Feuille d’exercices n◦1
Fonctions de la variable r´ eelle
Exercice 1 : croissances compar´ees
Ordonner selon la relation de n´egligeabilit´e, en notantab pour indiquer quea =
+∞o(b) : lnx
x2 , 1
xlnx, 1 x√
x, (lnx)2 x3 , 1
x2, e−x2, e−
√x, e−x, e−2x.
Exercice 2 : ´equivalents simples
D´eterminer un ´equivalent simple et la limite de : 1. a) xln(ex+ 1) en−∞; b) ln 1 +xtanx12
en +∞; c) x1x −1 en +∞; 2. a) (1−cos(x)) tan(x)
xsin2(3x) en 0 ; b) ln(cos(x)) en 0 ; c) ln(x2+x+ 1)arctan(x)
ln(x+ 1) en 0, +∞; 3. a) xα−1 en 1 ; b) cos(x) en π
2; c) xx−1 ln(1−√
x2−1) en 1+; d) sin(x)−cos(x) x−π/4 en π
4.
Exercice 3 : d´eveloppement asymptotique d’une suite implicite [correction]
Pour n∈N, on consid`ere l’´equation tan(x) =x d’inconnuex∈
nπ, nπ+π2 . 1. Montrer que cette ´equation admet une unique solution. On la notera xn. 2. Montrer que la suite (xn) est monotone et quexn ∼
n→+∞nπ.
3. Montrer quexn−nπ∼ π
2, puis quexn−nπ− π
2 ∼ − 1 nπ.
Exercice 4 : une suite implicite - d’apr`es oral II 2015 Soit f(x) = xln(x)
1 +x , consid´er´ee sur [1,+∞[.
1. Montrer que, pour tout n∈N, il existe un unique r´eel an≥1 tel quef(an) =n.
2. ´Etudier les variations de la suite (an). Montrer que (an) n’est pas born´ee.
3. Donner un ´equivalentbn de an, puis un ´equivalent de an−bn.
Exercice 5 : une ´equation fonctionnelle
f est une fonction continue surRtelle que ∀x∈R,f(x+ 1) =f(x) + 1.
La fonctiong est d´efinie parg(x) =f(x)−x.
1. Montrer queg est p´eriodique, born´ee et d´eterminer la limite de g(x)
x lorsquex→+∞.
2. En d´eduire la limite de f(x)
x puis celle de f(x) lorsque x→+∞.
Exercice 6 : un point fixe
Soit f :R−→Rune fonction continue et strictement d´ecroissante.
Montrer quef admet un unique point fixe (tel quef(x) =x).
Exercice 7 autour du th´eor`eme de Rolle - d’apr`es oral I 2017 1. Soit netm deux entiers naturels,f de classe Cn.
Prouver que sif(n)akracines distinctes,k≤m, alorsf a au plusn+mracines distinctes.
2. Soit P un polynˆome de degr´e detα∈R∗. Prouver que d
dx(P(x)eαx) =R(x)eαx, o`u R(x) est un polynˆome de degr´e `a pr´eciser.
3. Soitβ∈Rtel queβ6=α. Soitf(x) =P(x)eαx+Q(x)eβx, o`uP etQsont deux polynˆomes de degr´e inf´erieur ou ´egal `a d. Prouver que f a au plus 2d+ 1 racines.
Exercice 8 : approximation d’un point fixe [correction]
On d´efinit la suite (un)n paru0∈[0,1] et∀n∈N, un+1= eun eun+ 1. 1. Montrer que :∀n∈N, un∈[0,1].
2. Montrer qu’il existe un uniqueα∈Rtel que eα
eα+ 1 =α et qu’on a : α∈]0,1[.
3. Montrer que∀n∈N, |un+1−α| ≤ e
4|un−α|.
4. En d´eduire que∀n∈N, |un−α| ≤e 4
n
, puis que la suite (un) converge versα.
5. Trouver un entier naturel ptel queup est une valeur approch´ee de α `a 10−3 pr`es.
Exercice 9 : s´erie harmonique Montrer que∀k∈N∗, 1
k+ 1 ≤ln(k+ 1)−ln(k)≤ 1
k. En d´eduire un ´equivalent deSn=
n
X
k=1
1 k.
