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Appareil électrique mesureur du temps pour la comparaison de deux phénomènes périodiques

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242061

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242061

Submitted on 1 Jan 1913

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Appareil électrique mesureur du temps pour la comparaison de deux phénomènes périodiques

G. Lippmann

To cite this version:

G. Lippmann. Appareil électrique mesureur du temps pour la comparaison de deux phénomènes

périodiques. J. Phys. Theor. Appl., 1913, 3 (1), pp.5-8. �10.1051/jphystap:0191300300500�. �jpa-

00242061�

(2)

JOURNAL

DL PHYSIQUE

THËORtQUE ET APPLIQUÉE.

APPAREIL ÉLECTRIQUE MESUREUR DU TEMPS POUR LA COMPARAISON DE DEUX PHÉNOMÈNES PÉRIODIQUES;

Par M. G. LIPPMANN.

Souvent il est nécessaire de comparer entre eux avec précision

deux mouvements périodiques, les marches de deux horloges astro- nomiques, par exemple. On a recours dans ce cas à la méthode bien

connue des coïncidences.

L’appareil que j’ai présenté à l’Académie (23 décembre 191~~ résout

le même problème avec non moins de précision, mais d’une manière plus commode et plus rapide, il résout en même temps d’autres pro- blèmes analogues dont la méthode des coïncidences ne donne pas la solution.

Cet appareil se compose essentiellement d’un axe 0 qui tourne

d’un mouvement uniforme, sous l’action d’un moteur approprié, en

faisant un touer en T secondes. Cet axe porte une tige métallique électrisée, laquelle, en passant, vient toucher un contact étroit

«

et

produit ainsi un courant électrique de très courte durée. Le moment où le contact se produit dépend de la position de or, et l’on peut le faire varier à volonté et d’une manière continue en disposant du

contact

a.

Ce contact peut être déplacé à volonté, à l’aide d’une manette que tient l’opérateur et amené en tel point qu’on voudra du

cercle décrit par le bras électrisé.

Un deuxième contact p commandé par une deuxième manette, indé-

pendante de la première, permet même d’obtenir un deuxième cou-

rant électrique instantané. On remarque dès lors qu’une fois

«

et ;3

mis en place, l’intervalle de temps qui sépare les deux courants

instantanés se lit sans ditliculté sur l’appareil. Si, par exemple, la

durée de révolution T est d’une seconde, et si l’angle x0[5 est égal

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191300300500

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aux 100 37 de la circonférence,

l’intervalle de temps P en question q est de 0,37 seconde.

Pour fixer les idées, indiquons quelques applications de cet appareil.

1° Co~~2parccison de deux horloges sidérales.

-

Supposons qu’on

veuille comparer entre elles deux horloges sidérales A et B. On réglera la vitesse de rotation de façon que le bras électrisé fasse un tour par seconde : l’observateur entend alors les battements de l’hor-

loge à un intervalle d’une seconde ; d’autre part, les courants fournis par le contact

«

donnent dans un téléphone une série de coups secs

qui se succèdent avec le même intervalle. L’observateur joue alors

de la manette qui commande oc jusqu’à ce que les deux séries de chocs,

au lieu d’être décalées l’une par rapport à l’autre, coïncident cons-

tamment et à chaque seconde ; l’oreille constate qu’il y a simultanéité entre les battements de l’horloge et le passage du bras électrisé sur

«.

Disons, pour abréger, que le contact a est

«

mis à l’heure

»

sur l’hor-.

loge A.

D’autre part, on dispose du contact ~3, indépendant de ex, pour le mettre à l’heure sur l’horloge B. Cela fait, et les deux mises à

l’helire étant réalisées simultanément, la mesure est terminée ; il

ne reste plus qu’à lire la distance angulaire entre

ce

et # pour avoir le retard d’une des deux horloges sur l’autre : il serait de Os,37 dans l’exemple numérique cité plus haut.

Il est prudent de faire les deux mises à l’heure simultanément, ou

coup sur coup, afin d’éliminer l’influence que pourrait avoir une petite

variation du moteur qui fait tourner le bras métallique.

On remarquera que l’observateur est ici maître, en jouant de la

manette, de produire la coïncidence à son gré : il la modifie, la per- fectionne à loisir, la fait se reproduire plusieurs secondes de suite,

et il n’est pas obligé de compter les secondes.

Il n’en est pas de même dans la méthode des coïncidences habi- tuellement en usage : là, l’observateur est obligé de guetter une coïncidence, il entend l’écart du battement diminuer peu à peu pour passer par zéro et recroître ensuite ; le moment de la coïncidence reste dans sa mémoire, et il le fixe en comptant les secondes; s’il

a

un doute, il lui faut attendre la coïncidence suivante. Il me paraît plus

avantageux de produire quand on le veut la coïncidence, de la per-

fectionner et de la maintenir pendant n secondes de suite, sans avoir,

(4)

7 recours à sa mémoire et sans se préoccuper de compter les secondes.

