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Submitted on 1 Jan 1904
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S. NAKAMURA. - Ueber das Gesetz der Lichtgeschwindigkeit im Turmalin (Sur la loi de
propagation de la lumière dans la tourmaline). - Nachr.
der k. Gesellsch. der Wiss zu Göttingen, 1903, Heft 6
Eugène Bloch
To cite this version:
Eugène Bloch. S. NAKAMURA. - Ueber das Gesetz der Lichtgeschwindigkeit im Turmalin (Sur la loi de propagation de la lumière dans la tourmaline). - Nachr. der k. Gesellsch. der Wiss zu Göttingen, 1903, Heft 6. J. Phys. Theor. Appl., 1904, 3 (1), pp.255-256. �10.1051/jphystap:019040030025502�.
�jpa-00240876�
255 initiale. C’est ainsi que l’auteur réussit à atteindre des fréquences allant jusqu’à 270 000, dépassant de beaucoup la limite de perceptibi-
lité des sons. L’accroissement de la fréquence pour des intensités croissantes du courant continu est comparé à l’augmentation de la
hauteur du son observée sur les diapasons actionnés par 1 électricité ;
1’auteur croit probable que, pour les valeurs supérieures de l’inten- sité du courant, le système électrique, composé par la self-induction et une capacité, ne vibre plus de sa propre périod,e, laquelle ne
s’observerait que dans le cas des valeurs infiniment petites de la
capacité. A. GRADENWITZ.
H. NILSSON. 2014 Variations diurnes dans la conductivité de l’air atmosphérique (Oefvers Kongl. Vet. Akad., Stockholm Förh., 59, n° 7, p. 243-249 ; septembre 1902).
L’auteur a fait une série d’expériences sur les variations diurnes de la conductivité de l’air atmosphérique pendant les mois d’avril et de mai 1902 à l’institut de Physique d’Upsal, en se servant concur-
remment de l’appareil disperseur de MM. Elster et Geitel et de l’appa-
reil à aspiration construit par M. H. Ebert. Un maximum très notable
a été observé vers minuit, maximum d’autant plus marqué que le ciel était plus clair pendant et après le lever du soleil La vitesse de dé-
charge de l’électricité négative s’est montrée peu supérieure à la vi-
tesse correspondant de l’électricité positive. Les variations diurnes les plus grandes et les plus régulières ont été observées pendant un
temps typiquement anticyclonique. Dans le cas où le ciel est clair, cet
accroissement commence quelque temps après le coucher du soleil
et continue jusqu’à minuit, pour prendre des valeurs à peu près
doubles de celles observées à midi; en général, ce maximum de la
conductivité est bien supérieur aux valeurs atteintes pendant la journée. Après le lever du soleil, elle s’accroît d’abord pendant quelque temps, en raison peut-être des courants d’air ascendants,
pour se maintenir pratiquement constante pendant le restant de la journée. Pendant ou immédiatement après le coucher du soieil,
l’auteur a fréquemment observé un léger minimum.
A. GRADENWITZ.
S. NAKAMURA. 2014 Ueber das Gesetz der Lichtgeschwindigkeit im Turmalin
(Sur la loi de propagation de la lumière dans la tourmaline). - Nachr. der k.
Gesellsch. der Wiss zu Göttingen, 1903, Heft 6.
Viola a trouvé que la surface des ondes diffère légèrement de la
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030025502
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forme théorique dans le quartz et la tourmaline. Pour le quartz, l’indice ordinaire, mesuré parallèlement et perpendiculairement à
l’axe, présente une variation qui porte sur la quatrième décimale ;
pour la tourmaline, la variation porte sur la troisième décimale ; dans l’un et l’autre cas, elle paraît supérieure aux erreurs d’expé-
rience. Ces résultats sont contredits, pour le quartz, par ceux de Macé de Lépinay, pour la tourmaline par ceux de Wülfing : l’un et
l’autre trouvent que la loi théorique de réfraction est vérifiée aux erreurs d’expérience près (jusqu’à la cinquième décimale de l’indice).
M. Nakamura, en présence de ces contradictions, a repris la ques- tion pour la tourmaline, par la méthode du total réfractomètre d’Abbe.
Les mesures étant faites avec soin, on trouve que la loi théorique est rigoureusement vérifiée, si l’on tient compte de la courbure des sur-
faces étudiées. En vertu de cette courbure, les angles de réflexion
totale semblent varier légèrement avec l’incidence, et on peut faire
exactement la correction correspondante. Les écarts signalés par Viola disparaissent alors ; pour l’échantillon étudié, l’indice ordi- naire de la tourmaline a été trouvé égal à 1,63667 avec une incerti-
tude inférieure à une unité du dernier ordre décimal.
Eugène BLOCH.
ERRATUM
Un lapsus de rédaction m’a fait dire inexactement dans mon dernier article
(p. 110, ligne 7, de ce vol.) que «l’amplitude moyenne de la période diurne de la déclinaison diminue à mesure qu’on s’éloigne de l’équateur », alors qu’il s’agit
en réalité de l’amplitude de cette période diurne, rapportée fictivement à une
même valeur de la composante horizontale Le sens du paragraphe en question
doit donc être rectifié de la manière suivante :
« C’est la composante horizontale du magnétisme terrestre qui maintient l’ai-
« guille de déclinaison dans sa position normale. Lorsque l’aiguille atteint son
« élongation diurne maxima a, l’action de la force produisant la période diurne
« est équilibrée par H sin a, c’est-à-dire est égale à cette quantité. Or les obser-
« vations montrent que, toutes choses égales d’ailleurs, c’est-à-dire lorsqu’on com-
« pare entre elles des stations de même déclinaison, la valeur de H sin a diminue
« à mesure qn’on s’éloigne de l’équateur. Il s’ensuit que l’agent de la variation
« diui-ne doit avoir en 1Ttoyenne sa plus grande intensilé à l’éguateur; ce qui est
« bien d’accord avec ce que faisait prévoir ma théorie : l’insolation ayant en
« moyenxle son intensité maxima dans les régions équatoriales, il s’ensuit, en
« effet, que, toutes choses égales d’ailleurs, l’intensité des courants électriques de
« l’atmosphère, qui produisent la période diurne de l’aiguille aimantée, doit
« diminuer quand la latitude augmente... »
CH. NORDMANN.