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D Ml a n a t ü r e. \ B L E A U D E L ü N 1 ^ E R S DES CORPS ORGANISÉS

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(1)

A NA L r S E

D Ml a ‘ n a t ü r e

\ B L E A U D E L’ ü N 1 ^ E R S

DES CORPS ORGANISÉS

PAR C.S. RAFINESQÜÆ

('*ÿ^

'•X

( ‘’i*

X

IS

PALERME

(2)

■üBÉi

OUVRAGES ET ESSAIS le même jdutpir Dejd publiés pa

1. Description de 4 nouveiles espèces d'Oiseaiix tfe l’Ile Java , observes dans le muséum de Mr. Peale à Philâdelj Turnix javanica , Dinopium ( Picoides ) erythjonotus, Hi do longipennis et Sylvia cuneata . —• Insèrd dans ïe Bulle , des Sciences i8o3. nuin. Gÿ. et

2. Florula Uelawarica et Florulà Coluinbica*—Gatalôgu des Plantes do 1’ Etat de Delaware et du district de Coluia!

bia dans les Pitats Unis d’Amérique, communique' au Dooq Barton pour insérer dans le Journal de Physique de Pliiiadcdj phie en i8o5.

3. Prospetto délia Pâmphysis Sienla, Pâlernsp 1807. ave^

I planche . — J’y proposais de publier en latin sous ce titn l' entier Panphyton Siculutn de Cupani.avec près de ÿpo plan chas , les additions de Chiarelli et l’es mientjes .

4.

Essay 011 some new généra and species of north-amtrica]|

i — Essai sur quelques nouveaux genres et nouvellei especes de plantes de l’Amérique septentrionale, insère en dans le Medical ReposiLovy de Kewyork; jo. N. G. et 60 N, Esp., des JJtats Unis y sont caractérisés, les N. G. sont Pui‘' îplants

shui, Phyltcpidum , Shultziu , Odoncctis , Diphryllum , /sa*!

tria , Carpanthus , f^olcycium , Acdicya , Dtaparia .

5. Observations on the aiuerican FJora , on the mushrooms|

of the United States and on the new propertios of to aincri can plants . — Observations sur la Flore américaine , sur lesl champignons des Etats Unis ^ et sur leS'nouvelles propriètèsl de 10 plantes d’Amérique . Inséré en-»’8o8, dans le Mer/rcull Repository de Newyork , et ensuite dans plusieurs autres jwir-l naux , le journal de Botanique-, l'archive des* découvertes.. J

6. Researohes on the Européen plants ■ nàturalised in the|

United States of America-^-Recherches sur |es plantes eufiopéeu- nes nataralisées dans les Etats Unis- Envoyées en-1808 ap Mecheu//?epOîi/ory< de Newyork . ■ ■

J. Caratteri di alcuui nuovj geheri'e imove speçie di Ani- niali e Plante délia SïCilia, con-varte bssérv«zloni',Falernio 48n un tomo con,'20 tayoîè . ---• Garaqtèreg d^ quelques -,N. G. et N.-Esp. d’Animaux et PlanteS’dé la Sicile, avec diverses-ob¬

servations , Palerme x8to iin volume aVec 20 planches . Cét ouvrage comprend la description ùù , 1 N. E.sp. de CétaCc ,

«4 N.-Esp. di OiseauKv 9 N. Esp,. de Reptiles, 5i N. G. -et j54 N. Esp. de Poissons siciRens dont 59 sont figurés d-nis les plan¬

ches , oufcre 21 N. G. et 88-NI Esp. dfe Flaiites terrestres et marines dont t8 y sont figurées . ■ ■ -

(3)
(4)

A N A LYSE

DE LÀ TV aI T U RE

O V

.

T A B L E A U D E L’ Ü N I Y E R S

et;

DES CORPS O RC ANISÉ S

PAR C. S. RAFINESQÜE

Oe l’Institut des Sciences naturelles de Naples , cl de la SocicU' Italienne des Sciences et des ai-ts .

La Eut lire est mon guide, et Linnéus mon maître,

P A L E R M E i 8 1 5

jiiix dépt-ii's de J'Aüteur.

*A'.

(5)

I)ans les deux

,

sur ta terre ^ et jmtj.u'au sein, des ondes

,

Tout anuonec à nos yeux

,

le souveraià des mondes.

' (de l’impjiikïerié; na «à» earratecchu . )

(6)

JE DÉDIE

f ETTE ÉBAUCHE D’ UN VASTE PLAN AUX

AMIS DE LA NATURE ET AUX

AMES NOBLES QUI APPRÉCIENT L ÉTUDE DE L’ UNIVERS

ET

DES CORPS DOUÉS DE LA VIE.

(7)

Dam les sombres forets^ sur les aj^retix

volcans

T admirais la nature , ei ses efets pvissans

!

(8)

AVAXT-PKOrOS.

)

J offre le plan d’un vaste e'difice , j ai l’es¬

poir iie construire un jour en entier : tel qtie lini- jnortel Ljunéus lorstju’il cbaucha , il y a

8

o au9 ^ son sublime système de la nature , glorieux nifOMU- inent ëlevé ensuite par son génie à la grandeur de son sujet , et que je m'efforce faiblement d’imi- ftr , sans suivre servil(?înent mon modèle .

La -Nature , et Linnéus sont mes guides dans l immcnsc carrière que je vais parcourir

5

je m’a»

voue leur disciple , et m’estime heureux, de n’a¬

voir pas subi le joug d’un instituteur borné , qui aurait asservi ma raison à des erreurs systématiques et comprimé les élans d'un génie inné . J’ai lu dans le grand livre de la Nature : beureusémént guidé par les sages prë^'eptes liuncens , c’est dans les sombres forêts de l’Amérique et sur les riva¬

ges féconds de la Sicile , que j’ai contemplé les merveilles de la Cj'éalion : mon ame en a savcmré les délices et a béni l’Auteur de 1’ existence .

L’Etude approfondie des œuvres du Gréatenr, de celles au moins qu’il nous est permis de con¬

naître , m'a fourni le sujet de cet Ouvrage •, eiayonne quelques traits de leur ineffable specta¬

cle , et je recherche les rapports qui encbainentf«sen- siblemenl tous les êtres : mon but «sera rempli si je parviens â faciliter cette élude , et si je puis la rendre aimable .

Aucun Clifford , aucun Tessin, n’ a protégé uia jeunesse , ni encouragé mes travaux ; mais j’ai déjà eu des faibles rivaux comme mott prédéces¬

seur Linnéus ; et j’ai lutté comme lui contre l’ad¬

versité et r envie ; je trouve cependant en moi

(9)

( 6 )

infime m.i récompense et ma consolation , la don- cfi jonissaiite attachée au spectacle réfléchi de l’iml- XTs fit à I fitudc des êtres Vivans m’a comblé d'uu plaisir inconnu aux âmes xulgaires » et qu’elles ne j)fiuyent me ravir. ’

ylvee zèle et ardeur je poursuis mes travaux

,

méprisant les envieux .sans crainte des rivaux.

(10)

(7) . . -

TABLEAU DE L’ UNIVERS.

T.

L'lîomme et la Nature

.

Cj Homme seul est doué ^ paritti les ci’éatures vi-

^ suites (le noire globe , de la noî>le faculté d’êirt-»

brasser par la pensée et l’JnlelIigenee la totalité dé la Nature . et l'immensité de l'üniverS, de cppcévoir l invi.sible toule-puissance de son Autour , et d'at- Irindre à l’intime connaissanee de ses fnuvreS' inef- i'ables , soit en s'élevant jusqu'à la contgmplatiou (les vastes et innombrables Mondes eéV'^tgs , où fn descendant jusqu’à l’analyse presqu’iiilînie des atomes élémentaires . Celui qui use de œs subli- rn*s dons , s’élance en quelque sorte au dé^sus do la nature humaine , et participe à celle des Intel¬

ligences célestes dont ces facultés sont sans doute- lin dos moindres privilèges ; mais ce n’est qu'eu (qiiiranl sa raison que l’on parviént à les exercoi (ileinement : soyez donc attentifs à épürer voire

^ pensée et à cultiver, votre intelligence , abn de participer aux douCéS jouissances intel|ectü(îlles ^ que l’étude approfondie des Ceuvres et dfeS'lpj^ dy Créateur , procure aux Ames pures et éfclaii'éés, ..

L’ univers offre à, notre vue up spectacle sant , digue de toufe notre attention, et'sÇul cai pable de satisfaire à iiavjde ,désir de connais«*ances qiia possède tout boinmè intelligent : oH renipb't ce vceu innocent dé la jN’^àlure dans la Coùt^nipbf- tion d’elle même . Son étude a l’ayantsgej da no jamais produire de satiété y itialgré l'avidlîé toUé jours renaissante .qiiTlle inspire,: cgir elle ne noUsî peitaeU janoâi's qué de ’sOuIcNév 'à ebuid îc vyb.

(11)

le «ipais qui la recouvre 5 iriais le peu (ju’iî nou'ï est permis (l’eUtrcvoir ne laisse pas fié nous pro¬

curer J'iîlusion (l’une complfjîe intimité .

