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REVUE DE PRESSE DU 25 FEVRIER

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Academic year: 2022

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REVUE DE PRESSE DU 25 FEVRIER 2021

France 3

Édition Languedoc-Roussillon du 24/02/2021 :

>> Reportage aux assises de Montpellier où un praticien sage femme est accusé de viols et d'agressions sexuelles sur 12 victimes.

>> Reportage à Carcassonne où malgré la crise sanitaire, les touristes sont au RDV pour visiter la cité médiévale

>> Reportage à Auch où un bus itinérant se déplace pour aller vacciner les personnes isolées

>> Information sur le démarrage de la vaccination chez les médecins et les entreprises pour les volontaires de 50 à 64 ans atteint de comorbidité

>> Reportage dans le 48 sur la production des "pépites de l'Aubrac" (pomme de terre)

>> Reportage à Montpellier où une association propose à des jeunes des stages pour réaliser un court métrage

>> Reportage à Ardiège (31) où les habitants s'opposent à l'installation d'une antenne 5 G

>> Page sport

Edition de proximité pays-gardois du 24/02/2021 :

>> Reportage sur la RD 907 entre Anduze et Saint Jean du Gard qui a été fermée plusieurs jours afin de réaliser une purge de la falaise et eviter ainsi des chutes de pierres

>> Reportage au Seaquarium du Grau du Roi où le centre "CestMed" lance un appel aux dons afin d'obtenir des fonds dans le cadre de leur activité de soins pour les tortues marines

>> Reportage sur l'USAM vainqueur de Bucarest en EHF

Objectif Gard

GARD Pôle métropolitain : contournement de Nîmes et développement les mobilités, un mandat pour avancer

Ce mercredi soir, dans la salle des assemblées du bâtiment Atome d'Alès, s'est déroulé le premier comité syndical du Pôle métropolitain Nîmes-Alès, un projet de coopération des communautés d'agglomération de Nîmes et Alès, né en 2012. Au cœur du débat d'orientation budgétaire, le développement des mobilités a cristallisé l'attention et apparaît comme un enjeu majeur pour la structure nîmo-alésienne, qui n'oubliera pas l'enseignement supérieur.

Créé en 2012, le Pôle métropolitain Nîmes-Alès (PMNA) a vocation à engager une coopération entre la métropole nîmoise et l'agglomération alésienne. Christophe Rivenq, président d'Alès Agglomération, en est le président depuis le 16 septembre dernier, succédant à son père spirituel, Max Roustan, maire d'Alès.

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Ce mercredi soir, dans la salle des assemblées du bâtiment Atome, à l'occasion du premier comité syndical de l'année 2021 du PMNA, Christophe Rivenq a d'abord rappelé le rôle de la structure nîmo-alésienne : "Exister un peu plus sur l'arc méditerranéen et plus largement en Occitanie", car Nîmes et Alès réunis, "en termes de population, on arrive presque à la taille de Montpellier."

À ses côtés, son vice-président, Franck Proust, par ailleurs président de Nîmes Métropole, abondait dans le même : "Sans faire injure aux autres territoires, Nîmes et Alès c'est la colonne vertébrale du département." À l'instar du président du PMNA, qui malgré "un petit budget" d'environ 130 000 euros en fonctionnement, veut "un budget offensif", Franck Proust entend "redonner un peu de souffle" au Pôle métropolitain dont il imagine qu'il peut-être "une cellule de réflexion, en dehors de toutes considérations politiques, basée sur l'intérêt général et le développement de notre territoire."

La ville d'Alès s'est éloignée de Paris

Les présentations faites, Christophe Rivenq a lancé les hostilités en initiant le débat

d'orientation budgétaire qu'il a tenté de résumer par la question suivante : "Comment générer le développement d'un territoire, maintenir des services publics et une santé financière saine

?"

