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REVUE DE PRESSE DU 9 FEVRIER 2021

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REVUE DE PRESSE DU 9 FEVRIER 2021

France 3

Édition Languedoc-Roussillon du 08/02/2021 :

>> Reportage au centre de vaccination d'Uzès où 4 ordinateurs et 5 flacons de vaccin (30 doses) ont été volés ce week-end. Réactions de patients et des médecins bénévoles au sein du centre qui déplorent ce vol.

>> Reportage au palais de justice où 50 personnes sont venues pour soutenir les familles (en situation irrégulière ou en attente de régularisation) qui occupent le squat rue Pierre Semard et qui sont menacées d'expulsion. L’audience est reportée au 15 avril.

>> Reportage sur le NO suite à leur défaite contre Monaco

>> Reportage au théâtre de Nîmes qui organise des spectacles pour parents et enfants en live streaming

Édition de proximité pays-gardois du 08/02/2021 :

>> Reprise du reportage sur le cambriolage au centre de vaccination d'Uzès

>> Reportage sur l'ouverture par la région d'un centre de vaccination au parc des expositions de Montpellier. Ce centre est facile d'accès et les conditions de réception sont satisfaisantes (espaces de circulation)

>> Reportage à Perpignan où le maire a pris la décision de réouvrir 4 musées. Cette décision a été attaquée au TA par le préfet

>> Information sur le confinement de nombreuses personnes au CBA à Nîmes suite à des détonations.

>> Reportage à Bages dans le 11 où les agriculteurs sont inquiets pour leur avenir dans la mesure où ils ne peuvent pas vendre leur récolte aux professionnels de la restauration

>> Reportage dans le 11 où un agriculteur a développé un piège à frelons asiatiques afin de protéger ses ruches.

>> Reportage au palais de justice de Montpellier dans le cadre de l'ouverture du procès de l'accusé soupçonné du meurtre d'un jeune étudiant en 2017.

>> Reportage dans le 34 sur un chantier d'insertion qui emploie des jeunes dans le cadre de travaux de protection du cordon dunaire

Objectif Gard

NÎMES Décision reportée au 15 mars au sujet des squatteurs de la rue Pierre-Semard

Onze familles vivent dans des locaux inoccupés rue Pierre-Semard, à Nîmes. Menacées d'expulsion, elles étaient convoquées au palais de justice ce lundi et une décision sera prise sur leur avenir le 15 mars.

Une cinquantaine de personnes s’est réunie ce lundi après-midi devant le palais de justice de Nîmes pour soutenir onze familles qui occupent depuis septembre 2019 des logements

abandonnés, propriétés une filiale de la SNCF, rue Pierre-Semard. Les familles, originaires de

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Serbie, Tchétchénie, Maroc, Albanie et Géorgie, étaient convoquées par la justice aujourd'hui pour le jugement de la demande d’expulsion.

Leurs soutiens demandaient un logement digne, des titres de séjours et une relaxe en cas de condamnation. La décision de la justice, qui avait déjà reportée une première fois, a été une nouvelle fois repoussée cette fois au 15 mars. C’est ce que demandait l’association Droit au logement qui est partie prenante dans cette affaire et qui défend les familles concernées.

FAIT DU JOUR Bagnols/Cèze : vers un budget 2021 « bourré d’incertitudes »

Ce mardi, à 17h, le conseil municipal de Bagnols/Cèze se réunira à la salle multiculturelle. Au menu, le vote du budget principal 2021. Le maire, Jean-Yves Chapelet, en a présenté au préalable les grandes lignes et la mécanique qu'il a suivie pour composer avec les incertitudes de la crise sanitaire.

C'est un budget "bourré d'incertitudes" et "moins politique que d'habitude" qu'a présenté le maire pour 2021. La faute à la crise sanitaire et à son "environnement qui évolue au jour le jour. Il va falloir qu'on s'adapte et qu'on ait une agilité permanente dans l'exécution". Les délibérations modificatives risquent d'être légion cette année.

Bien décidé à ce que la collectivité ne se "replie par sur elle-même", le maire déroule un

"budget avec une écriture optimiste". D'autant que "comme le président de la République l'a rappelé, le plan de relance va passer avant tout par les collectivités", précise Jean-Yves Chapelet.

