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Cours de logique

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Cours de logique

Julien Forest

julien.forest@ensiie.fr

(2)

Fonctionnement du cours

R`egles de vie :

I pas d’ordinateur portable dans l’amphith´eˆatre ou en TD, I ne pas h´esiter `a poser des questions (en cours, en TD,. . . ), I arriver `a l’heure,

I pas de reprise du cours en TD.

R`egles d’examens :

I Premi`ere session : Examen ´ecrit I Deuxi`eme session : Examen ´ecrit

(3)

Plan rapide du cours

Trois grandes parties :

I- Ensembles inductifs, ordre bien fond´e,preuves par induction;

II- La logiquepropositionnelle :

syntaxe, s´emantique, validit´e, prouvabilit´e ;

III- La logique du premier ordre:

syntaxe, s´emantique, validit´e, prouvabilit´e.

(4)

Pourquoi faire de la logique ?

Pour vous occuper/embˆeter pendant 22h30

Parce que c’estvraimentutile :

I Nombreuses applications critiques(s´ecurit´e, sˆuret´e,. . . ). I Enorm´´ ementd’argent en jeu (milliards d’euros).

I Pas d’ambigu¨ıt´e Et que . . .

I Ordinateur =logique (cf. cours d’architecture)

I Programme : n´ecessit´e deprouver des propri´et´es = logique I Base de donn´ees : v´erification de propri´et´es =logique, I . . .

(5)

Pourquoi faire de la logique ?

Pour vous occuper/embˆeter pendant 22h30 Parce que c’estvraimentutile :

I Nombreuses applications critiques(s´ecurit´e, sˆuret´e,. . . ). I Enorm´´ ementd’argent en jeu (milliards d’euros).

I Pas d’ambigu¨ıt´e Et que . . .

I Ordinateur =logique (cf. cours d’architecture)

I Programme : n´ecessit´e deprouver des propri´et´es = logique I Base de donn´ees : v´erification de propri´et´es =logique, I . . .

(6)

Pourquoi faire de la logique ?

Pour vous occuper/embˆeter pendant 22h30 Parce que c’estvraimentutile :

I Nombreuses applications critiques(s´ecurit´e, sˆuret´e,. . . ).

I Enorm´´ ementd’argent en jeu (milliards d’euros).

I Pas d’ambigu¨ıt´e

Et que . . .

I Ordinateur =logique (cf. cours d’architecture)

I Programme : n´ecessit´e deprouver des propri´et´es = logique I Base de donn´ees : v´erification de propri´et´es =logique, I . . .

(7)

Pourquoi faire de la logique ?

Pour vous occuper/embˆeter pendant 22h30 Parce que c’estvraimentutile :

I Nombreuses applications critiques(s´ecurit´e, sˆuret´e,. . . ).

I Enorm´´ ementd’argent en jeu (milliards d’euros).

I Pas d’ambigu¨ıt´e Et que . . .

I Ordinateur =logique (cf. cours d’architecture)

I Programme : n´ecessit´e de prouverdes propri´et´es = logique I Base de donn´ees : v´erification de propri´et´es =logique, I . . .

(8)

I- Ensembles inductifs et

preuves par induction

(9)

Induction ?

I D´efinition formelle d’ensembles, defonctions, depropri´et´es

: entiers, addition, parit´e : tous d´efinis de mani`eres inductives

I D´emonstration de propri´et´es

:

“Tout entier est soit pair soit impair” : d´emonstration par induction

I D´ej`a utilis´e pour les entiers (r´ecurrence)

(10)

Induction ?

I D´efinition formelle d’ensembles, defonctions, depropri´et´es: entiers, addition, parit´e : tous d´efinis de mani`eres inductives

I D´emonstration de propri´et´es :

“Tout entier est soit pair soit impair” : d´emonstration par induction

I D´ej`a utilis´e pour les entiers (r´ecurrence)

(11)

Ensembles inductifs (1)

D´efinition 1 (Ensembles d´efinis inductivement)

SoitB un ensemble de base et K un ensemble d’op´erations.

