexpression :
Cette dernière relation
permet
de calculer la valeur de Lcorrespondant
à untemps
de résolu-tion déterminé.Pour avoir une idée des variations du
temps
derésolution entraînées par des variations accidentelles
du seuil du
monovibrateur,
la courbeexprimant
Ten fonction de D
(fige
21),
a été déterminéeexpéri-mentalement dans le cas
particulier
oùOn
voit’que
letemps
de résolution fixé à0,275
Fs(pour
un seuil Dégal
à 5V)
peut
varier de ± 10-8 s,quand
D varie due -+- 1 V. Les variations accidentelles deD,
dues surtout aux variations de la tension dechauffage
des. tubes dumonovibrateur,
sont infé-rieures à ±0,2 V.4. Voie d’anticoïncidence.
A. Circuits
d’adaptation.
-Les
circuitsd’adap-tation sont
schématisés
par lafigure
22, Us sontidentiques
à ceux des voiesd’anticoïncidençe
jusqu’à
l’anode du tubeL4.
Fig. 2 2.
Signal
de.blocage.
-Au repos, le
potentiel
del’anode de
L4,
fixé par l’ensemble des résistancesRIs
d’une
part,
R19
etR2o
d’autrepart
estégal
à 1 8oV;
le tube
L6
estbloqué.
L’arrivée d’uneimpulsion
provoque le déclenchement dupremier
monovibra-teur
(LrL,).
Un courant de 8 niA circule alors dansL4
dont lepotentiel
d’anode tombe à unevaleur limitée à 11 o V par l’action de la diode
L7
cons-62 A
titué par les tubes
L5
etL6
et unsignal rectangulaire
négatif
apparaît
sur l’anode deL6.
Dès que le
premier
monovibrateur retourne àson état de repos, la
capacité
d’anode deL4
(C12 augmenté
de lacapacité parasite Cp)
serecharge
. à travers la résistance
R,8.
Lepotentiel
de lagrille
de
L5
remonte à une valeur pourlaquelle L5
commence à conduire et le second monovibrateurrevient dans son état initial
(fig.
23).
A condition que la durée du
signal
appliqué
à l’entrée del’amplificateur
soit trèspetite,
ladurée 8
dusignal
sur l’anode deL6
estuniquement
fonctionde la constante de
temps :
Fig. 23. - En bas à
gauche,
lire 200 V, au lieu de z5 V.
La constante de
temps
Ce Requi
fixe la durée del’impulsion
à l’entrée del’amplificateur
est choisiefaible
(o,5
1-ts dans le cas de lafigure
22)
et la capa-citéC12
estajustée
defaçon
à donner à 6 une valeurégale
à6 Fs.
-L’arrivée d’une nouvelle
impulsion
pendant
ladurée 6
retarde le retour à l’état de repos du secondmonovibrateur et provoque
l’allongement
dusignal
sur la
plaque
deL6
conformément à cequi
a été dit auparagraphe
1.Le
signal
recueilli
sur l’anode deL6
est transmisau circuit de sélection des anticoïncidences par le
tube à cathode asservie
L,.
B. Circuit de sélection des anticoincidences. - Ce circuit est
constitué par les tubes
T8
etT9
de lafigure
17. Lessignaux
dublocage
sontappliqués
à lagrille du
tubeT9 (entrée E2).
Lessignaux
de coïncidence sontappliqués
à lagrille
du tubeT,
par l’intermédiaire du circuit de différentiation constitué par la
capacité
C6
et la résistanceR16
(C6R16
= 0,25
03BCs).