Très vite, parce que c'est l'un des cinq axes majeurs de la structure, la question des mobilités est arrivée sur la table. Et la gare de Manduel, baptisée "gare de Nîmes-Pont-du-Gard", inaugurée fin 2019, en a pris pour son grade. "La ligne à grande vitesse permet de rapprocher tout le monde. Alès, avec la nouvelle gare de Manduel, s'est éloignée de Paris de 20 à 25 minutes", a regretté un Christophe Rivenq, "très en colère."

Franck Proust est lui allé encore plus loin, désignant la gare de Manduel comme "le plus gros scandale qui puisse exister." Et d'étayer : "Il y a 25 ans, on avait pris la décision avec Jean- Paul Fournier de mettre une gare sur le contournement car le risque à l'époque c'était de se retrouver sans liaison TGV dans le Gard. Il y a deux ans et demi, on a fait une réunion en préfecture. Nous avions fait 12 millions d'euros d'économies et on était tous d'accord (Région, Département, Ville et Agglo) pour les mettre sur la troisième voie (reliant la gare de Nîmes- Centre à celle de Manduel). Ça fait 8 mois qu'on demande au préfet de Région de mener un comité de pilotage qu'il ne peut pas mener parce que la SNCF n'a pas fourni les chiffres !"

Un projet vieux de 50 ans

Au sujet du ferroviaire toujours, l’ambition du Pôle métropolitain est de créer une gare à Saint-Hilaire-de-Brethmas, une autre à Hoche-Sernam, avant de faire de la gare de La

Calmette un pôle multimodal reliant Nîmes à Alès. "C'est un travail de fond que nous devons mener sur ce mandat", a reconnu le vice-président du PMNA.

Pour en finir avec les mobilités, le contournement de Nîmes et notamment de sa partie ouest, est plus que jamais espéré. "C'est un projet qui a 40 ou 50 ans, sur lequel tout le monde s'accorde à dire que c'est prioritaire, mais à l'arrivée c'est toujours repoussé", désespère le président d'Alès Agglomération. Avant de poursuivre : "On nous parle d'un horizon à 2032 pour réaliser le dernier tronçon qui va libérer Nîmes. Pour régler ce nœud routier qui va s'amplifier vu que la population augmente, il suffit de mettre 180 millions d'euros sur la table.

Quand on nous parle de 100 milliards pour le plan de relance, je pense que c'est faisable sachant qu'on va les dépenser sur cinq ans."

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Aussi, l'enseignement supérieur, autre axe prioritaire du PMNA, a été ardemment défendu par Christian Chambon, adjoint délégué à l’Éducation d’Alès Agglo, qui a insisté sur la nécessité de ne pas omettre de promouvoir l’offre de formation sur le territoire. Ses propos ont trouvé de l'écho auprès de Christophe Rivenq, qui s'est alors permis de voir plus loin, en réfléchissant à "la sortie de crise sanitaire et à l'impact colossal sur la psychologie des jeunes."

ÉDITORIAL Coronavirus : le variant anglais représente la moitié des cas positifs dans le Gard

L'inquiétude monte dans le pays. Le coronavirus n'a pas encore dévoilé toutes ses cartes. Le variant anglais commence à peser et plusieurs départements français sont déjà dans le rouge.