La Ville garde le cap de ses priorités inscrites sur le document de campagne. À savoir la sécurité et l'éducation. "Par contre, on a deux nécessités qui viennent s'additionner : la transition écologique et on a une nécessité de modernisation de nos procédures

administratives. Et on a plus que doublé le fonctionnement pour cette modernisation." Et ça passe aussi par des investissements lourds : 150 000 € pour cette première phase de

déploiement. Il y en aura cinq autres ! Le premier magistrat prévoit aussi des adaptations sur la culture, les festivités et le commerce local qui sont suspendues aux évolutions du covid.

Contraindre le fonctionnement pour compenser les faibles rentrées fiscales d'une ville pauvre Particularité de ce budget : le conseil devra le voter sans les taux 2021. Pas de panique, il s'agit d'une réforme en cours. "Ce qu'il y a en bas de la feuille d'impôt ne devrait pas bouger, mais la répartition entre les collectivités va évoluer", vulgarise le maire.

Quant aux aides publiques, elles arriveront entre mars et juin. La dotation globale de

fonctionnement (DGF) (2,88 millions €) devrait diminuer un peu, rattrapée par la dotation de solidarité urbaine (DSU) (3,5 millions €) et une bonne part de fonds de compensation pour la TVA. Au total, la ville de Bagnols devrait recevoir 5,660 millions d'euros de dotations étatiques. Complétées par les impôts et taxes pour 17 millions. Ce qui porte l'ensemble des recettes de la commune à 25 millions d'euros.

Le maire s'astreint également à sortir un autofinancement à 2,5 millions chaque année

minimum (ce qui est économisé en fonctionnement qui est reporté en investissement, NDLR)

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pour "ne pas se mettre en difficulté". Il veut vraiment "tenir le fonctionnement" pour compenser le faible potentiel fiscal de Bagnols qui demeure une ville pauvre. La mairie de Bagnols emploie plus de 300 équivalents temps plein. Sur le total des dépenses de

fonctionnement à 23 millions, rien que les charges du personnel représentent 12,8 millions d'euros.

Le budget fonctionnement va donc baisser de 1% et élus et services sont aussi tenus d'établir une feuille de route pour grapiller toutes les économies possibles. Par contre, le maire ne veut pas léser les 300 associations bagnolaises qui sont pour la plupart à l'arrêt et maintient toutes les subventions.

7 millions d'investissement contre 8,5 millions l'année dernière

Passons à l'investissement. Son budget à 7 millions d'euros cette année a diminué de 1,5 million d'euros par rapport à 2020. On le rappelle, si la commune peut dépenser, c'est grâce à son autofinancement à 2,5 millions, la réversion du FC TVA (1 million normalement) et l'emprunt fixé à 3 millions cette année. Mais il peut baisser selon les rentrées d'argent de la commune. "On peut investir car nous faisons du fonctionnement serré et nous continuons à nous désendetter. Le capital de la dette s'élevait à 2,7 millions en 2017 à 2,2 millions cette année", poursuit le maire, s'appuyant sur le dernier rapport de la chambre régionale des comptes "dithyrambique" avec seulement "deux recommandations".

Et si le document reconnaît une bonne gestion, c'est aussi parce que les équipes "se donnent"

pour candidater aux nombreux dispositifs. Il est vrai que la Ville bénéficie de plusieurs effets de levier : l'Anru, Cœur de ville, ATI Feder, plan de relance, Fisac, Territoire d'industrie : "Je mets un euro, le but que je recherche c'est qu'en face, il y ait 1,5 ou 1,6 €. [...] Quand je refais Langevin ou Bourg-neuf, c'est 60-70% d'aides en face."

Construction de la nouvelle Pyramide, travaux dans les écoles, développement des pistes cyclables...

Parmi les principaux investissements, il y a évidemment l'érection de la nouvelle Pyramide.