Lhomme '-st un être mixte susceptible des

•avantages Ici plus précieux •, car une union inÜme existe en lui entre les deux substances dilFérentes que renferme l’Univers ! à un corps matériel et organitjue , mais le plus parfait de ce globe ? ^ réunit une âme spirituelle et intelligente < L’botri- nu; foniie donc comme un lien entre le monde intellectuel et, le monde matériel : d’ une part nous rampons sur la terre avec les Animaux ; ipais de l'autre nous touebons aux voûtes du ciel par la sublimité de notre pensée , qui nous assimile aux Usprits célestes . Emblème fidèle de la tonebaute union de notre Créateiu’ , l'éternel Architecte , avec l’Univers son ouvrage . , \

Son Auteur ineffable j a créé deux sortes de âubstances , l’Esprit on la substance spirituelle , qui est inéiendue , indivisible, immuable , et acti¬

ve , et la matière ou la substance matérielle <pii est étendue, divisible , cbangeantç el inerte ; ces deux substances renferment toute l'immensité de la créa¬

tion , La Connaissance des espçils célestes , et dès babitans immatériels des globes innç>mbx’ables qui beuplent l’espace, est au dessus de la portion de lumières , qui nous a été compai’tiè ,1 ou que notre faible raison peut concevoir, et Ce qu’elle ea peut à peine entrevoir est plutôt du ressort de la Métaphysique, ainsi qüela^ sublimé connaissance de leur divin maître et du nôtre : l’étude de Tîn- teîligenfe spirituelle qu’il a daigné unir à mitre corps matériel, appartient àUssî â celte Science ou plutôt à une de ses par ties , què oôus ftommôns ' Pf^vchologie .

N os sens élant matériels eux niâmes ont rapti-

(12)

lade convenable, et suffisahlc ppur «ous mettre en contact , et nous faire mieux appfercevoif la partie matérielle de l’Univers ; aussi est-ce celle que

nous

pouvons étudier avec facilite' èt Certitude, et son étuile , après celle dé nos deVoirS, nous èst la plus utile et le plus nécessaire car elle rénferine là totalité des connaissances natui’elleâ , et se ndmiïié

I eu général

Philosophie naturelle',

la

Phjstquè

, H

!

Chjniie

et la

Cosnwnie

li’eil sont què des applica¬

tions différentes . ‘

La PHYSIQUE nous apprend les loix , les fdfi- ctions, et les phénomènes des torps.

" La' cHYMiE analyse et décompose leS dorps , é't

combine

leürs élémens

.

Ut

la cosMôNiÉ ,

nous apprend d les Connaî¬

tre ,

à les

distinguer

, à les

décrire Ct

à

les" ap(-

préfier .

Toutes ces Sciences se prêtent d’ailleurs im mutuel appui , et la dernière à laquelle on don^

naît auparavant le nom d’Histoire naturelle leâ f nmprend presque toutes ; c’est celle dont je vafs in’

oi

Luper , et analyser daas toutes ses parties .

II,

La Cüsmonie ou VHistoire naiu)[etle ^ L’Univers est l’ensemble de tout cé qui eSî-i sie, et la Nature est l’universalilé des loix admi¬

rables qui le régissent .

Tout ce qui existe matériellement dans l’Üni- vers

,

est du ressort de

la

Cosmoma .

La Matière existe dans 1’ Espace, et se ma¬

nifeste par la Durée ,

L’ Espace est le lieu de l’existence , son atr- tiibut est l’Infinité: la Durée ou le Temp^ est

1? succession de l'exifitence , et son, attribut est f Eternité , Profonds abymes où sç perd nbtre t'ài-

(13)

$ou lorsqu’elle tente de les sonder .

L’ensemble des substances matérielles de¬

vraient se diviser en élémentaires et composées ou en Elcrneiis et en Corps jraais comme |’an,alyse des substances élémentaires, des Mondes est hors df notre portée , nous sommes obligés dé nous bpi ner à Ip connaissance de celles de notre Globe accessibles à nos sens , que l’on suppose gratuite ment et sans preuves semblables à celles des au l;es globes, et à l’étude des Corps perceptibles.

Deux grandes Parties collectives;, divisent donc la Conmonie , selon que les subslànces èt les corps existent l[ürs de notre Sphère ou avec elle .

La première Partie porte le nom d’AsiROKO;

îUE et la seconde de géonomJe .

Tous les grands corps pei'ceptibîes de l’Uni y.ei s , qui roulent et circulent dans, le vui4e de l’espace, rassemblés en groupes immenses se‘nom¬

ment les C.orps célestes ou le^ Mondes , et leur ensemble forme le Ciel", notre globe en fail'partiç et se nqmine la Terre ou notre Mondé, et quoi- qu’ un des moindres pai’mi ces grand' corps , il nous touche de plus près , et nous intéresse bjen davantage , puisqu’il nous sert de support et de de- raeuie . Le Ciel et la Terre sont donc les objets que VAstronomie et la Qèonomio ont çn vue , et leur étude renferme la totalité des connaissances cosmoniques ; celle de la 'Teri'e considérée, commé"

un simple globe céleste', appartient néanmoins ^

1’AsU'ouqmie , . , v • , . : ,

III. Le Ciel et V A^ro^ornje, , . Lè Spectacle revissant qu’olTre A; ttotre "Vue contemplation, du Ciel et des 'îrfp,iid|s célestes est

^lu ressort de l’Astronomie ; suHime’ Sc»n>»

(14)

emprunte pour auxiliaire la Physique ef les Mathé»

niatlques . Je la divise eu deux Branches , T tVo-.

nolog-ie et VJstrographie . _ ^

L’ Vranolügie a pour Lut la connaissance ge%

jièiale du Ciel , et X'Àstrographie la cô'nnaîâiàlîdè particulière des Mdndes 5 chacunes de ces Sdehceé tu reuierme deux autres ou deux soüs-brandhés / '

I.

II.

J.

a

_, , . fl. Cdsménésie . • Uranologic > Cosmophysiqué. '

. T • ( I • Astrosiè .

Astrographie ^ 2, Heliosic / _ • ^ Cosmenesie traite de la formation , dé l'Ori»

■'inc cl des révolutions de l’Univers et des Moiii des ; l'on suppose aujourd’hui généralement, que Ions les corps célestes doivent Jeur formation inê- (,inique a la combinaison et cristalHsaÜoh des flüi-.

des tlherés qui remplissent l’espace .

La Cosmophysique , nous enseigne le.s loix qin régissent l’Univers et les Mondes , elle se i^omWé

•ncore Physit^ue céleste ; IgS principales loix qu^il linporle d’indiquei* sont la gravitation , l’attraction ,

I l

J

epulsion

,

l expansihîlité

,

l’impulsion

,

le mou--

leiücnt , l’élasticité, l’impénétrabilité , la,;divisi- bililé , l’aggrégation , la cristallisation . . . .

L Asttosie , nous instruit ^es différentes pro- oiiélés . , . des plus grand corps répandus dans l’Espace , nous les noinmons LtoileS ou Soleils, car noüe Soleil est parmi lem* nOihLre ; mais com¬

me il nous appartient de plus près ^ et ndus est U ieux connu , il mérite d’être l’objet d'Une Sciep- ce particulière .

Les Etoiles sont émincmeut lumîheusés par el’- les ipême ; elles sont probablement cbàcitnes le centre d’un iystêm'^ou groupe planétaire comme notre Soleil , dont elles ne paTaissént difféi'er què par la distancé énoHBé qui lés sépare ilé noûs*) éL

(15)

( )

rous ^rapécîie <l’.ipporcevoir leurs plafièles ; quo^

<pie tette distance ne soit d’ailleurs que relative i leur situation .

Toutes celles que nous appercevons ( et leur nombre est immense ) semblent former un vaste groupe, qui avec les autres groupes pareils , a pei¬

ne perceptibles, que l’on nomme , cireuf lent- probablement autour d’un C('ntre commun ; à peine entrevu , qui n’est peut-être qu’une par¬

tie d’un autre Groupe majeur roulant de même au¬

tour d’autres Astres centraux , et ainsi de suite â l’infini, jusqu’au trôhe cez^tral de l’Ame divine de l’Univers . , ,

Ij'Heliosie est la Science qui a pour objet font ce qui concerne notre Soleil , rÈloilè de notre Sy¬

stème planétaire , hors les propriétés qui lui sont communes avec les autres ? ainsi que tout ce qui regarde le Groupe planétaire qui lui est soumis; easorte qu’elle se divise eU cinq sections selon le nombre des corps diffêrens qu’il renferjne.

I.

. Objet, le Soleil en particu¬

lier .

TI. Planétonomie . . Les Planètes .

III. Seléaomie .... Les Lunes ou Satellites, TV. Cometono/nie . . . Les Comètes .

y. Tjrclwnomie . . . L^s Tychômes .

Le SoleU est un ,Astre sphérique, îvïniineux pçr*

lui même , centre et yoyèc de -notrq, Groupe pla¬

nétaire,, il est uu.millittfa de fois plu^ gros qqe la Terre, il loyrné sur lui jcn aS jours ,, il a vin mouvement progressif dans l’Espace qui n’a pas encore pu être mesuré ,. M surface se coû¬

tée souvent tle taches,obscures. , , . ,,,

Les Planètes sont les .SawHites

4

“> » et dos Artres sphériques ou presque sphériques ,,inéT g%ux enU eux, et tninihqu|, par, réflexion, ils, em-

(16)

C V3 ) . ;

prunlcJ't dette lumiei’e des Soleils, et l’oulent sur eux niênies en circulant autour de lui ,,dans des orbites «n peu elliptiques , et dans des teins diffé- rcus . Ces Astj-es sont au nôn^bre de lO dâns no--*

tie système solaire ; voici leur énumeràtibn par ordre d’approximation de leur foyer, i. Mbreu- rr . ?.. Venus,

3

. la Terre, 4, Mars ,

5

. Cérès , (i. Pallas , 7. Junon , 8. Jupiter, 9, Saturne, 10.

