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Correction du devoir maison n°3

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Lycée Benjamin Franklin PTSI−2014-2015

D. Blottière Mathématiques

Correction du devoir maison n°3

Exercice 1

1. On résout graphiquement l’équation, en traçant la courbe représentative de la fonction ch, ainsi que la droite d’équationy=3.

1 2 3 4 5 6

1

1 2 3 4

1

2

3

4

bb

x1

bb

x2

Cch

Nous observons deux solutions pour l’équation (E), qui semblent être opposées l’une de l’autre.

2. Soitx∈R.

(E) ⇐⇒ ex+ex

2 =3

⇐⇒ ex+ex=6

⇐⇒ ex+ 1 ex −6=0

· ex= 1

ex

¸

⇐⇒ (ex)2−6ex+1

ex =0

⇐⇒ (ex)2−6ex+1=0

⇐⇒

X=ex et

X2−6X+1=0

⇐⇒

X=ex et

X=3−2p

2 ou X=3+2p 2

(2)

⇐⇒ ex=3−2p

2 ou ex=3+2p 2 Il est clair que 3+2p

2 est strictement positif. Puisque 8<9 et que la fonction racine carrée est stric- tement croissante surR0, nous savons 2p

2=p

8<3 et donc que 3−2p

2 est également strictement positif.

Ainsi l’ensemble solution de (E) est

©ln¡ 3−2p

2¢ , ln¡

3+2p 2¢ ª

.

Remarque : L’écriture de l’ensemble solution fait apparaître deux solutions, comme nous l’avons ob- servé graphiquement. Nous avons également remarqué que ces deux solutions semblent opposées l’une de l’autre. Nous pourrions utiliser la parité de la fonction ch pour le justifier, mais nous proposons ci- dessous un calcul qui livre une autre démonstration de cette propriété.

ln¡ 3−2p

2¢ +ln¡

3+2p 2¢

= ln¡¡

3−2p 2¢

ס 3+2p

2¢¢

= ln³ 32−¡

2p

2´ £

3èmeidentité remarquable¤

= ln(1)

= 0

Exercice 2 1. Soitx∈R.

2

th (2x)− 1

th (x) = 2e2x+e2x

e2xe2xex+ex exex

= 2 e2x+e2x

(exex) (ex+ex)−ex+ex exex

h e2X

eX¢2

siX∈Ret 3èmeidentité remarquablei

= 2 e2x+e2x

(ex−ex) (ex+ex)−(ex+ex) (ex+ex) (ex−ex) (ex+ex)

= 2e2x+2e2x−¡

e2x+2exex+e2x¢ (exex) (ex+ex)

h e2X

eX¢2

siX∈Ret 1èreidentité remarquablei

= e2x−2exex+e2x (exex) (ex+ex)

= (exex)2 (exex) (ex+ex)

h e2X

eX¢2

siX∈Ret 2èmeidentité remarquablei

= exex ex+ex

= th(x) 2. Soitx∈R. Soitn∈N2.

nX1 k=0

2kth³ 2kx´

=

nX1 k=0

2k

µ 2

th¡

2k+1x¢− 1 th¡

2kx¢

¶ h

application de 1 avecx←2kx6=0i

=

n1

X

k=0

2k+1 th¡

2k+1x¢

| {z }

(⋆)

n1

X

k=0

2k th¡

2kx¢

£linéarité du symboleΣ¤

(3)

Nous effectuons le changement d’indicek=k+1 dans la somme (⋆) pour obtenir (⋆)=

n1

X

k=0

2k+1 th¡

2k+1x¢= Xn k=1

2k th¡

2kx¢ et finalement

(⋆)= Xn k=1

2k th¡

2kx¢

puisque l’indice de sommation est muet. Nous pouvons donc en déduire

n1

X

k=0

2kth³ 2kx´

= Xn k=1

2k th¡

2kx¢ −

n1

X

k=0

2k th¡

2kx¢

= Ãn

1

X

k=1

2k th¡

2kx¢

! + 2n

th (2nx) − Ã 20

th¡ 20x¢ +

n1

X

k=1

2k th¡

2kx¢

!

[relation de Chasles]

= 2n

th (2nx)− 1 th (x)

Nous avons établi

n1

X

k=0

2kth³ 2kx´

= 2n

th (2nx)− 1 th (x).

Exercice 3

1. Soitx∈R. Le nombref(x) est défini si et seulement si

¯¯

¯¯

(1) 1−x2≥0 [le domaine de définition de la fonction racine carrée estR0] (2) −1≤2xp

1−x2≤1 [le domaine de définition de la fonction Arcsin est [−1, 1]] . Comme 1−x2=(1−x)(1+x) pour toutx∈R, nous déterminons le signe de 1−x2(par exemple) en dressant le tableau de signes conjoints des expressions affines 1−xet 1+x. Nous obtenons

1−x2≥0 ⇐⇒ x∈[−1, 1].