Le Premier ministre, Jean Castex, prendra d'ailleurs la parole ce soir pour annoncer probablement de nouvelles restrictions. Dans le Gard, comme l'indique Claude Rols, le directeur départemental de l'Agence régionale de santé Occitanie à notre rédaction, il y a une relative maîtrise. Les signaux d'alerte sont effectivement plus graves ailleurs même si notre département a aujourd'hui le taux d'incidence le plus haut de toute l'Occitanie. La circulation du virus est plutôt active, probablement en lien avec les régions Rhône-Alpes et Paca, en proximité immédiate des terres gardoises. En tout état de cause, l'ARS ne dément pas nos informations : un Gardois sur deux positifs à la covid est infecté par le virus anglais. Ce variant qui est bien plus contagieux que le virus classique. Et qui touche une population un peu plus jeune. Ce n'est donc pas fini. Les vacances se terminent dans quelques jours, et la reprise des cours va se conjuguer avec plus d'interactions, des élèves comme des parents. Il y a fort à parier que les taux d'incidence devraient à nouveau progresser. La vérité d'aujourd'hui pourrait donc ne pas être celle de demain. Sauf si tout le monde continue à bien respecter les gestes barrières. Si les vaccins arrivent en nombre suffisant pour protéger plus rapidement la population. D'ailleurs, à partir de ce matin, les médecins de ville ont enfin accès à l'un d'entre eux. Le vaccin AstraZeneca. Il ne fait pas l'unanimité. Pour le moment... Mais les choses pourraient changer rapidement. Une étude écossaise, pas non publiée, démontre en effet une efficacité de 94% du vaccin sur les hospitalisations contre 85% pour le vaccin Pfizer. Des résultats encourageants y compris sur les personnes âgées, prioritaires. Une bonne nouvelle si elle était confirmée car les premiers signes de la vaccination dans le Gard tendent à montrer une diminution des contaminations dans les EHPAD où 80% des résidents sont vaccinés (au moins avec une première dose). Idem chez les soignants, autre catégorie ayant parfaitement adhéré à la campagne de vaccination, où le virus circulerait un peu moins. Si l'inquiétude demeure, l'espoir aussi.

FAIT DU SOIR À Roquemaure, un collectif veut un mur anti-bruit le long de l’autoroute A9 Photo of Marie Meunier Marie Meunier 24 février 20210 220 3 minutes de lecture

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Cécile Contardo (à gauche) a créé un collectif pour demander un mur anti-bruit le long de l'autoroute A9 qui borde la commune de Roquemaure du Nord au Sud. (Marie Meunier / Objectif Gard)

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Roquemaure, son château, sa proximité avec le Rhône... et son autoroute. Il y a quinze jours, un collectif s'est créé et réclame un mur anti-bruit le long de l'A9, au niveau de la commune.

"Pendant le confinement, il n'y avait pas un bruit, c'était le bonheur", s'exclame Cécile

Contardo, qui habite une maison depuis 20 ans à quelques dizaines de mètres à vol d'oiseau de l'A9. Et le bonheur, elle aimerait qu'il se poursuive et pas seulement quand la France entière est retenue à domicile.

Elle s'est rendue en mairie pour parler du problème et suite à cela, a créé un collectif "pour la construction d'un mur anti-bruit sur l'A9 sur la commune de Roquemaure". À ce jour, une cinquantaine de personnes a adhéré au collectif, dont la maire, Nathalie Nury, et Luc

Rousselot, son adjoint à l'Urbanisme. Ce dernier affirme : "À la municipalité, on soutient cette demande. On est prêt à en discuter avec la préfecture." Et d'ajouter : "Pour les gens qui

habitent à côté, c'est quelque chose d'insupportable. Pour le reste de la commune, c'est un bruit de fond qu'on entend. On travaille là sur le bien commun des Roquemaurois."

Un niveau sonore supérieur au seuil réglementaire

Ce sont quatre quartiers qui sont concernés par ces nuisances sonores émanant de l'autoroute : Saint-Joseph, Ponts longs, la montée de la Plaine et Annibal. Avec des habitations à 200 m de l'axe routier. "On a compté, ça ferait environ 2,5 km de mur. Y'en a bien qui ont été construits à Courthézon, Piolenc, Nîmes... Pourquoi nous on subit sans avoir de dédommagement ?", interroge Cécile Contardo.

Rien qu'entre 2011 et 2012, le long de l'A9 dans le Gard, cinq écrans anti-bruits ont été

réalisés en 2011 et 2012 sur les communes de Bernis, Nîmes, Mus et Uchaud pour un montant total de 5 431,60 € hors taxe financé dans le cadre du paquet vert autoroutier. Les réalisations de ce type sont nombreuses sachant que la Languedocienne traverse 88 km du Gard avant de desservir Montpellier, Perpignan et l'Espagne.