L’ensemble inductif<B,K>est le plus petit ensemble E tel que :

(B) B ⊂E

(I) Si f ∈ Kest d’arit´e nf et si x1, . . . ,xnf ∈E alors f(x1, . . . ,xnf)∈E

Les entiersN=<B,K>?

Oui :B={0} etK ={succ}

Les listes d’entiersintlist =<B,K>?

Oui :B={nil} et K={cons}

(12)

Ensembles inductifs (1)

D´efinition 1 (Ensembles d´efinis inductivement)

SoitB un ensemble de base et K un ensemble d’op´erations.

L’ensemble inductif<B,K>est le plus petit ensemble E tel que :

(B) B ⊂E

(I) Si f ∈ Kest d’arit´e nf et si x1, . . . ,xnf ∈E alors f(x1, . . . ,xnf)∈E

Les entiersN=<B,K>?

Oui :B={0} etK={succ} Les listes d’entiersintlist =<B,K>?

Oui :B={nil} et K={cons}

(13)

Ensembles inductifs (1)

D´efinition 1 (Ensembles d´efinis inductivement)

SoitB un ensemble de base et K un ensemble d’op´erations.

L’ensemble inductif<B,K>est le plus petit ensemble E tel que :

(B) B ⊂E

(I) Si f ∈ Kest d’arit´e nf et si x1, . . . ,xnf ∈E alors f(x1, . . . ,xnf)∈E

Les entiersN=<B,K>? Oui :B={0} etK={succ}

Les listes d’entiersintlist =<B,K>?

Oui :B={nil} et K={cons}

(14)

Ensembles inductifs (1)

D´efinition 1 (Ensembles d´efinis inductivement)

SoitB un ensemble de base et K un ensemble d’op´erations.

L’ensemble inductif<B,K>est le plus petit ensemble E tel que :

(B) B ⊂E

(I) Si f ∈ Kest d’arit´e nf et si x1, . . . ,xnf ∈E alors f(x1, . . . ,xnf)∈E

Les entiersN=<B,K>? Oui :B={0} etK={succ} Les listes d’entiersintlist =<B,K >?

Oui :B={nil} et K={cons}

(15)

Ensembles inductifs (1)

D´efinition 1 (Ensembles d´efinis inductivement)

SoitB un ensemble de base et K un ensemble d’op´erations.

L’ensemble inductif<B,K>est le plus petit ensemble E tel que :

(B) B ⊂E

(I) Si f ∈ Kest d’arit´e nf et si x1, . . . ,xnf ∈E alors f(x1, . . . ,xnf)∈E

Les entiersN=<B,K>? Oui :B={0} etK={succ} Les listes d’entiersintlist =<B,K >? Oui :B={nil} et K={cons}

(16)

Ensembles inductifs (2)

Ensembles inductifs sous forme der`egles d’inf´erences pr´emisses

conclusion

Une r`egle pour :

I chaque x deB : x

I chaque op´eration f deK d’arit´e n : x1. . .xn f(x1, . . . ,xn)

Exemple : 0 n succ(n)

Inf´erence : 0 succ(0)

0 succ(0) succ(succ(0))

(17)

Ensembles inductifs (2)

Ensembles inductifs sous forme der`egles d’inf´erences pr´emisses

conclusion Une r`egle pour :

I chaquex deB : x

I chaque op´eration f deK d’arit´e n : x1. . .xn f(x1, . . . ,xn)

Exemple : 0 n succ(n)

Inf´erence : 0 succ(0)

0 succ(0) succ(succ(0))

(18)

Ensembles inductifs (2)

Ensembles inductifs sous forme der`egles d’inf´erences pr´emisses

conclusion Une r`egle pour :

I chaquex deB : x

I chaque op´eration f deK d’arit´e n : x1. . .xn f(x1, . . . ,xn)

Exemple : 0 n succ(n)

Inf´erence : 0 succ(0)

0 succ(0) succ(succ(0))

(19)

Ensembles inductifs (2)