Exercice 10 suite un+1 =f(un) - d’apr`es oral I 2015
Soit I =]0, a], a >0, et f une application v´erifiant f(I)⊂I et
∃A >0, ∃α >1, f(x) =
0 x−Axα+o(xα) On d´efinit la suite (un) par u0 =aet∀n∈N,un+1 =f(un).
1. Montrer que la suite (un) est bien d´efinie.
2. On admet que limun= 0. D´eterminer un ´equivalent deu1−αn+1−u1−αn . En d´eduire un ´equivalent deun.
3. Application : f(x) = sin(x).
Exercice 11 : convexit´e d’une fonction - d’apr`es ´ecrit C 2017 [correction]
Soit I un intervalle et x0 ∈I. On consid`ere une fonctionf :I 7−→Rd´erivable sur I et telle que f0 est strictement croissante surI.
1. Justifier, pour x∈I distinct dex0, l’existence d’un r´eelctel que : f(x)−f(x0)
x−x0 =f0(c).
2. Dans cette question, on suppose quex < x0. Montrer quef(x)−f(x0)−(x−x0)f0(x0)>0.
3. Dans cette question, on suppose quex > x0. Montrer quef(x)−f(x0)−(x−x0)f0(x0)>0.
4. Interpr´eter graphiquement les r´esultats pr´ec´edents.
Exercice 12 : quelques in´egalit´es Etablir les in´´ egalit´es suivantes :
1. ∀(a, b)∈R2, |ab| ≤ a2+b2
2 ; (indication : signe de la diff´erence) 2. ∀x∈R+, x
1 +x2 ≤arctan(x)≤x; (indication : T.A.F.) 3. ∀x∈i
−π 2,π
2 h
, |tan(x)| ≥ |x|; (indication : I.A.F.) 4. ∀x∈[0, π], x−x3
6 ≤sin(x)≤x−x3 6 + x5
120. (indication : Taylor-reste int´egral)
Exercice 13 : sinus cardinal [correction]
Montrer que la fonction f :x7−→ sin(x)
x se prolonge en une fonction de classe C2 surR.
Exercice 14 : d´eveloppement en s´erie enti`ere [correction]
1. Montrer quef :x7→ln(x+ 1)∈C∞(]−1,+∞[), puis expliciterf(k)(x) pour toutk∈N∗. 2. En d´eduire que∀x∈[0,1],
n
X
k=1
(−1)k−1
k xk −→
n→+∞ln(1 +x). Application pourx= 1.
Exercice 15 : polynˆomes d’Hermite - d’apr`es ´ecrit C 2021 [correction]
1. Donner la solution f sur Rdu probl`eme de Cauchy (E) :y0+ 2xy = 0 ety(0) = 1.
2. D´eterminer la d´eriv´ee secondef00 et la d´eriv´ee troisi`emef000 de f.
3. D´eterminer, apr`es avoir justifi´e leur existence, max
t∈[0,1]|f(t)|, max
t∈R
|f0(t)|et max
t∈[0,1]|f0(t)|.
4. (a) ´Enoncer le th´eor`eme des accroissements finis.
(b) Soit ε un r´eel strictement positif. Montrer qu’il existe un r´eel η strictement positif, que l’on explicitera, tel que :∀(x, y)∈[0,1]2:|x−y| ≤η =⇒ |f(x)−f(y)| ≤ε.
5. Montrer que, pour tout entier naturel n, la d´eriv´een-i`eme de f s’exprime `a l’aide de f et d’une fonction polynomiale Hn, dont on pr´ecisera la parit´e, et le degr´e. On d´esignera para(Hn) le coefficient dominant de Hn.
6. Donner, pour tout entier naturel n, une relation entre a(Hn) et a(Hn+1), puis exprimer a(Hn) en fonction de l’entier n.
Exercice 16 : d´eveloppements limit´es
Calculer les d´eveloppements limit´es suivants : 1. a) DL3(0) de √4
x+ 1 ; b) DL3(0) de xe−x 2 +x;
2. a) DL4(π) de ln(cos(2x)) ; b) DL3(1) de sin(πx) ln(x) ; 3. a) DL3(0) de ln(ex+ e−x) ; b) DL2(0) de sin(x)
ln(1 +x);
Exercice 17 : d´eveloppement limit´e d’une r´eciproque - d’apr`es oral II 2013 Pour x∈R, on pose f(x) =x+x2−x3.
1. Trouver deux intervallesI etJ contenant 0 tels quef r´ealise une bijection deI surJ. 2. On poseg=f|I. Montrer queg−1 admet un DL4(0), `a d´eterminer.