Dans chaque département, les nuisances sonores générées par les autoroutes sont traitées par le PPBE (plan de prévention des bruits de l'environnement). Des cartes de bruits sont réalisées par la société ASF et sont transférées à la DDTM, pour repérer les points noirs du bruit et engager éventuellement des mesures correctives. Actuellement le PPBE est dans la 3e échéance allant de 2018 jusqu'à 2023. Ce qui laisse un peu de temps encore à la collectivité pour agir.

Sur une période de 24h, à proximité de l'autoroute, on se situe entre 70 et 75 décibels. C'est plus que le seuil réglementaire fixé à 68 décibels. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Car si on regarde ces cartes de plus près justement, on constate que sur une période de 24h à proximité de l'autoroute à Roquemaure, on est entre 70 et 75 décibels. La nuit, le bruit est également supérieur à 70 décibels. C'est plus que les seuils fixés respectivement à 68 décibels sur 24 h et 62 décibels la nuit. "On est obligé de vivre avec... Mais quand on est en famille et qu'on veut marcher, on ne peut pas aller là alors que le cadre est beau", constate Christine Diaz, Roquemauroise de la première heure, qui a même vu la portion d'autoroute se construire entre 1968 et 1975. Et quand il pleut, le bruit est encore plus intense.

"On a besoin de cette autoroute mais si on peut avoir du confort avec, c'est mieux"

Dans le PPBE, il est indiqué que l'endormissement pourrait être plus long en raison du bruit à partir de 45 décibels. "Quand on aménage ici, il faut toujours de quel côté donne la fenêtre de la chambre", ironise Florence Soulier, habitante du quartier Saint-Joseph et qui a aussi rejoint

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le collectif. Elle ajoute : "Au-delà du sonore, en résulte aussi de la pollution, des déchets..."

Et Christine Diaz de compléter : "Quand on regarde, on a l'impression d'être à la campagne mais on a des nuisances pires qu'en centre-ville." La maire, Nathalie Nury, comprend et partage la position des habitants et fera voter une motion à ce sujet au prochain conseil municipal. "On va en parler au secrétaire général de la préfecture et faire le nécessaire auprès du ministre des Transports", atteste la maire.

A priori, si mur anti-bruit il y avait, les travaux seraient entièrement pris en charge par la société d'autoroutes. "Mais il faut que l'État fasse une demande expresse. À nous de

convaincre pour entrer dans le plan national. C'est pour ça que c'est bien que ce collectif se monte", poursuit-elle, avant de conclure : "Cette autoroute est importante pour nos

entreprises, notre économie et pour le tourisme. On en a besoin mais si on peut avoir du confort avec, c'est mieux."

FAIT DU SOIR À Roquemaure, un collectif veut un mur anti-bruit le long de l’autoroute A9

Roquemaure, son château, sa proximité avec le Rhône... et son autoroute. Il y a quinze jours, un collectif s'est créé et réclame un mur anti-bruit le long de l'A9, au niveau de la commune.

"Pendant le confinement, il n'y avait pas un bruit, c'était le bonheur", s'exclame Cécile

Contardo, qui habite une maison depuis 20 ans à quelques dizaines de mètres à vol d'oiseau de l'A9. Et le bonheur, elle aimerait qu'il se poursuive et pas seulement quand la France entière est retenue à domicile.

Elle s'est rendue en mairie pour parler du problème et suite à cela, a créé un collectif "pour la construction d'un mur anti-bruit sur l'A9 sur la commune de Roquemaure". À ce jour, une cinquantaine de personnes a adhéré au collectif, dont la maire, Nathalie Nury, et Luc

Rousselot, son adjoint à l'Urbanisme. Ce dernier affirme : "À la municipalité, on soutient cette demande. On est prêt à en discuter avec la préfecture." Et d'ajouter : "Pour les gens qui

habitent à côté, c'est quelque chose d'insupportable. Pour le reste de la commune, c'est un bruit de fond qu'on entend. On travaille là sur le bien commun des Roquemaurois."