Ib aiius . On présume par analogie leur suiV lace est pareille à celle de notre Terre et h«- bitee comme elle par des Corps organisés .

Les Lunes ou Satellites sont des Planètes sc- coiulnires , qui circulent autour des Planètes pri-»

maires , empruntant pareillement leur lumière du Soleil , et jouissant en outre de toutes les proprié¬

tés (le leur Planètes majeures . La Tei-re a un Sa¬

tellite qui est la Lune , Venus en a peut-être un aussi , Jupiter en a quatre , Saturne jusqu’à sept, outre un anneau concentrique dont ^existence eèt une anomalie dans notre Système solaire , et Ura- mis jusqu'à six , ce qui fait en tout 18 Lunes .

Les Comètes sont des Astres particuliers , qtü circulent autour du Soleil , dans des orbites très excentriques et disparaissent lorsqu’elles sont trop loin pour en réfléchir la lumière : elles sont en¬

tourées d’un atmosphère lumineux , qui les circon- de, les précède ou les suit j on croit avoir cal¬

culé lem-s orbites et leur retour périodique 5 mais tes calculs sont encore dbuteux.

Je désigne par le nom de Tychomes, les Co¬

mètes éphémères qui ne paraissent être que des amas de vapeurs ignées ou lumineuses , et tous les corps ignés ou météores fortuits qui paraissent dans notre Système solaire au dessus de notre atmos¬

phère .

1

Tous CCS 'Corps manifestent la puissance, cl la gloire du Crri'.leur . -

(17)

f(‘

4

)

- Vit La Terre et la Géonomie *

La Terre est un Globe presque sphérique ^

«tîrculant autour du Soleil eu un an , et tournant Sur lui même eu heures , il a encontre un mou¬

vement d’oscillation re'gulier et alternatif qui pro¬

duit les Saisons . Son intéi’ieur est impénétrable et nous est inconnu , sa siirfacc se partage en ten-ains solides et en plaines lii^ides , et un atmosphère aerien 1’ entoure et le circondç !

La Géonomie nous enseigne tout ce qui a rap¬

port avec ce globe , et nous procure la connais¬

sance de tout ce qui y existe ; cette Science se de¬

vise naturellement en deux grandes Branches, la Géognosie et la Somognosie .

La Géognosie s’ occupe du globe terrestre en general, et la Somognosie àco corps et des sub¬

stances qu’il renferme . !

Voici le Tableau desl Sciences qui émanent de la Géognosie , classées par Süus-braiiches , Sections et Sous-Sectiüiis .

GÉOGNOStE .

L s. B, ATMOLOGiE . Science de l’Atmosphère .

^1. S. Aèrologie . Science de l’Air .

1, ^ S. S. Aerognosie . Physique de l’Air , 2. S. S. A Orographie . Itescription de'l’Air . , 2, S. Météorologie . Science des Météores .

^ I. S. S. ^ne'mo/og-ie Science des Vents , 2. S. S. Yétologie . Science des Météoi’es a-

• , queux.

O. s. S. Fhosologie. Science dles Météores lu¬

mineux

ir. s. B. HvnaoxoGiE . Science <les Eaux . 1. S. Tluilassologie . Sciences des Mers .

J. S. S. Thq,lassique . Physique dés IVlers .

%, S. S. Thalassograpfiii , .Description d«s' Mers . ‘ ‘ ^ l

(18)

2. S. Dimnologie . Science dos L-kn . ,, ' 1. S. S.

7

?t/n«

05

t^u<î. Physiffiie des Lhes .

2. S.. S, Dinnographie t Description des Lues i

*3. S. Potamologie ^ Science des Rivières .

1. S. Si Potaniôsujüe . Phÿsîqfûe dès Rivières . 2. Si S. Potarnogràphie , Description des Ri"'

vièrés’i i-v

II. S. B. géologie 1 Science de la Terre solide . J. S. Strontologie.* Science /les Couches térre^

stres .

J. S. S. .Stromosii/ué . Phy.sîqué des'Couchès, 2. S. S. Stromograp/ùe * Description des Coù-

ches. ' 2. S. Oréologie . Science des Montagnes < •:

1. S. S. Oréosique . Physique des Mohta^gnes

1

2. S. S. Oréographie'. Description des Mott- tagnes. . '

3

. S. Volcanologie . Science des Volcans . 1. S. S. f^olcanosique . Piiysique des Volcans.

2. S. S. Volcanographie . Description des' Volcans .

V. L' Atmologié *

Tout ce qui existe dahs l*Atmosp]bère et tous les phénomènes qui s’y passent sont du ressort de l'Atmologie . , i .

L’Alrrtosphèrè yenferme une multitude de flui- 'hs et pz éthérés ' la plupart desquels sont en^

ilissolution ou épars dans l’air . Ces fluides se di-*

disent en élémentaires ou indécomposes et en corn-, posés , ' 1 . ..

Les principaux fluides élémentaires èthérés sout le Calorique, la Lumière , l’Electricité ^TO- '■'gène, l’Hydrogène et l’Azoté ^ Les princIpajLix fluides ou gaz copiposés séftj

(19)

r Air , l’Eau , le F«u , VAcide carhoiiiqué , l’AcU

( )

de sulphurique . , . . .

Jj Aérognosie considère Ja lempéi’atùre , rhji»

miditp et toutes les autres |)ro|)riétcs de c|;s fluî*

des. . ' j Les Phénomènes de notre atmosphère se nom^ j ment; Météores , et divisent en Aériens , Aqueut et Luf^ineu-v .

Les principaux Météores aériens sont les Vents alises , les périodiques , les ré^liers , les irrë>Tu- liers , les marées aériennes , les pmiiillards , les Ou^

ragans, les Typhons , les Echos ^ les Tonnêres . . . Les Nuages, les Bimmes , les Pluies , la Nci.

ge , la Grêle, la Qlace , le Givre , les TromFès d’eau , la Rpsée etc. Sont les principaux Météores aqueux. '

Et on peut compter parmi les principaux Mé¬

téores lumipeux , les JEclairs , les fpüdrés , les E- toiles tombantes , les Fçtix follets , les Lithopyres ou Pierres enflammées , les Globes de

Hal os , les Parelies , les Aurores boréales , l’Aix- | en-ciel.

VI.

1,'Hydrologie..

Celte Science a pour objet U surface Uqiiîde de notre Globe . Elle considère sous deux - points de vue diffèreps , le pl^sique et Hydrographique , les Mers , les Laeç et le. Pléuvés . ’

L’ Amas d’eaux salées qui entourent la Terre fenne ou les Continens et leé Ifelés , se nomriie là Mer ou l’Océan . Les phénomènes , physiques de l'Qcéan sont les Marées , les ÇOürans ,, les Glaces 'polaires , les Islcs de glace, les Bancs Jés Tem¬

pêtes etc.

L’Océan se divise en cinq pairies , l’Océan

(20)

Portai oii’Arci.t<juç , l’Octfiu Austi’al ou, Antarcti¬

que , l'Oceaii atlantiipe , [’Qçeàri pacifique , et f Océan Indien .

Les autres parties de Ja Mer sont les jMe-

«literrannées , les Golfes, les Caqaqx , les Pé- Uoils . . • 1 ?

Parmi les Lacs on doit ranger tous les amas étendus d’eaq douce or. sajée , et non cowante , rui sont entoures par la Ipire fernte , comme les Meis iutèripures , les grands et petits Laes , les Ptangs , les Mares . . , tous ces amas d’eaux sé .Üvisent en solitaires ou requis , les prérnie?s re¬

çoivent ou qe reçoivent pas des rivières, et les se^

vonds sont réunis par des rivières ou des tjèlroiM à d’autres lacs ou à la mer , ‘ Toutes les eaux courantes qui arrosent la suTn face de la teiTC se divisent en Fleuv’es, Rivières ,"

Ruisseaux et fontaines en égard de leurs dinaensi- oiis, et çRacun d’eux se cqnsidère â l'égai'd de son cniLûuchtnc en trois catégories , suivant qu’ils sfc jettent dans la mer , dans un lac ou dans un aulré t au corn ante ; les eaux souleraines et sources miné- i.iles sont aussi de leur nombre , et leurs pbéno- iiu lies sont les Cascades ^ les Rapides , les Per^

tes, les Depots , les Remoux, les luqudatioaâ . . .

\TI. La Géologie .

La S,m:face soiido de notre Globç èsl l’objet de L Géologie ; la partie topographique de cette science se nomme Géograplii<i .

La Gëograjdiie d^ivise la terre en Coutioens ét

• U Isles ; les Coutineiils sont aussi des Islés j mais d une étendue extraordinaire ; ils sont au nombre de deux, l’Ancien ou Oriental^ et le Nouveau ou Oc- (udental. '

li

(21)

c i8 )

î,a Stromoloffie , * nous apprend ïa forme, i ÎVpaisseuv, la direction, l’origine et les propriété^ | des Couches terrestres ou Géostromes, qui rccou- |

^rcnt la superficie de la terre jusqu’A uiuv profon,:. I deiir inconnue , et la nature du sol des plaines et |

»]( s vallées . Les Géostromes sont en quelque' sorte | Ies”cbu(lies de l'écoi'ce terrestre; pn les distingue S( ion leurs époques en primitifs, secondairès et ler- tiaiics, selon leur origine en cristallisés, déposésp alluvk'ls, et selon leur nature en pieri’eux , grani-j ticjiies , calcaires , schisteux , terreux , argilleux , crayeux , coquilHers , gypseüx , sulfureux , houilleux, sahloncux, fangeux, volcaniques, basaltiques , mé- talliqiies.