Ensembles inductifs sous forme der`egles d’inf´erences pr´emisses

conclusion Une r`egle pour :

I chaquex deB : x

I chaque op´eration f deK d’arit´e n : x1. . .xn f(x1, . . . ,xn)

Exemple : 0 n succ(n)

Inf´erence : 0 succ(0)

0 succ(0) succ(succ(0))

(20)

Ensemble inductifs (3)

Th´eor`eme 1

Soient E un ensemble et X =<B,K>⊆E , on a :

X = \

Y∈F

Y avec F ={Y ⊆E | B ⊆Y et Y stablepar K}

D´emonstration par double inclusion.

(21)

Ensemble inductifs (3)

Th´eor`eme 1

Soient E un ensemble et X =<B,K>⊆E , on a :

X = \

Y∈F

Y avec F ={Y ⊆E | B ⊆Y et Y stablepar K}

D´emonstration par double inclusion.

T

Y∈FY ⊆X :X ∈ F, donc X contient T

Y∈FY.

(22)

Ensemble inductifs (3)

Th´eor`eme 1

Soient E un ensemble et X =<B,K>⊆E , on a :

X = \

Y∈F

Y avec F ={Y ⊆E | B ⊆Y et Y stablepar K}

D´emonstration par double inclusion.

X ⊆T

Y∈FY :Par d´efinitionX est leplus petit ensemble tel que B ⊆E et stable parK. Tout ´el´ement de F contient X, et donc T

Y∈FY contient X.

(23)

Principe d’induction structurelle

Th´eor`eme 2 (Induction structurelle) Soit X =<B,K>un ensemble inductif.

Soit P une propri´et´e sur les ´el´ements de X telle que : I P(x) est v´erifi´ee sur tous les ´el´ements x de B

I Pour tous x1, . . . ,xn de X tels que P(x1),. . . ,P(xn) est v´erifi´ee et tout f ∈ K, on peut montrer que P(f(x1, . . . ,xn)) est v´erifi´ee

La propri´et´e P est v´erifi´ee pour tous les ´el´ements de X .

(24)

Principe d’induction structurelle

Th´eor`eme 2 (Induction structurelle) Soit X =<B,K>un ensemble inductif.

Soit P une propri´et´e sur les ´el´ements de X telle que : I P(x) est v´erifi´ee sur tous les ´el´ements x de B

I Pour tous x1, . . . ,xn de X tels que P(x1),. . . ,P(xn) est v´erifi´ee et tout f ∈ K, on peut montrer que P(f(x1, . . . ,xn)) est v´erifi´ee

La propri´et´e P est v´erifi´ee pour tous les ´el´ements de X .

On poseU ={x ∈X |P(x) est v´erifi´ee}et on montre que X =U.

X ⊆U :Par hypoth`eseB ⊆U etU stable parK et doncX ⊆U.

(25)

Principe d’induction structurelle

Th´eor`eme 2 (Induction structurelle) Soit X =<B,K>un ensemble inductif.

Soit P une propri´et´e sur les ´el´ements de X telle que : I P(x) est v´erifi´ee sur tous les ´el´ements x de B

I Pour tous x1, . . . ,xn de X tels que P(x1),. . . ,P(xn) est v´erifi´ee et tout f ∈ K, on peut montrer que P(f(x1, . . . ,xn)) est v´erifi´ee

La propri´et´e P est v´erifi´ee pour tous les ´el´ements de X .

On poseU ={x ∈X |P(x) est v´erifi´ee}et on montre que X =U.

U ⊆X :Trivial.

(26)

Principe d’induction structurelle

Th´eor`eme 2 (Induction structurelle) Soit X =<B,K>un ensemble inductif.

Soit P une propri´et´e sur les ´el´ements de X telle que : I P(x) est v´erifi´ee sur tous les ´el´ements x de B

I Pour tous x1, . . . ,xn de X tels que P(x1),. . . ,P(xn) est v´erifi´ee et tout f ∈ K, on peut montrer que P(f(x1, . . . ,xn)) est v´erifi´ee

La propri´et´e P est v´erifi´ee pour tous les ´el´ements de X .

