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l'objet du problème est de déterminer, pour tout entier naturel k, les polynômes P de degré inférieur ou égal à k, tels que le réel •k(P) défini par la relation suivante •k(P

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Texte intégral

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98 MATH. I - MP

ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES,

ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS,

DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ETIENNE, DES MINES DE NANCY, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS DE BRETAGNE

ÉCOLE POLYTECHNIQUE (FILIÈRE TSI)

CONCOURS D'ADMISSION 1998 MATHÉMATIQUES PREMIÈRE ÉPREUVE

FILIÈRE MP

(Durée de l'épreuve : 3 heures) L'emploi de la calculette est interdit.

Sujet mis à la disposition du concours E.N.T.P.E. ; suite à l'arrêté du 9 décembre 1997.

Les candidats sont priés de mentionner de façon apparente sur la première page de la copie : MATHÉMATIQUES I - MP.

L'énoncé de cette épreuve, particulière aux candidats de la filière MP, comporte 4 pages.

Si un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d'énoncé, il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu'il est amené à prendre.

Ajustement polynomial par la méthode des moindres carrés.

Dans tout le problème, n est un entier naturel différent de 0, (yi)0”i”n une suite finie de n+1 nombres réels ; l'objet du problème est de déterminer, pour tout entier naturel k, les polynômes P de degré inférieur ou égal à k, tels que le réel •k(P) défini par la relation suivante

k(P) = (yi – P(i))2

i= 0

n

soit minimum et de préciser la valeur mk de ce minimum.

1°) Application φk :

Pour tout entier naturel k, soit φk l'application de Rk[X] dans Rn+1 qui, à un poly- nôme P appartenant à Rk[X] fait correspondre le vecteur (P(0), P(1),…, P(n)) de Rn+1 : φk(P) = (P(0), P(1),…, P(n)). Il est admis que cette application φk est linéaire.

a. Déterminer le noyau de l'application φk, en discutant suivant les valeurs de l'en- tier k par rapport à l'entier n ; préciser la dimension du noyau ; établir l'expres- sion des polynômes du noyau lorsque celui-ci n'est pas réduit à {0}.

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b. Étudier, suivant les valeurs de l'entier k, le rang de φk. Pour quelles valeurs de l'entier k est-elle surjective ? Pour quelle valeur de l'entier k est-elle un isomor- phisme ?

2°) Étude préliminaire :

L'entier n est toujours donné ; soit (yi)0”i”n une suite de n+1 réels.

a. Déduire des questions précédentes l'existence et l'unicité d'un polynôme Y ap- partenant à Rn[X], tel que, pour tout i compris entre 0 et n, 0 ” i ” n, la relation Y(i) = yi ait lieu.

Cette notation du polynôme Y associé à la suite (yi)0”i”n est conservée dans la suite.

b. Étant donné un entier p compris entre 0 et n, 0 ” p ” n, soit ”p la suite de n+1 réels tous nuls sauf celui de rang p égal à 1 ; il vient :

0 = (1, 0, … , 0) ; ”p = (0, …, 1, …, 0) ; ”n = (0, 0,… , 1).

Démontrer l'existence et l'unicité d'une base L de l'espace vectoriel Rn[X] : L = (L0, L1,…, Ln)

telle que pour tout couple d'indices i et j compris entre 0 et n, 0 ” i ” n, 0 ” j ” n, la relation Li(j) = δij = 1, si i= j,

0, si i≠j,

, ait lieu.

Quelles sont les coordonnées d'un polynôme P quelconque de Rn[X] dans la base L ? du polynôme Y dans la base L ?

c. Soit k un entier supérieur ou égal à n ; déterminer la valeur du minimum mk du réel •k(P) défini par la relation

k(P) = (yi – P(i))2

i= 0

n

où P est un polynôme de Rk[X]. Quels sont les polynômes P de Rn[X] pour lesquels l'expression •k(P) est nulle ?

Dans toute la suite l'entier k est supposé inférieur ou égal à l'entier n ; k ” n.

3°) Interprétation de mk pour k ” n : a. Structure euclidienne de Rn[X] :

Prouver l'existence et l'unicité dans Rn[X] d'un produit scalaire, noté <. , .> tel que la base L définie à la question 2°.b soit orthonormale. Préciser pour deux polynômes P et Q quelconques de Rn[X] la valeur de <P, Q>.