De plus, de

−1≤2xp

1−x2≤1 ⇐⇒

¯¯

¯2xp 1−x2

¯¯

¯≤1

⇐⇒ 4x2(1−x2)≤1 [la fonction carrée est strictement croissante surR0]

⇐⇒ 0≤4x4−4x2+1

⇐⇒ 0≤4 µ

x4x2+1 4

⇐⇒ 0≤4 µ

x2−1 2

2

et du fait qu’un carré de nombre réel est positif ou nul, nous déduisons

−1≤2xp

1−x2≤1 pour toutx∈[−1, 1]. Ainsi a-t-on

Df =[−1, 1].

(4)

2. Il est clair queDf =[−1, 1] est symétrique par rapport à 0. Soitx∈[−1, 1].

f(−x) = Arcsin

³

2(−x)p

1−(−x)2

´

= Arcsin³

−2xp 1−x2´

= −Arcsin³ 2xp

1−x2´ £

la fonction Arcsin est impaire¤

= −f(x) La fonctionf est donc impaire.

3. Compte tenu de l’imparité def, pour montrer quef est dérivable sur Df\

(

−1,− p2

2 , p2

2 , 1 )

=

#

−1,−

p2 2

"

#

− p2

2 , p2

2

"

#p 2 2 , 1

"

il suffit de démontrer que

f¯¯

¯ h

0, p2

2 h

ip 2 2,1h

est dérivable surh 0,p22h

∪ ip

2 2 , 1h

.

La fonction ¯

¯¯

¯¯

f1 : h 0,

p2 2

h

∪ip 2 2 , 1h

→ R>0

x 7→ 1−x2

est bien définie (si 0≤x<1, alors 1−x2=(1−x)(1+x)>0) et dérivable sur son ensemble de définition.

La fonction ¯

¯¯

¯

f2 : R>0 → R

x 7→ p

x est également dérivable sur son ensemble de définition. La fonction

¯¯

¯¯

¯

f2f1 : h

0,

p2 2

h

∪ ip

2 2 , 1

h

→ R

x 7→ p

1−x2

est donc bien définie et dérivable sur son ensemble de définition (composée de fonctions dérivables).

Comme la fonction ¯

¯¯

¯¯

f3 : h 0,p22h

∪ ip

2 2 , 1h

→ R

x 7→ 2x

est dérivable sur son ensemble de définition, la fonction

¯¯

¯¯

¯

f3×f2f1 : h 0,p22h

∪ ip

2 2, 1h

→ R

x 7→ 2xp

1−x2

est également dérivable sur son ensemble de définition (produit de fonctions dérivables).

Soitx∈ h

0,p22h

∪ ip

2 2 , 1h

. Il est clair que 0≤2xp

1−x2et 2xp

1−x2≤1 (cf. question 1). On a donc 0≤2xp

1−x2≤1.

Nous allons démontrer que 2xp

1−x26=1 en raisonnement par l’absurde. Supposons 2xp

1−x2=1. On a donc 4x2(1−x2)=1. En procédant comme à la question 1, nous en déduisons 4

µ x2−1

2

2

=0 et par suitex= ±

r1 2= ±

p2

2 , ce qui n’est pas possible.

Nous avons donc démontré

0≤2xp

1−x2<1 pour toutx

h 0,p22h

∪ ip

2 2 , 1h

.

(5)

Par suite la fonction ¯

¯¯

¯¯

f3×f2f1 : h 0,p22h

∪ ip

2 2, 1h

→ ]−1, 1[

x 7→ 2xp

1−x2

est bien définie. Elle est en outre dérivable sur son domaine de définition, puisquef3×f2f1l’est.

On introduit enfin la fonction ¯

¯¯

¯

f4 : ]−1, 1[ → R x 7→ Arcsin(x) que nous savons être dérivable sur ]−1, 1[. La fonction

f¯¯

¯ h

0, p2

2 h

ip 2

2,1h=f4f3×f2f1

est donc dérivable sur son domaine de définition comme composée de fonctions dérivables.