Rq. : g´en´eralisation du principe de r´ecurrence sur les entiers

(27)

Ensemble inductif (4)

Th´eor`eme 3

Soit X =<B,K>et soit la suite X0=B, Xi+1 =Xi∪ K(Xi), on a :

X = [

i∈N

Xi

D´emonstration par double inclusion.

(28)

Ensemble inductif (4)

Th´eor`eme 3

Soit X =<B,K>et soit la suite X0=B, Xi+1 =Xi∪ K(Xi), on a :

X = [

i∈N

Xi

D´emonstration par double inclusion.

S

i∈NXi ⊆X :par r´ecurrence Xi ⊆X. I X0 =B ⊆X

I Si Xi ⊆X alors K(Xi)⊆X et donc Xi+1 ⊆X.

(29)

Ensemble inductif (4)

Th´eor`eme 3

Soit X =<B,K>et soit la suite X0=B, Xi+1 =Xi∪ K(Xi), on a :

X = [

i∈N

Xi

D´emonstration par double inclusion.

X ⊆S

i∈NXi :

par induction structurelle sur X. I B=X0 ⊆S

i∈NXi

I Si x1, . . . ,xn∈S

iNXi, il existe i0 t.q. x1, . . . ,xn∈Xi0 et donc si f ∈ K,f(x1, . . . ,xn)∈Xi0+1⊆S

i∈NXi

(30)

Ensemble inductif (4)

Th´eor`eme 3

Soit X =<B,K>et soit la suite X0=B, Xi+1 =Xi∪ K(Xi), on a :

X = [

i∈N

Xi

D´emonstration par double inclusion.

X ⊆S

i∈NXi :par induction structurelle sur X. I B=X0 ⊆S

i∈NXi

I Si x1, . . . ,xn∈S

iNXi, il existe i0 t.q. x1, . . . ,xn∈Xi0 et donc si f ∈ K,f(x1, . . . ,xn)∈Xi0+1⊆S

i∈NXi

(31)

D´ efinitions inductives de fonctions

D´efinition 2

Si X =<B,K>, on peut d´efinir une fonction φsur X

inductivementcomme suit :

I Pour chaque ´el´ement x ∈ B, on donne une valeurφ(x) I Pour chaque fonction f ∈ K, pour tout x1, . . . ,xn dans X et

v1(=φ(x1)), . . . ,vn(=φ(xn))alors on d´efinit φ(f(x1, . . . ,xn)) en fonction de v1, . . . ,vn.

(32)

D´ efinitions inductives de fonctions

D´efinition 2

Si X =<B,K>, on peut d´efinir une fonction φsur X

inductivementcomme suit :

I Pour chaque ´el´ement x ∈ B, on donne une valeurφ(x) I Pour chaque fonction f ∈ K, pour tout x1, . . . ,xn dans X et

v1(=φ(x1)), . . . ,vn(=φ(xn))alors on d´efinit φ(f(x1, . . . ,xn)) en fonction de v1, . . . ,vn.

Exemple : Sur les entiers, on d´efinit double inductivement par : I double(0) = 0

I si n∈N,double(succ(n)) =succ(succ(double(n)))

(33)

D´ efinitions inductives de fonctions

D´efinition 2

Si X =<B,K>, on peut d´efinir une fonction φsur X

inductivementcomme suit :

I Pour chaque ´el´ement x ∈ B, on donne une valeurφ(x) I Pour chaque fonction f ∈ K, pour tout x1, . . . ,xn dans X et

v1(=φ(x1)), . . . ,vn(=φ(xn))alors on d´efinit φ(f(x1, . . . ,xn)) en fonction de v1, . . . ,vn.

