Le salon de l'horlogerie et de la bijouterie

Vingt-sixième Année. — N° 99 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes

a::t) Mercredi 13 Décembre 1911 Bureaux: R u e d e l a S e r r e , 5 8

ABONNEMENTS

• j ' :< Un a n Six mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—

Union postale » 12.— > 6.—

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Paraissant le Mercredi et le SameSi ï la ta-de-Fonds On s'abonne à tous les bureaux de poste.

A.NNON6ES

suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 26 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 5 1 , rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Le salon de l'horlogerie et de la bijouterie

L'idée d'un Salon annuel de l'horlogerie, préconisée par un correspondant du Jour- nal Suisse d'Horlogerie et à laquelle n o u s avons consacré une é t u d e , inspire les réflexions suivantes à La France Horlo- gère : \

« D a n s un de ses derniers n u m é r o s , un de nos confrères, le Journal Suisse d'Hor- logerie, émettait l'idée d'organiser chaque année,-à G e n è v e^r u n e exposition, annuelle de rhorljogerie suisse, analogue aux Salons de, peinture qui s'ouvrent annuellement à Paris et dans d'autres grandes villes. Bien entendu que, dans cette exposition, ne seraient acceptées que des montres de toute première qualité.

«L'idée d'une exposition d'horlogerie n'est pas nouvelle; elle mérite d'être étu- diée et surtout développée.

« El d'abord, pourquoi le Salon de l'hor- logerie ne serait-il pas international et ouvert en même temps aux industries connexes : la bijouterie, la joaillerie, l'orfèvrerie?

« E n c o r e une exposition !.., diront les horlogers-bijoutiers détaillants... Et une exposition exclusive d'horlogerie et de bi- jouterie, où nos clients iront acheter... Nous

n'en voulons pas!..

« Q u e nos lecteurs se rassurent, si le Salon de l'horlogerie et de la bijouterie s'organise, il devra surtout avoir p o u r b u t : dé propager dans_le public la mode des montres et des bijoux ; d'instituer une mode du bijou; de faire connaître aux horlogers- bijoutiers lout ce qui se-fait, tout ce qui

• se crée de nouveau dans les industries dont ils sont appelés à vendre les produits.

« E t pour que cette exposition garde sa véritable destination, ne se transforme pas en un vaste bazar, que les détaillants ne puissent être lésés dans leurs intérêts, nous - proposerions de faire figurer dans les règle-

ments les articles ci-après:

1° « L'organisation du Salon sera confiée à un Comité qui comprendra, par la moitié, des délé- gués du groupement national des horlogers-bijou- tiers détaillants du pays où aura lieu l'exposition, et des' délégués de fabricants exposants.

(Exemple : Si le Salon a lieu à Paris, et que le Comité soit composé de vingt membres, il devra

comprendre au moins dix délégués de la Fédéra- tion des Chambres syndicales des horlogers- bijoutiers détaillants de France.)

2° « Les vitrines des exposants ne devront, comporter qu'un numéro d ordre auquel on se référera, sur un catalogue spécial, pour trouver le nom dû fabricant. Ce catalogue ne sera remis, qu'aux commerçants en horlogerie, bijouterie, orfèvrerie, sur présentation-de leur carte<d'iden- tilé; V

3° « La vente au détail sera interdite, et des commissaires de surveillance, pris parmi les membres du Comité, veilleront à ce que cette mesure soit observée.... ;fe '_)£" - -.- j

« E n t o u r é de pareilles garanties, le Salon de l'horlogerie et de la bijouterie ne pour- rait que devenir le marché mondial où les horlogers de tous pays se rencontreraient, en vue d'effectuer leurs achats. Le public n'y serait admis que pour admirer les p r o - ductions de nos industries ; cette vue serait de nature à lui créer des besoins des désirs, dont les horlogers-bijoutiers bénéficieraient par la suite !

« L e Salon de l'horlogerie et de la bijou- terie n e sera institué que par u n e entente étroite entre les groupes organisés de fabri- cants et de détaillants du pays qui en pour- suivraient l'organisation.

