HAL Id: jpa-00238682
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Submitted on 1 Jan 1886
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E. WARBURG. - Bemerkungen über den Druck des gesättigten Dampfes ( Remarques sur la pression de la
vapeur saturée); Wied. Ann., t. XXVIII, p. 394; 1886
E. Mathias
To cite this version:
E. Mathias. E. WARBURG. - Bemerkungen über den Druck des gesättigten Dampfes ( Remarques
sur la pression de la vapeur saturée); Wied. Ann., t. XXVIII, p. 394; 1886. J. Phys. Theor. Appl.,
1886, 5 (1), pp.467-468. �10.1051/jphystap:018860050046701�. �jpa-00238682�
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une augmentation de pression s’il est magnétique, une diminution
de pression s’il est diamagnétique. L’application du principe des déplacements virtuels a permis à M. Adler de retrouver d’une fa-
çon très simple et sans nouvelle hypothèse, en partant de l’expres-
sion de l’énergie de Maxwell, la loi de cette variation de pression
loi trouvée expérimentalement par M. Quincke, retrouvée théori- quenlent par Kirchhoff (1) et qui permet de calculer la constante
magnétique k quand on connaît p et J. E. MATHIAS.
E. WARBURG. 2014 Bemerkungen über den Druck des gesättigten Dampfes ( Re-
marques
surla pression de la vapeur saturée); Wied. Ann., t. XXVIII, p. 394;
I886.
Sir W. Thomson a démontré (2) que la pression de la vapeur à la surface d’un liquide dépend de sa courbure. Le raisonnement de l’iilustre physicien s’appuie sur la relnarque que, quand un
tube capillaire plonge dans un liquide situé dans le vide, il doit se produire
unétat d’équilibre entre le liquide et la vapeur, et non
un mouvement perpétuel. On a, d’après lui,
où po est la pression de la vapeur pour une surface de liquide plane, T la tension superficielle du liquide au contact de sa va-
peur, À et y les volumes spécifiques du liquide et de sa vapenr,
1
et r’ les rayons de courbure principaux aux points de la surface
où la pression de la vapeur est p.
M. E. Warburg a démontré (3), il y a quelque temps, pour le
cas de la sphère, d’une façon toute différente, la proposition de
Thomson. Il imagine deux sphères liquides de rayons difiérents,
(1) KIRC-HIIOFF, Wied. Ann., t. XXV, p. 606, formule (6); 1885.
(2) Sir W. TnoMsoN, Phil. Mag., [4], t. XL, p. 448; 1871.
(3) E. WARBLRG, Tag eblatt, p. 358-359; 1885.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018860050046701
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et il agrandit la première sphère aux dépens de la seconde à tem- pérature constante par deux opérations réversibles différentes :
d’abord, sans formation de vapeur, de façon que le travail soit effectué par les seules forces capillaires; en second lieu, avec éva- poration de la deuxième sphère et condensation sur la première.
Pour obtenir la proposition de Thomson, il suffit d’écrire que le travail fourni dans les deux cas est le même.
En appliquant ce même mode de raisonnement à un cas un peu
différent, l’auteur retrouve un théorème démontré par M. Blon- dlot dans le Journal de Physique (1) et qui consiste en ce que la
pression de la vapeur saturée à la surface d’un liquide est dimi-
nuée par l’électrisation d’une quantité qui est, d’après M. Blondlot,
(T après M. E. Warburg,
Iz étant la densité électrique à la surface du liquide.
Enfin, Sir W. Thomson a fait remarquer que la tension super- ficielle d’une lamelle liquide n’est indépendante de son épaisseur
que jusqu’à une certaine épaisseur limite très petite xo, et qu’elle
doit diminuer ensuite en même temps que l’épaisseur.
Le mode de raisonnement de M. E. Warburg permet de démon-
trer facilement qu’à partir de l’épaisseur limite xo la pression de
la vapeur saturée doit augmenter lorsque l’épaisseur diminue, ré-
sultat qui était contenu dans des recherches précédentes (2).
(1) BLONDLOT, Journ. de Phys., [2], t. III, p. 442; 1884.
(2) E. WARBCRG und Tu. Iiiiioni, Wiecl. Ann., t. XXVII, p. 482; 1886.
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