Nous avons vu que lessignaux
sur l’anode deT7
sont dessignaux
rectan-gulaires
positifs
dont la durée est fixée à 2 03BCs.Les
signaux
reçus par lagrille
deTg
comprennent
donc une
impulsion
positive
suivie d’uneimpulsion
négative,
dontl’amplitude
est de l’ordre de 15 V.C’est cette dernière
impulsion,
en retard de 2 ils(voir §
1)
sur le début de lacoïncidence,
qui
estutilisée. ’
Fonctionnement. -
Au repos, les tubes
Tg
etT9
sont conducteurs et un courantd’équilibre
circuledans la diode
W1. L’impulsion positive
reçue, à l’instant d’unecoïncidence,
par lagrille
deTg
n’entraînequ’une
faible variation dupotentiel
anodique
de ce tube : ceci est dû à l’action de la diodeW1
et de la fortecapacité Cg (0,1 p.FJ.
Si aucun
signal
deblocage
n’est reçu par lagrille
de
T 9’
l’impulsion
négative
qui
succède àl’impulsion
positive
dont il ’vient d’êtrequestion
a pour effetd’annuler le courant
anodique
deTg
dont lepotentiel
de cathode est maintenu sensiblement à sa valeurde repos par l’action du tube
Tg.
Unsignal
positif
d’amplitude
voisine de 20 Vapparaît
sur l’anodede
Tg.
,C,onsidérons
maintenant
le cas où lagrille
deT9
vient de recevoir unsignal
deblocage
àl’instant
où une
impulsion négative parvient
à lagrille
deTg.
La tension de
grille
deT9
est alors à une valeur de l’ordre de 20 V.La diminution de l’intensité du
courant
dans le tubeTg, correspondant
à l’effet del’impulsion
négative
reçue par sagrille,
est maintenant forte-ment réduite du fait que la tension de cathode suit. sensiblement les variations de la tension degrille.
Cette variation de l’intensité du courant dansTg
n’a pourconséquence
qu’une
variation de l’intensitédu courant
d’équilibre
dansW1.
La variation de latension, d’anode
deTg
qui
en résulteest
trèspetite
La
figure
24
montre la formedes
signaux
auxdifférents
points
du circuit dans les deux cas que nous venonsd’envisager.
L’anode de
T,
est connectée à un monovibrateur(tube
T10) qui
apour
but d’effectuer ladiscrimi-nation,
entre lessignaux positifs
provenant
.des coïncidences’ nonaccompagnées
d’unsignal
deblocage
et lessignaux
résiduels d’anticoïncidence. Desimpulsions
d’amplitude
et de durée constantesrecueillies aux bornes de la résistance
R28,
sontacheminées vers un
dispositif -
decomptage.
Le fonctionnement
de
la voie d’anticoïncidenceest correct tant que la
fréquence
moyenne desimpulsions
qui
luiparviennent
est inférieur à 5ooo ,par seconde.5. Réalisation
pratique.
- Nousavons
adopté,
coïnci-Fig. 24.
Fig. 2 5. dences
qui
vient d’êtredécrit,
ladisposition
en tiroirsdémontables assemblés dans uri
châssis
commun.Trois tiroirs contiennent
respectivement
les cir-cuits des trois voies de coïncidence réalisés confor-mément aux indications de lafigure
9. Deux autres tiroirscorrespondent
aux circuits de lafigure
22(voie d’anticoïncidence)
et de lafigure 17 (circuits
desortie).
Les interconnexions entre les
cinq prises, auxquelles
Fig. 26, ci-contre. - Vue avant du sélecteur -de coïncidences.
Les boutons supérieurs commandent les interrupteurs S1-S i,
S.-S’, S3 S3 de la figure 9 et permettent la mise en circuit des voies de coïncidence.
Les boutons placés sur les tiroirs commandent les potentio-mètres de réglage de la
polarisation v.
( fig. 9) et permettentd’ajuster les seuils des quatre voies entre o,25 et -1 V. Les prises situées au-dessous sont destinées à l’alimentation
des tuhes à cathode asservie qui doivent transmettre les
impulsions provenant des détecteurs. ’
-64 A
sont connectés les
tiroirs,
et l’alimentation sont faites à l’arrière du châssis.L’alimentation,
construite selon desprincipes
classiques,
estséparée.
