Sciences Po
Option Mathématiques
Epreuve 2011 Corrigé
Première partie
A.1. La fonction f
λest la composée de la fonction linéaire x 6 − λ x et de la fonction exponentielle. Cette dernière étant strictement croissante sur \ , la monotonie de f
λest donc donnée par celle de la fonction x 6 − λ x .
On doit distinguer deux situations :
• Si λ < 0 alors le coefficient de la fonction linéaire x 6 − λ x est strictement positif et celle-ci est strictement croissante sur \ . La fonction f
λest elle-même strictement croissante sur \ .
• Si λ > 0 alors le coefficient de la fonction linéaire x 6 − λ x est strictement négatif et celle-ci est strictement décroissante sur \ . La fonction f
λest elle-même strictement décroissante sur \ .
Si λ < 0 alors la fonction f
λest strictement croissante sur \ et si λ > 0 alors la fonction f
λest strictement décroissante sur \ .
Remarque : on aurait bien sûr pu établir la dérivabilité sur \ de la fonction f
λ(composée de deux fonctions dérivables sur \ ), calculer f
λ' ( ) x pour tout x réel ( f
λ' ( ) x = − λ e
−λx) et étudier le signe de l’expression obtenue …
A.2. On a classiquement :
( ) ( ) ( )
( )
( )
'
1
a a
a a a
a a
y f a x a f a
e x a e
e x a e e
e x a e
λ
λ λ
λ λ λ
λ λ
λ
λ λ
λ λ
− −
− − −
− −
= × − +
= − × − +
= − + +
= − + +
Au point A ( a f a ; ( ) ) , la courbe représentative C
λde la fonction f
λadmet pour tangente
la droite T
λ,ad’équation : y = − λ e
−λax + ( a λ + 1 ) e
−λa.
A.3. a. Il semble, d’après l’affichage de la calculatrice, que, pour toutes valeurs des réels λ et a, la courbe C
λsoit située au-dessus de la tangente T
λ,a.
Remarque : il est intéressant de démontrer ce résultat !
Classiquement, pour étudier cette position relative, nous nous intéressons au signe sur \ de la différence :
( ) x f ( ) x e
λax ( a 1 ) e
λae
λxe
λax ( a 1 ) e
λaλ λ
⎡ λ
−λ
−⎤
−λ
−λ
−Δ = − − ⎣ + + ⎦ = + − +
La fonction Δ
λest dérivable sur \ comme somme de deux fonctions dérivables sur cet intervalle et pour tout x réel, on a :
( ) ( ) ( ( ) ( ) )
' x e
λxe
λae
λxe
λaf x f a
λ
λ
−λ
−λ
− −λ
λ λΔ = − + = − − = − −
Ici encore, nous distinguons deux situations :
• Si λ < 0 .
Le signe de Δ
λ' ( ) x est identique à celui de la différence f
λ( ) x − f
λ( ) a . Comme on l’a vu à la question précédente : quand λ < 0 la fonction f
λest strictement croissante sur \ . On en déduit immédiatement :
o Si x < a , f
λ( ) x < f
λ( ) a et Δ
λ' ( ) x < 0 . o Si x < a , f
λ( ) x > f
λ( ) a et Δ
λ' ( ) x > 0 .
Ainsi, la fonction Δ
λest strictement décroissante sur l’intervalle ] −∞ ; a ] et
strictement croissante sur l’intervalle [ a ; + ∞ [ . Elle admet donc un minimum en a et ce minimum vaut : Δ
λ( ) a = e
−λa+ λ e
−λa× − a ( a λ + 1 ) e
−λa= 0 .
En définitive : ∀ ∈ x \ , Δ
λ( ) x ≥ Δ
λ( ) a = 0 , soit :
( ) ( )
,
a1
ax f
λx λ e
−λx a λ e
−λ∀ ∈ \ ≥ − + +
Graphiquement, la courbe est bien située au-dessus de sa tangente en tout point.
• Si λ > 0 .
Le signe de Δ
λ' ( ) x est le signe contraire de celui de la différence f
λ( ) x − f
λ( ) a . Comme on l’a vu à la question précédente : quand λ > 0 la fonction f
λest strictement décroissante sur \ . On en déduit immédiatement :
o Si x < a , f
λ( ) x > f
λ( ) a et Δ
λ' ( ) x < 0 . o Si x < a , f
λ( ) x < f
λ( ) a et Δ
λ' ( ) x > 0 .
Ainsi, comme dans la situation précédente, la fonction Δ
λest strictement décroissante sur l’intervalle ] −∞ ; a ] et strictement croissante sur l’intervalle
[ a ; + ∞ [ . On conclut à l’identique :
( ) ( )
,
a1
ax f
λx λ e
−λx a λ e
−λ∀ ∈ \ ≥ − + +
Graphiquement, la courbe est encore située au-dessus de sa tangente en tout point.