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Le résultat : 6 p2

p=1

n = n(n+1)(2n+1) étant admis, calculer les produits scalaires

<1, 1>, <1 , X> et <1 , X2> .

Dans tout ce qui suit, l'espace vectoriel Rn[X] est muni de ce produit scalaire ; dans cet espace euclidien Rn[X], <. , .> la norme d'un polynôme P est alors :

||P|| = <P, P> .

b. Étant donnée une suite (yi)0”i”n, soit Y le polynôme de l'espace Rn[X] associé à cette suite (question 2°.a). Déduire des conventions précédentes la relation suivante :

k(P) = ||Y – P||2 .

Démontrer l'existence et l'unicité d'un polynôme Pk appartenant à Rk[X] pour lequel le réel •k(P) est égal à son minimum mk :

mk = ||Y – Pk||2 . Définir le polynôme Pk au moyen de Y et de Rk[X].

Que dire du polynôme Y–Pk et du sous-espace vectoriel Rk[X] ? Faire un croquis.

c. Exemples :

i/ k=0 ; déterminer, pour un polynôme Y, image d'une suite donnée (yi)0”i”n (n•1), les expressions de P0 et m0. Comparer ||Y||2 – ||P0||2 et m0.

ii/ k=1 ; l'entier n est supposé impair : n = 2q–1 ; la suite (yi)0•i•n définie par la relation : yi = 1, si 0≤i≤q –1,

–1, si q≤i≤2q–1.

. Déterminer le polynôme P1. 4°) Détermination de mk à l'aide d'une base orthogonale de Rn[X] :

a. Le but de cette question est de construire une suite unique de polynômes B0, B1,…, Bn tels que :

i/ le polynôme B0 soit égal à 1 ;

ii/ pour tout entier naturel k inférieur ou égal à n (k ” n), la suite (B0, B1,…, Bk) soit une base du sous-espace vectoriel Rk[X] telle que les polynômes Bi, 0”i”k, soient deux à deux orthogonaux ;

iii/ pour k supérieur ou égal à 1, le coefficient du terme de plus haut degré du polynôme Bk soit égal au coefficient du binôme C2kk .

Déterminer les polynômes B1 et B2. La relation <1, X3> = (<1, X>)2 est ad- mise.

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Déterminer le polynôme Bk, lorsque l'entier k varie de 1 à n, à l'aide des poly- nômes Xk et Qk, projection du monôme Xk sur Rk–1[X]. Faire un croquis.

En déduire l'existence et l'unicité d'une base B = (B0, B1,…, Bn) de l'espace vectoriel Rn[X] vérifiant les propriétés i, ii et iii.

b. Démontrer, lorsque l'entier k est compris entre 1 et n, 1 ” k ” n, que le poly- nôme Bk(n – X) (associé à la fonction polynomiale x-Bk(n – x)) est orthogonal au sous-espace vectoriel Rk–1[X]. En déduire une relation simple entre les polynômes Bk(n – X) et Bk.

c. Déterminer les coordonnées du polynôme Pk, défini à la question 3°.b (k ” n), dans la base B. Que vaut Pn ? En déduire, pour tout entier k compris entre 1 et n (1 ” k ” n), les relations :

Pk = Pk–1 + < Bk, Y >

||Bk||2 Bk ; mk = mk–1(< Bk, Y >)

2

||Bk||2 . 5°) Étude de la famille des polynômes Bk, k=0,1,…,n :

a. Soient k un entier compris entre 2 et n, 2 ” k ” n et j en entier compris entre 0 et k–2, 0 ” j ” k–2 ; démontrer l'orthogonalité des polynômes X.Bk et Bj :

< X.Bk , Bj > = 0 .

b. En déduire, pour tout entier k compris entre 1 et n–1, 1 ” k ” n–1, l'existence de réels αk, βk et γk tels que :

X.Bk = αk Bk–1 + βkBk + γkBk+1 . c. Déterminer, à l'aide de la question 4°.b, la valeur du réel βk.

d. Que vaut γk ? En déduire la valeur du produit scalaire <X.Bk, Bk+1> en fonction de l'entier k et du réel ||Bk+1||2.

e. Déterminer le réel αk en fonction de l'entier k et des réels ||Bk–1||2 et ||Bk||2. Déduire des résultats précédents la relation :

Bk+1 =2k + 1

k + 1 { B1.Bk k

2k – 1 ||Bk||

2

|| Bk–1||2Bk–1} .

FIN DU PROBLÈME FIN DE L'ÉPREUVE

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