Un niveau sonore supérieur au seuil réglementaire

Ce sont quatre quartiers qui sont concernés par ces nuisances sonores émanant de l'autoroute : Saint-Joseph, Ponts longs, la montée de la Plaine et Annibal. Avec des habitations à 200 m de l'axe routier. "On a compté, ça ferait environ 2,5 km de mur. Y'en a bien qui ont été construits à Courthézon, Piolenc, Nîmes... Pourquoi nous on subit sans avoir de dédommagement ?", interroge Cécile Contardo.

Rien qu'entre 2011 et 2012, le long de l'A9 dans le Gard, cinq écrans anti-bruits ont été

réalisés en 2011 et 2012 sur les communes de Bernis, Nîmes, Mus et Uchaud pour un montant total de 5 431,60 € hors taxe financé dans le cadre du paquet vert autoroutier. Les réalisations de ce type sont nombreuses sachant que la Languedocienne traverse 88 km du Gard avant de desservir Montpellier, Perpignan et l'Espagne.

Dans chaque département, les nuisances sonores générées par les autoroutes sont traitées par le PPBE (plan de prévention des bruits de l'environnement). Des cartes de bruits sont réalisées par la société ASF et sont transférées à la DDTM, pour repérer les points noirs du bruit et

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engager éventuellement des mesures correctives. Actuellement le PPBE est dans la 3e échéance allant de 2018 jusqu'à 2023. Ce qui laisse un peu de temps encore à la collectivité pour agir.

Sur une période de 24h, à proximité de l'autoroute, on se situe entre 70 et 75 décibels. C'est plus que le seuil réglementaire fixé à 68 décibels. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Car si on regarde ces cartes de plus près justement, on constate que sur une période de 24h à proximité de l'autoroute à Roquemaure, on est entre 70 et 75 décibels. La nuit, le bruit est également supérieur à 70 décibels. C'est plus que les seuils fixés respectivement à 68 décibels sur 24 h et 62 décibels la nuit. "On est obligé de vivre avec... Mais quand on est en famille et qu'on veut marcher, on ne peut pas aller là alors que le cadre est beau", constate Christine Diaz, Roquemauroise de la première heure, qui a même vu la portion d'autoroute se construire entre 1968 et 1975. Et quand il pleut, le bruit est encore plus intense.

"On a besoin de cette autoroute mais si on peut avoir du confort avec, c'est mieux"

Dans le PPBE, il est indiqué que l'endormissement pourrait être plus long en raison du bruit à partir de 45 décibels. "Quand on aménage ici, il faut toujours de quel côté donne la fenêtre de la chambre", ironise Florence Soulier, habitante du quartier Saint-Joseph et qui a aussi rejoint le collectif. Elle ajoute : "Au-delà du sonore, en résulte aussi de la pollution, des déchets..."

Et Christine Diaz de compléter : "Quand on regarde, on a l'impression d'être à la campagne mais on a des nuisances pires qu'en centre-ville." La maire, Nathalie Nury, comprend et partage la position des habitants et fera voter une motion à ce sujet au prochain conseil municipal. "On va en parler au secrétaire général de la préfecture et faire le nécessaire auprès du ministre des Transports", atteste la maire.

A priori, si mur anti-bruit il y avait, les travaux seraient entièrement pris en charge par la société d'autoroutes. "Mais il faut que l'État fasse une demande expresse. À nous de

convaincre pour entrer dans le plan national. C'est pour ça que c'est bien que ce collectif se monte", poursuit-elle, avant de conclure : "Cette autoroute est importante pour nos

entreprises, notre économie et pour le tourisme. On en a besoin mais si on peut avoir du confort avec, c'est mieux."

