HAL Id: jpa-00238313
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Submitted on 1 Jan 1884
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S. VON WROBLEWSKI. - Ueber das specifische Gewicht des flüssigen Sauerstoffs (Sur le poids spécifique
de l’oxygène liquide); Wied. Ann., t. XX, p. 80; 1883
A. Potier
To cite this version:
A. Potier. S. VON WROBLEWSKI. - Ueber das specifische Gewicht des flüssigen Sauerstoffs (Sur le
poids spécifique de l’oxygène liquide); Wied. Ann., t. XX, p. 80; 1883. J. Phys. Theor. Appl., 1884,
3 (1), pp.93-94. �10.1051/jphystap:01884003009301�. �jpa-00238313�
93 crite sommairement dans le tome III de la Ire série du Journal de
Physique,
p. 229. »La machine à
laquellc je
faisais allusion est due auprofesseur
italien
Bartoli, qui
meprie
de le faire savoir.S. VON WROBLEWSKI. 2014 Ueber das specifische Gewicht des flüssigen Sauerstoffs
(Sur le poids spécifique de l’oxygène liquide); Wied. Ann., t. XX, p. 80; 1883.
Le tube
capillaire
del’appareil
danslequel
M. von W rohlevvskia
liquéfié l’oxygène (’ )
étaitgradué
etcalibré ;
d’autre part, le volume du tube danslequel
le gaz était renfermé avant la com-pression
avait étémesuré;
ce tube étaitrempli d’oxygène
à unetempérature
déterminée et sous lapression atmosphérique.
Onconnaissait donc le
poids
del’oxygène
contenu dansl’appareil.
Après
lacompression, l’oxygène liquide remplissait
le tubecapil-
laire
jusqu’à
o"l, 02 du bouchon de caoutchouc duréfrigérant,
etle mercure arrivait au coude de ce tube
capillaire ;
lepoids
deFoxygène liquéfié
est donc moindre que lepoids
total introduit et, parsuite,
lequotient
dupoids
total par le volume duliquide
estune limite
supérieure
de ladensité,
limitequi
a été trouvée de0,94 .
Pour obtenir une valeur
plus approchée,
l’auteur remarque que la tension del’oxygène à
- 130" est voisine de celle de l’acidecarbonique
ou duprotoxyde
d’azoteà o° ;
il admet que, si l’onopérait
à zéro avec l’un de ces deux gaz, de manière à amener Lemercure au même
point,
le rapport dupoids liquéfié
aupoids
total serait le même que pour
l’oxygène
à i 130°Fies
densités deces
liquides
ont été déterminées parM. Andréeff(2) qui
a trouvé0,947
1 pour C02 eto,g3;o
pourAz2O].
Parsuite,
si l’on fait deuxopérations,
l’une surl’oxygène
à -i3o’,
l’autre sur l’acidecarboni que
à o° , on aura d1v1 Q1=d2v2 Q3, -d2v2 Q3,
sid, ,
Ú 2 sont les densi tés des deuxliquides,
vi, V2 leursvolumes, Qj , Q2
lespoids
des gaz introduits. Des mesures faites avec deuxtubes,
peu différents(’ ) TTOir ce Journal, 2e série, t. II, p. 485.
(2) Annales de Clazmie et de Physique, p. 3t-j-33a; 1859.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01884003009301
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d’ailleurs l’un de
l’aLlthe,
Fauteur déduit le chiffre0,899
pour lepoids spécifique.
Antérieuren1ent,
MlB1. Cailletet et Hautefeuille(1)
avaientliquéfié
unmélange
de7voJ
d’acidecarbonique
et de i vold’oxygène;
en admettant
qu’il n’y
eût pascontraction,
ils ont calculé ladensité de
l’oxygène liquide
et trouvé :tandis
du’un mélange d’oxygène
et deprotoxyde
d’azote don-maint pour
densité,
sous lapression
de300atm, o, 0,65
à ol, et0,94
à-23° .
L’hypothèse
de l’auteur neparaît
pasjustifiée ; cependant
la va-leur
o,899 paraît
satisfaire assez bien aux données d’uneexpé-
rience de 31. R.
Pictet; l’appareil
contenait274gr,12 d’oxygène répartis
dans une cornue de967cc,5
decapacité,
chauffée à485°,
et dans un tube de
45cc,5
decapacité
dont latempérature
devaitêtre
comprise
entre - 1 9-o’) et -130° ;
avec la densitéo,899,
letube devait donc contenir
40gr,92 d’oYygène,
et la cornue233gr,2;
en admettant la loi de
Gay-Lussac
et celle deMariotte,
lapression
calculée devrait être de
468atm,
et M. Pictetindique 170atm;
mais ilest clair que le
rapport
entre laquantité liquéfiée
et le gaz est telclu’un changement
de o,o 1 dans la densité duliquide, changeant
de
0gr ,45
lepoids
du gaz, ne modifierait lapression
que de0,45 233
ou1 100
de savaleur;
cette vérification est doncplus
apparente que réelle.Le
rapport
des volumes deFoxygene
gazeux et del’oxygène liquéfié
dans lesexpériences
de M. von Wroblewski n’est d’ail-leurs pas
indiqué.
A. POTIER.(’ ) Coînptes rendus des seances cle l-Académie des Sciences) t. SCII, p. 1086 ; 1881.
(2) Voir ÛFFRET, Annales de Chimie et cle Physique, p. 271 z (1880),et PICTET, ibid., p. 197 (1878).