Les Montagnes sont des énormes cristaux, é- levés sur la surface de la terre par la cristallisa¬

tion générale du glohe;]es moins élevées se nora^

ment Collines , et les plus hautes prennent

1

c noni d'Alpes : leur plus grande élévation n’excède guè^

res 22000 pieds : elles sont solitaires, groupées oif en chaînes, et ofirent one multitude de Phénomè¬

nes, comme les Glaciers , les Avalanches , les Nei¬

ges perpétuelles, les Vallons, les Abyme^ ,les Grot¬

tes .

On divise les Montagnes par la considératioîi B de leur structure interne en Priipitives , Secondai¬

res ou Marines, Tertiaires ou de dépôt, et d’Al- luvion ou d‘atérisseroent. Leiu’ structure extérieu¬

re offre une foule de considérations, car lem*s foijv mes sont très variables ; mais on a beaucoup néglh gé leur étude sous cé point de vue .

On a donné le nom de Volcans,'aux élévations et montagnes formées par les feux souterrains ; les

S

hénomènes qui lem* donnedt origine pu qui èh crivênt sont nombreux* 'Ut $ouVent terribles , ^car il faut y rapporter les U’embleiuenis de teïre*, lés

(22)

pyiilosions soiita’rain<'s ^ les eaux lhemales , I*»

f i injlions ignées , sabloneuscs , fangeuses ou aqueu- . . . Les laves , les liasalles , les cendres volca- jtiqiies, les pierres ponces, les verres volcaniques ri uni! multitude d’autres substances sont au nont- [ fie de leurs produits ou élections. ; ' Leur forme est généralement conique , avec un

rfafère en entonnoir ; mais ils diffèrent beaucoup en grandeur, liauteui’ et situation, la plupart sont ce- pondant dans le voisinage de la mer . On doit les dislinguer en Monocratères et Polycratères selon

qn ils Ont une ou plusieurs bouclies cratèrales ,

ch

rfintids ou ignés , et en foids ou aqueux, selon que - iir éruptions sont accompagnées de flammes et de Irdeur, pij d’eau et d’autres substances froides,. Ils imt aussi classés en Marins , Sous-marinS , Litto-^

v.tiix et Eloignés , et ils sont en activité ou éteints:

parmi èes derniers , les tins ont le cratère existant, d’autres 1’ ont rempli d’eau, et plusicui's 1’ oui ef*

facé ou détruit.

VlIIi La t^omogtiosîé »

Tôus les Corps teiTesfres , et toutes les stib- tances dont ils sont composés forment l’attrjbut de celle Science : son étendue est immense et ses objets innombrables puisqu’elle embrasse tout èe qui existe dans l’atinosphère ,, sur la terre , et au sein des eaui . . •

La difficulté’ d’étudier dgs objets aussi nom¬

breux, et de se reconnaitre parmi leur tnultjtud«, a. suggéré l'idée de fes fclasscr , et la nécei^sité

rappeler d’eux pour eip eomplèter la çonnais-

•sance,, ou les appliquer

à

abU'e usage , ct

de notre postérité, nous jU; forcé â leur dottpe^*

des noips : ftoqs -dèvoils d^nç, attribuer,

à

ces bfspi^

(23)

( )

r«tri;^itic Je Classijlcation ot fie' la Notticnchu tl/re , qtii sont devenues les deux Bases l'ondameii.

ialcs de Ja Seiencc .

' Elle consisle en oui ré , en deux Branches pt iiiripaîes qtii sont la Description et VHistoire ^ Je-qiiel’cs se diM’sent pouï* les Col’pS e"rt .

p. • J- f extèricHre üul)esei‘iî>tion propre

^ - (intérieure ou Anaionue

n

. , .

(

eenêrale ou Griliùne ( usuelle ou t-resujiie

El elle admet deux Branches auxiliaires la Physique et la ('liymie .

La IN onienrlàture se divise en pratique et ié- chniqne , celle - ei s’applique à la sfrurture, aiu parties , et aux oréaties des Corps , et la itomëfü clatiire pratique donne des nofns à toutes les suhi stanres , à tous les corps ^ et à tous leurs groupes:

«die se partage en Scientifique ^ Ful^aire et Sytio- nitUie, la première cofnpreud les noms fixes ad¬

mis dans la Science Soiuognosiquo et communs l tontes les nations civiH.‘^es , la seconde renferme les noms variables fpie tous les peuples emploient, et la troisième consiste dans la concordante de tous les noms scientifiques et, vulgairés ; les bons noms scientifiques doivent être constafhmertt sim¬

ples , clairs , et faciles , mais jamais îdéutiques -, Lès Classifîcàiîons Somognosiqites Ont varié sè-

•loit les teifnps, et les connaissances acquises : on peut les ranger cependant sous trois dènOntibations 'générales, les Systèmes ^ lés Ànaîysès ét lels Mé¬

thodes » Les premiers Coûsisterit? danS uù arTatigè- jment srhitéaire et arlificM , les ^secondés ébnt hsô sées sùr la déèôlnposition dés attrihütkq; pt les dêrhières sur ufte disposition: méthodi^â#' ou na¬

turelle . La plus parfaité classification rét-k ’ celle

^ui im^a i’ analyse- à ■: la XBéthQde*’^^^et ■ éoftserverâ

(24)

i.„puku?rment fous les rappoHs nalurêls. C’est une telle elassificfitioil que Je vais ta<llietf d^esquisser*

Voici la gVadatidn i^lî son analyse admet . Les Empires ’ ' ‘ Les Règnes

Les Classés Les Ordres

Tri la gradation se divise en ‘ deüX modes » ST Ion les deux Empires SomognoSiqiies , qui sont.

T. l' KAIPIRK INORGANIQUE OU MÎTféRAI. . TI . l’ rAIPIRE organique ou SéWOÉlAE .

V oici la suite de leür gradatirtiis respectives .

-

I.;' ■ ■ il. / ■

Les Séries. Les Familles.

Les Types . Lés Genres . Les Sortes . Les Espèces . Les Parties . Les Individus Outre les JcciJens qui con’espondent auX

«vVVcs’ parmi les Espêcés l

Partiii toutes cCs désignations , il n’y a en ef-*

(' t que les Parties d(*s substances inorganiques , et

1rs Individus parmi les Corps organisés ^ quî exis¬

tent réellement ^ et' soient des objéts réels , les autres ne sOnt que des Groupés successifs et fec- ticos , inventé^ püé notre, imagination ,' et ‘basés rur dos conventions idéales, pour faciliter iiOS é- tudes , et aidfcr nôS rechersbes ; mais qui n’ en.

‘ont pas moins importaüs quand'ils sont riàturéls^

bien définis , et solidement établis .

11 y a donc deux sortes d’objets wi d'etreg giir notre Globe , les unS sont' fin-més par agréga¬

tion ou combinaison , leur struetme est homogène et leur existence dépend deicirconstances fortuites , Ils s’accroissent ei4tèrléMremcnfe^,-\e0nt! dépourvus d’organes , peutent se diviser ie» «i'oléeulcs *ent- blahles â leur masse.) changcf de ofitum-^ ^se^conÿ-

(25)

( a!» ) ,

Viitn* <lc nouveau < et leur durée est indéterminée ; cé sont les substances inertes ou inorganiques, nom-^

inés ^linéraux ^ et qui composent Xi’EMPinE MiMEnaï.^

dont la Science porte le nom de MlwÉnAtoaiE . Les autres sont des Corps pourvus d’organes, formés par la génératiori , et séparés d’indiyidus spmMa])ies à eux „ leur structure eSt compliquée , iU s’accroissent inlériêurenient , ne penv^t pas sé diviser en molécules semblables

à

leur massé , ly eliangcr de nature , ni se conilûncr de nouveau lorsqu’ils sont divisés , et leur durée est détermi-.

née : ce sont les corps vivans ou organisés nom¬

més Somobîens , et qui forment jL’EMriRE somobi ai.

dont la Science porte- le nom de somiologib . La Physique appliquée aux sifbstances brutes prend le nom de Phjysiqiie. Minérale, et celle des coi ps organisés celui de Phjsiolugie ou Physique .organique .

La Cbymie s'appelle minérale ou organique seiiî»

nu'elle analyse les substances ou les Corps organisés- Il y a deux manières d’étudier les corps , et les substances, la première en passant du sim¬

ple au composé, la seconde en descendant du pai’fait au moins parfait : chacune a ses adbérens, je tache de, les concilier eu adpplapt la première manière pour les substances brutes ,, et la seconde

poui* les Corps organisés , j’indiquegai ravantage de ee pian sous ^aque Ëmpii'e . ;

IX. L'Ëinpire minéral ou morganîqite , ef lu Minéralogie

C’est Je pi'èinier :deé deux, immenses ^groupes çrmwires d’objets' ;.nat«nels ^ -que 'renferme noU’e ilpbère terrestre Toutes les ; sabstanees inorgapirt qucs^doiyent vsty; g^ingei i .i»ème J<ri:isquïiJ[^.,ipi:jP't

(26)

( *3 )

«finfent tuie forme très eomplîque'e, et ]*appftren*

CP extérieure des corps organisés : on ÿ a même rapporté les ]N|ontagncs et les Yolcaps j mais fet ajaiifles masses doivent être considérées à plùs^u- v[e litre conpne des organes extei’nes dit Globe , et leur étudd ést comprise ^ans la Géoldgie .

jN éaiimoins l’étude des Substances i|:iiiiérales

<c composait encore de parties très disparates ; cir CCS substances diffèrent entr’elles par la ina- rii(' i-e dont elles affectent nos seps, et par des

|)r()])riétés distincte^ et nombreuses .