Option Mathématiques Corrigé
Bien qu’une conjecture soit demandée dans cette question, nous concluons finalement : Pour toutes valeurs des réels λ et a, la courbe C
λest située au-dessus de la tangente T
λ,a.
b. On obtient, selon le signe de λ les allures générales suivantes :
A titre de complément, nous fournissons également les courbes représentatives de la fonction f
λpour les valeurs suivantes de λ : 2 − , 1 − , 1
− 2 , 1
2 , 1 et 2 ;
B.1. En guise de préambule, soulignons que, pour toute valeur de λ , la fonction f
λprend, du fait de la fonction exponentielle, des valeurs strictement positives sur \ . Elle y est par ailleurs continue. Ainsi, l’aire sous la courbe C
λsur l’intervalle [ 0 ; α ] est donnée par :
( ) ( )
0α
f x dx
λ
α = ∫
λA
a. La fonction f
λadmet pour primitive sur \ et donc sur [ 0 ; α ] la fonction
1 ( ) 1
xx f
λx e
λλ λ
−− = −
6 . Il vient donc :
( ) ( )
( ) ( )
( ( ) )
0 0
0
1
1 1
1 1 1
f x dx e
xe e e
f
α λ α
λ λ
λα λ λα
λ
α λ
λ λ
λ α
−
− − × −
⎡ ⎤
= = − ⎢ ⎣ ⎥ ⎦
= − − = −
= −
∫
A
( ) 1 ( 1 e
λα) 1 ( 1 f ( ) )
λ
α
λα
λ λ
= −
−= −
A
b. Déterminer la limite éventuelle de A
λ( ) α lorsque α tend vers +∞ équivaut, d’après le résultat précédent, à déterminer la limite éventuelle de f
λ( ) α en +∞ .
Si λ < 0 , on a :
αlim
→+∞( − λα ) = +∞ . Or lim
xx
e
→+∞
= +∞ . On en déduit alors (composition) :
( )
lim e
λαlim f
λα − α
α
→+∞
=
→+∞= +∞ . Il vient ensuite
αlim 1 f
λ( ) α
→+∞
⎡ ⎣ − ⎤ ⎦ = −∞ et, finalement, le réel 1
λ étant strictement négatif :
( ) 1 ( ( ) )
lim
λlim 1 f
λα
α
αα
λ
→+∞ →+∞
⎡ ⎤
= ⎢ ⎣ − ⎥ ⎦ = +∞
A
Si λ > 0 , on a :
αlim
→+∞( − λα ) = −∞ . Or lim
x0
x
e
→−∞
= . On en déduit alors (composition) :
( )
lim e
λαlim f
λ0
α − α
α
→+∞
=
→+∞= . Il vient ensuite
αlim 1 f
λ( ) α 1
→+∞
⎡ ⎣ − ⎤ ⎦ = et, finalement :
( ) 1 ( ( ) ) 1
lim
λlim 1 f
λα
α
αα
λ λ
→+∞ →+∞
⎡ ⎤
= ⎢ ⎣ − ⎥ ⎦ =
A
Si λ < 0 , on a :
αlim
λ( ) α
→+∞
A = +∞ et si λ > 0 , on a :
αlim
λ( ) α 1 λ
→+∞
A = .
Option Mathématiques Corrigé B.2. a. Les fonctions t 6 t f
λ( ) t et t 6 t f
2 λ( ) t sont continues sur \ comme produits de
deux fonctions continues sur cet intervalle. Les intégrales de ces deux fonctions sur l’intervalle [ 0 ; α ] sont donc bien définies.
b. Commençons par calculer I
λ( ) α .
La fonction identité est dérivable et de dérivée continue sur \ et donc, à fortiori, sur l’intervalle [ 0 ; α ] . La fonction f
λest continue sur \ et donc, à fortiori, sur l’intervalle
[ 0 ; α ] . Nous pouvons donc procéder à une intégration par parties :
( ) ( )
( )
( )
0 0
0 0
2 2
2 2
1 1
1 1
1 1 1
1 1
1 1
x
x x
I x t f x dx t e dx
t e e dx
e
e e
e e
e
α α λ
λ λ
α α
λ λ
λα λ
λα λα
λα λα
λα
λ λ
α α
λ λ
α
λ λ λ
α
λ λ λ
α
λ λ λ
−
− −
−
− −
− −
−
= =
⎡ ⎤
= − ⎢ ⎣ ⎥ ⎦ +
= − +
⎡ ⎤
= − + ⎢ ⎣ − ⎥ ⎦
= − −
⎛ ⎞
= − ⎜ ⎝ + ⎟ ⎠
∫ ∫
∫
A
Pour calculer J
λ( ) α nous procédons de façon similaire (en tenant compte cette fois du fait que la fonction carré est dérivable de dérivée continue sur \ et donc, à fortiori, sur l’intervalle [ 0 ; α ] ). On a :
( ) ( )
( )
2 2
0 0
2 0 0
2
2
2 2
2
3 2 3
1 1
2
1 2
2 1 1
2 2 2
x
x x
J t f x dx t e dx
t e t e dx
e I
e e
e
α α λ
λ λ
α α
λ λ
λα λ
λα λα
λα
α
λ λ
α α
λ λ
α α
λ λ λ λ λ
α α
λ λ λ λ
−
− −
−
− −
−
= =
⎡ ⎤
= − ⎢ ⎣ ⎥ ⎦ +
= − +
⎡ ⎛ ⎞ ⎤
= − + ⎢ ⎣ − ⎜ ⎝ + ⎟ ⎠ ⎥ ⎦
⎛ ⎞
= − ⎜ + + ⎟
⎝ ⎠
∫ ∫
∫
( )
2 21 1
I
λα α e
λαλ λ λ
⎛ ⎞
−= − ⎜ ⎝ + ⎟ ⎠ et J
λ( ) 2
3 22
22
3e
λαα α
α λ λ λ λ
−⎛ ⎞
= − ⎜ + + ⎟
⎝ ⎠
c. Comme à la question B.1.b. nous allons distinguer deux cas suivant que λ est strictement positif ou strictement négatif.
