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Submitted on 1 Jan 1899
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W. VOIGT. - Ueber das bei der sogenannten totalen Reflexion in das zweite Médium eindringende Licht (Sur
la lumière qui pénètre dans le second milieu dans le phénomène qu’on est convenu d’appeler réflexion totale). - Aus den Nachrichten der K. Gesellschaft der
Wissenchaften zu Gottingen, 1898, Heft. 3
L. Chair
To cite this version:
L. Chair. W. VOIGT. - Ueber das bei der sogenannten totalen Reflexion in das zweite Médium ein- dringende Licht (Sur la lumière qui pénètre dans le second milieu dans le phénomène qu’on est convenu d’appeler réflexion totale). - Aus den Nachrichten der K. Gesellschaft der Wissenchaften zu Gottingen, 1898, Heft. 3. J. Phys. Theor. Appl., 1899, 8 (1), pp.225-227. �10.1051/jphystap:018990080022501�.
�jpa-00240349�
225 sur un fil électrisé, il ne peut plus décharger un électroscope élec-
trisé de même signe que le fil ; s’il passe sur deux corps portant des
charges contraires, il redevient semblable à l’air ordinaire.
M. de Heen (1), répétant une expérience déjà faite par Villari, a
trouvé qu’en plaçant dans le tube que traverse l’air ixé un anneau
électrisé isolé, cet air perd toute propriété de décharge, quel que soit le signe de l’électroscope, résultat contraire à celui du physicien
italien. M. de Heen explique les résultats de Villari en supposant qu’il y avait transport d’air électrisé du corps rencontré par l’air infra-électrisé (ou ixé) à l’électroscope.
M. Villari rmaintient son opinion antérieure. En plaçant l’anneau
électrisé en dehors du tube, le phénomène redevient semblable à la description qu’il en avait donnée.
Il attribue le résultat de M. de Heen à une charge de signe con-
traire développée par influence sur les parois du tube. L’air rencon- trant alors deux charges contraires perd toute propriété.
Il conclut donc que l’hypothèse la plus vraisemblable est que les molécules d’air ixé sont chargées les unes positivement, les autres négativement, hypothèse qu’il avait déjà faite précédemment.
Relativement aux actions photographiques, M. Villari a remarqué
que l’ombre d’un corps qui intercepte les radiations d’un focus est terminée par une bordure plus claire, comme si les rayons X s’inflé- chissaient dans l’ombre d’un corps opaque (2).
A. GALLOTTI.
W. VOIGT. 2014 Ueber das bei der sogenannten totalen Reflexion in das zweite Médium eindringende Licht (Sur la lumière qui pénètre dans le second milieu dans le phénomène qu’on est convenu d’appeler réflexion totale). - Aus
den Nachrichten der K. Gesellschaft der Wissenchaften zu Gottingen, 1898, Heft. 3.
L’auteur se propose de démontrer directement que, dans ce phé-
nomène, il y a un mouvement vibratoire dans le second milieu.
L’appareil employé (fig. 1) est un prisme de verre EFG rectangulaire
et isocèle dont on a enlevé l’angle F au moyen d’une face AB, faisant
avec l’hypoténuse un angle de 200. L’angle GBA avait été choisi de
telle sorte que la réflexion totale de la lumière provenant d’une onde
(1) Bull. cle l’Ac. roy. Belg., 3e série, XXV, 6, p. 784 ; 1898.
(1) Sur ces apparences de pénombres, voir SAGNAC, J. de Phys., 3e série, t. VI,
p. 169 et 174 ;. 1897.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018990080022501
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plane à peu près normale sur BG se produisît sur *AB et AE, et qu’ainsi aucune quantité de lumière ne pût sortir par suite de la réfraction ordinaire par l’arête A.
La source lumineuse était une lampe à arc, et l’oeil placé sur l’arc
de cercle EH voit l’arête A brillante, et d’autant plus que l’oeil est
plus près de la surface AE.
FIG. 1. FIG. 2.
Quelques-unes des observations vérifient les formules relatives aux
vibrations lumineuses dans le second milieu dans le phénomène de
la réflexion totale.
Pour éliminer l’influence que la surface AE pourrait avoir sur le phénomène, l’auteur a fait d’autres expériences en se servant du prisme ABGE (fig. 2) ou du prisme ABG, ABG étant isocèle et rec-
tangle. Si la lumière tombait normalement sur BG de façon qu’il y ait réflexion totale sur AB, l’arête A paraissait brillante, montrant
ainsi la propagation de la lumière dans le second milieu, surtout
dans la direction AO. Pour un angle d’incidence voisin de l’angle limite, l’intensité de la lumière devint telle qu’on put obtenir une
tache lumineuse très nette sur un verre dépoli. Cette tache avait son
maximum d’intensité dans la direction AO. On s’était assuré que ce
phénomène ne pouvait être dû à la lumière qui traverse, suivant les lois ordinaires de la réfraction, l’arête A assimilée à un cylindre de
très court rayon.
Le phénomène était le même avec le prisme décrit en premier lieu, si on recevait la lumière sur la face EG.
Outre son intérêt théorique, cette observation est susceptible d’applications. L’onde plane qui se propage ainsi dans le second milieu ne possédant une grande intensité que dans un espace d’une
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épaisseur excessivement faible et égale à une petite fraction de
longueur d’onde, elle peut remplacer avantageusement les fentes,
comme le montre l’expérience. On dispose la face BA suivant l’axe du collimateur d’un spectromètre.
L. CHAIR.
PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;
5e série ; t. LXVI. - Décembre 1898.
MAC GREGOR et ARCHIBALD. - On the Conductivity Méthode of Studin moderately dilute aqueous Solutions of Double Salts (Sur l’emploi de la con-
ductibilité électrique pour l’étude de solutions aqueuses modérément diluées de sels doubles). - P. 509.
D’après la théorie de la dissociation électrolytique, si une solution
contient n1, n2 molécules-grammes de 2 sels, dont a, et OC2 sont les
coefficients d’ionisation, et 03BCoo 1, Uoo 2, les conductibilités moléculaires relatives à une dilution infinie, la conductibilité du mélange, s’il ne se
forme pas dans la solution un sel double, est :
Si donc on mesure la conductibilité de la solution et si, d’autre part,
on peut calculer l’expression ci-dessus, on pourra dire si oui ou non il y a un sel double dans la solution.
Les auteurs ont pu faire cette comparaison pour une série de solu- tions et donnent les résultats suivants :
i° Dans tous les cas étudiés, la conductibilité des solutions con-
tenant deux électrolytes avec un ion commun peut se calculer au
moyen de la théorie de la dissociation électrolytique jusqu"à une
concentration de 1 molécule-gramme par litre ;
2° La conductibilité de solutions de sulfate double de K et de Cu p.eut également se calculer jusqu’à une concentration de 0,1, et pour
une concentration-unité à une valeur beaucoup plus petite que celle calculée avec l’hypothèse de l’absence de molécule double ;
3° Les solutions de sel double ont pour la concentration-unité une oonductibilité sensiblemen t plus petite que les mélanges équivalents;
4° Les conductibilités de mélanges de solutions équimoléculaires