Exercice 18 : limites [correction]
1. Calculer : a) lim
n→+∞
1 +x
n n
; b) lim
x→0
cos(x)−√ 1−x2
x4 ;
ex2+x−e2x
1n2
Quelques corrections pour s’entrainer
Exercice 3 : d´eveloppement asymptotique d’une suite implicite [´enonc´e]
1. Soit n∈Nfix´e. Pourx∈
nπ, nπ+π2
, on poseg(x) = tan(x)−x.
g est d´efinie, d´erivable sur In =
nπ, nπ+π2
par les th´eor`emes g´en´eraux et ∀x ∈ In, g0(x) = tan2(x)>0. Donc g est continue et strictement croissante surIn.
De plus, g(x) −→
x→nπ−nπ <0 etg(x) −→
x→nπ+π
2
+∞.
Par le th´eor`eme de la bijection, g r´ealise une bijection de l’intervalle In sur l’intervalle g(In) =]−nπ,+∞[, qui contient 0.
Donc l’´equation g(x) = 0⇐⇒tan(x) =x admet une unique solution dansIn, not´eexn . 2. Soit n∈Nfix´e. On a : nπ < xn< nπ+π
2 <(n+ 1)π < xn+1 <(n+ 1)π+π 2. Donc (xn) est croissante . De plus,∀n∈N∗, 1≤ xn
nπ ≤1 + 1
2n −→
n→+∞1.
Donc xn ∼
n→+∞nπ , par encadrement (ou le th´eor`eme des gendarmes).
3. Soit n∈Nfix´e. On a : 0< xn−nπ < π
2. Donc xn−nπ = arctan(tan(xn−nπ)).
La fonction tangente estπ-p´eriodique et xn est solution de l’´equation tan(x) =xdonc xn−nπ= arctan(tan(xn)) = arctan(xn).
xn ∼
n→+∞nπ −→
n→+∞+∞donc arctan(xn) −→
n→+∞
π
2 6= 0 et xn−nπ ∼
n→+∞
π 2 . 4. De plus, −π
2 < xn−nπ−π
2 <0 et on a : tan
xn−nπ−π 2
=− 1
tan(xn−nπ) =− 1
tan(xn) =− 1 xn
.
Doncxn−nπ−π
2 = arctan tan
xn−nπ−π 2
= arctan
− 1 xn
=−arctan 1
xn
, car la fonction arctan est impaire.
1 xn −→
n→+∞0 donc arctan 1
xn
n→+∞∼ 1 xn ∼
n→+∞
1 nπ. Finalement, on a bien : xn−nπ− π
2 ∼
n→+∞− 1 nπ . Ce quis’´ecrit aussi :xn =
n→+∞nπ+π 2 − 1
nπ +o 1
n
(d´eveloppement asymptotique).
Exercice 8 : approximation d’un point fixe [´enonc´e]
1. Soit n∈Nfix´e. On a 0<eun <eun+ 1 donc 0< eun
eun+ 1 <1.
Donc ∀n∈N,un+1 ∈[0,1]. Comme u0∈[0,1], on a : ∀n∈N, un∈[0,1] . 2. Pour x∈R, on pose f(x) = ex
ex+ 1−x et on a ex+ 1>0.
Donc f est d´efinie, d´erivable sur Rpar les th´eor`emes g´en´eraux et∀x∈R, f0(x) = ex(ex+ 1)−exex
(ex+ 1)2 −1 = ex
(ex+ 1)2 −1 = −e2x−ex−1 (ex+ 1)2 <0, car exp>0. Donc f est continue et strictement d´ecroissante sur R.
De plus, f(0) = 1
2 >0 etf(1) = e1
e1+ 1−1 =− 1
e1+ 1<0.
Par le th´eor`eme de la bijection, l’´equation f(x) = 0⇐⇒ ex
ex+ 1 =x admet une unique solution α dansR qui v´erifieα∈]0,1[.
Donc il existe un unique r´eel α tel que eα
eα+ 1 =α et il v´erifieα∈]0,1[ . 3. Pour x∈R, on pose h(x) = ex
ex+ 1.
Commef,h est d´efinie et d´erivable sur R. Soitx∈[0,1] fix´e.
h0(x) =
ex (ex+ 1)2
= ex
(ex+ 1)2 >0.