On a d’abord : I
λ( ) x 1
2α 1
2e
λα1
2α 1
2f
λ( ) α λ ⎛ λ λ ⎞
−λ ⎛ λ λ ⎞
= − ⎜ ⎝ + ⎟ ⎠ = − ⎜ ⎝ + ⎟ ⎠ .
Si λ < 0 .
On a, comme vu à la question B.1.b. :
αlim f
λ( ) α
→+∞
= +∞ .
Par ailleurs : 1
2lim lim
α α
α α
λ λ λ
→+∞ →+∞
⎡ − ⎛ ⎜ + ⎞ ⎟ ⎤ = ⎛ ⎜ − ⎞ ⎟ = +∞
⎢ ⎝ ⎠ ⎥ ⎝ ⎠
⎣ ⎦ .
On en déduit (produit) :
αlim 1
2f
λ( )
α α
λ λ
→+∞
⎡ − ⎛ ⎜ + ⎞ ⎟ ⎤ = +∞
⎢ ⎝ ⎠ ⎥
⎣ ⎦ puis
2 2
( )
1 1
lim f
λα
α α
λ λ λ
→+∞
⎡ − ⎛ ⎜ + ⎞ ⎟ ⎤ = +∞
⎢ ⎝ ⎠ ⎥
⎣ ⎦ , soit :
αlim I
λ( ) α
→+∞
= +∞ .
Si λ > 0 .
On a cette fois :
αlim f
λ( ) α 0
→+∞
= et 1
2lim lim
α α
α α
λ λ λ
→+∞ →+∞
⎡ − ⎛ ⎜ + ⎞ ⎟ ⎤ = ⎛ ⎜ − ⎞ ⎟ = −∞
⎢ ⎝ ⎠ ⎥ ⎝ ⎠
⎣ ⎦ .
On est donc confronté à une forme indéterminée du type : « ∞× 0 ».
D’après ce qui précède, la forme indéterminée correspond au produit : α e
λαλ
−. On a :
2
e 1
e e
λα
λα λα
α α λ λα
λ
−= = λ On a :
αlim ( ) αλ
→+∞
= +∞ . Or, par croissance comparée : lim
X0
X
X
→+∞
e = . On en déduit alors (composition) : lim 0
e
λαα
λα
→+∞
= .
On a donc :
αlim 1
2f
λ( ) 0 0 0
α α
λ λ
→+∞
⎡ − ⎛ ⎜ + ⎞ ⎟ ⎤ = + =
⎢ ⎝ ⎠ ⎥
⎣ ⎦ et, finalement :
αlim I
λ( ) α 1
2λ
→+∞
= .
On a, par ailleurs : J
λ( ) 2
3 22
22
3e
λα2
3 22
22
3f
λ( )
α α α α
α α
λ λ λ λ
−λ λ λ λ
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
= − ⎜ + + ⎟ = − ⎜ + + ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠ .
Si λ < 0 .
On a, comme vu à la question B.1.b. :
αlim f
λ( ) α
→+∞
= +∞ .
Option Mathématiques Corrigé Par ailleurs :
2 2
2 3
2 2
lim lim
α α
α α α
λ λ λ λ
→+∞ →+∞
⎡ − ⎛ + + ⎞ ⎤ = ⎛ − ⎞ = +∞
⎢ ⎜ ⎟ ⎥ ⎜ ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
⎣ ⎦ .
On en déduit (produit) :
αlim
22
22
3f
λ( )
α α α
λ λ λ
→+∞
⎡ − ⎛ + + ⎞ ⎤ = +∞
⎢ ⎜ ⎟ ⎥
⎝ ⎠
⎣ ⎦ puis
2
( )
3 2 3
2 2 2
lim f
λα
α α α
λ λ λ λ
→+∞
⎡ ⎛ ⎞ ⎤
− + + = +∞
⎢ ⎜ ⎟ ⎥
⎝ ⎠
⎣ ⎦ , soit :
αlim J
λ( ) α
→+∞
= +∞ .
On peut, par exemple, écrire, pour tout réel α non nul :
( )
22 2
2 3 2 2 3 2 2
2 2 2 2 1 2 2
1 1
e e
e
λα λα
λα
α α α λα
λ λ λ
−λ αλ α λ
−λ αλ α λ
⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
− ⎜ ⎝ + + ⎟ ⎠ = − ⎜ ⎝ + + ⎟ ⎠ = − ⎜ ⎝ + + ⎟ ⎠
On a immédiatement : 1
32
22
21
31
3lim 1 1
α→+∞
λ αλ α λ λ λ
⎡ − ⎛ ⎜ + + ⎞ ⎟ ⎤ = − × = −
⎢ ⎝ ⎠ ⎥
⎣ ⎦ et, par croissance
comparée : ( )
2lim 0
e
λαα
λα
→+∞
= . On en déduit alors : ( )
23 2 2
1 2 2
lim 1 0
e
λαα
λα
λ αλ α λ
→+∞
⎡ − ⎛ + + ⎞ ⎤ =
⎢ ⎜ ⎝ ⎟ ⎠ ⎥
⎢ ⎥
⎣ ⎦
et, finalement :
αlim 2
3 22
22
3f
λ( ) 2
3α α α
λ λ λ λ λ
→+∞
⎡ − ⎛ + + ⎞ ⎤ =
⎢ ⎜ ⎟ ⎥
⎝ ⎠
⎣ ⎦ , soit :
αlim J
λ( ) α 2
3λ
→+∞
= .