« G e n è v e pourrait être choisie, la pre- mière année pour le Salon. Cetle cilé est qualifiée par la réputation de son industrie horlogère. Mais nous verrions aVec plaisir Paris désigné pour la deuxième année, car c'est là, incontestablement, que se trouve le foyer de l'art et du goût pour la bijou- terie, la joaillerie et l'orfèvrerie! E t ainsi, alternativement, chacune de ces villes or- ganiserait annuellement le Salon de l'hor- logerie et de la bijouterie avec l'appui de subventions des Etats intéressés.

c L a création de ce Salon pourrait coin' cider avec un Congrès national et même international d'horlogers, ce qui attirerait encore de n o m b r e u x visiteurs. Des réduc- tions de tarif pourraient aussi ètre.obtenues, auprès des Compagnies de chemin de fer, p o u r tous ceux qui désireraient s'y r e n d r e et qui justilieraient de la qualité de fabri- cant ou de commerçant en horlogerie, bijouterie etc.

« N o u s croyons que le succès du Salon de l'horlogerie et de la bijouterie serait

assuré : en tous cas, un essai pourrait être tenté.»

La question demeure donc à l'ordre du jour.

• I . !

A propos d'une visite ~ii.

à l'école d'horlogerie de Paris

^r

Nous lisons dans la Revue chronométrique, de Paris :

« L'école d'horlogerie et de mécanique, de pré- cision a eu, récemment, la visite d'une des per- sonnalités les plus marquantes de YeasétgttfttBiSBt- professionnel suisse. Au cours d'une enquête sur les écoles techniques à l'étranger, M. Charles Perregaux, administrateur général du Techni- cum du Locle, est passé à l'école où M. Tournier, président du conseil d'administration, lui a fait les honneurs de la maison. ' , . ' . u; ^ •

«Nos lecteurs savent que le Techntoum du Locle est une des plus.belles écoles de Suisse.

La municipalité locloise a fait, pour sa construc- tion et son aménagement, des dépenses extrême- ment importantes, d'autant plus appréciables que la ville ne compte qu'une vingtaine de mille habitants. Elle a engagé prés de 350,000 fr. dans les constructions. . .•..,:''-.. Y"' '

« Le budget annuel de ce superbe établissement se chiffre par i 50,000 fr. environ.

« Pour donner une idée de son; importance et du souci qu'ont nos voisins suisses du dévelop- pement de leur enseignement professionnel, je rapporterai ici le chiffre des subventions accor- dées à l'établissement pour l'année 19091: ...

« Subvention de la Confédération 39,874 francs ;

— Subvention du canton de Neuchâtel, 32,943 francs ; — Subvention de la ville du Locle, 51,139 francs ; soit un total de 123,956 francs.. ^ ,.

« Ces chiffres ont quelque éloquence.. ': •,

«Surtout si l'on tient compté'de'ce-fait que l'école du Locle n'est point la seule du canton de Neuchâtel, lequel compte encore le splendide établissement de La Chaux-de-Fpnds, celui com- plètement reconstitué, de Neuchâtel même, et celui de Fleurier.

«Pour cette région horlogère, le total des sub- ventions fédérales en 1910 a atteint .107,000 fr.

En joignant à ce chiffre ceux des subventions cantonales et communales, c'est.une somme de plus de 300,000 francs que la communauté verse chaque année dans ce seul canton et pour ce seul type d'enseignement! '•:.'/ '•'•''>.

« C'est un joli exemple. »

Les affaires en 1911 ^ ' ; ^ ;

Les résultats de la statistique : d a ' c o m - merce p o u r les trois premiers trimestres 1911, qui viennent d'être publiéfp eonfir-

m

:1- 'Si,

640 L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E

" . JvKWPlt

ment, en les accentuant, les conclusions favorables qu'avaient autorisées les chiffres relatifs au premier semestre.

Les importations passent de fr. 1 milliard 273.7S&934 en 1340, à fr. 1.316.234.665;

augmentation : 42.453.730 ou 3 . 2 3 % ; les exportations, de 867.797.896 en 1910, à 914.975.729; augmentation: 47.177.833 ou 5.16*/0; l e t o m m e r c e total, de 2,141.578.830 en 191Ö à 2.231.210.394 ; augmentation 89.631/564 ou 4 , 0 2 % .