BAGNOLS/CÈZE Faut-il s’inquiéter pour le projet de nouveau musée ?

L’Agglo du Gard rhodanien aura-t-elle son nouveau musée à Bagnols ? Si des études et un projet scientifique et culturel ont d’ores et déjà été réalisés, l’association des Amis d’Albert André, qui pousse en faveur du projet depuis de nombreuses années, s’inquiète.

Car depuis la présentation du projet scientifique et culturel du nouveau musée par la directrice de la Conservation départementale Béatrice Roche fin 2018, suivie d’une étude de

programmation architecturale, « plus rien, ou presque », affirme l’association dans un communiqué ce mercredi. « A notre connaissance il n’y a pas eu de retour sur cette étude de programmation architecturale, explique l’association présidée par Elian Cellier. En tout cas le comité de pilotage auquel participe l’association ne s’est plus réuni et, semble-t-il pas plus que le comité de pilotage restreint. »

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Idem pour la maison du peintre, à Laudun-l’Ardoise, elle aussi intégrée dans le projet, pour laquelle il n’y a depuis « pas un mot », note l’association, qui regrette globalement que « peu d’informations ont été données aux élus et encore moins aux citoyens. »

Dans le même temps, l’Agglo a lancé une grande consultation citoyenne sur son projet de territoire, sa feuille de route pour les années à venir. Il en a été question le 15 février dernier lors du conseil d’agglomération. Or, « lors des débats du conseil d’agglomération il ne nous a pas échappé que cette nouvelle consultation pourrait être un prétexte pour tout remettre en question dans le dossier du musée, craint l’association. Beaucoup de travail et d’argent déjà investis pourraient être ainsi effacés. Les frictions entre les élus sur le projet de territoire lors du dernier conseil d’agglomération ne nous paraissent pas à cet égard de très bon augure. »

« Notre inquiétude est donc grande pour le musée qui a pourtant une fonction structurante pour l’agglomération et sans doute plus d’utilité qu’un ‘hôtel de l’agglomération’ », poursuit l’association des Amis d’Albert André. L’association rappelle « la valeur picturale des collections du musée Albert André, leur importance dans l’histoire de l’art, l’obligation de trouver une issue à la situation actuelle d’un musée devenu obsolète, l’impact d’un musée sur la dynamique d’un territoire tant au niveau du tourisme que de l’attractivité pour ses résidents.

»

L’association espère désormais que le sujet du musée reviendra lors de la prochaine

conférence des maires, qui doit se tenir dans les jours à venir et conclut en affirmant que « en ces temps difficiles où la culture souffre, il convient d’envoyer des signes d’espoir pour l’avenir. »

« Je n'ai pas plus de nouvelles »

Contactée, la directrice de la Conservation départementale Béatrice Roche confirme les dires de l’association des Amis d’Albert André concernant le comité de pilotage. « Depuis l’étude de programmation, la conservation du Gard et moi-même n'avons plus été associés à l'avancée de ce projet, explique-t-elle. Je n'ai pas plus de nouvelles sur l'avancée du projet et sur son devenir, notamment dans le cadre du projet de territoire du Gard rhodanien. »

« Pour l'instant, le projet de territoire n'a pas encore été voté. Mais de ce que j'ai pu entendre, le projet de musée n'a pas été évoqué dans le cadre des investissements potentiels à l'étude pour ce mandat », ajoute Béatrice Roche, qui travaille depuis 2013 sur ce projet. Un projet qui doit mettre en valeur et dans des meilleures conditions de conservation une collection

exceptionnelle. « Beaucoup de monde envie cette collection, en témoigne notre exceptionnelle politique de prêts, explique-t-elle. On est très souvent sollicités pour prêter les collections à l’extérieur. » Pour elle, ce projet présente « un intérêt aussi en matière de développement du territoire sur le plan économique et touristique et aussi pour l'intérêt des habitants eux-mêmes.