Les unes sont élémentaires, simple? et indé- ronippsées on inflammables op Combinées ^us une forme molle , pulvérulente , rfuide ou gafceii- ÿc ; mais jamais cristallisée : ies aùti’cs sont con- taniment solides ,

4

ures , formées par les premiè¬

res , composées ou agrégées , rarement inflammables cl souvent cristallisées . je laisse aux premières le nom d’ÉLÉMENs , et aux secondes celui de cri¬

staux , et l’eu forme deux Règnes .

Voici le Tableau général de la Classification Miupi ale , je ne la présente tjue comme une ébau- fiie très iriiparfaitc mais les connaissances que l'on acquière tous les jours , poui'rous bientôt la jK’i'Icclionncr .

J. Règne . elemehtaire . Les Elemeus. Sa sejen- tSe se nommera sochologie .

1. Sous-ïjègne . Socaplogie . Elémen? simples I. Classe . Rjtologie . Élëmens fluides ou E-

thers .

1. Ordre. Xep/og-t'e . Elémens subtils ou inco- ércibles .

2, Ordre . Gazaplogie. Elempus gazeur . . IL Classe. *S'créo/ûg'te . Elémens solide? ou Sub¬

stances ,

I. Oi'dre . Pldégologie. Elémens brulans .

(27)

2

a Oïfliç • ^^étallogie . Ek'i»e»5“ métalliques , 3. Süus-Bègne . Socadologié , Elémeus com»

ilpés .

HT, Classe , Cazologie. Gaz ou SuJjstapices aéri- fornies,

1, Ordre ^ Jnopatol^gie, Stu|)skjpiçe§ invisi- bles .

2

. Ordre . Atmisolqgi^ . §^s,t^uces, vapor-euj ses . , !

JV. Classe ^ Ychrologie . Eaux ou ^ubslaucês liquides .

1. Ordre . Sycrcolugie . Ëaqx froitles . , 2, Ordre . Thenniologie ■ Eaux lherinales . V. Classe . Yhlogologie • Bitunres oq Substan¬

ces inflamiu^bles , non aeq-iformcs . ..

1. Ordre. jF/eto/o^/e. Bitumes buileux ou mous, 2, Ordre . Sphaltologie. Bitumes solides . Tl, Classe Coniologie . Terres eu Oxides ter¬

reux on, Subsluuees pulvérulentes , inflammables .

}. OrtUe . Oxidülogie . Oxides terreux mêla!

liques et simples . ,

2

, Ordre Âiologie . Oxides terreux , surcom¬

posés et variables . . , '

II.

Règne

. cnisTALLAiRE . Les Cristaux .^a Scicu- ce se nommera caiSTAjcLOGiE.

1. Sous-RègneLitlioliJgie . Minéraux irrégu¬

liers . ' ‘ r. , I. Classe . jpéxologie. Les Pierres .

1. Ordre . Métallithes . Pierres métalliques .

2

. Ordre .^jEjcolUhe^ . Pien^^ mélangées . / II. Classe. Spotologh . Roches.

1. Ordre. Neptuitites . Roches neptuniènes/.

2. Ordre j^^ Fplcaniies \ Rpebes ,^9ic%uiqueis

(28)

3.

SouS-Hegue Canopsoloffîe

.

Minéraux ré¬

guliers .

îll. Classe Volcallogie . Les Ciislaux volcani¬

ques .

1. Ordre. Achytins . Cristaux infiisibles .

•i. Oïdie . Chytolim. Cristaux fusibles . IV. Classe . Alsologie . Les Sels ou cristaux so-

]Hl) 1 e 6

1. Ordre . Philydres .Sels solubles dans l’eau.

2, Ordre . Misydres . Sels insolubles dans l’eau .

V. Ciasse . Baryologie . Les Crisiaiiv métalliques ou ])esans .

1. Oi di e . Aplohases . Cristaux simples , 2. Ordre. Pulybases . Cristaux composés;

VI. (dasse . Lilhallogie . Les Cristaux pierreux . 1. Ordre. CristtiUins. Cristaux fusibles.

2. Ordre. Gemmes. (d istaux infusibles . (?est ainsi que par une succession graduée de fomposition , les Substances les plus simples Jjas- bi iit par tous les degres jiossibles d’agrégation , et tiiiissent par former les plus parfaits Cristaux , (li)tit la structure, quoiqu bomogéiio, ne laisse pas (! 'ti’p adtuirable et de se rupjuvMdier de l’organi- s.uiou : il impoi'te d’etiulier ces Substances dans 1 Ordre que la Nature admet et emploie pour leurs condiinaisons successives, atiu d’ac(pi(irir graduelle- lueiit la connaissance de leur essence, de leur coin- pubitioa et de leurs propriétés .

X. Les Elémens et la Sockologie .

ï. Cl asse . RYTOLOGiE . Elle comprend le.s Elc- fiieiis étbérés, dont plusieurs écbappeiit probable- lùrnt à nos sens . Les plus subtils n’alfectent qu’un petit nombre de nos organes y et souvent un seul

-^—C-^

(29)

( a

6

)

sëfâ j c’et pmmTuoi ou îes. uoniïue iuicoei’ciblea : jl

n’y

PD a encoro que huit do connus., le Cravitiqm Je Calorie^ , la Lumière. V.Electrique , Je •Mflgqéi tique 1 le Galvaniqve,

1

<? JVaveux, et Vj^rotfie , et peut*

Mre are sont-ils iqae dfes .medifiçati'pns. d’un* seul ffiiido ëtiîcré, ou des comMneisoas. d’qn moindre nO*ni»Te . . _ ^ ».

Les Gaz .simples ne sont qu’oU tto*ubie de quatre , l’Ojf^ène , L'Hydrogène, l'Ânote, et 1 £■«*

ektorine i on comriience même à douter qu’ils soient simples . «i.

II. Classe. sÉRÉotOGiE . Ici se l'angeut les LUc- mens solides qui se manifestent à la sue et au tact; ils se divisent en inflammables dans l’air at¬

mosphérique, tels que le Carbone, le Soufre et le Phosphore, et en métalliques ou non inflamuiablçs dans l’air atmosphérique ; mais seulement oiâd^hles:

leur nonihre est considérable , «û voici l’énuméra¬

tion .

1. Platine . 2. Or .

3

. Argent .

4

* Cuivre .

5

. Fer .

6

. Etain . 7. Plomb.

8. Zinc.

9. Bismuth.

10. Cobalt.

11. Arsenic .

14. Mercure.

1 5 . Molybdène 16. Urane.

\q. Titane.

18. Tungstène .

19. Chiôme, 20. Tellure.

21. Tantale . 22. Colombium .

23

. 'Palladium .

24. Cérium.

2y. Rhodium . 28. ^Potassium,.

29. Sodium- * 3p. Calcium. ^ 3i . Silicium . , 32, Baritium . 33, Strontium.

34* Aluminum,*

35. Zirconium., 36. Glucinium.

Sy. Yttrium , 12. Mangahèsè. 25. G^ndum..

13. Antimoine, 26..Iridium.

Mais il faudra peut; Atre en ♦nuller. deux , je Platine que l’on croit nn. am^game nalnrelad*

plusieurs métaux, et le Colombium que l’on dit idei>*

tique du Tantale . Qui sait même s’ils pe doiveul

(30)

I ( *7 ) .

leur ol’tgîiW à des s,az mofalliftiTS en petit nom-

ire et combinés entv’eux. Il faudra peut-étr©^ leur

réunir le Tamin ; ï'Albumine j La Geiatiae - t.. ii

ce sont des Substances siiiiples !