Exemple : Sur les entiers, on d´efinit double inductivement par : I double(0) = 0

I si n∈N,double(succ(n)) =succ(succ(double(n))) Propri´et´e 1

Si n est la repr´esentation d’un entier n alors pour tout n on a double(n) = (2∗n)

(34)

D´ efinitions inductives de fonctions

D´efinition 2

Si X =<B,K>, on peut d´efinir une fonction φsur X

inductivementcomme suit :

I Pour chaque ´el´ement x ∈ B, on donne une valeurφ(x) I Pour chaque fonction f ∈ K, pour tout x1, . . . ,xn dans X et

v1(=φ(x1)), . . . ,vn(=φ(xn))alors on d´efinit φ(f(x1, . . . ,xn)) en fonction de v1, . . . ,vn.

Exemple : Sur les entiers, on d´efinit double inductivement par : I double(0) = 0

I si n∈N,double(succ(n)) =succ(succ(double(n))) Propri´et´e 1

Si n est la repr´esentation d’un entier n alors pour tout n on a double(n) = (2∗n)

Par induction structurelle surn

(35)

D´ efinitions inductives de fonctions

D´efinition 2

Si X =<B,K>, on peut d´efinir une fonction φsur X

inductivementcomme suit :

I Pour chaque ´el´ement x ∈ B, on donne une valeurφ(x) I Pour chaque fonction f ∈ K, pour tout x1, . . . ,xn dans X et

v1(=φ(x1)), . . . ,vn(=φ(xn))alors on d´efinit φ(f(x1, . . . ,xn)) en fonction de v1, . . . ,vn.

Exemple : Sur les entiers, on d´efinit plus inductivement par : I pour tout m∈N,plus(0,m) =m

I si n∈N, pour tout m,plus(succ(n),m) =succ(plus(n,m))

(36)

Ordres

D´efinition 3

Soit E un ensemble. Unordre strictsur E est une relation binaire

<sur E telle que :

I pour tout x,y,z ∈E , si x <y et y <z alors x <z I pour tout x , x 6<x

E =Net <ordre strict usuel : ok E =Net ≤ordre large usuel : ko E =Zet <ordre strict usuel : ok E =Zet ≤ordre large usuel : ko

(37)

Ordres

D´efinition 3

Soit E un ensemble. Unordre strictsur E est une relation binaire

<sur E telle que :

I pour tout x,y,z ∈E , si x <y et y <z alors x <z I pour tout x , x 6<x

E =Net <ordre strict usuel : ok

E =Net ≤ordre large usuel : ko E =Zet <ordre strict usuel : ok E =Zet ≤ordre large usuel : ko

(38)

Ordres

D´efinition 3

Soit E un ensemble. Unordre strictsur E est une relation binaire

<sur E telle que :

I pour tout x,y,z ∈E , si x <y et y <z alors x <z I pour tout x , x 6<x

E =Net <ordre strict usuel : ok E =Net ≤ordre large usuel : ko

E =Zet <ordre strict usuel : ok E =Zet ≤ordre large usuel : ko

(39)

Ordres

D´efinition 3

Soit E un ensemble. Unordre strictsur E est une relation binaire

<sur E telle que :

I pour tout x,y,z ∈E , si x <y et y <z alors x <z I pour tout x , x 6<x

E =Net <ordre strict usuel : ok E =Net ≤ordre large usuel : ko E =Zet <ordre strict usuel : ok

E =Zet ≤ordre large usuel : ko

(40)

Ordres

D´efinition 3

Soit E un ensemble. Unordre strictsur E est une relation binaire

<sur E telle que :

I pour tout x,y,z ∈E , si x <y et y <z alors x <z I pour tout x , x 6<x

E =Net <ordre strict usuel : ok E =Net ≤ordre large usuel : ko E =Zet <ordre strict usuel : ok E =Zet ≤ordre large usuel : ko

(41)

Ordres bien fond´ e

D´efinition 4

Soit E un ensemble. Unordre strict<sur E est dit bien fond´e lorsqu’il n’existe pas de suite(xi)i∈

N telle que, pour tout i , xi+1 <xi.

