CORRECTION DEVOIR MAISON N° 9 TERMINALES S 3 PARTIE A : 1. Sur ]0 ; +∞[ , les fonctions f
nsont dérivables comme quotient de fonctions qui le sont.
Leur dérivée sont : f’
n(x) =
2
4 3
(1 ln )2 2 2 ln
n x n x x n n x
x
x x
− + = − − . Ces dérivées sont positives si n – 2 – 2nlnx ≥ 0, soit
ln 2 2 x n
n
≤ − , soit 2
exp( )
2 x n
n
≤ − . Ainsi, f
nest croissante si x ∈]0 ; 2
exp( )
2 n
n
− ] et décroissante si x∈[ 2
exp( )
2 n
n
− ; +∞[ . 2. Limite en 0 : on a
lim(1
0ln )
x
n x
→
+ = −∞ et
2lim
00
x
x
+→
= , donc
lim ( )
0 nx
f x
→
= −∞ .
Limite en +∞ : 1
2lim 0
x→+∞
x = et ln
2lim 0
x
x x
→+∞
= , donc lim
xf x
n( ) 0
→+∞
= .
3. Tableau de variations : 4. Tracé des courbes C
1, C
2, C
3dans le même repère :
x 0
n2n2e
−
+∞
f
n’(x) + 0 –
f
n(x) –∞
f
n( e
n2n2−
)
0
Maximum de f
n:
2 2
2 2
1 2 ( ) 2
2
n
n n n n
n n
n n n n
f e
e e
−
− −
+ −
= = .
5. Pour n > 1, on a f
n+1(x) – f
n(x) = 1 ( n
21) ln x 1 n x
2ln ln
2x
x x x
+ + − + = .
Cette différence ne dépend pas de n .
6. On a donc f
4(x) – f
3(x) = f
3(x) – f
2(x) , donc f
4(x) = 2 f
3(x) – f
2(x) ; il est possible de tracer C
4à partir des courbes C
2et C
3en utilisant la relation précédente.
PARTIE B : 1. Posons, pour x dans [1 ; e], u’(x) = 1
2x et v(x) = lnx ; on a u(x) = 1
− x et v’(x) = 1 x ; ainsi I =
21
ln
e
x
x dx
∫ = 1 2
1
ln x
e e1
x x dx
− − −
∫ =
1
1 1 2
1
e
e x e
− − = − .
2. L’aire, en cm², du domaine plan limité par les courbes C
net C
n-1 et les droites d’équation x = 1 et x = e est égal à 25 ∫1e( f
n+1( ) x − f x dx
n( )) = 25 I = 25 − 50 e ( car l’unité d’aire est de 5² cm² ).
3. On a A
2 = ∫1ef x dx
2( ) =
1 2 2
1
1 ln 1
( 2 ) 2
e
x
edx x
x x
− + = +
∫ I = 1 − + 1 e 2(1 − 2 e ) 3 = − 5 e .
4. On a A
n=
1e
f x dx
n( )
∫ = 1 2 2
1
1 ln 1
( )
e
x
en dx n
x
x x
− + = +
∫ I = 1 − + 1 e n (1 − 2 e ) . La suite (An) est une suite arithmétique de raison I = 2
1 − e et de premier terme 1
1 − e . La raison est l’aire du domaine plan limité par les courbes C
net C
n-1et les droites d’équation x = 1 et x = e ( cette aire est indépendante de n ) .
PARTIE C : 1. Pour tout n > 2, 1 1
2 > n ; de plus, 2 1 1
2 2
n
n n
− = − > 0, donc 2
exp( )
2 n
n
− > e
0= 1 et (exp( 2 ))
n
2 f n
n
− > f
n(1) = 1 (car f
ncroissante sur ]0 ; 2
exp( )
2 n
n
− ] ) .
2. f
nest continue, croissante sur ]1 ; 2
exp( )
2 n
n
− ] et f
n(1) = 1, donc pour tout x de ] 1 ; 2
exp( )
2 n
n
− [ , f
n(x) > 1, et
l’équation f
n(x) = 1 n’a pas de solutions dans l’intervalle ] 1 ; 2
exp( )
2 n
n
− [ .
3. f
n( n ) = 1 ln 1 ln 2
n n n
n n
+ = + . Pour n > e² , on a f
n( n ) >
1 ln
22 e
n + ≥ 1. On a e² ≈ 7,39 ; donc, pour n ≥ 8, on a
( )
f
nn ≥ 1 = ( ) f
nα
n, donc α
n≥ n ( car f
ndécroissante sur [ 2
exp( )
2 n
n
− ; +∞ [ ) ; d’où lim
nn→+∞
α = +∞ ( car
n
lim n
→+∞