A'iitiTe de comparaison, les chiffres des années de 1906 et 1907 étaient :

Année Importation Exportation 1906 fr. 1.052.206.666 fr. 774.375.970 19Ö7 1.171.452.477 846.161.393

Année •• Commerce total 1906 fr. 1.826.582.644

1907 2.017.613.870 O n constate qu'ils sont largement dé- passés.

• * '

Voici les chiffres de l'exportation des principaux articles :

1910 1911 Soie . . . . fr. 206.692.4i4 fr. 195.535.015

Coton . , . • 180.683.778 194.269.375 Horlogerie . 101.139.908 114.398.142 Machines . , 53.166.773 59.779.075 Chocolat . . 28.957.260 33.098.407 Lait condensé 23.537.646 29.642.691 FWfliàge . , 46.964.988 47.070.901

L'exportation du fromage reste en très légère augmentation sur 1910, les autres articles ont maintenu et accru l'avance déjà putee^à la fin d u deuxième trimestre, sauf la soie, dont le déficit passe de ß ^ S Ö . l f 6'à 11,157,429.

•

• •

:L*nbflbgerie est une des industries pri-;

vilégiées cette année. L'exportation qui s'était accrue, par rapport à 1910,

pondant le 1 « trimestre de fr. 5.013.532

» » %™ » » » 3.896.718 indique pendant le troisième

t r i m e s t r e , une nouvelle

avance de . » 4.347.984 Soit .au total p o u r 9 mois de fr. 13.258.234

'En Valeur absolue, c'est la plus forte augmentation avec celle de l'industrie du c o t o n ; comparée au chiffre de l'exporta- tion de 1910, elle n'est dépassée que par les accroissements que font ressortir le chocolat et le lait condensé.

L e total, jamais atteint jusqu'ici, de notre exportation horlogère en 1906, de fr. 150 millions '401,527 sera vraisemblablement ' dépassé de plus de 10 millions de francs.

• *

Toutes les rubriques de l'exportation horlogère sont en progrès à la seule ex- ception d e s ' p a r t i e s ébauchées et ébauchés.

Les plus fortes avances concernent les m o n t r e s or (5.000.000), les montres argent (2.100.000) et les montres métal (1.900.000) ; après quoi viennent les pièces détachées finies (1.000.000).

\ 'Notre exportation est en avance dans tc)üs' les pays qui constituent nos princi- paux clients, ainsi que l'indique le tableau suivant :

1910 1911 Allemagne. . . fr. 20.281.681 fr. 21.928.483 Autriche .-.••., 11.062.327 12.865.883 France . . : . \ ' 4.211.811 4.411.958 Italie 7.628.509 8.067.426 Grande-Bretagne 12.600.698 15.690.764 RùëSie . . . . ; 11.255.405 12.284.937 Etats-Unis . . . , • 4.312*565 5.247.957 Argentine . . . 3.994.521 5.066.682

Il faut relever la belle augmentation de fr. 3.000.000 de notre exportation en An- gleterre; celles de 1.800.000 en Autriche, de plus de un million en Argentine et en Russie et de presque pareil chiffre aux Etats-Unis, en dépit des droits d'entrée pro- hibitifs de ce pays. En Allemagne le pro- grès constaté à fin juin de fr. 1.392.948 s'est accru jusqu'à concurrence de 1.646.802;

mais le n o m b r e des montres or vendues décroit de 199.506 à 196.324; il est permis d'espérer que ce résultat est dû, au moins pour une part, à des causes accidentelles, et qu'avec la disparition de celles-ci, et le ciel politique une fois redevenu serein, le n o m b r e des montres or expédiées outre- Rhin, parcourra de nouveau une courbe croissante.

Il y a là néanmoins un indice dont nous devons tenir c o m p t e , et qui vient nous rappeler à propos au milieu d'une situation, prospère, qu'il ne serait pas sage de notre part d'escompter un progrès indéfini dans le total de notre exportation.

G. S.-M.

Voyageurs de commerce

L'assemblée générale annuelle de l'Union des voyageurs de commerce de la Suisse romande a eu lieu à l'Aulade l'Ecole d'horlogerie. M.

Charles Baud, président central, a rappelé au début la mémoire de Paul Nadal, ex-président, qui restera pour tous l'exemple d'une activité inlassable, d'un ardent mutualiste aux idées lar- ges et généreuses. '

Le comité central a été composé comme suit:

président central, M. Charles Baud; trésorier, M. Max Héritier; secrétaire général, M. Charles Nâvonrie; commissaires pour Genève, MM. H.