Comme exp est croissante sur R, on a : 0<ex ≤e1 = e et ex+ 1≥e0+ 1 = 2.
Tout est positif donc (ex+ 1)2 ≥4, 1
(ex+ 1)2 ≤ 1
4 et ex
(ex+ 1)2 ≤ e 4. Donc ∀x∈[0,1], |h0(x)| ≤ e
4. Par l’in´egalit´e des accroissements finis, on a :
∀x, y∈[0,1], |h(x)−h(y)| ≤ e
4|x−y|.
De plus, α∈[0,1], h(α) =α et pour toutn∈N,un∈[0,1] etun+1 =h(un).
Donc ∀n∈N, |un+1−α|=|h(un)−h(α)| ≤ e
4|un−α|. 4. Montrons par r´ecurrence que Pn: ”|un−α| ≤e
4 n
” est vraie pour toutn∈N.
−Initialisation : u0, α∈[0,1] donc|u0−α| ≤1 = e
4 0
.P0 est vraie.
−H´er´edit´e : Supposons quePn est vraie pour un entiern∈N(HR). On a alors
|un+1−α| ≤ e
|un−α| ≤ e
×en
=en+1
etPn+1 est vraie.
−Conclusion : Par le principe de r´ecurrence, Pn est vraie pour toutn∈N. Donc ∀n∈N, |un−α| ≤e
4 n
. 0<e <4 donc 0< e
4 <1 et e 4
n
n→+∞−→ 0. Donc (un) converge versα .
5. Cherchons un entierp tel que|up−α| ≤e 4
p
≤10−3. e
4 p
≤10−3 ⇐⇒plne 4
| {z }
<0
≤ −3 ln(10)⇐⇒p≥ −3 ln(10) ln e4 .
$−3 ln(10) ln e4
%
+ 1 = 18 donc u18 est une valeur approch´ee deα `a 10−3 pr`es .
Exercice 13 : sinus cardinal [´enonc´e]
f ∈C2(R∗), par les th´eor`emes g´en´eraux.
sin(x)
x −→
x→01 doncf se prolonge en une fonction continue sur Ren posantf(0) = 1.
On note encore f ce prolongement. Ainsif est continue sur RetC1 surR∗. Six6= 0, f0(x) = xcosx−sinx
x2 =
x→0
x−x23 −x+x63 +o(x3)
x2 ∼
x→0−x
3. Doncf0(x)−→
x→00.
Par le th´eor`eme de la limite de la d´eriv´ee, f est d´erivable en 0,f0(0) = 0 etf estC1 sur R. Ainsi, f0 est continue surRetC1 sur R∗ (car f est C2 surR∗).
Six6= 0, f00(x) =· · ·= 2 sin(x)−x2sin(x)−2xcos(x)
x3 =
x→0· · · ∼
x→0−1 3. Par le th´eor`eme de la limite de la d´eriv´ee,f0 est d´erivable en 0,f00(0) =−1
3 etf0 estC1 surR. Finalement, f est de classe C2 surR,f0(0) = 0 etf00(0) =−1
3 .
Exercice 14 : d´eveloppement en s´erie enti`ere [´enonc´e]
1. ∀x∈]−1,+∞[, x+ 1>0.
Donc f :x7→ln(x+ 1) est de classeC∞ sur ]−1,+∞[, par les th´eor`emes g´en´eraux.
Pour x >−1,f(0)(x) = ln(x+ 1),f0(x) = 1
x+ 1,f00(x) = −1
(x+ 1)2,f(3)(x) = 2 (x+ 1)3...
Soit la propri´et´e Pk: ”∀x >−1, f(k)(x) = (k−1)!(−1)k−1
(x+ 1)k ”,k∈N∗.
−Initialisation : ∀x >−1,f0(x) = 1
x+ 1 = (1−1)!(−1)1−1
(x+ 1)1 .P1 est vraie.
−H´er´edit´e : Supposons quePk est vraie pour un entierk∈N∗ (HR). On a alors f(k+1)(x) =
(k−1)!(−1)k−1 (x+ 1)k
0
= (k−1)!(−1)k−1(−k)(x+ 1)−k−1 = k!(−1)k (x+ 1)k+1, etPk+1 est vraie.
−Conclusion : Par le principe de r´ecurrence, Pk est vraie pour toutk∈N∗. Donc ∀k∈N∗,∀x >−1, f(k)(x) = (k−1)!(−1)k−1
(x+ 1)k .