Dans l’exemple précédent, on suppose que la

«

mise à l’heure »

était faite par l’oreille; mais, dans d’autres cas, on pourra la faire visuellement. Le contact bref en x allume, pendant un temps très court, une lampe électrique de .2 volts, et l’on utilise l’éclair ainsi

produit pour illuminer le balancier de l’horloge A ; on joue de la

manette jusqu’à ce que ledit balancier soit éclairé

au

moment de

son passage par la verticale ; même opération pour le contact 4 et l’horloge B ; l’angle (x06 donne alors l’intervalle de temps qui sépare

les deux passages par la verticale.

On compare deux chronomètres comme on compare deux horloges,

par signaux acoustiques, ou bien visuellement, en mettant à l’heure

sur le passage des balanciers par leur position d’équilibre. Il peut y avoir avantage dans ce cas à se servir de la méthode des éclairs. En effet l’amplitude des oscillations du balancier d’un chronomètre varie,

comme on le sait, d’une manière irrégulière et considérable; il s’en- suit que le moment où a lieu le signal acoustique donné par l’instru- ment ne se produit pas toujours dans la même phase de l’oscillation et que, quand bien même le balancier passerait par sa position à des

intervalles de temps parfaitement égaux, les échappements et les

bruits des battements se produiraient avec des retards irréguliers.

Mieux vaut donc opérer directement sur le balancier, en visant son

passage par la position d’équilibre.

2° Réception des signaux de la tour Eiffel.

-

L’observateur se pro- pose de mesurer le retard de ces signaux sur les battements de la

pendule. Il met à l’heure le contact « sur la pendule, le contact ~ sur

les signaux rythmés de la tour Eiffel. L’angle ocO~ mesure la fraction

de seconde qu’on désire connaître.

3° Emission des signaux horaires.

---

Une des horloges de l’Obser- vatoire émet périodiquement un signal qui déclenche l’onde hert- zienne en passant par plusieurs intermédiaires.

Il y a lieu de tenir compte d’abord de la correction p qu’il faut

faire subir à l’indication de l’horloge pour avoir l’heure de Paris,

correction calculée à l’Observatoire. Il faut, en outre, tenir compte

de la somme ~ des retards qui se produisent dans les relais et autres

organes interposés entre l’horloge et l’antenne, somme qu’on mesure

par des expériences spéciales. Telle est du moins la méthode qu’on applique actuellement.

Avec l’appareil tournant, décrit plus haut, on opérerait de la manière

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8

suivante : l’opérateur met le contact

ce

à l’heure sur l’horloge de

l’Observatoire ; un second contact «’ est maintenu à une distance

angulaire du premier égale à p, de sorte que les sons donnés au télé-

phone par «’ coïncident avec la seconde exacte de l’heure de Paris.

Enfin, l’observateur dispose d’un contact ~ qui déclenche les ondes hertziennes à travers les intermédiaires habituels; il déplace à l’aide

d’une manette le contact jusqu’à ce que les signaux émis par la tour Eiffel, qu’il entend au téléphone, coïncident exactement pour l’oreille avec les secondes marquées par x’. Dès lors, grâce au réglage

de oc’, qui donne la seconde exacte, grâce au réglage de 6, qui met

la tour Eiffel à l’heure sur a’, les correcti-ons p et c sont faites par

l’appareil lui-même, et les ondes hertziennes partent à l’heure exactes de Paris. En résumé, dans l’appareil tournant décrit plus haut, chaque point du bras électrisé décrit une circonférence qui est un axe du

temps parcouru d’une manière continue; et, en vertu de cette conti- nuité, l’appareil sert à mesurer des intervalles de temps comme un rapporteur sert à mesurer des angles.

DÉTERMINATION DU COEFFICIENT D’AIMANTATION DE L’EAU;

Par M. PIERRE SÈVE (1).

1. INTRODUCTION.

-

La mesure en valeur absolue du coefficient

d’aimantation de l’eau a pris de l’intérêt depuis les recherches s~~s-

tématiques récentes sur l’action que le champ magnétique exerce

sur les différents corps. Un grand nombre de déterminations de constantes magnétiques ont été faites en comparant les coefficients ’ d’aimantation des diverses substances avec ceux de l’eau, parce que

ces mesures relatives sont beaucoup plus faciles que des mesures

abs,olues.

On a généralement adopté la valeur (2) donnée par Curie (3) :

Z

-

0,79. 10-6,

(1) Communication faite à la Société française de Physique le 7 juillet 1912.

Ce travail est le résumé d’un mémoire détaillé qui paraît dans les Anna II s de C7ai~nie et de Physique.

(2) On rappelle que le coefficient d’airnanlalion est le moment magnétique

de l’aimant l’urmé par 1 fjl’a/ivne du corps considéré quand

ce

corps est placé

dans

un

champ de 1 gaurs.

(3) PIERRE CUrmg, Annalès de Chirnie et de Physique, 1, série, t. Y, 189:5, p. 289

0153uvres

publiées par la Soc. fr. de Phys., p. 232.

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