Le schéma de ses circuitsest montré par la
figure
25.La
figure
26reproduit
laphotographie
del’appareil.
6. Conclusion.Nous avons décrit un sélecteur de coïncidences
appelé
à résoudre de nombreuxproblèmes
expéri-mentaux
posés
par laphysique
nucléaire.La mise au
point
des circuits de cetappareil
neprésente
pas de difficulté et leur fonctionnementnous a semblé satisfaisant.
M. R. Dailland nous a
apporté
une très utilecollaboration au cours de la réalisation
pratique
de cetappareil.
Nous remercions M. R. Chaminadeavec
qui
nous
avons eu d’utiles discussions et M. A.Rogozinski
qui
a bien voulu nous conseiller au cours de la rédaction de ce travail.Manuscrit reçu le 15 juin 1951.
1
BIBLIOGRAPHIE.
[1] DEGALLIER. - Rev. Sc. Instr. U. S. A., I950, 21, I025.
[2] MAZE. - J.
Phys. Rad., I938, 9, I62.
[3] ROSSI. - Z.
Physik Dtsch, I93I, 68,
64.
[4] SCHMITT. - J. Sc. Instr. G.
B., I938, 15, 24.
JAUGE A VIDE UTILISANT LES RAYONS ALPHA.
Par C. GIMENEZ et J. LABEYRIE. Commissariat à
l’Énergie
atomique.
Laboratoires du Fort de
Châtillon, Fontenay-aux-Roses (Seine).
Sommaire. - Cette
jauge est destinée à mesurer la pression des gaz entre I0-1 et I02 mm Hg, au moyen du courant d’ionisation dû à une source de rayons 03B1. Son emploi est indiqué lorsqu’on veut mesurer les pressions de gaz corrosifs (halogènes) ou lorsqu’on veut mesurer la proportion d’un
gaz dans un mélange (néon dans l’argon par exemple).
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM.
PHYSIQUE APPLIQUÉE. TOME 12, OCTOBRE
1951,
PAGE 64 A.L’utilisation du courant d’ionisation
produit
pardes rayons a pour la mesure de la
pression,
ouplus
exactement de la densité d’un gaz n’est pas
nou-velle. Elle a même été commercialisée sous le nom
«
d’Alphatron
»(1).
L’appareil
décritci-dessous,
utilise unprin-cipe analogue.
Une source depolonium
déposée
surdu
nickel,
ayant
une intensité de l’ordre de5F
C(2),
émet des rayons a à l’intérieur d’une
petite
chambred’ionisation
cylindrique,
reliée à la canalisation danslaquelle
se trouve le gaz à étudier(fig.
i).
L’électrode collectrice decette
chambre est reliée à unamplificateur
à courant continu standarddu
C. E. A. Le courant desaturation,
pour l’air à(1)
DOWNING, MELLEN. A sensitive vacuum jauge with linear response, Rev. Sc. Instr., 1946, 17, 218-223.(2 ) Le polonium ayant une période de 140 jours, il faut tenir compte de sa décroissance. Par contre, ces sources sont peu coûteuses et d’un emploi très commode.
la
pression
de i o cmHg
est atteintlorsque
la tension entre les électrodes est 25 V.-On constate
expérimentalement
que le courantdébité par la
chambre,
pour un gazdonné,
est trèssensiblement
proportionnel
à lapression
de ce gaz,tant que le parcours des rayons oc reste
supérieur
à trois fois lalongueur
de la chambre. Pourl’air,
lapression
limitesupérieure
estde
l’ordre de 102 mmHg.
Apression
égale,
le courantdépend
fortement de la nature du gaz
(fig.
2).
’ Lapression
limite inférieure que l’onpeut
ainsimesurer est inversement
proportionnelle
à la valeur de la résistance à traverslaquelle
s’écoule le courant de l’électrode collectrice. Avec la source citéeci-dessus
et une résistance
de lot 0 g,
onpeut
mesurer unepression
d’airqui
est de l’ordre deio-Imm Hg
avec une