Si λ < 0 :
αlim I
λ( ) α
αlim J
λ( ) α
→+∞
=
→+∞= +∞ .
Si λ > 0 :
αlim I
λ( ) α 1
2λ
→+∞
= et
αlim J
λ( ) α 2
3λ
→+∞
= .
C.1. a. Le réel λ étant strictement positif et la fonction exponentielle prenant des valeurs strictement positives, on a immédiatement : ∀ ∈ x [ 0 ; + ∞ [ , ϕ
λ( ) x = λ e
−λx> 0 .
On a : ϕ
λ= λ f
λ. La continuité de la fonction ϕ
λsur [ 0 ; + ∞ [ découle donc directement de celle de la fonction f
λsur cet intervalle.
Pour tout réel x positif, on a, en reprenant les notations et le résultat de la question B.1.a. :
( ) ( ) ( ) ( )
0 0 0
1 1 1
x x t x t x
t dt e
λdt e
λdt x e
λf x
λ λ λ
ϕ λ λ λ λ
λ
− − −
= = = = × − = −
∫ ∫ ∫ A .
Comme le réel λ est strictement positif, on a : lim ( ) 0
x
f
λx
→+∞
= et donc :
0
( )
lim
x1
x
ϕ
λt dt
→+∞
∫ =
Les trois résultats précédents nous permettent de conclure que la fonction ϕ
λest une
densité de probabilité sur l’intervalle [ 0 ; + ∞ [ .
La fonction ϕ
λest une densité de probabilité sur l’intervalle [ 0 ; + ∞ [ .
b. Le réel λ étant strictement positif, au regard de l’expression de ϕ
λ( ) x , nous pouvons affirmer que la variable aléatoire X
λsuit la loi exponentielle de paramètre λ .
La variable aléatoire X
λsuit la loi exponentielle de paramètre λ .
C.2. a. On a : ( ) ( )
0 0
x x t
t ϕ
λt dt = λ te
−λdt = λ I
λx
∫ ∫ .
Pour λ > 0 , nous avons vu, à la question B.2.c ; que lim ( )
x
I
λx
→+∞
était finie et valait : 1
2λ . On a donc :
( )
0( ) ( )
21 1
lim
xlim
x x
E X
λt ϕ
λt dt λ I
λx λ
λ λ
→+∞ →+∞
= ∫ = = × =
( ) 1
E X
λ= λ
b. On cherche ici, en prenant comme unité de temps la minute, la probabilité
( 7 | 2 )
p Y
λ≥ Y
λ≥ .
On peut procéder de diverses façons.
Dans tous les cas, il peut être utile de rappeler le calcul suivant :
( ) ( )
0
1 1 1
T t
p Y T p Y T
e dt
λ λ
λ
λλ
−
≥ = − <
= −
= −
∫
1
− λ
( )
01 1
T t
T
T
e e e
λ
λ λ
−
−
−
⎡ ⎤
⎢ ⎥
⎣ ⎦
= − −
=
Option Mathématiques Corrigé On peut alors écrire :
( ) ( )
( )
( )
( )
7 2
2 7
2 2
2 7
2 5 5
7 | 2 1 7 | 2
7 2
1 2
1
1 1
1
1 1
t
t
p Y Y p Y Y
p Y Y
p Y e dt e
e e
e e
e e e
λ λ λ λ
λ λ
λ λ λ
λ
λ
λ λ
λ λ λ
λ
λ λ
−
−
−
−
− −
−
−
−
≥ ≥ = − < ≥
< ∩ ≥
= − ≥
= −
⎡ − ⎤
⎢ ⎥
⎣ ⎦
= −
= − −
= − −
=
∫
En tenant compte du résultat obtenu à la question précédente, on a :
( ) 1 1 5
E Y
λλ = = . Finalement : p Y (
λ7 | Y
λ2 ) e
5λe
5 15e
1− − × −
≥ ≥ = = = .
On peut également (2
èmeapproche) utiliser le fait que la loi exponentielle est celle d’une variable aléatoire représentant une durée de vie sans vieillissement. On a alors la propriété suivante, valable pour tous réels T et τ positifs : p Y (
λ≥ + τ T Y |
λ≥ τ ) = p Y (
λ≥ T ) . D’après la calcul repris ci-dessus, il en découle : p Y (
λ≥ + τ T Y |
λ≥ τ ) = p Y (
λ≥ T ) = e
−λT. En utilisant cette propriété avec τ = 2 et T = 5 , il vient immédiatement :
( 2 5 | 2 ) ( 5 )
515 1p Y
λ≥ + Y
λ≥ = p Y
λ≥ = e
− ×= e
−En définitive :
La probabilité d’attendre encore 5 minutes sachant que l’on a déjà attendu 2 minutes est égale à e
−10, 368 .
C.3. On a :
2( )
2( )
0 0
x x
t ϕ
λt dt = λ t e
−λtdt = λ J
λx
∫ ∫ .
