HENRI HERTZ. - Ueber das Verhalten des Benzins als Isolator und als Rückstandsbildner ( Sur les propriétés de la benzine relatives à son pouvoir isolant et à la formation du résidu ) ; Wied. Ann., vol. XX, p. 279; 1883

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Submitted on 1 Jan 1884

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HENRI HERTZ. - Ueber das Verhalten des Benzins als Isolator und als Rückstandsbildner ( Sur les propriétés

de la benzine relatives à son pouvoir isolant et à la formation du résidu ) ; Wied. Ann., vol. XX, p. 279;

1883

R. Blondlot

To cite this version:

R. Blondlot. HENRI HERTZ. - Ueber das Verhalten des Benzins als Isolator und als Rückstandsbild- ner ( Sur les propriétés de la benzine relatives à son pouvoir isolant et à la formation du résidu ) ; Wied. Ann., vol. XX, p. 279; 1883. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.141-142.

�10.1051/jphystap:018840030014101�. �jpa-00238189�

141 surface brillante du fil

amalgame

^{se ternir; les}

pellicules

^d’alumine

apparaissent

^{et se}

séparent

du fil. Il se

produit

^{les mêmes}

phéno-

mènes

qu’on

^{a décrits}

plus

^haut.

Le

fer,

^{dans les mêmes}

conditions; s’amalgame

^{tout à fait comme}

l’altiminium ;

^en outre, si l’on

prolonge l’opération

^assez

longtemps,

on voit le mercure monter le

long

^{de la}

partie

^{du métal}

qui plonge

dans

l’électrolyte

^{et arriver}

jusqu’à

^{la limite de ce dernier. Seule-}

ment son

amalgame

^{se conserve un} peu mieux ^à

l’air, quoique

^sa

surface finisse par ^se ternir et

s’oxyder

^lentement.

Ces

expériences

^me

paraissent

prouver que ^{si le}

platine,

^{le fer}

et 1"aluminiurm ne

s’amalgament

pas

ordinairement,

^{cela tient à}

l’irnpureté

de leurs surfaces.

Les surfaces du fer et de l’aluminium sont

probablement toujours légèrement oxydées,

^ce

qui empêche

^{leur con tact avec le mercure.}

Les moyens ordinaires de nettoyage ^ne

suffisent pas :

^il faut l’inter- vention de l’action réductrice de

l’hydrogène

naissant pour enlever les dernières traces

d’oxzTde qui

^couvre

toujours

^{la surface de}

ces deux métaux.

Il est

probable

^{que ce} que ^nous disons du fer et de l’aluminium

est vrai _{pour la}

plupart

^{des autres} métaux, ^{l’or et}

peut-être

^le

platine exceptés :

^dans

l’air,

^{ils sont}

toujours légèrement oxydés.

M. Cailletet a pu

amalgamer

^{le fer en le frottant avec de l’amal-}

game de sodium. Il ^est

permis

de penser,

d’après

^mes

expériences,

que l’action du sodium est ici

simplement réductrice;

il réduit la sur-

face

oxydée

^{du fer et} la nettoie comme

l’hydrogène déposé

par la

pile.

La destruction

rapide

^de

l’amalgame

d’aluminium à l’air peut

s’expliquer

par la formation ^d’un

couple mercure-aluminium,

^{où ce}

dernier

joue

^le rôle d’élément

électropositif.

L’humidité de l’air

intervenant,

^cette destruction est sans doute d’autant

plus rapide

que l’alumine peut

jouer

^{le rôle d’acide à}

l’égard

^d’autres

oxydes métalliques.

HENRI HERTZ. - Ueber das Verhalten des Benzins als Isolator und als Rück- standsbildner ( Sur ^les propriétés ^{de la} benzine relatives à son pouvoir ^isolant

et à la formation du résidu ) ; ^Wied. Ann., ^vol. XX, p. 279; 1883.

Les

propriétés diélectriques

de la benzine

présentent

^des

parti-

cularités curieuses.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030014101

142

Pour mesurer la résistance de la

benzine,

^un condensateur dont

ce

liquide

^{formait le}

diélectrique

^était

cliargé

^{en mettant son ar-}

mature interne en communication avec le sol et son armature externe en communication avec le

pôle

^d’une

pile

dont l’autre

pôle

était au sol. L’armature interne était ensuite isolée etmise en com-

munication avec l’une

des paires

^de

quadrants

d’un électromètre dont l’autre était au sol. Par suite du passage ^de l’électricité à travers

la

benzine,

l’électromètrc était peu ^à peu

dévié,

^{et la déviation}

après

^une seconde était

prise

comme mesure de la résistance.

Pour mesurer le

résidu,

onfermait le condensateur sur lui-même

pendan t

^une

^seconde;

l’électromètre relié aux

quadrants

^{donnait t}

ensuite une déviation

atteignant,

^{au bout d’un certain} temps, ^un maximum

qu’on prenait

^{pour mesure du résidu.}

L’appareil

ayant ^été

rempli

de benzine du commerce, ^et le cou- rant étant fermé d’une manière permanente ^{et ouvert seulement de} temps ^en temps ^{pour la mesure} de la conductibilité et du

résidu,

on trouva que ^{l’un et}

l’autre,

^{d’abord très}

grands,

^{diminuent avec}

le temps, pour devenir presque nuls.

La conductibilité et la formation du résidu au début doivent être attribuées à des

impuretés ;

^en

^effets,

^elles augmentent

quand

^{on sali t}

la benzine et diminuent si on la

purifie

^soit

mécaniquement,

^soit

par la

distillation. C’est le ^courant

qui,

^dans

l’expérience

^{citée en}

premier lieu, opère

^la

purification. Après l’opération,

la benzine constitue un

diélectrique

^presque

parfait,

n’offrant ni conductibi- lité ni résidu notables.

L’auteur s’est assuré que le résidu

présenté

par la benzine im- pure ^n’est pas ^{dû à} la

pénétration

^de l’électricité libre dans la ben-

zine,

^{mais bien à une} action consécutive de la

polarisation

^diélec-

trique.

R. BLONDLOT.

H. WILD. 2014 Ueber die Umwandlung meines Photometers in ein spectrophoto-

meter. ( Transformation ^du photomètre ^{de Wild en un} spectrophotomètre); ^Wied.

Ann., ^t. XX, p. 452; ^1883.

On sait _{que le}

principe

^{de ce}

photomètre 1’ )

^est que des

quantités égales

^de

^lumières, d’oribines

différentes,

polarisées

^{dans des}

plans

(’ ) Poggendorff Annalen, ^t. cxviii, p. 193; ^{1863 .}