Martin, C. Barrés, J. Charlier, E. Farquet, E, Panchaud, A. Erni, M. Chavallier, C. Buri.

A. Vandroux, J . d é Siebenlhal, M. Dusouchet, Â. Buffet: pour Lausanne, MM. J. Cornioley, G. Tschumy, G. Elles ; pour La Chaux-de-Fonds, M. L. Gauthier; pour Vevey, M. J. Gétaz; pour Bienne, M. A. Girardin.

M. Baud a lu le rapport du comité sur l'exer- cice écorlé. Ce rapport, très documenté, constate la marche progressive et prospère de l'Associa- tion, qui comprend; au 30 septembre 1911, 720 membres actifs, 356, membres passifs et 54 mem- bres honoraires. Il insiste tout particulièrement sur la nécessité qui s'impose à tout sociétaire de redoubler de zèle pour le recrutement de nou- veaux membres. Le! rapporteur énumère les ser- vices toujours plus appréciés que rendent aux sociétaires les diverses caisses de secours et ter- mine en donnant un;aperçu des questions traitées par le comité central.

Ce rapport, vivement applaudi, est suivi de celui de M. Héritier, trésorier. La fortune de la Société s'élève à ce jour à 250,961 fr. 25 centimes, soit une augmentation de 20,273 fr. 15 sur l'an- née précédente. i

Chronique des assurances On écrit au National Suisse :

Le n° 285 du National contient un entrefilet, reproduit de la Nouvelle Gazette de Zurich, sur les dividendes des compagnies d'assurance, duquel on pourrait conclure que l'assurance ouvrière suisse procure un bénéfice élevé aux sociétés d'assurance, ce qui est absolument ine- xact.

Si les compagnies nommées dans le dit article distribuent dé beaux dividendes, c'est parce qu'el- les obtiennent la plus grande partie de leur recelte à l'étranger, et surtout parce que le capital social versé est petit en proportion avec l'étendue très considérable des opérations de sorte que, grâce aux intérêts du capital et des réserves, ces socié- tés pourraient répartir aux actionnaires un divi- dende, alors même que l'excédent des primes sur des indemnités serait presque nul.

Pour la Compagnie «Zurich», les⁴/' des recet- tes proviennent de l'étranger, spécialement de la France et de l'Allemagne, et l'assurance ouvrière suisse représente moins qu'un septième de sa recette totale (pour la Compagnie « Winterthour »

à peu près '/»). Le bénéfice industriel des deux compagnies sur l'assurance ouvrière donne à peine 1 °/° des primes.

Pendant de longues années, l'assurance ou- vrière a occasionné constament des perles aux compagnies d'assurance. Plusieurs compagnies françaises ont du liquider leurs opérations à cause du mauvais résultat de l'assurance ouvrière.

Une compagnie suisse, la « Nationale », de Bâle, a dû renoncer, en 1904, à l'exploitation de l'assurance collective, qui lui occasionnait des pertes, el a limité son activité aux autres branches de l'assurance accidents.

Pour prouver l'exactitude absolue de ce que nous avançons, il suffit de consulter les rapports du Bureau fédéral des assurances, soit d'une au- torité dont l'impartialité ne peut être contestée.

Voici ce que le Bureau fédéral dit au sujet de l'assurance collective :

Rapport de 1907. — On aurait grand tort de croire que les assurances, collectives ouvrières donnent en Suisse de forts bénéfices pour les sociétés. Si la «Zurich» et la «Winterthour» ne percevaient pas à l'étranger environs les deux tiers de leurs primes, leurs dividendes actuels n'existeraient pas.

Rapport de 1902 (page XXXV). — Les béné- fices de l'assurance accidents ne proviennent pas en général de l'assurance collective, mais d'au- tres branches de l'assurance accidents. L'assu- rance collective donne des résultats dont se plai- gnent amèrement surtout les compagnies opérant en France et est au contraire soutenue par les excédents réalisés dans d'autres-branches. Sur 19 sociétés, huit ont travaillé avec perte. Une preuve que l'Etat pourrait faire de gros mécomptes encore s'il voulait travailler suivant c'autres principes que des principes commerciaux exacts.