Le début des travaux s'élève à 1 500 000 € avec 830 000 € d'aides supplémentaires. Dans le domaine sportif, la construction d'une nouvelle salle polyvalente à Saint-Exupéry pour 200 000 €. L'idée étant à terme de déplacer le club-house du rugby dans des nouveaux locaux et de récupérer la dalle pour faire du logement étudiant. La toiture de l'école Célestin-Freinet va être refaite. Un ascenseur va être installé à l'école Jean-Jaurès pour 120 000 € où pour l'instant, le deuxième étage n'est pas utilisé, laissant de côté huit salles de classe.

Figure aussi dans la liste le contrat à 300 000 € pour la rénovation complète de l'éclairage public. Mais qui dans le même temps permet déjà d'économiser 60% de consommation en kilowatts. 100 000 € vont aussi être mis sur la table pour amorcer le déploiement d'un réseau de pistes cyclables. Dès le 2e semestre 2021, le maire tient à tracer les premières lignes. 20 000 € supplémentaires sont inscrits au budget pour étude sur une possible passerelle douce sur le pont de Cèze, surtout que la Ville est lauréate d'un dispositif national.

880 000 € sont investis pour la rénovation de l'avenue Paul-Langevin dont 476 700 € subventionnés. Les habitants du chemin de Capite peuvent se réjouir : une première tranche de travaux à 210 000 € est prévu. "Ça fait 40 ans et ça n'a jamais été goudronné, sans parler des réseaux... Le but, c'est qu'à la fin du mandat, le quartier soit totalement rénové", espère le maire. Il y a aussi l'achat de barrières anti-attentat pour 15 000 € et la création d'un point de

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prêt de matériel pour les associations pour 20 000 €. La feuille de route est assurément loin d'être morose malgré le contexte incertain.

ÉDITORIAL Future prison : Oc’Via ou Alès ?

La destination de la prochaine prison dans le Gard sera dévoilée dans les tous prochains jours nous assure-t-on en haut lieu. Nîmes ou Alès ? Le coeur balance encore dans les services du garde des Sceaux. Pas question d'ouvrir une guerre entre les deux villes. D'autant que les exécutifs locaux ont fait des propositions alléchantes et solides. À Nîmes, les services de la préfecture ont suggéré un terrain pertinent. Le site de l'ancienne base Oc'Via. Un grand entrepôt logistique devait se construire. Finalement, il n'en sera rien. Bonne pioche donc. Elle pourrait ainsi accueillir une future prison, d'autant que le terrain coche toutes les cases selon les observateurs avisés. Pas d'habitation à proximité, plat et peu cher. Mais Alès n'a pas dit son dernier mot. Le président de l'Agglo d'Alès et premier adjoint au maire, Christophe Rivenq, et le sous-préfet de la capitale des Cévennes ont aussi travaillé dur le dossier pour trouver un lieu d'implantation idéal. L'issue devrait donc être imminente. Et ouvrir enfin quelques perspectives pour désemplir la seule et unique maison d'arrêt du département située à Nîmes, largement surpeuplée. Même si la vague de libérations massives pour cause de crise sanitaire a permis pendant quelques temps à la prison nîmoise d'offrir quelques maigres m2 supplémentaires aux détenus, depuis quelques mois, les chiffres sont repartis à la hausse.

Selon l'Observatoire internationale des prisons (OIP), il y avait au 1er janvier 2021, 62 673 personnes détenues dans les prisons françaises. Les établissements pénitentiaires abritent près de 4 000 prisonniers en plus qu’il y a six mois. Conséquence, toujours selon l'Observatoire, 62 maisons d’arrêt ou quartier maisons d’arrêt connaissent actuellement des taux d’occupation de plus de 120 %, dix-neuf d’entre eux de plus de 150 %. C’est le cas notamment de la maison d’arrêt de Nîmes qui accueille 386 détenus pour 200 places. Il est donc urgent de décider.

Même si cela ne fera pas plaisir à tout le monde. À la pression sanitaire s’ajoute la pression inhumaine à présent. Il est temps que le Gouvernement prenne ses responsabilités. Et que les acteurs locaux s'unissent pour pallier cette situation insoutenable depuis des lustres. À Nîmes, disons-le, les conditions de détention n'ont rien à envier aux pays qui ne respectent même pas la dignité des hommes. Quoi qu'ils aient pu faire pour ce retrouver là.