Pour λ > 0 , nous avons vu, à la question B.2.c ; que
αlim J
λ( ) α
→+∞
était finie et valait : 2
3λ . On a donc :
( ) ( )
2
3 2
0
2 2
lim
xlim
x
t ϕ
λt dt
xλ J
λx λ
λ λ
→+∞
∫ =
→+∞= × =
Il vient alors :
( )
2( ) ( )
20 2 2
2 2
2
lim
2 1
2 1
1
x
V X
λ xt ϕ
λt dt E X
λλ λ
λ λ
λ
=
→+∞− ⎡ ⎣ ⎤ ⎦
= − ⎜ ⎟ ⎛ ⎞ ⎝ ⎠
= −
=
∫
( ) 1
2V X
λ= λ
Deuxième partie
B.1. Pour tout réel λ , on considère la fonction g
λdéfinie sur \ par :
( )
2,
xx g
λx e
−λ∀ ∈ \ =
On peut d’ores et déjà noter que pour λ = 0 , on a : ∀ ∈ x \ , g
0( ) x = e
− ×0 x2= e
0= 1 . La fonction g
0est la fonction constante prenant la valeur 1 sur \ . Son étude est immédiate.
Dans ce qui suit, on suppose donc λ ≠ 0 .
Le domaine de définition de g
λest symétrique (il s’agit de \ ) et pour tout x réel, on a : g
λ( ) − = x e
− −λ( )x2= e
−λx2= g
λ( ) x .
On déduit immédiatement de ce qui précède :
Pour tout réel λ , la fonction g
λest paire.
Déterminons maintenant les limites de la fonction g
λaux bornes de son domaine de définition, c'est-à-dire en −∞ et en +∞ . La fonction g
λétant paire, ces limites, si elles existent, sont égales. On s’intéresse donc par exemple à : lim ( )
x
g
λx
→+∞
.
On doit déterminer la limite d’une fonction composée en +∞ . Pour λ > 0 , on a :
xlim
→+∞( − λ x
2) = −∞ . Or,
Xlim
→−∞e
X= 0 .
On en déduit (composition) : lim
x20
x
e
−λ→+∞
= .
Option Mathématiques Corrigé Pour λ < 0 , on a :
xlim
→+∞( − λ x
2) = +∞ . Or,
Xlim
→+∞e
X= 0 .
On en déduit (composition) : lim
x2x
e
−λ→+∞
= +∞ .
Pour λ > 0 , on a : lim
x2lim
x20
x
e
−λ xe
−λ→+∞
=
→−∞= .
Pour λ < 0 , on a : lim
x2lim
x2x
e
−λ xe
−λ→+∞
=
→−∞= +∞ .
La fonction g
λest la composée de deux fonctions dérivables sur \ (la fonction polynômiale x 6 − λ x
2et la fonction exponentielle), elle donc elle-même dérivable sur \ . Pour tout x réel, on a :
( )
2( )
' 2
x2
g
λx = − λ x e
−λ= − λ x g
λx
Notons, d’emblée, deux choses, la fonction exponentielle prenant des valeurs strictement positives :
• D’une part, la dérivée g
λ' ne s’annule que pour x = 0 .
• D’autre part, le signe de g
λ' ( ) x est celui de − 2 λ x . Pour λ > 0 , on a : g
λ' ( ) x > ⇔ − 0 2 λ x > ⇔ < 0 x 0 .
Ainsi, g
λest strictement croissante sur \
−et strictement décroissante sur \
+. Pour λ < 0 , on a : g
λ' ( ) x > ⇔ − 0 2 λ x > ⇔ > 0 x 0 .
Ainsi, g
λest strictement croissante sur \
+et strictement décroissante sur \
−. Pour λ > 0 , g
λest strictement croissante sur \
−et strictement décroissante sur \
+. Pour λ < 0 , g
λest strictement croissante sur \
+et strictement décroissante sur \
−.
B.2. a. La fonction dérivée g
λ' est elle-même dérivable sur \ comme produit de deux fonctions dérivables sur \ (la fonction linéaire x 6 − 2 λ x et la fonction g
λ).
Pour tout x réel, on a (dérivation d’un produit) :
( ) ( ) ( )
( ) ( )
( )
2 2
2
'' 2 1 '
2 1 2
2 1 2
2 1 2
xg x g x x g x
g x x x g x
x g x x e
λ λ λ
λ λ
λ λ
λ
λ λ
λ λ
λ λ
−= − ⎡ ⎣ × + × ⎤ ⎦
= − ⎡ ⎣ × − × ⎤ ⎦
⎡ ⎤
= − ⎣ − ⎦
⎡ ⎤
= − ⎣ − ⎦
( )
2( )
2 2, '' 2 1 2 2 1 2
xx g
λx λ ⎡ λ x ⎤ g
λx λ ⎡ λ x ⎤ e
−λ∀ ∈ \ = − ⎣ − ⎦ = − ⎣ − ⎦
Remarque : cette expression reste valable dans le cas λ = 0 (nullité de toutes les dérivées).
b. Le seul facteur susceptible de pouvoir s’annuler dans l’expression de g
λ'' ( ) x est 1 2 − λ x
2. L’annulation est possible si, et seulement si, on a : λ > 0 . Dans ce cas :
( )( )
2
1 1
1 2 0 1 2 1 2 0 ou
2 2
x x x x x
λ λ λ
λ λ
− = ⇔ − + = ⇔ = = −
Pour λ > 0 , la courbe Γ
λtraverse sa tangente aux points d’abscisses 1 2 λ et
1 2 λ
− . Pour λ < 0 , la courbe Γ
λne traverse jamais sa tangente.
c. Nous fournissons ci-dessous les représentations graphiques de diverses courbes Γ
λ(pour les valeurs suivantes du réel λ : 2 − , 1 − , 1
− 4 , 0, 1 8 , 1
2 et 1).
