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Article p.1 du Vol.29 n°307 (2010)

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BIOFUTUR 307 • FÉVRIER 2010 11

H

ormone de croissance, sang contaminé, vache folle, grippe aviaire…

La fin du XXesiècle a été marquée par une série de scandales sanitaires qui auraient pu connaître des fins plus funestes mais ont néanmoins conduit à l’adoption de comportements plus responsables vis-à-vis des patients dans le domaine médical et des consommateurs dans celui de l’agroalimentaire. Si ces incidents ont été des arguments supplémentaires à la mise en œuvre du fameux principe de précaution, ils ont surtout poussé à la généralisation de la traçabilité.

D

ans le secteur de l’agroalimentaire, la possibilité de suivre un produit alimentaire tout au long de sa chaîne de transformation, alors qu’elle était jusque-là souvent restreinte à quelques maillons spécifiques (surveillance vétérinaire en amont, contrôle des dates de péremption en aval…), fut une vraie révolution. De la ferme à l’assiette, en passant par l’industrie et la distribution, il est aujourd’hui possible de connaître dans le moindre détail le parcours des denrées alimentaires et de savoir précisément les lieux et les conditions de production, de transformation et de stockage.

S

i la traçabilité est devenue indissociable de la prévention des risques alimentaires, elle représente aussi un enjeu économique de taille pour les professionnels de l’agroalimentaire, puisque c’est grâce à elle que producteurs et distributeurs garantissent la qualité des denrées et des matières premières qui les constituent, à travers labels (bio, équitable…) et autres appellations (AOC, AOP, terroirs…).

Un moyen de justifier leur image de marque.

U

n double enjeu économique, en fait. Depuis quelques années, la traçabilité a trouvé un nouveau terrain de jeu, toujours dans le secteur de l’agroalimentaire : la détection des fraudes. Les outils biomoléculaires développés permettent désormais aussi bien de débusquer les informations mensongères concernant les denrées, en fonction de leur composition et de leur origine, mais aussi de marquer spécifiquement (et de façon totalement inoffensive) des semences à l’aide de « codes barres » moléculaires cryptés. Une traque qui ne laisse, au final, aucune trace.G

La rédaction

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ÉDITO

© BSIP/KENNETH EWARD

01-Edito_307 2/02/10 17:43 Page 1

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