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Solutions rationnelles d’une équation polynomiale à coefficients entiers

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Solutions rationnelles d’une équation polynomiale à coefficients entiers

On s’intéresse aux racines rationnelles d’une équation polynomiale de degré n du type

1 2

1 2 1 0 0

n n

n n

a xa x ... a x a xa  où a0, a1, … an appartiennent à  avec an 0.

Partie A. Étude d’un cas particulier

On considère l’équation x7 6x45x33x231x 2 0 (1).

Démontrer que si m est un entier relatif solution de (1), alors m | 2.

L’équation (1) admet-elle des solutions entières ?

Partie B. Cas général

On se place dans le cas général d’une équation polynomiale a xn nan1xn1... a x2 2a x1a0 0 (E) où a0, a1, … an sont des entiers relatifs tels que an 0.

On suppose que (E) admet une solution de la forme p

q avec p  , q  * et PGCD

p q;

1.

Démontrer que p a| 0 et |q an.

Ce résultat est appelé critère d’Eisenstein.

Partie C. Une application

Déterminer en utilisant le critère établi dans la partie B, les racines de l’équation 15x343x27x 3 0 (E).

(2)

Solution

Partie A

Supposons que m soit un entier relatif solution de (1).

On a alors : m76m45m33m231m 2 0. D’où m

m66m35m23m31

2.

entier relatif donc m | 2.

  

2  2 ; 1 ;1 ; 2

D

2 est solution de (1).

– 1, 1 et – 2 ne sont pas solutions de (1).

2 est donc la seule solution entière de (1).

Partie B

p

q est solution de (E) donc

1 2

1 2 1 0 0

n n

n n

p p p p

a a ... a a a

q q q q

     

      

     

     

.

D’où

1 2

1 1 2 2 1 0 0

n n

n n n n

p p p p

a a ... a a a

q q q q

        .

On multiplie les deux membres par qn.

1 2 2 1

1 2 1 0 0

n n n n n

n n

a pa p  q ... a pq a  p q aq  (1)

Démontrons que p a| 0. (1) donne alors :

1 2 2 1

1 2 1 0

n n n n n

n n

a pa p  q ... a pq a  p q  aq

1 1 2 2 2 1 1

0

n n n n n

n n

p a p a p  q ... a  p q aq  aq

(3)

Cette dernière égalité montre que p|a0qn.

Or p et q sont premiers entre eux donc p et qn sont premiers entre eux (propriété du cours).

D’après le théorème de Gauss, p a| 0. Démontrons que |q an.

(1) donne alors :

1 2 2 1

1 2 1 0

n n n n n

n n

a p  q ... a pq a  p q aq  a p

n 1 n 1 2 n 3 1 n 1 0 n 1

n n

q a p ... a pq apq a q  ap

Cette dernière égalité montre que q|anpn.

Or p et q sont premiers entre eux donc p et qn sont premiers entre eux (propriété du cours).

D’après le théorème de Gauss, |q an.

Partie C

Si (E) admet une racine rationnelle de la forme p

q avec p  , q  * et PGCD

p q;

1, alors : p | 3 et q | 15.

On peut supposer p entier relatif et q entier naturel non nul.

  

3 3 ; 1 ; 1;3

D   

  

15 15 ; 5 ; 3 ; 1 ;1 ; 3 ; 5 ; 15

D

 

On forme toutes les fractions possibles formées d’un diviseur de 3 au numérateur sur un diviseur de 15 au dénominateur.

3 15 p q

3 15 p q  

1 15 p q

1 15 p q  

(4)

3 5 p

q  convient 3

5 p q  

1 5 p q

1 5 p q  

p 1 q

p 1 q  

1 3 p q

1 3 p

q   convient p 3

q  convient p 3

q  

On teste ces valeurs.

Les valeurs 3 5, 1

3, 3 fonctionnent.

Ce sont les racines de (E).

(5)

Suite :

Partie D. Une autre application (1)

On pose cos2 9

  .

1°) Démontrer que 8    3 6 1 0.

On rappelle que pour tout réel x on a : cos 3x4 cos33cosx. 2°) Démontrer que  est irrationnel.

Partie E. Une autre application (2) On pose   3 13.

1°) Démontrer que l’on  4 32 2 100. 2°) Démontrer que  est irrationnel.

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