Rapports de 1909. — Le bénéfice réalisé.est très minime.

Il résulte de ce qui précède que les dividendes des deux grandes sociétés suisses proviennent principalement des intérêts sur les placements des capitaux et seulement en très petite partie du bénéfice industriel.

Outre les deux grandes compagnies, il existe en Suisse une quantité de sociétés mutuelles, de sorte que les occasions de s'assurer ne manquent pas et qu'il n'y a pas la moindre nécessité de créer à grands frais un établissement-monopole.

Cependant, on n'aurait jamais fait opposition à une institution d'Etat qui aurait travaillé «en concurence» avec les sociétés acluelles ; la con- currence aurait forcé cet établissement à main- tenir des primes modérées et- à laisser de côté toute allure bureaucratique, s'il voulait obtenir la faveur du public,

— Une assemblée, convoquée par le parti ra- dical-démocratique et par l'Union cantonale bâ- loise des caisses pour maladie, réunie vendredi,' a décidé à la presque unanimité, après une con- férence du conseiller national Hirler et une vive discussion, d'appuyer le projet de loi sur les assu- rances maladie et accidents. •'..

Renchérissement de la vie

La chambre de commercedeNewYork a voté un vœu demandant que le gouvernement des Etats-Unis convoque une commission interna- tionale pour rechercher les causes du renchéris- sement de l'existence. .

Liste des dessins et modèles

Dépôts»

N° 20081. 2 novembre 1911, 9 h. a. — Ouvert.

— 1 modèle. — Calibre de montre. —Fabri- que d'horlogerie de Fontainemelon, Fontai- nemelon (Suisse).

N° 20082. 2 novembre 1911, 8 h. p. — Ouvert.

— 2 modèles. — Calibres de montres.— Fa- brique dhorlogerie Fontainemelon, Fon- tainemelon (Suisse).

N° 20086. 27 octobre 1911, 6 7« h. p. — Ouvert.

— 1 modèle. — Anse de bottes; de montre-bra- celet. — N. Schmoll &fils, Bienne (Suisse).

Mandataire: A. Mathey-Doret, La Chaux-de- Fonds. ' ' " . N° 20089. 3 novembre 1911. 6 3A h. p. — Ouvert.

— 2 modèles. —: Calibres de montres. —•

Yuilleumier & Enay, Moulier (Suisse). Man- dataire : A. Mathey-Doret, La Ghaux-de-Eonds.

N°.20093. 4 novembre 1911, 8 h. p. -r- Ouverjt.

— 2 modèles. — Calibres de montres. — Fa-

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 641.

brique des Faverges Robert frères, Vitierei (Suisse).

N<> 20115.10 novembre 1911,8 h; p. -=- Ouvert» — 3 modèles. — Régulateurs de raquettes. — Fabriques des Montres Zénith S. A. Suce.

de Georges Favre-Jacot & Go, Le Locle (Suisse).

N°20131.14 novembre 1911, 6 s/i h . p. — Ouvert.

— 1 modèle. — Boite de montre-bracelet. — Louis Aubert, Bienne (Suisse). Mandataire:

A. Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

N° 20132. 14 novembre 1911, 63/ . h . p . Ouvert.

— 4 modèles. — Fonds de boites de montres.

— Fabrique de boîtes de montres or, Suc- cesseurs de Fritz Perret & Go (Société Ano- nyme), La Ghaux-de-Fonds (Suisse). Manda- taire: A.Mathey-Doret, La Ghaux-de-Fonds.

N°20133.14 novembre 1911, G3/, h. p. — Ouvert.

— 1 2 modèles. — Cadrans pour montres.

— Hoeter& Co, La Ghaux-de-Fonds (Suisse).

Mandataire : A Mathey-Doret, La Ghaux-de- F o n d s .

P r o l o n g a t i o n » .

N° 8201. 25 septembre 1901, 8 h . p. — (IIIe

période 1911-1916). — 1 modèle. — Horloge- rie de poche, quantième perpétuel. — Ulysse Huguenin, Goffrane (Suisse); enregistrement du 6 novembre 1911.