Option Mathématiques Corrigé B.1. a. La fonction F
λest la primitive sur \ s’annulant en 0 de la fonction g
λ: t 6 e
−λt2,
elle est donc dérivable sur \ et on a :
( ) ( )
2, '
xx F
λx g
λx e
−λ∀ ∈ \ = =
b. La fonction x 6 1 λ F
1( ) λ x est dérivable sur \ comme composée de fonctions dérivables sur \ (la fonction linéaire x 6 λ x et, à un facteur près, la fonction F1) et on a, pour tout réel x (en commettant un abus d’écriture … classique) :
( ) ( ) ( ) ( )2 2 ( )
1 1 1
1 1
' '
x xF λ x λ F λ x g λ x e
λe
λg
λx
λ λ
− −
⎛ ⎞ = × × = = = =
⎜ ⎟
⎝ ⎠
On en déduit immédiatement que la fonction x 6 1 λ F
1( ) λ x est une primitive sur
\ de la fonction g
λ. Or, pour x = 0 , on a : 1 λ F
1( λ × 0 ) = 1 λ F1( ) 0 = 0 .
Ainsi, la fonction x 6 1 λ F
1( ) λ x est la primitive sur \ s’annulant en 0 de la fonction gλ : t 6 e
−λt2, il s’agit donc (cf. la question précédente) de la fonction F
λ.
( ) 1
1( )
,
x F
λx F λ x
∀ ∈ \ = λ
B.2. Notons dans un premier temps que la fonction F
λest définie sur \ qui est symétrique ( ∀ ∈ x \ , − ∈ x \ ).
Soit alors x un réel strictement positif.
On a : ( )
2 0 20
x t t
F
λx
−e
−λdt
xe
−λdt
− = ∫ = − ∫
−.
Comme la fonction g
λ: t 6 e
−λt2est positive, l’intégrale
0 t2x
e
−λdt
∫
−correspond à l’aire sous la courbe de la fonction g
λsur l’intervalle [ − x ; 0 ] . Mais comme la fonction
2
:
tg
λt 6 e
−λest paire ce domaine admet la même aire que le domaine sous la courbe de la fonction g
λsur l’intervalle [ 0 ; x ] . En d’autres termes :
0 2 20
t x t
x
e
−λdt e
−λdt
−
=
∫ ∫ .
Finalement : ( )
0 2 2( )
0
t x t
x
F
λx e
−λdt e
−λdt F
λx
− = − ∫
−= − ∫ = − .
Si x est cette fois un réel strictement négatif, on se ramène à la situation précédente en posant, par exemple : X = − x . On a alors, d’après ce qui précède :
( ) ( ) ( ) ( )
F
λ− = x F
λX = − F
λ− X = − F
λx
Pour x = 0 , on a trivialement : F
λ( ) − = 0 F
λ( ) 0 = = − 0 F
λ( ) 0 .
En définitive, la fonction F
λest définie sur \ et on a : ∀ ∈ x \ , F
λ( ) − = − x F
λ( ) x . D’où :
La fonction F
λest impaire.
B.3. On a vu à la question B.1.a. que la fonction F
λadmettait pour dérivée sur \ la fonction g
λ: t 6 e
−λt2. Or, celle-ci, du fait de la fonction exponentielle, prend, quelle que soit la valeur du réel λ , des valeurs strictement positives. D’où :
La fonction F
λest strictement croissante sur \ .
B.4. a. Soit t un réel supérieur ou égal à 1
λ . On souhaite comparer g
λ( ) t = e
−λt2et e
−t. La fonction exponentielle étant strictement croissante sur \ , il suffit de comparer les réel λ t
2et t pour pouvoir conclure.
On a : 1
1
t λ t
≥ λ ⇔ ≥ . Comme t est strictement positif : 1
21
t λ t λ t t
≥ λ ⇔ ≥ ⇒ ≥ . Enfin : λ t
2≥ ⇔ − t λ t
2≤ − ⇔ t e
−λt2≤ e
−t.
On a bien :
1 ( )
,
tt g
λt e λ
∀ ≥ ≤
−b. Soit x un réel supérieur à 1
λ . On a :
( )
2 1 2 1 20 0
1
x t t x tF
λx F
λe
λdt
λe
λdt e
λdt λ
λ− − −
− ⎛ ⎞ ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ = ∫ − ∫ = ∫
Puisque nous travaillons sur l’intervalle 1
; x λ
⎡ ⎤
⎢ ⎥
⎣ ⎦ , nous pouvons utiliser le résultat de la question précédente et les intégrales sont rangées comme les fonctions :
( )
1 2 11
x t x tF
λx F
λe
λdt e dt
λ λ
λ
− −
− ⎛ ⎞ ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ = ∫ ≤ ∫
( )
11 1
,
x tt F
λx F
λe dt
λ λ
λ⎛ ⎞
−∀ ≥ − ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ ≤ ∫
Option Mathématiques Corrigé Le calcul de l’intégrale
1xe dt
tλ
∫
−ne pose pas de problème :
1 1
1 1
x t t x x x
e dt e e e
λe
λe
λ λ
− −
−
= − ⎡ ⎣
−⎤ ⎦ = −
−− − ⎛ ⎜ ⎝ ⎞ ⎟ ⎠ = −
−∫
Comme
1 1
e
−λ− e
−x≤ e
−λ, il vient :
( )
1 1 11 1
,
x t xx F
λx F
λe dt e
λe e
λλ λ
λ− −
− −
∀ ≥ − ⎛ ⎞ ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ ≤ ∫ = − ≤
Finalement, on a bien :
( )
11 1
,
x F
λx F
λe
λλ λ
⎛ ⎞
−∀ ≥ ≤ ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ +
c. Pour tout entier naturel n non nul, on pose u
n= F n
λ( ) .