4. Soitx∈Df \n

−1,−p22,p22, 1o

=i

−1,−p22h

∪i

p22,p22h

∪ip 2 2 , 1h

. f(x) =

µ 2×p

1−x2+2x× −2x 2p

1−x2

¶ 1

r 1−

³ 2xp

1−x2

´2

= 2¡ 1−x2¢

−2x2 p1−x2

1 q

1−¡ 4x2¡

1−x2¢¢

= 2−4x2 p1−x2

p 1

4x4−4x2+1

= 2−4x2 p1−x2

1 s

4 µ

x2−1 2

2

£cf. calcul effectué à la question 1¤

= 2−4x2 p1−x2

1 2

¯¯

¯¯x2−1 2

¯¯

¯¯ h

siX∈R, alorsp

X2= |X| i

= −2× 1 p1−x2×

x2−1

¯ 2

¯¯

¯x2−1 2

¯¯

¯¯

= −2× 1 p1−x2×

x− p2

¯ 2

¯¯

¯¯x− p2

2

¯¯

¯¯

¯

× x+

p2

¯ 2

¯¯

¯¯x+ p2

2

¯¯

¯¯

¯

£3èmeidentité remarquable et multiplicativité de| · |¤

Nous en déduisons

f(x)=





−2 Arcsin(x) six∈ i

−1,−

p2 2

h

∪ ip

2 2, 1h 2 Arcsin(x) six

i

p2 2 ,p22h

.

(6)

5. Nous scindons l’étude en plusieurs parties.

• Sur l’intervalleip 2 2 , 1h

La fonctionf +2 Arcsin est dérivable sur l’intervalleip 2 2 , 1h

et a une dérivée nulle sur cet intervalle (cf. question 4). Elle est donc constante sur cet intervalle. Donc pour toutx

ip 2 2 , 1h f(x)+2 Arcsin(x)=f

Ãp 3 2

!

+2 Arcsin Ãp

3 2

!

=Arcsin Ãp

3 2

!

| {z }

π 3

+2 Arcsin Ãp

3 2

!

=π.

On a donc

x

#p 2 2 , 1

"

, f(x)=π−2 Arcsin(x).

• Sur l’intervallei

−1,−p22h

De l’imparité def et de Arcsin, on déduit du résultat précédent

x

#p 2 2 , 1

"

, f(x)= −π−2 Arcsin(x).

• Sur l’intervallei

p22,p22h

La fonction f−2 Arcsin est dérivable sur l’intervallei

p2 2,

p2 2

h

et a une dérivée nulle sur cet inter- valle (cf. question 4). Elle est donc constante sur cet intervalle. Donc pour toutx∈i

p22,p22h f(x)−2 Arcsin(x)=f(0)−2 Arcsin (0)=0

On a donc

x

#

− p2

2 , p2

2

"

, f(x)=2 Arcsin(x).

• Enp22

f Ãp

2 2

!

=Arcsin(1)= π

2=2 Arcsin Ãp

2 2

!

| {z }

π 4

.

• En−

p2 2

Du résultat précédent et de l’imparité def et Arcsin, nous déduisons f

Ã

− p2

2

!

=2 Arcsin Ã

− p2

2

! .

• En 1

f(1)=Arcsin(0)=0=π−2 Arcsin(1)

| {z }

π 2

.

(7)

• En−1

Du résultat précédent et de l’imparité def et Arcsin, nous déduisons f(−1)= −π−2 Arcsin (−1) . Conclusion

f(x)=













π−2 Arcsin (x) si−1≤x< −

p2 2

2 Arcsin (x) si−

p2 2x

p2 2

π−2 Arcsin(x) si

p2 2 <x≤1 6. Soitx∈[−1, 1]. Alors il existe un uniquet∈£

π2,π2¤

(t=Arcsin(x)) tel quex=sin(t).

f(x) = f(sin(t))

= Arcsin³

2 sin(t)p

1−sin2(t)´

= Arcsin (2 sin(t)|cos(t)|) £

relation de Pythagore¤

= Arcsin (2 sin(t) cos(t)) £

cos(t)≥0 cart∈£

π2,π2¤¤

= Arcsin (sin (2t)) £

formule de duplication pour sin¤

Nous scindons alors l’étude en trois parties.

• Cas oùt∈£

π4,π4¤

, i.e. oùx∈ h

p2 2 ,p22i Dans ce cas, 2t∈£

π2,π2¤ et donc

f(x)=Arcsin(sin (2t))=2t=2 Arcsin(x).

• Cas oùt∈¤π 4,π2¤

, i.e. oùx∈ ip 2 2 , 1i

f(x) = Arcsin(sin (2t))

= Arcsin(sin (π−2t)) [sin (2t)=sin(π−2t)]

= π−2t £

π−2t∈£ 0,π2¤¤

= π−2 Arcsin(x).

• Cas oùt∈£

π2,−π4¤

, i.e. oùx∈ h

−1,−

p2 2

h

f(x) = Arcsin(sin (2t))

= Arcsin(sin (−π−2t)) [sin (2t)=sin(−π−2t)]

= −π−2t £

π−2t∈£

π2, 0¤¤

= −π−2 Arcsin(x).

Nous retrouvons bien les mêmes résultats qu’à la question 5.

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