2. Soit n ∈N∗. Comme f ∈C∞(]−1,+∞[), on peut appliquer la formule de Taylor avec reste int´egral en a= 0 :
f(0) = 0 et∀k∈N∗, f(k)(0)
k! = (k−1)!(−1)k−1
k! = (−1)k−1
k donc, pour tout x >−1,
ln(x+ 1)−
n
X
k=1
(−1)k−1 k xk
=
Z x 0
(x−t)n n!
n!(−1)n (t+ 1)n+1dt
. Soit x∈[0,1] fix´e. Par l’in´egalit´e triangulaire, on a :
Z x 0
(x−t)n n!
n!(−1)n (t+ 1)n+1dt
≤ Z x
0
(x−t)n n!
n!(−1)n (t+ 1)n+1
dt= Z x
0
(x−t)n (t+ 1)n+1
| {z }
≥0
dt.
Pourt∈[0, x], (t+ 1)n+1≥1, 1
(t+ 1)n+1 ≤1 et (x−t)n≥0 donc (x−t)n
(t+ 1)n+1 ≤(x−t)n. Par croissance de l’int´egrale, on a :
Z x 0
(x−t)n n!
n!(−1)n (t+ 1)n+1dt
≤ Z x
0
(x−t)ndt=
−(x−t)n+1 n+ 1
x 0
= xn+1 n+ 1 −→
n→+∞0, par op´erations sur les limites, car 0≤x≤1.
Donc ∀x∈[0,1],
n
X
k=1
(−1)k−1
k xk −→
n→+∞ln(1 +x) .
Pour x= 1, on obtient
n
X
k=1
(−1)k−1
k −→
n→+∞ln(2)
Exercice 18 : limites [´enonc´e]
1. a) Soit x∈R∗ fix´e.
x n −→
n→+∞0 donc, pour nassez grand, 1 +x
n >0 et 1 +x
n n
= enln(1+xn).
De plus, nln
1 +x
∼ n× x
=x6= 0, donc enln(1+xn) −→ ex, par composition.
Six= 0 alors∀n∈N∗, 1 +x
n n
= 1 = e0. Finalement ∀x∈R, lim
n→+∞
1 +x
n n
= ex .
b) cos(x) =
x→01−x2 2 +x4
24 +o(x4) et √
1 +u =
u→01 +u 2 −u2
8 +o(u2).
u=−x2−→
x→00 donc p
1−x2 =
x→01−x2 2 −x4
8 +o(x4).
Donc cos(x)−p
1−x2 =
x→0
x4
6 +o(x4) et cos(x)−√ 1−x2
x4 =
x→0
1
6+o(1).
Donc lim
x→0
cos(x)−√ 1−x2
x4 = 1
6 . 2. a) On posex= 1 +h−→
h→01.
e(1+h)2+1+h = e2+3h+h2 = e2e3h+h2 et e2(1+h) = e2e2h. eu =
u→01 +u+o(u) et u= 3h+h2 −→
h→00 donc e(1+h)2+1+h =
h→0e2(1 + 3h+o(h)). De mˆeme, e2(1+h) =
h→0e2(1 + 2h+o(h)).
Donc e(1+h)2+1+h−e2(1+h) =
h→0e2h+o(h).
D’autre part, cosπ
2(1 +h)
= cosπ 2 + π
2h
=−sinπ 2h
. sin(u) ∼
u→0u etu= π 2h−→
h→00 donc cos π
2(1 +h)
h→0∼ −π 2h.
Finalement, e(1+h)2+1+h−e2(1+h) cos π2(1 +h) ∼
h→0
e2h
−πh2 =−2e2 π . Donc lim
x→1
ex2+x−e2x
cos(π2x) =−2e2 π .
b) sin(u) =
u→0u−u3
6 +o(u3) et u= 1 n −→
n→+∞0 donc sin1
n =
n→+∞
1 n − 1
6n3 +o 1
n3
. Donc nsin 1
n−1 ∼
n→+∞− 1 6n2 −→
n→+∞0.
Donc ln
nsin1 n
= ln
1 +nsin1 n−1
n→+∞∼ nsin1
n−1 ∼
n→+∞− 1 6n2. Donc n2ln
nsin 1
n
n→+∞∼ −1
6 et en2ln(nsinn1) −→
n→+∞e−16. Donc lim
n→+∞
nsin 1
n n2
= e−16 .