HAL Id: jpa-00238191
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Submitted on 1 Jan 1884
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L. WEBER. - Mittheilung über cinen photometrischen Apparat (Sur un appareil photométrique); Wied. Ann.,
t. XX, p. 326; 1883
J. Macé de Lépinay
To cite this version:
J. Macé de Lépinay. L. WEBER. - Mittheilung über cinen photometrischen Apparat (Sur un appareil photométrique); Wied. Ann., t. XX, p. 326; 1883. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.143-144.
�10.1051/jphystap:018840030014301�. �jpa-00238191�
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rectangulaires
et amenées à se superposer, secomportent
comme dela lumière naturelle : un
polariscope
Savart sert à vérifier leurégalité.
Cetappareil
se compose : 10 d’unsystème symétrique
deprismes
à réflexion totale servant à amener au contact deuxplages
éclairées chacune par l’une des deux sources à comparer; 2° d’un gros
prisme
deFoucault,
mobile sur unllimbegradué,
servantà po-
lariser les faisceaux
parallèles,
issus des deux sources ; 3° d’un rhom- boèdreépais
despath,
à faces normales aux rayons, servant à ame-mer le faisceau ordinaire
correspondant
à 1’tinte des sources à sesuperposer
partiellement
au faisceau extraordinairecorrespondant
àl’autre ; 4°
d’unpolariscope
de Savart. Si 2 estl’angle
des sectionsprincipales
duprisme
de Foucault et durhomboèdre,
au momentde la
disparition
desfranges,
lerapport
des intensités des deuxsources est
C étant un coefficient que l’on
peut
calculerd’après
la théoriede la réflexion cristalline de Neumann.
Pour transformer
l’appareil
en unspectrophotomètre,
il suffitd’interposer
unprisme
d’Amici à arêteshorizontales,
entre lerhomboèdre et le
polariscope.
La fente se trouve accolée aux facesterminales des
prismes
à rédexion totale. Onajoute
enfin contrele
prisme
de Foucault une lentille collimatrice. Dans ces condi-tions,
à chacune des sourcescorrespond
unspectre cannelé,
et cesdeux
spectres,
à canneluresaluernées,
se trouventsuperposés.
Sil’égalité
des deux faisceaux est obtenue pour unerégion
déterminéedu
spectre,
lesfranges
noires ydisparaissent.
Une fenteoculaire,
mue par une vis à tambour
gradué,
sert à définir exactement lesrégions
duspectre auxquelles
serapportent
les mesures.Il est utile de remarquer que le coefficient C est sensiblement le même pour toutes les
radiations,
C =1,026
en moyenne.J. MACÉ DE LÉPINAY.
L. WEBER. 2014 Mittheilung über cinen photometrischen Apparat (Sur un appareil photométrique); Wied. Ann., t. XX, p. 326; 1883.
La méthode
photométrique proposée
repose sur leprincipe
desacuïtés visuelles
égales :
les deux sources à comparer éclairent lesArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030014301
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deux moitiés senlblablcs d’une
plaque
de verre surlaquelle
sontphotographiés
des cerclesconcentriques
noirs très serrés. 1./ avan-tage
de cette méthode est depouvoir
servir à comparer une lumière diffuse à une sourceétalon,
ou encore deux sources de couleursdifférentes. Dans ce dernier cas, l’observation est rendue bien
plus
facile en
interposant
devant l’oeil un verre rouge. On passe faci- lement de l’intensité R ainsi mesurée à l’intensitévraie,
en remar-quant
que, pour des sources de mêmecomposition, comparées
uun même
étalon,
on a 1 - KR. K est un coefficientnumérique
que l’on
peut
déterminer une fois pour toutes(1).
J. MACÉ DE LÉPINAY.
FRANK NEWALL. 2014 Internal reflexions in the eye (Réflexions intérieures dans
l’0153il); Proceedings of the Royal Society, vol. XXXIV, p. 473; 1883.
Quand
on fixe un oeil sur unpoint
déterminé d’un écran noirdans une chambre éclairée seulement par la flamme d’une
bougie,
et que la flamme est
placée
en dehors de l’axevisuel,
onaperçoit
en un
point
à peuprès symétrique
de la flamme parrapport
à J’axe visuel un fantômepâle,
renversé etplus
ou moins confus decette flamme. Si l’on
déplace
labougie
sansdéranger l’ocil,
le fan-lôme
éprouve
desdéplacements égaux
etcontraires,
defaçon
àrester
symétrique.
Sienfin,
laissant enplace
labougie,
ondéplace
lentement
l’objet
fixé parl’0153il,
le fantômeéprouve
undéplace-
ment double et de même sens et demeure encore
symétrique
dela flamme par
rapport
à l’axe visuel.L’auteur
explique
laproduction
de cette apparence en admet-tant que
l’image rétinienne,
due aux rayons venus directement de laflamme,
constitue à son tour par diffusion unobjet qui
renvoiede la lumière vers l’extérieur de l’oeil. Cette lumière rencontre
la face antérieure du cristallin sur
laquelle
elle se réfléchitpartiel-
liement comme sur un miroir concave. Elle vient former entre le cristallin et la rétine une
image
de réflexion rcnversée parrapport
à la
première,
nlais droite parrapport
à la flamme elle-même. Le(’ ) Cornparer à la solution plus générale quc j ’ai récemment proposéc (Comptes
rendus des séances de l’Acadénzie des Sciences, T ; décembre 1883).