»

Béatrice Roche rappelle par ailleurs que « Ce projet était présenté jusqu'à présent comme étant le projet d'investissement du mandat. » L’est-il toujours ? Contactée ce mercredi, l’Agglo du Gard rhodanien ne nous avait pas répondu à l’heure où nous écrivions ces lignes.

SÉCURITÉ Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à

Alès puis à Nîmes lundi prochain

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Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sera dans le Gard ce lundi 1er mars 2021 selon nos informations. D'abord à Alès dans le cadre du « Beauvau de la sécurité » qui a pour l'objectif de nourrir « à l'horizon 2022 » un vaste plan de réforme des forces de l'ordre comme le souhaite le Gouvernement.

Le ministre de l'Intérieur présentera les axes de modernisation de la politique publique de sécurité au bénéfice des policiers, des gendarmes et de l'ensemble des Français. Il s'appuiera sur les équipes de police nationale d'Alès dont il visitera les locaux selon nos informations.

Puis à Nîmes, Gérald Darmanin rencontrera (enfin) en tête à tête Jean-Paul Fournier, le maire.

L'occasion d'évoquer les effectifs supplémentaires promis par le ministre de l'Intérieur depuis plusieurs mois.

GARD Création d’un tiers-lieu au Pôle gérontologique nîmois : la Croix Rouge Française a besoin d’aide

Le projet de reconstruction du Pôle gérontologique nîmois, dont la livraison est prévue en 2024, a offert à la Croix-Rouge française l’opportunité de repenser l’accompagnement des personnes âgées du territoire en décloisonnant ses services et en ouvrant la structure sur son environnement. (Photo d'illustration : Norman Jardin)

Le Pôle gérontologique nîmois de la Croix-Rouge française travaille sur la création d’un tiers- lieu dédié au lien social et intergénérationnel. Chacun est invité à participer à ce projet.

Afin de recréer du lien autour de nos aînés, d’ouvrir les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sur leurs quartiers et d’accueillir des projets citoyens, le Pôle gérontologique Nîmois de la Croix-Rouge française, qui regroupe deux EHPAD, un accueil de jour, un service de soins infirmiers à domicile et une équipe spécialisée Alzheimer, mène depuis plusieurs mois un projet de tiers-lieu social et solidaire dédié à l’inclusion des personnes âgées et au développement d’activités intergénérationnelles au service des habitants du territoire. Cette démarche s’inscrit en pleine continuité du plaidoyer « Pour une société de la Longévité » porté par la Croix-Rouge française depuis 2019.

Le projet de reconstruction du Pôle gérontologique nîmois, dont la livraison est prévue en 2024, a offert à la Croix-Rouge française l’opportunité de repenser l’accompagnement des personnes âgées du territoire en décloisonnant ses services et en ouvrant la structure sur son environnement. Forte d’une première expérimentation nationale de mise en place de tiers- lieux dans cinq sites pilotes en France, l'association a intégré au cœur de ce projet la création d’un espace, ouvert au public et pensé comme un lieu d’expérimentation citoyenne, moteur de la vie associative et culturelle du quartier, où l’on vient se rencontrer, échanger, apprendre et s’entraider.

Favoriser l’inclusion et la participation des seniors, en les plaçant au cœur d’un projet sociétal qui reconnaît leur pouvoir d’agir et valorise leurs capacités à travers l’échange

intergénérationnel et la transmission des savoirs, développer des services et activités intergénérationnelles qui répondent aux besoins des habitants, des résidents, des salariés et

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des bénévoles du territoire. Tels sont les principaux objectifs de cette action auxquels il faut ajouter l’ouverture du pôle sur son environnement et en faire un lieu de vie ouvert et de ressources pour les habitants et les associations locales, dans une véritable politique inclusive volontariste.