FAIT DU SOIR Gerardo Marzo, le conseiller très spécial du maire de Nîmes

« Ma femme sait que Jean-Paul passe avant ! » Collaborateur du maire de Nîmes, Gerardo Marzo a noué une relation père-fils avec Jean-Paul Fournier. Gare à ceux qui s’immisceraient entre eux…

Chaque soir, avant de quitter la mairie, c’est un rituel, Jean-Paul Fournier traverse le couloir qui sépare son bureau de celui de son collaborateur : « À demain Gerardo ! » Un temps moqué pour être le "garde du corps" du maire, Gerardo Marzo suscite désormais la méfiance de ses détracteurs. Au fil des années, lui et Jean-Paul Fournier ont tissé une relation affective, filiale même, qui va au-delà de l’aspect professionnel.

Gerardo Marzo a 57 ans. Jean-Paul Fournier, 76. Leur rencontre s’est faite sous le mandat du

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maire UDF, Jean Bousquet. Originaire de l’Ain, Gerardo Marzo arrive à Nîmes à 16 ans. Il suit son père après le divorce de ses parents. À cette époque, les relations père-fils sont tendues. Installé dans le quartier de Pissevin, le Nîmois prend son indépendance et intègre le Relais & Château de Castillon-du-Gard. C’est là qu’il rencontre Jean Bousquet : « Il m’a proposé de travailler pour lui à la mairie.»

« Le fils que je n’ai pas eu… »

D’abord îlotier, Gerardo Marzo passe le concours de policier municipal en 1994. En parallèle, il prend sa carte à l'UDF puis à Démocratie Libérale. Il y retrouve Franck Proust, aujourd’hui président de Nîmes métropole ainsi que d’autres élus nîmois que sont Pascal Gourdel et Frédéric Escojido. Encore aujourd’hui, son adhésion à "DL" lui vaut les taquineries de Jean- Paul Fournier : « À l’époque, vous étiez cinq dans vos réunions rue Saint-Anne, non ? », s’amuse l’édile issu, lui, du « canal historique » qu’est le RPR (Le Rassemblement pour la République).

Leur complicité prend naissance en 2001. Gerardo Marzo fait la campagne municipale de Jean-Paul Fournier. Un an plus tard, le président Jacques Chirac crée l’UMP actant la fusion du RPR et de Démocratie Libérale : « C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à voir beaucoup plus Jean-Paul Fournier. » En 2006, il devient directeur adjoint de la Prévention, sous l'autorité de Bernard Serafino, un vieil ami du maire. Leurs liens se resserrent : « On allait parfois marcher le dimanche avec Bernard et Jean-Paul. »

En 2016, le Nîmois saisit l’opportunité d’intégrer le cabinet du maire. Quelques mois plus tard, Jean-Paul Fournier connaît des soucis de santé. Un tournant dans leurs relations. À ses côtés pendant sa convalescence, les deux hommes passent les soirées de feria à regarder des films. « C’est quelqu’un de très fidèle », reconnaît le maire. Père de deux filles, « Gerardo est peut-être le fils que je n’ai pas eu », confie-t-il, malgré sa pudeur. Un sentiment partagé : « J’ai perdu mon père jeune. Avec Jean-Paul on se comprend. D’ailleurs ma femme sait qu'il passe avant ! »

L'éviction de Philippe Debondue

Gare à ceux qui entravent leur relation. « En déplacement, je sais en un seul regard si quelqu’un l’ennuie ou s’il a besoin de quelque chose », renchérit Gerardo Marzo. Alors quand, en août, le nouveau directeur de cabinet, Philippe Debondue, veut reprendre la main sur le cabinet, Gerardo Marzo monte au créneau. « Philippe a mal joué… Il a voulu reprendre les places de concert, de parking. Surtout, il voulait qu'entre le maire et le cabinet il n'y ait que lui », relève un proche. Un autre ne partage pas cet avis : « Philippe voulait juste faire les choses carrées, dans l’intérêt du maire. Il était même soutenu par le directeur des services, Christophe Madalle ! »

Aujourd'hui, Philippe Debondue a été rétrogradé au poste de directeur-adjoint à la Communication et à la Sécurité. En fin de carrière, Jean-Paul Fournier privilégierait-il l'affection à la compétence ? Ou les détracteurs de Gerardo Marzo seraient-ils simplement jaloux ? « Pour nous, Gerardo Marzo n’a pas les compétences. Tout le monde n’est pas Jean- Albert Chieze (l’ex-directeur de cabinet de Jean-Paul Fournier de 2007 à 2018, réputé pour sa sévérité). » En politique aussi le cœur a ses raisons que la raison ignore.