La fonction F
λétant strictement croissante sur \ , on en déduit immédiatement qu’il en va de même pour la suite ( ) u
n.
A la question précédente, nous avons établi : t λ 1 , F
λ( ) x F
λλ 1 e
λ1⎛ ⎞
−∀ ≥ ≤ ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ + . Ainsi,
pour tout entier naturel n tel que 1
n ≥ λ , on aura : u
nF n
λ( ) F
λ1 e
1λλ
⎛ ⎞
−= ≤ ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ + . On en déduit immédiatement que la suite ( ) u
nest majorée (attention ! pas nécessairement par
1
1F
λe
λλ
⎛ ⎞ +
−⎜ ⎟ ⎝ ⎠ puisque cette majoration n’est pas valable pour tous les u
n! En revanche, les u
ndont le rang vérifie 1
n < λ sont en nombre fini, on peut donc, eux aussi, les majorer).
Puisque la suite ( ) u
nest croissante et majorée, elle est convergente.
La suite ( ) u
nadmet une limite finie en +∞ .
d. Rappelons que, à la question B.1.b. nous avons établi la relation, valable pour tout
réel x : F
λ( ) x = 1 λ F
1( ) λ x .
On a immédiatement :
( )
composition( )
1 1
1 1
lim
lim lim
x
x X
x
F x L
F X L
λ λ
→+∞
→+∞
→+∞
= +∞ ⎪ ⎫ ⎬ ⇒ =
= ⎪⎭
Comme : lim
1( )
1x
F x L
→+∞
= , il vient alors :
( ) 1
1( )
xlim ( ) 1
xlim
1( ) 1 1
F
λx F λ x F
λx F λ x L
λL
λ
→+∞λ
→+∞λ
= ⇒ = ⇔ =
1
L
λ1 L
= λ
e. A la question B.4.b. on a vu que l’on avait : x λ 1 , F
λ( ) x F
λλ 1 e
1λ⎛ ⎞
−∀ ≥ − ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ ≤ .
Mais comme la fonction F
λest strictement croissante sur \ , on a, plus précisément :
( )
11 1
, 0
x F
λx F
λe
λλ λ
⎛ ⎞
−∀ ≥ ≤ − ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ ≤
Comme lim ( ) 1 1
x
F
λx F
λL
λF
λλ λ
→+∞
⎡ − ⎛ ⎞ ⎜ ⎟ ⎤ = − ⎛ ⎞ ⎜ ⎟
⎢ ⎝ ⎠ ⎥ ⎝ ⎠
⎣ ⎦ , on obtient bien, après passage à la
limite dans la double inégalité :
1
10 L
λF
λe
λλ
⎛ ⎞
−≤ − ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ ≤
f. On utilise directement le résultat de la question précédente avec 1 λ = 2 :
( )
21 1
2 2
0 ≤ L − F 2 ≤ e
−( )
2 1221 0
2
2
tF = ∫ e
−dt est une valeur approchée de
12
L à e
−2près.
g. A la question B.4.d. on a établi l’égalité : 1
1L
λL
= λ . On a donc, en particulier :
1 1 12
1 2
1 2
L = L = L , soit :
1 12
1
L = 2 L .
Option Mathématiques Corrigé
On en tire alors :
1 12
1 1 1 1 1 1
2 2
2 2
L
λL L π π
λ λ λ λ
= = = = .
1 L
λ2 π
= λ
C.1. a. La fonction Ψ est définie sur \ . Par ailleurs, pour tout x réel, on a :
( )
( )( )
2 2
2 2
1 1
2 2
x x
x e e x
Ψ Ψ
π π
−− −
− = = =
La fonction Ψ est paire.
b. On a : ( ) ( )
2 2
1 2
1 1
2 2
x
x e g x
Ψ π π
=
−= .
La fonction exponentielle prenant des valeurs strictement positives, il en va de même pour la fonction Ψ .
La fonction Ψ est continue sur \ comme composée de fonctions continues sur \ . Intéressons-nous maintenant aux intégrales : ∫
−∞0Ψ ( ) t dt et ∫
0+∞Ψ ( ) t dt .
Pour tout x réel positif, on a :
( )
1( )
1( )
1( )
0 0 0
2 2 2
1 1 1
2 2 2
x x x
t dt g t dt g x dt F x
Ψ = π = π = π
∫ ∫ ∫ .
On a alors, en utilisant les derniers résultats de la partie B. :
( )
1( )
1( )
10 2 2 2
1 1 1 1 1
lim lim lim
2 2
2 2 2 2
x
x
Ψ t dt
xF x
xF x L π
π π π π
→+∞
∫ =
→+∞=
→+∞= = =
La fonction Ψ étant paire, on a immédiatement, pour tout réel x négatif (symétrie des domaine par rapport à l’axe des ordonnées) :
( ) ( )
0
0 x
x
Ψ t dt =
−Ψ t dt
∫ ∫
On en déduit immédiatement :
( ) ( ) ( )
0
0 0
lim lim lim 1
2
x X
x
x
Ψ t dt
x −Ψ t dt
XΨ t dt
→−∞
∫ =
→−∞∫ =
→+∞∫ =
Ainsi, lim
0( ) 1
2
x
x
Ψ t dt
→+∞
∫ = ,
xlim
x0Ψ ( ) t dt 1 2
→−∞
∫ = et lim
0x( ) lim
0( ) 1
x
Ψ t dt
x xΨ t dt
→+∞
∫ +
→−∞∫ = .