N° 8261. 29 octobre 1901, 8 h. p . — (III" période 1911-1916). — 84 modèles. — Plaques décora- tives pour horlogerie et bijouterie. — Hugue- nin frères & Co, Le Locle (Suisse). Manda- taire : A. Mathey-Doret, La Ghaux-de-Fonds ; enregistrement du 10 novembre 1911.

N° 13568. 3 octobre 1906, 5 '/s h. p. — (IIe période 1911-1916). — 1 modèle. — Calibre de montre.

Rhétia W a t c h Go, Eggimann frères, L a Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire : A.

Malhey-Doret, La Chaux-d<>.-Fonds ; enregis- trement du 10 novembre 1911..

N» 13698. 14 novembre 1906, 53/i h . p . — (IIe

période 1911-1916). — 4 modèles. — Cadrans . décorés pour montres-pendulettes. — Société

liorlogère Réconcilier, Reconvilier (Suisse).

enregis- Mandalaires: Ntègeli & Co.,-Berne

trement du 14 novembre 1Ö11.

K° 13827. 24 décembre 1906. 63/»'H..p. — (IIe

période 1911-1916). — 1 modèle. — Calibre de montre. — Hoirie G) Husson, Genève (Suisse). Mandataire: E. Imer-Schneider. Ge- nève; enregistrement du 8||novembre 1911.

K a t l l a t i o n M .

N° 8160. 4 septembre 1901. — 1 modèle. — Mouvement de montre.

N° 13518. 10 septembre 1906. — 1 modèle. = Cadran pour montres de poche.

N° 13522. 10 septembre 1906. — 2 modèles. — Mouvements de montres-chronographes.

Un succès de l'industrie locloise M. Maurice Picard a préserhé vendredi dernier à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, a P a r i s , la machine à pointer et m e - surer, fabriquée par M. Barbezat-Baillol, du Locle.

Cette communication a été accueillie avec un vif intérêt, et des félicitations nombreuses ont été données à M. Perrenoud-Jacöt, directeur techni- cien de la manufacture « L e P h a r e » , qui était présent à la séance. En outre, M. Benoisl, direc- teur du bureau international des poids et mesures, à Sèvres, a bien voulu se déranger pour venir voir cette machine dans les bureaux de MM. les Fils de Henri Picard & Co, ainsi que d'ailleurs les meilleurs horlogers de la ville de P a r i s . Ils ont tous été très vivement intéressés p a r celte machine, qui constitue un très grand progrés de l'industrie liorlogère.

Nouvelles diverses

D o u a n e s . — Le nombre des colis postaux, venant de l'étranger en Suisse et passibles de droits, devient chaque année si considérable à l'approche des fêtes de l'an, qu'à cette époque les bureaux de douane sont plussque jamais-obligés

de faire application des arts. 11 et 12 de-,la loi.de 1902 s u r le tarif des douanes, ainsi c o n ç u s :

Art. 1 1 . Les marchandises, dont l'indication ou la dénomination est équivoque, sont soumises au droit le plus élevé que comporte leur espèce.

Art. 12. Si des marchandises de diverses espè- ces, ayant à payer des droits différents, sont emballées ensemble, et que la quantité de chaque marchandise ne soit pas déclarée d'une manière suffisante, le colis sera soumis, pour son" poids total, au droit de l'article le plus imposéiqû'il contient.

11 est donc dans l'intérêt des destinataires-de colis postaux, venant de l'étranger et passibles de droits, de veiller à ce que l'expéditeur joigne à l'envoi u n e déclaration en douane exacte; et conforme au tarif. Le meilleur moyen d'atteindre ce but, est de donner à l'expéditeur des directions précises s u r la teneur de la déclaration .ou ,mème de lui prescrire textuellement le libellé de; la déclaration.

Les réclamations contre l'acquittement de. colis postaux, à l'importation desquels il n ' a pasjêté présenté de déclaration exacte et conforme au tarif, ne peuvent être prises en considération..

Situation financière allemande. — Les j o u r n a u x de Berlin publient une note disant qu'il résulte des constatations faites dans une récente séance de la commission du budget du Reichstag que la situation financière de l'empire-est .satis- faisante. L'excédent de 1911 est de 24Q millions de marcs contre 117 millions en 1910. .11 .n-'a.pns été fait usage du crédit d'emprunt de .100 millions prévu pour 1911. Cette situation paraît devoir s'améliorer encore l'année prochaine.

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