Ce sont là' les seules Substances jusqu’ici - iin- fléromposées , et qui forment par^ conséquent, les Elémens proprement dits de notre globe ; en* effet c’est à leurs comibinaisons Téciproques qfle ^ïtt dus (ous les corps terrestres. s _ . ..

ni. Classe. gAïolocie. Les Gais on>Airs com¬

poses sont formés par la combinaison de deux trois ou plusieurs elemens simples, les - uils sont invisibles tels que le gaz aérien ou’ âir '^eümoeféiè- riqiie , le gas oa acide nitrique,, le^ gasi mt- adde rarhojtitjue et tous les acides gaseux gtm am- moriiiiqne, . . . les autres, se nranifestent ; à ig-Vue en forme de vapeinrs ou nuSges, tels que la vapeur de Veau, Yacidè Su Ifurufue, l'acide muriatique, les crkalcisor s volcanique:; les fumées, les brouillards .. ; IV. filasse YciiROLOGïE '. Les Eaux feoidgs et les Eaux thermales composent les deux coupes de cette Classe. Parmi les premières se rangoat: les Àddes liquides minéraux ', et végétaux ;VEms de mer, les ëaux -douces, les eaux salines i sutfareu- ses , acidulés ; ferrugineuses , euivreuses. .,h :. bit parmi les secondes , les Eaux thermales Simples , Us sulfureuses , ferrugineuses , acidulés ^ ‘ppicanU eues ... ' . -,

V. Classé. rntOGoroGiEV Les Bitumes

s tances inflammables forment cette classe,.qn-sy ranif f.e l'Adipoeire , la Cire, la Graisse y le ii Tétrole , les Huiles, le Malthe . i . cpii

ou liquides , et les JTouüleS f 1^ :>jGkarbdtis fl^i(es :■

Ydnihrabite , */« .<Sraphite 1« ,InSfé»^Rp*ru.

fi'ts , . , qm sont solides 5^ plusieurs de^ieesoSmb-*

ttwpeii diflve«tt' leurs ’orjginef «éBJC'‘-¥<Æc«dte-^

Animaux. -

(31)

Vf. Classe i" C'OMüLUGiE . Celle <^

1

à$Sf compi’eud toutes les Subslancos. minérales* lerreusQ ou pulvérulentes : la plupart doivent celle .proposé*

té à roxi^u’ue , ol forment des nombreiix Oxy<î<s -simples métalliques, tels sont les Ochres, les ü.

ihargefi , les Cinabres^ les Réalgaes ■, les Orpi/nr?»

les Crritses , les Alcaiis tels que la \Potasse et,h et tous les Oxides terreux mi l'erres eaie&i- res , filiceiises , a/itmirieuses , magnésiennes * , . j.;

Ces matièi-es se ediubinent eirtr’elles ou avec d’autres Substances et forment des imiombrables cora})©sés terreux, tels que les

3

Iarnesi,Aes Cro jyes f les-Gu krs îles terrains ferrugineux et salin%

les Argiles, les farines fossiles , .les Humus , les tenaS'^ cultivables 1 les Poussière», les Céndres vol caniijucs , les- Sables ... .

Cristaux et la Cristailogie s I. ; Classe . Péxologie . Cette Classe et la suivante nous i ©firent des minéraux solides èt durs \ »«•

parfaitement cristallisés y mais à formes ni bien an*

!»uleoses ni bien régulières , les grands amas de ces matières forment les Hoches de la* classe* Siuïvante, leui*s fra^ents ou le|j petites niasses naturelles de CCS matières , qui se nomment proprenaent Pieives sont Ifobjet de, celle , ^ ^

Elles se divisent naturellement en métalliques ef en iM&n:.métaniqHes bUï mélangées . Æ<e premier Ordre ,*i»inferme lesi innombrab.fos ou ,tou*

tes.lesidiy^raest $éÿieâ;*!i Sdétes de métaux.connus mi»«i’

4

isi(^ iOt. npn cîÜllalUaéiS ( regpliére*u«»l ) ÿ corps ,ie Ji^igMut .4 *4iiya»li ItVJv. giaudcuc en Sa- bletu,. Grayiers., GfUels Y Boules, p\agmens. Mas- sei ils. sé divièéqt en>âÿerse* suivant Je uoml»'^

de^ SnbslaBcesi. ils s«oi^ienBent, et en

(32)

■Types selon- ïa nature <le ces Substances ■

)

Xes Werres mélangées subissent les tnêmes dé^

^és d’analyse ,'la plupart,contiennent encore dans leurs élcmehs des oxides finétaliiques ; mais jamais des inétaui‘parfaits ou désoxide's ; leur nombre est prodi-îieHx, et leurs principatix» iZjrpes sont les Ty¬

pes SiheenT i, Argileux

,

Calcaire

,

Magnésien .

Pes Stalnclites , les Stalagmites ^ les^Geodes M -lés J‘étrifications sont aussi de leur nombrOi

fl. (Passe iS’pofo/oj'ie . On doit dtviser*^ les Roi»

clus d’apj^és le mode de leur formatipnp

rviilrniment indiqué par leur gissement / laeStiftocftés veptunîtes doivent leur origine à un milieu aqueux, et comme les Roches primitives fuxtent > ibi^^

dans les eaux, elles doivent aussi s’y rapp'orteir.

On peut donc les ranger sous

4

Sériés , ' ïi ',ftoeftCïî priinitii>es , telles que les Granits , Porphyres, Gneiss, Srhistes , Ardoises , Mica ^ Quartz , Jaspe^ Calcaire primitif, Traps .... a. Poches Secondaires ou Stratiformes ^ telles que la Craie ^ le ■ Gypse i, le Grès, le Calcaire secondaire^ le Marbres, lex^Iru- machelles, les Brèches, les Foudingues ■, lerSputh^ le Sel gemme , ... P. Roches métalliques , telles-que toutes les Mines en Masses pienPeuses, et ^, Roehes d'alluvion, telles qlie les Roches , »ÿa- hloneuses, tujèuses. ' : , . ' • Mais les Roches P'olcanites^ doivent au con-f iraire leur formation à la fermentation et aux feux des Volcans; elles se renconü'ent presque toujours dans leus voisinage, et superposées aux .flocAes neptunites ou rarement alternées aveCellés $ ^wdtoit les ranger en Séries v. ILes Tufs’volcuniqtees’:t2Z^

Les Scor&s Ijos Laves y . ferrés'^inricak niquer. - L ^ - i.» ' ' - •=* v^, tv,- „•

III. Classe voi,cAti.ooîE . Ici comménete la bel¬

le suite des vrwis Cristaux, parfaits^ ou mméraaïc'

(33)

C )

ré^ulrereinent c^istalïîsés à formes «tigwïeusés

guliéees j offrant toutes les fignresi’géoiméti’iqnes^

Ceux de ! cette Classe soiit le - protiwit' tleS - Volceuj^l ils a'y forment par la fiisioi» ou les loi* pmcrale»

de 1» Cristallisation , et de ragrégalicm régulière de»

molécules dont ils sont composés. liies priiicijwu*

portent, le nom de Basaltes ., Schorls volcaniques^

Olivine, jàugite , Zéotilkê volcanique , Cristaux de Soufre , à’ammoniaque , de métaux volcaniques à ...

dlls se séparent en fusibles ou infusibles . . IV. Classen alsolocie . Elle cOntprSnd tous les Cristaux non imlcaniquès plus’ ou moins solubles dans l'eau , ou autres liquides, et.aux^èl» ©n a spécialenàent appliqué le nom de>' »Se^« ; -ils sC d*.

visent en Sérié» selon leur bases radicales » et . 6#

de'siguént par les noms de Æydrfftei tels qufe la (Jte*

ce, la Neige , la -Grêle ; (le Mvriates, NitratéSf Carbonates-, Sodate.s, Phosphates ,-ÀmriH6mates i

*t leurs analogues les Hydrures , Sulfures, . . » V. Classe *. BAaïOLOGiB . Ees nombrett*' Ctis^airr

Msana 'â bases métalliques non volcanique»’ni s*©*!#

dés , SC rangent dans cette Classe ; ils se séparent en deux Ordres selon qu'ils éontiennent » une off jdusièurs Substantés métalliques v’ chacune dcaqueU les contient plusieurs Séries , telles que ceUesîdes Cristaux aurifères , argentins y cuivreux', ferrugineux, flambés , ^arsenitams , titanes y antîmorâés .dé¬

nommés d’après les' inëtaiat qui lés composent ou les déminent‘jW'T ’ :'..j;

Vli; Gksse f-xrreaiÆoui* ..-Cette dernière. Ciass*

renfemiïetdes-Ctwstaux-

1**3

plts jpirfedts et fie* > phu préemeg i, ils né sont ni irofeaii^uesl i ni soltfblea^

nr^^^é^iqtms pésèms^ xÉiib i»ursdbaséit< sont presqtie; tottjoms ttëènntiUins * dé* éïtdes 4* métams téreui . Il contfent^âé les distmgueèuen^

&wbled'4«iiadù*|hlé*^' j*

(34)

0»: observe les

bems ^^'^^dspatjks,:,,liii.Cristaux de roche^X<dmé^

thpte 7 \es<Srmat4 , bes Schorls , , . «t pa«aai jki feeeouis l'iRaicla^ y l'Hyacinthe ^ let Cyo^ite f ia Imrmalim., Je tSafdùr , l'Eméroude, Ja r jltfpase ^ le iiuhis , le Diamant ... qui jporteut Je 4»»»

_ (iemmet. ’ :•,, ; X.II. liêjlexiùm sur le Spectacle de X'Mnirem m

Jiii déjà considéré dans ses pi’ÛHsq^ee par¬

ties , l'adniuable Spectacle de Ja diAturâti j-nii eon- kuiplé les mei-vcilks de la Cd'éatian et jeludié les tlcmens de TExistence ; .«iMÛfe, ij ifte en¬

core À bure c»»nait4^e^ les Etres 'Vivons et vorgani- ses qui peuplent notre Sphère., l’<Md«»o»t,d’einbe- li.sseiit et la rendent un des plus Somptueux JPaleis (le 1 Univers , ç’esl ce que j’éx«€u4*r«i dans.JonT-»- llcau des Coi'ps organises. Iféanmoius avant <je.

lentreprendi'e examinons le résultat de#vJobleaux precédeus , et prouvons de nouveau que fiots# ad¬

miration est Ibndée, lorsqu'elle s'exhale en ection»

de louange envers EVul'fUR iaefable de .UExisten- ce, et de l'infinie variété des SuJ^tanees et de»

Corps .