E =Net <ordre strict usuel : ok E =Zet <ordre strict usuel : ko E =R+ et <ordre strict usuel : ko

(42)

Ordres bien fond´ e

D´efinition 4

Soit E un ensemble. Unordre strict<sur E est dit bien fond´e lorsqu’il n’existe pas de suite(xi)i∈

N telle que, pour tout i , xi+1 <xi.

E =Net <ordre strict usuel : ok

E =Zet <ordre strict usuel : ko E =R+ et <ordre strict usuel : ko

(43)

Ordres bien fond´ e

D´efinition 4

Soit E un ensemble. Unordre strict<sur E est dit bien fond´e lorsqu’il n’existe pas de suite(xi)i∈

N telle que, pour tout i , xi+1 <xi.

E =Net <ordre strict usuel : ok E =Zet <ordre strict usuel : ko

E =R+ et <ordre strict usuel : ko

(44)

Ordres bien fond´ e

D´efinition 4

Soit E un ensemble. Unordre strict<sur E est dit bien fond´e lorsqu’il n’existe pas de suite(xi)i∈

N telle que, pour tout i , xi+1 <xi.

E =Net <ordre strict usuel : ok E =Zet <ordre strict usuel : ko E =R+ et <ordre strict usuel ?

(45)

Ordres bien fond´ e

D´efinition 4

Soit E un ensemble. Unordre strict<sur E est dit bien fond´e lorsqu’il n’existe pas de suite(xi)i∈

N telle que, pour tout i , xi+1 <xi.

E =Net <ordre strict usuel : ok E =Zet <ordre strict usuel : ko E =R+ et <ordre strict usuel : ko

(46)

Induction bien fond´ ee

Th´eor`eme 4 (Induction bien fond´ee)

Soient E un ensemble,<un ordre bien fond´esur E , et P une propri´et´e sur les ´el´ements de E . Si pour tout x ∈E , on peut montrer :

Hx = “si P(y) est vraie pour tous les ´el´ement y tels que y <x , alors P(x) est vraie”

alors P est vraie sur tous les ´el´ements de E .

D´emonstration par contradiction :

Supposons qu’il existe unx0 tel queP(x0) ne soit pas vraie. Alors on en d´eduit d’apr`esHx0 qu’il existe unx1 tel quex1 <x0 et P(x1) soit fausse. On peut donc trouver unx2 tel quex2 <x1 et P(x2) soit fausse . . .

On a donc une suite infinie strictement d´ecroissante en contradiction avec l’hypoth`ese que <est bien fond´e.

(47)

Induction bien fond´ ee

Th´eor`eme 4 (Induction bien fond´ee)

Soient E un ensemble,<un ordre bien fond´esur E , et P une propri´et´e sur les ´el´ements de E . Si pour tout x ∈E , on peut montrer :

Hx = “si P(y) est vraie pour tous les ´el´ement y tels que y <x , alors P(x) est vraie”

alors P est vraie sur tous les ´el´ements de E . D´emonstration par contradiction :

Supposons qu’il existe unx0 tel queP(x0) ne soit pas vraie. Alors on en d´eduit d’apr`esHx0 qu’il existe unx1 tel quex1 <x0 et P(x1) soit fausse. On peut donc trouver unx2 tel quex2 <x1 et P(x2) soit fausse . . .

On a donc une suite infinie strictement d´ecroissante en contradiction avec l’hypoth`ese que <est bien fond´e.

(48)

II- Alg`ebre de Boole.

(49)

Alg` ebre de Boole : Utilit´ e

Un ensemblesimpleet utile : I Deux ´el´ements seulement

I Quelques op´erations de bases bien comprises I Donne un sens `a la logique par la suite

(50)

D´ efinitions

On consid`ere l’ensembleB={1,0} muni des op´erations suivantes :

∧˙ a b a ˙∧ b

1 1 1

1 0 0

0 1 0

0 0 0

∨˙ a b a ˙∨ b

1 1 1

1 0 1

0 1 1

0 0 0

⇒˙ a b a ˙⇒ b

1 1 1

1 0 0

0 1 1

0 0 1

¬˙ a ¬˙ a

1 0

0 1

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