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HUG : un départ sur trois ne sera pas remplacé

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Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

28 novembre 2012

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ils prônent la liberté de contracter, soit la fin du remboursement de tous les médecins par les caisses, une solution rejetée encore récemment par le Conseil des Etats.

En revanche, la mesure proposée par Alain Berset va en partie dans le sens souhaité par les médecins et les cantons. La FMH et les direc­

teurs de la Santé ont proposé que les cantons puissent réguler le nombre de médecins par région et par spé­

cialité en cas de surabondance.

La Tribune de Genève du 22 novembre 2012

HUG : un départ sur trois ne sera pas remplacé

Les mesures d’économies aux Hôpi­

taux universitaires de Genève (HUG) se précisent. Hier, des copies du plan

«Per4mance» – avec un «4» traduit en

anglais – ont été distribuées aux mé­

dias par les syndicats SSP et SIT. Le vote sur ce plan était à l’ordre du jour de la séance du conseil d’administra­

tion, alors qu’une action de contesta­

tion était organisée par les deux syn­

dicats devant les HUG.

Boston Consulting, le cabinet d’audit qui a concocté le plan, prévoit 25 mil­

lions de francs d’économie par an sur trois ans, soit 75 millions d’ici à 2015. Les principales économies se feront grâce à des suppressions de postes. «Optimiser, adapter, mutuali­

ser. A travers un vocabulaire très lisse, ce plan ne nous parle en réalité que d’une chose : des réductions dras­

tiques auprès de tout le personnel», s’insurge Manuela Cattani, secrétaire syndicale au SIT.

Après le premier plan d’économies

«Victoria», qui avait déjà provoqué la suppression de 340 postes entre 2007 et 2009, le plan Per4mance en prévoit 385 d’ici à 2015. Rien que pour l’année 2013, 162 postes sont concernés. Globalement, la direction ne remplacera pas un départ sur trois.

Si tous les secteurs sont touchés, les coupes les plus dures seront desti­

nées à l’administration (7% de dimi­

nution), tandis que les secteurs mé­

dicaux seront tout de même amputés de près de 4% de leur budget.

Selon les syndicats, la qualité des prestations fournies par l’Hôpital di­

minuera significativement. Alors que l’activité des HUG augmente cons tam­

ment, les services seront amenés à privilégier certaines prestations. Typi­

quement, les missions de soins se­

ront préférées aux missions d’intérêt général, ou à la recherche. «Ces me­

sures ne répondent qu’à une logique de rentabilité, explique David Anden­

matten, coprésident du SSP et sala­

rié aux HUG. Elles recherchent les économies sans prendre en compte l’utilité des prestations.»

Alors que le planning familial a trouvé son salut grâce à une motion so­

cialiste acceptée vendredi au Grand Con seil, d’autres services devront se résoudre à des sacrifices. Il est no­

tam ment envisagé de réduire la du­

rée des hospitalisations, en opérant le patient le jour de son admission, et en le libérant le plus rapidement pos­

sible. Autre exemple, l’EMS de Loëx ne fournirait plus de soins aux per­

sonnes âgées mais les conduirait à l’Hôpital en cas de besoin. Les syndi­

cats craignent également une pres­

sion accrue sur les épaules des em­

ployés. Après le plan d’économies de 2009, ceux­ci se retrouvent déjà en service minimum pour assurer leurs missions. Le SIT et le SSP redoutent que les ajustements se fassent à l’en­

contre de leurs conditions de travail et au détriment de leur vie privée. Ils s’attendent à des horaires plus lourds, ou au déplacement de certaines acti­

vités en horaire de nuit. (...)

Pour Bernard Gruson, le directeur des HUG, le plan Per4mance s’inscrit dans un mouvement européen où de nom­

breux hôpitaux sont obligés de licen­

cier. «Les coûts de la santé évoluent plus vite que notre capacité collec­

tive à les assumer», justifie­t­il, tout en soulignant que les HUG ne licen­

cieront personne. Des conséquen ces directes de ce plan sur les conditions de travail des employés ? Le direc­

teur se fait tout d’abord évasif. Puis, il admet : «Il y aura des retombées pour le personnel, mais tous les services ne seront pas touchés de la même manière.» (...)

Eric Lecoultre Le Courrier du 20 novembre 2012

Renseignements

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