ÎMous avons coatem^ dnnç dè l'Espace , des Mondes innominnbles , et VNSfâes » soumis aux lois d'une PtiMsniice; invisifilo qui diri¬

ge leurs cours, et préside a leurs monieBienJtn^ le»

dimensions de ces Astres «oist très indgslesk les

«ns nous ét<mxreut par hm émœme ^ quoiqu’ils ne pr^pesdÇPt qu'^ point J’e#|^e , 1<!S autres é|pha^}en,U à -nptre mse per Jouis éloigne¬

ment ^ mais nob<e in^lligeæoe ^liis netive que nos seus, les soubçonpe et les découvre .

l^oUe qui n'«ceup« £atihle

(35)

parmi ces Monrles , offre iie'ànmoins a nos yeux étonnés , des mei veilles sans fin , et cependant le Ibnd des Eaux , et l’intérieur du Ololie sont eu*

core innacessibles à nos regards : nous rampons su»

sa surface, et nous tachons d’étudier les objets qiù nous entourent ,

Mais notre curiosité avide ne se contente paj de ces recherches superficielles , elle veut sonder, approfondir , analyser et apprécier tout ce qui iui est accessible . C’est ainsi que nous avons staumi?

tous les Corps aux lumières de rexpéiûence et aux creusets de la Chymie, et nous n’avons pas mêmè été satisfaits, lorsque nous avons cru être parvenus a en connaitre tous les Elémens.

Les Substances élémentaires dont nous avonf acquis la connaissance , nous paraissent donc les?

vrais Elémens de notre Globe , et des objets qn’il renferme ; mais qui pourra jamais nous en procurer la certitude, ou nous faire démêler ceux quiéohap*

pent à nos sens .

Ces Elémens sont susceptibles de se combiner entr'eux de mille façons différentes , et leurs sm’->

combinaisons sont innombrables , puisque tous leâ Corps teiTestres en résultent. >

Nous les avons vu former graduellement des' Airs , des Eaux , des Bitumes , das Terres , des PieiTes , des Roches , et enfin des Cristaux , der- ïner degré de la composition minér-ale, et ébauche impaidaite de l’organisation vivante ; mais les ty»

pes de ces diverses Substances ne sont pas im**

luuables comme les moules des Corps vivans , ils se changent an contraire continuellement l’un dans l’autre , ét ne préseutent que des types ou moules passagers , qui se combinent ensuite de nouveau sous des formes pareilles ou dilférentes , et nous nffrent par eoneèqiiëpt die* métamerphoses et trans- muîalioiis perpctueiles. -:

(36)

( 3 3 ')

En effcl nous voyons les Ga» so clungar en ijcKles ll(fiiides et en Eaux , k‘S Eauv s’évaporer en vapeurs et eii Gaz nouveaux , ceux‘-ci former ensui- des Bitiuries et fies. Terres , aveef les Eiémens nietallicjiies : les Eaux déposer et régénérer les Siihstaïues en clissolullon , particuliérefttent les Ter- ves et les Sels , qui par leurs comEiaaiseus^Jbr- jiifiil les Pieires solides et celles^-ci le'si sim¬

ples ou composées . Un commeHceinent d’orgapisa^

tiiui nommé Principe cristatlisant "1011116' des jCii»

sliiUx <lc toutes ces suhstances , et leur 'dissoliiiion ouMtcomposition regénére les élémèips dont ils èta- jciil (omposés . L'acl^ion des Yolcans vient encore modiUor et i^ccroifxe ces transmutations f en pro¬

duisant des Bitumes , des Roches , des Pierresi, et des Ciistaux >okani(]ues epû se réduiseut l^nsüit»

de. nouveau en Pierres et en Terres . ' Ues Débris même des Corps organisés accrois-*

sent l'Empire minéral de leurs résidus ; on nomma Fossiles ceux pariiii ces Débri-s qui cousery^nt leurs tonnes organiques ; la science qui en traite pi'end le nom A'Orjctologîe , et devient un appendice npces,saiie de la eomiologie , se partageant comme elle en autant de parties , qu'elle offi'v de Olassçs

C’i sl maintenant de cette Science que je vais m’occupe;- ; - je iitis olis.erver et décrire les .moules innombrables de l’Organisation , et m’étendre pins particuliérement sur. ces* Coiqis merveilleux dnués- de la Vie et de 1’ existeaoe individuelle , ce clon précieux , mais passager , de la bienlaisaiite Divi- uité .

(37)

( 34 )

TABLEAU DES CORPS

ORGANISÉS.

I. L' Empire Vital et la Somiologie . Jf^enlre dans le champ de la vie, je vais éhauche#

l'fttude des corps organisés et vivans , dont l’honiH me même fait nombre , et je recherche les attrb buts qui les distinguent .

En quoi consiste donc la Vie ? ce souffle lét ger qui se montre un moment, pour se corauniqùet, et s'enfuir sans l’etour : est-ce un être ? est-ce uue force ? est-ce un phénomène ? ou bien une étin»

celle divine qui s’allume successivement pour s’é*

teindre uu moment, et s’évanouit pour renaître perpétuellement ?

Ce phénomène fugitif , échappe à nos perce, ptions , nous en jouissons ; mais ne pouvons con¬

naître son essence : son principe est divin , et h mort est son ■ terme ; voilà ce qui est avéré , au delà tout est conjecture .

On peut le définir , une force vitale et active

3

ui est r attribut des corps oi’ganisés , et leur onne la faculté de résister aux loix générales des corps inertes •

Les instrumèns qui leur servent à produire, à conserver , et à propager cette faculté se nom¬

ment leurs organes , les uns sont cachés , et inle- rieurs , et plus particulièrement du ressort de h Physiologie et de"!’ Anatomie -, les autres sont ap¬

parents et extérieurs , et o'est sm eux que se base la Science somiologique .

(38)

( 3 ?; )

Les Elcniens pi^nnitifs de ceg. corps sont pa- reils à ceux des matières minérales , quelcfues uns ccpriulant leur sont propres , et leur action vitale k's enfante . La Chymie organique en fait son é- tude , ainsi que de-leurs nombreux produits .

Les deux principales faculle's- oiganiques sont la nutrition et la génération , car elles sont com¬

munes à tous les corps vivaiis ÿ par la première ces corps s’incorporent d’autres substances , les as¬

similent à leur nature , et s’en accroissent, par la seconde ils séparent de leur propre substance d’antres êtres semblables à eux , qui perpétuent ainsi le moule ou type originel de chaque espèce . On s’est prévalu des légers changemens qui ont lieu quelquefois dans ces moules originels , pour généraliser l’idée qu’il n’existe qu’un moule primitif ., ou tout au plus deux , parmi ces innom- braLlcs corps , et pour prétendre que des varia¬

tions snrrcssives ayent pu faire engendrer, à la Mo¬

nade 1 iforurae , et à,la Moisissure le Rosier!

<fs vaines idées sont hors du ressort de l’expé¬

rience et des faits ; il sera toujours impossible de jiTouver évidemment la certitude des vai'iations gé- nci'i([iies , si tant t>st que l’on puisse, supposer possibles les variations spécifiques ,

Il convient donc de considérer toutes les es- pires distinctes , ou au moins tous les Genres di¬

vers de corps organisés , comme des moules ori- iiels . et des types perpétuels, représentés par î ensemble des individus qui en dérivent leurs for¬

mes

L'Espèce comprend tous les individus qui se i^esgemblent entièi’ement par tous leurs caractères cous tans , et les perpétuent par la génération .

Toutes les Espèces qui se ressemblent par cm-taios caractères invariables et - très-imporfans ,

(39)

( 36 )

dérivés des principaux organes , doivent formbr un Genre. : . * Les Familles, les Ordres et leS. Classes , sont des Gi'oupos successifs de Genres , fondés sur dés considérations et des caractères généraux d’organi^

«ation .

Ces groupes admettent des divisiotis fondées sur des considiTstions et caractères secondaires, que l’on nomme Sous-Classes , Sous-Ordres , Sous»

Familles , et Sous-Genres .

La iVomenclature adoptée pour ces Groupes consiste éri“ uu nom singulier substantif pour Ie$

Genres-,^-et adjectif polir les Espèces : ces deux noms réunis désignent chaque Corps vivant . Les Familles , les Ordres , et les Classes doivent aus4 si avoir des noms substantifs singuliers • hiais il né devient nécessaire de les indiquer quo dans les comparaisons génériques . ; Qn est convenu de doftner à tous ces Groupes des noms simples , invariables , et latins , afin qu'ils soient communs à toutes les liuigues, et 4 tous les peuples civilisés : cet usage qui parait in¬

conséquent dans les ouvrages en langues vulgaires, a néanmoins des avantages si piécieUx , vaé^

rite d'être scrupuleusement conservé : le5 corps vb vans méritent bien d'élre distingués par des iioüiè invariables, universels et. perpétuels s

Je me propose d’analyser ici cel Empire, d’en designer par des définitions essentielles les Classes, les Ordres , et les Familles , et d’y rapporter presque ' tous les Genres connus , mais nous sommes enco¬

re bien loin de les connaîtra tous £ une grande partie de la Terre n'a pas encore é^ Viéitée par des Savans, plusieurs autres contrcès â’ont été qu effleurées , et malgré le grand noiûbf? de Gen¬

res fixés , nous en découYfons ou reformons tous

(40)

îr> jorii',-: , el ncnî'; ignorons

1

époque est l’on patw vicnJi n à les rcntlre tous connus el perrnanens.