Une phase de préfiguration bel et bien engagée

En attendant 2024 et la construction du lieu, le Pôle gérontologique nîmois lance une phase de préfiguration avec une première programmation d’activités qui sera hébergée à l’intérieur des EHPAD et via un « tiers-lieu mobile », soit un van Peugeot J9 ayant servi auparavant au transport des personnes de l’EHPAD pour incarner cet espace de rencontre et d’accueil d’activités. Ce tiers-lieu mobile pourra donc se déployer à l’extérieur des EHPAD de la Croix Rouge mais aussi sur le territoire pour aller à la rencontre des habitants, partager la démarche et animer des activités dans l’espace public.

Un premier diagnostic, effectué en partenariat avec le master 2 de Design Innovation Société de l’Université de Nîmes, a permis d’imaginer de nombreuses possibilités d’activités : programmation cinéma, accueil de répétitions d’artistes, atelier d’accompagnement au

numérique, permanences d’associations, café des aidants, jeux, salon de coiffure, café-langue, table d’hôtes, démonstration d’artisanat local… À présent, l’objectif est d’affiner une

première programmation selon les envies, besoins, et talents du territoire avec un lancement des activités en juin 2021.

Toutes les personnes intéressées par ce projet, et notamment les habitants du quartier, à participer à la co-construction de la programmation du tiers-lieu à partir du 24 février et jusqu’à la fin mai 2021, lors de grands rendez-vous collectifs. Une réunion publique d’information : un premier rendez-vous de présentation de la démarche lors d’une réunion publique en distanciel le 24 février à 19h durant lequel les points suivants seront abordés le contexte et l’ambition du projet, la présentation de la démarche de co-construction, le

calendrier des grands rendez-vous à venir. Pour obtenir le lien qui permet de se connecter à la réunion publique : lola.delahosseraye@croix-rouge.fr

Du 8 au 19 mars 2021, ce chantier participatif d’aménagement du van va constituer le premier rendez-vous collectif de co-construction du tiers-lieu. La Croix-Rouge a invité les designers- architectes du Collectif ETC et l’artiste Bonnefrite à venir animer le chantier d’aménagement et de décor du van sur le terrain des EHPAD en impliquant résidents, salariés, habitants et bénévoles. Ouverts à tous sur inscription et dans la limite du nombre maximum pour respecter le protocole sanitaire en vigueur, les personnes intéressées pourront participer à des ateliers de peinture, couture, et de construction afin de créer ce nouveau « lieu » collectif et réfléchir ensemble à ses futurs usages.

Pour Anne Mensuelle, directrice du Pôle gérontologique nîmois : « L’EHPAD est un lieu de vie, il a un rôle à jouer sur son territoire. Àla fois comme outil au service du lien social des personnes qu’il accueille mais également comme un lieu de ressource pour les habitants, sur les enjeux du vieillissement mais pas uniquement. Ouvrir les portes de l’EHPAD, accueillir des activités et des services ouverts au public c’est faire entrer la vie de la cité au plus près des personnes âgées. C’est les inclure à nouveau dans un projet de société. Le tiers-lieu se veut un lieu de rencontre et d’expression des talents de tous. »

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CAISSARGUES Avec son appli, la mairie se connecte aux habitants

La mairie vient de lancer son application mobile pour intégrer d'avantage les habitants à la vie du village.

C’est une entreprise de Mauguio dans l’Héraut qui a mis sur pied l’application « Ville de Caissargues ». D’un coût global de 2 700€, les habitants retrouveront plusieurs informations et services avec la petite enfance comme le menu de la cantine, le centre de loisirs, le conseil municipal des jeunes…

Les administrés pourront également signaler des trous dans la chaussée ou un défaut d’éclairage. « Nous lancerons des sondages et enverrons des alertes, par exemple en cas d’inondations », commente le maire Olivier Fabregoul. Et de conclure : « les gens ont besoin d’un service de proximité avec la mairie. Nous devons être en lien avec eux 24 heures sur 24 !

»

Références

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