D’après les trois résultats précédents (positivité, continuité et limites des intégrales), on peut conclure :
La fonction Ψ est une densité de probabilité sur \ .
C.2. Notons, dans un premier temps que la fonction t 6 t Ψ ( ) t est impaire comme produit d’une fonction paire et d’une fonction impaire, toutes deux définies sur \ .
Pour tout x réel positif, on a :
( )
2 2 2 02 2
2 2 2 2 2
0 0
0
1 1 1 1
1
2 2 2 2
t t x x x
x x
t Ψ t dt t e dt e e e e
π π π π
−
⎡
−⎤ ⎡
−⎛
−⎞ ⎤ ⎛
−⎞
= = ⎢ ⎢ ⎣ − ⎥ ⎥ ⎦ = ⎢ ⎢ ⎣ − − − ⎜ ⎜ ⎝ ⎟ ⎟ ⎠ ⎥ ⎥ ⎦ = ⎜ ⎜ ⎝ − ⎟ ⎟ ⎠
∫ ∫
On a alors :
2
lim 2
x
x
→+∞
⎛ ⎞
− = −∞
⎜ ⎟
⎝ ⎠ . Or, lim
X0
X
e
→−∞
= donc :
2
lim
20
x
x
e
−→+∞
= et, finalement :
0
( )
lim 1
2
x
x
t Ψ t dt
π
→+∞
∫ =
En tenant compte du fait que la fonction t 6 t Ψ ( ) t est impaire, on a alors, pour tout x
réel négatif : ( ) ( )
2 2
0 2 2
0
1 1
1 1
2 2
x x
x
x
t Ψ t dt t Ψ t dt e e
π π
− −
⎡ ⎛ ⎞ ⎤ − ⎛ ⎞
= − = − ⎢ ⎢ ⎣ ⎜ ⎜ ⎝ − ⎟ ⎟ ⎠ ⎥ ⎥ ⎦ = ⎜ ⎜ ⎝ − ⎟ ⎟ ⎠
∫ ∫ .
D’où : lim
0( ) 1
x
2
x
t Ψ t dt
π
→−∞
∫ = − .
Finalement : ( ) ( )
0( )
0
1 1
lim lim 0
2 2
x
x x x
E X t Ψ t dt t Ψ t dt
π π
→+∞ →−∞
= ∫ + ∫ = − = .
( ) 0
E X =
C.3. a. On a : ( X < 2 ) ( ∪ ≤ 2 X ≤ a ) ( = X ≤ a ) . D’où, les événements ( X < 2 ) et ( 2 ≤ X ≤ a ) étant disjoints : P X ( < 2 ) + P ( 2 ≤ X ≤ a ) = P X ( ≤ a ) puis :
( ) ( ) ( )
( )
2( )
2 2
lim
alim
x x
x x
P X a P X a P X
t dt t dt
Ψ Ψ
→−∞ →−∞
≤ ≤ = ≤ − <
= ∫ − ∫
Mais, pour tout réel x, on a, d’après la relation de Chasles :
( )
0( )
0( )
a a
x
Ψ t dt =
xΨ t dt + Ψ t dt
∫ ∫ ∫ et ∫
x2Ψ ( ) t dt = ∫
x0Ψ ( ) t dt + ∫
02Ψ ( ) t dt
Option Mathématiques Corrigé Ainsi :
( )
0( )
0( )
1 0( )
2
lim lim 1
2
a a a
x x
x
Ψ t dt
xΨ t dt Ψ t dt L Ψ t dt
π
→−∞
∫ =
→−∞∫ + ∫ = + ∫
( ) ( ) ( ) ( )
2 0 2 2
0 1 0
2
lim lim 1
2
x x
x
Ψ t dt
xΨ t dt Ψ t dt L Ψ t dt
π
→−∞
∫ =
→−∞∫ + ∫ = + ∫
Il vient alors :
( ) ( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
( )
2
2
1 0 1 0
2 2
2
0 0
2
2 lim lim
1 1
2 2
a
x x
x x
a
a
a
P X a t dt t dt
L t dt L t dt
t dt t dt
t dt
Ψ Ψ
Ψ Ψ
π π
Ψ Ψ
Ψ
→−∞ →−∞
≤ ≤ = −
⎛ ⎞
= + − ⎜ + ⎟
⎝ ⎠
= −
=
∫ ∫
∫ ∫
∫ ∫
∫
D’où :
( ) ( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
2
0 0
2
1 1
2 2
1 1
2 2
2
1 1
2 2
1 2
2
a
a
a a
P X a t dt t dt
g t dt g t dt
F a F
Ψ Ψ
π π
π
≤ ≤ = −
= −
⎛ ⎞
= ⎜ − ⎟
⎝ ⎠
∫ ∫
∫ ∫
A la question B.4.b. on avait montré que pour tout réel x supérieur ou égal à 1 λ , on avait : F
λ( ) x F
λλ 1 e
λ1⎛ ⎞
−− ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ ≤ .
Avec 1
λ = 2 , on a donc, pour tout réel a supérieur ou égal à 1 λ = 2 :
( ) ( )
21 1
2 2
2 F a − F ≤ e
−On en déduit : ( )
1( )
1( )
22 2