Avant (l’accomplir mon dessein , il importe cVf talilir les disîincrtions majeures qui séparent l’Emi pii c Somobial en deux vastes Règnes , et de pre'-i fcc'ulcv ejHuite le tableau general de leurs Classes ;

deux Règnes sont

J. T.K FroNE AraJlAL ou les ASIXtAuk . II. LF. RÈGivE Végétal ou les. végétaux .

Aucun caractère tranchant et exclusif ne IcS (b ilnmc , car ils forment deux vastes Séries qui roiifbiident à plu^siéurs égards vers une dfe leurs , \!i(miles, quoique les points plus pai-faits de leur ..lulie soient cl’ ailleurs bien distincts; Èn pre-f uaiit pour point de comparaison l’Homnle et le Hi'sirr , on observe dans le premier un Etire ani-r iiK', sensible , mobile , qui engendre par copula*

tinii. pourvu de membres extérieurs , d’un estomac et de sisccrcs internes , d’une tête , une bouche*

Jeux yeux . deux oreilles , deux narines , . . tandis que le Rosier offre un Corps ramifié , insensible immobile , qui “engendre par fructification , mu¬

ni d'une tige,.de racines, de feuilles, de fleurs . . . mais ces attributs et, facultés s'évanouissent gra¬

duellement dans les Animaux et les Plantes , la Mo¬

nade ne possédé plus que la mobilité , et la Moi¬

sissure que la fructificaUon I

Les seuls caractères distinctifs qui puissent donc servir à définir en général ces deux Régnes , sont les smvans .

Les Animaux ont ordinairement une cavité in-.

teme recevant les alimçns , d’où üs pénètrent dan*

le corps par des racines internes , on ils,, l’absor¬

bent par dos pores épars Sur tout le. corps : leur génération s’opère , par des organes sumistaus , presque toujours jusqifé la dissolution des. Ïndiïi-

(41)

( 38 )_

fîiis , OH r.ii^ffment par division natHrelIe de îeuf corps : ils sont tous doués de la ficulté de sc mou»

voir spontanément et très-souvent de celle de se transporter d’un lieu à uft arnti’e à volonté ; cnfîo ils possèdent tous la sensibilité' , qui est la fa(;ulté pai- laquelle ils perçoivent l’action que les corps peuvent exercer sm* eux par leurs qualités .

Les Végétaux sont privés de sensibilité et de mobilité volontaire , leur nutrition s’opère presque toujours par des racines fixées en terre , et par des pores externes épars sur leur surface siipérieBa rc : leur génération a lieu ordinairement par des organes qui se détruisent avant la dissolution des individus et pouvent se lenouveller, ou moins Tré»

quement par des bourgeons . Ils n’ont que ra¬

rement la faculté de mOuvoir quelqu’uns de leurs organes, et cette légère fiuudte s'exeice au moyeu de l’irritabilité , qualité qui permet aux objets ex¬

térieurs d’agir sur eux dans certaines circonstances , Je vais présenter le Tableau des Classes So-' miologiqnes et de leurs caractères essentiels : les

♦leux Régnes y offriront, deux séries séparées , ou deux échelles d’êtres vivans . L’Homme y sera au sommet de l’échelle animale, et le Rosier au som¬

met de l’écbelle végétale ; c’est par eux que j’en commencerai rétiule ; car il convient d’étudiei' d’abord les Corps les plus parfaits , et de descen¬

dre graduellement 4 Ift connaissance dés êtres moins | parfaits, par ce moyen dès qu’on connait bien les premiers , l'élude des derniers devient extrême¬

ment facile : tandis que par lé passage sitcces^f du “ simple au composé il est pécessaise d’user d’iiBè application continuelle et pénible ^ Au reste cha¬

que manière a ses avantages , et je ne blâme points ceux qui emploient le dernier moyen 5 mais â me * semble convenable d'adoplcr dans mon plaauanaf

(42)

(%).

Jytique , îa progression décroissante et de né pa»

uvilir l'Homme, en le plaçant à la fin de la Sèhe (les êtres vivans .

tabi^eaü des classes somobiqües.

I. RÈGNE ANIMAL.

^(>OAIA . LES ANIMAvx . Leur Science en gg'-f 'u ul porte le nom de Zoologie ou Zoonique , leurs s: riptions celui de Zoographie , leurs loix celui Je y.oonomie , et leurs propriétés celui de Zoocré- sie . Celui qui étudie celte Science se distingue par le surnom de Zoologiste ou Zooniste ^ et dg /o'i^raplie , Zoonomiste , ou Zoocrésiste , selon ics parties auxquelles il s’ applique .

I. Sous-rilégne . zostolia . Zostiens . Zostolo*- . Un Squelette interne osseux , épine dor-^

«ale vertéluée ; un cœur , du sang , et une tête . 1. Sur-Classe . tekmatia . Termatiens : Terrna- tolugid . Sang cliaud , cœur à deux ventricules , des mauimelles ou des plumes .

1. CLASSE . MASTODIA . Mammifères . 3îa~

itoilolagie . Des Mammelles , et Corps souvent Couvert de poils j mais jamais de plumes ni d’écail-

1(.S .

II. CLASSÉ. ORNITHIA . Oiseaux . Ornitho- logtr . Corps couvert de plumes , deux ailes anté- ri/ ures em^umées , deux pieds postérieurs : point Je mamelles .

2. Sur-Classe . sicxemia . Sîcrèmîens , Sicré*

nalugie. Sang li-oid , cœur à un ventricule , ni mam- melles ni plumes .

III. CLASSE . ERPETIA . Reptiles . Erpétolo-

(43)

gie. 'Des poumons , souvent clrs pieds , et eoaUIeg^

( )

t^sês-ravement des branchies et tles uageoircs ra¬

yonnées . ' «i!.':

IV. CLASSE . ICTHIOLIA . Poissons . Ichthya, logie. Point de poumons , des branchies ordinaj.

yement des écaillés et des nageoires rayonnees ; ja¬

mais des pieds .

II. Sous-Règne . AîsosïiA , Anoslicns . Ano- M/ologie , Point de squelette ossèui , ni d’èpine dorsale vertèbre* , un cerveau ou une moelle loa- giludinale noueuse cenü'e du système nerveux .

1. Sur-Classe, condylopia . Coudylopes . Con- dylogie . Des meinbres articules et une tète j ja¬

mais de coquille .

V. CLASSE. PLAXOLIA. Crustacés. Plaxolài gie . Des Rranebies , un cœur et des vaisseaux sanguins .

VI. CLASSE . EA^TOMJA . Insectes . Entomo*

logie . Point de blanchies ni de sang ; des tra¬

chées et stigmates j moelle longitudinale noueusç, souvent des ailes .

2. Sur-Classe . AsoriA . Anopiens . Anopolo~

gie . Point de membres arlii ulés ou point de tê¬

te , souvent une coquille .

VU. CLASSE . HEDMISIA.. Vers . ïîelmisclo~

gie . Curjis ou tentacules anneles ou artn ulës , une moelle longitudinale noueuse .

VIII. CLASSE . MALA.COSIA . MollusquesV Malacologie . Corps ni tentacules articules , point de moelle longitudinale noneuse .

• zopstA . Zopsiens . Zopsolo^

gie . JVi squelette osseux , ni vaisseaux .sanguins , m nerfs appai-«ns aboutissant à une moelle dongi- tuüinale noueuse , ou à un cerveau .

JX. CLAS.SE . POLYPIA . ' Polypes . Polypoto- gie . tine ou plusieurs bouebes apparentes .

(44)

)iTÔj

X.

classe

. POROàl'QMIA . Poy os tonnes;, Po-

• Point de Louche apparente , se nouris»

sani p;ii' des pores superficiels ,

II. RÈGNE VÉGÉT4R.

PHVTOMA . Les VÉGÉTAUX . Leur scîen«

cc en general porte le pom de Phytologie ou JBo~

taniijue , leurs descriptions celui de Phytographie , Inirs loix celui de Botanomie , et leurs propriétés celui de Phjiocrésie . Celui cjifi étudie cette scien¬

ce se distingue par le surnom de Phytologiste;, pu Bot.iniste , et de Phjtograplie , Botanomiste ou PhvlocvésUte selon les parties auxquelles il s’ap- pli(juc .

J. Sous-lxègne . ncOTYLtA . Dicotjlées . Dico- tohgie . Tiges vasculaires et lihrepses , à fibres et vases en couches concentriques , enveloppant une iiioollo centrale : germination ordinairement üieg- t\le, et fleurs très-apparentes .

1. Sur-Classe . eltkavthu . Eltranthées . El- t'cnthologie . Fleurs 4 ovaires libres ou déUGÎits cl 1 jît'î'igune .

1. CLASSE . ELTROGYNIA . Eltrogyuiîes. Ef- trolngie . Etamiues jamais insérées sur une corolle peripet/ale ( monopétalc ) .

il. cEASs;; . AIESOGYNIA . Mésogynéos .

3

Ip- so!ogù^ , Etaanues çoustamment insérées sur’ une corolle péripétale .

2. Sur-Ciasse . sYMPHANTniA . Symphauthe’es , Symphanthologie . Fleurs à ovaire a4hérenj; ou soude au périgono .

III. CLASSE . ENROGIjNIA . Eudogynées . En- dologie . Et.amiTies coustanimeut insérées sui’ une cor.'dlo oéripctale .

- r -

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