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VAUVERT Les dates des fêtes votives dévoilées

La décision a été votée ce lundi en conseil municipal. Les dates des fêtes votives 2021 organisées à Montcalm, Gallician et Vauvert sont désormais connues. Celles-ci sont bien sûr soumises à l'évolution de la situation sanitaire.

Au début de l'été, c'est Montcalm qui devrait ouvrir le bal pour des festivités du 2 au 4 juillet.

La fête votive de Gallician aura lieu du 20 au 25 juillet. Enfin, celle de Vauvert sera célébrée du 14 au 22 août. "La saison taurine est préparée comme si le coronavirus ne devait pas nous perturber, a annoncé le maire Jean Denat. Mais nous nous adapterons bien entendu à

l'évolution de la situation sanitaire."

NÎMES Décision reportée au 15 mars au sujet des squatteurs de la rue Pierre-Semard

Onze familles vivent dans des locaux inoccupés rue Pierre-Semard, à Nîmes. Menacées d'expulsion, elles étaient convoquées au palais de justice ce lundi et une décision sera prise sur leur avenir le 15 mars.

Une cinquantaine de personnes s’est réunie ce lundi après-midi devant le palais de justice de Nîmes pour soutenir onze familles qui occupent depuis septembre 2019 des logements

abandonnés, propriétés une filiale de la SNCF, rue Pierre-Semard. Les familles, originaires de Serbie, Tchétchénie, Maroc, Albanie et Géorgie, étaient convoquées par la justice aujourd'hui pour le jugement de la demande d’expulsion.

Leurs soutiens demandaient un logement digne, des titres de séjours et une relaxe en cas de condamnation. La décision de la justice, qui avait déjà reportée une première fois, a été une nouvelle fois repoussée cette fois au 15 mars. C’est ce que demandait l’association Droit au logement qui est partie prenante dans cette affaire et qui défend les familles concernées.

ALÈS L’Entraide protestante livre des colis alimentaires à la communauté gitane

Ce lundi matin, à l’aire d’accueil des gens du voyage située dans le quartier Tamaris à Alès, l'association l’Entraide protestante a livré une trentaine de colis à destination des familles.

« L’année 2020 a été très difficile à cause du covid. Les gens n’ont plus rien parce qu’ils ne travaillent quasiment plus. D’habitude, ils faisaient de l’élagage, de la ferraille ou des marchés, mais là c’est vraiment compliqué », explique Baptiste Payou, président de la communauté gitane du grand Sud.

Comme il n’est pas question pour lui de laisser des familles entières sur le carreau, Baptiste Payou multiplie les actions. À Noël, il distribuait des jouets pour les enfants d’Alès, d’Arles et de Tarascon. Début janvier, avec le Collectif d’action contre le chômage, sur cette même aire

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d’accueil, une cinquantaine de colis étaient délivrés aux personnes dans le besoin.

Ce lundi matin, rebelote. Cette fois, c’est l’Entraide protestante qui a apporté une trentaine de colis alimentaires. La présidente, Jeanne Boutin, est arrivée à bord d’un camion qui fait office d’épicerie solidaire itinérante. Les lundis et mardis, la trentaine de bénévoles de l’Entraide protestante se rend à Saint-Martin-de-Valgalgues, La Grand’Combe, au centre d’accueil des demandeurs d’asile à Alès, à Saint-Christol-les-Alès et Saint-Hilaire-de-Brethmas.

« On nourrit à peu près 300 personnes par semaine, environ 100 familles. On fait payer 5€, 7€

ou 9€ en fonction du nombre de personnes dans le foyer et ils ont à manger pour la semaine », détaille Jeanne Boutin. Ce lundi, c’était la première fois que l’association cultuelle se

déplaçait à l’aire d’accueil des gens du voyage, mais l’opération pourrait se reproduire et même s’institutionnaliser.

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