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Étude théorique des configurations paires 4f13 6s6 p et 4f12 5d6s2 de Tm I

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(1)

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Étude théorique des configurations paires 4f13 6s6 p et 4f12 5d6s2 de Tm I

Pierre Camus

To cite this version:

Pierre Camus. Étude théorique des configurations paires 4f13 6s6 p et 4f12 5d6s2 de Tm I. Journal

de Physique, 1966, 27 (11-12), pp.717-725. �10.1051/jphys:019660027011-12071700�. �jpa-00206464�

(2)

717.

ÉTUDE THÉORIQUE

DES CONFIGURATIONS PAIRES

4f13 6s6p

ET

4f12

5d6s2 DE Tm I

(1)

Par PIERRE

CAMUS,

Laboratoire

Aimé-Cotton,

C. N. R.

S., Bellevue,

Hauts-de-Seine.

Résumé. 2014 Le calcul des

énergies

et des facteurs de Landé des niveaux de l’ensemble de

configurations 4f13 6s6p

+

4f12

5d6s2 a

permis

l’identification de 68 niveaux

pairs

avec un

écart

quadratique

moyen de 93 cm-1. Les 24 niveaux de la

configuration 4f13 6s6p

sont

interprétés

et 44 niveaux de

4f12 5d6s2, dont

le niveau le

plus profond

est

|3H6, 3/2, 9/2

>

à

13 119,6 cm-1,

permettent de situer cette nouvelle

configuration

dans le

diagramme

d’éner-

gie

du thulium. Les vecteurs propres sont donnés dans le

couplage J1 J2

le

plus proche

du

couplage

réel. Les intensités observées des transitions entre les niveaux

pairs

et le fonda-

mental 2F sont

comparées

aux intensités calculées pour montrer le

mélange

des deux confi-

gurations 4f13 6s6p

et

4f12

5d6s2.

Abstract. 2014 The calculation of the energy

eigenvalues

and the Landé g factors of the confi-

gurations 4f13 6s6p

and

4f12

5d6s2 taken

together

has allowed the identification of 68 even levels with a mean error of 93 cm-1. The 24 levels of

4f13 6s6p

have been accounted

for,

and

44 levels of

4f12 5d6s2,

among which is the lowest

level |3H6, 3/2, 9/2

> at 13 119.6

cm-1,

has

allowed us to

position

this

configuration

in the level

diagram

of thulium.

Eigenvectors

are

given

in the

J1 J2 coupling

scheme which is the closest to

reality.

A

comparison

has been

made

between,

on the one hand the observed values of the intensities of the transitions connec-

ting

even levels to the

ground

state

2F, and,

on the

other,

their

computed

values to show the

mixing

of the

configurations 4f13 6s6p

and

4f12

5d6s2.

PHYSIQUE 27, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1966,

1. Introduction. , Les

principales

études du

spectre d’arc du thulium sont dues a A.

King [1]

qui

a classe 250 raies en fonction de leur

temperature

d’6mission dans un

four,

4 W. F.

Meggers [2], [18J qui

a determine le

multiplet

fondamental et class6 62

raies,

et Y.

Bordarier,

R. Vetter et J. Blaise

[3]

qui

ont par 1’etude des structures

hyperfines

de

70 raies d’arc trouv6s les

energies

et 6carts

hyperfins

de 27 niveaux.

Afin d’6tendre la classification du spectre d’arc du

thulium,

nous avons

entrepris

la mesure des spectro- grammes Zeeman

[4]

des raies de la

region comprise

entre 2 750

A

et 8 500

A.

Ce spectre a 6t6 fait à

Argonne

National

Laboratory

par M. Fred et F. S. Tomkins

qui

ont utilise comme source un tube

sans electrode contenant de l’iodure de thulium excite en haute

frequence.

Pour faciliter

l’ analyse

de ce spectre, nous avons utilise les m6thodes de G. Racah

[5] explicit6es

par B. R. Judd

[6]

pour calculer les

positions

des

niveaux,

les facteurs de

Land6 g, les intensités des transitions entre les niveaux

pairs

et les niveaux fondamentaux et les

compositions

des vecteurs propres dans les

configu-

rations

4 f 13 6s6p

et

4 f 12

5d6s2. La

configuration 4f13 5d6p

a aussi 6t6 6tudi6e mais son identification

avec des niveaux

expérimentaux

est rest6e

negative.

II. M6thode. - En choisissant comme fonctions

(1)

Cette etude a ete subventionnee en

partie

par la Direction des Recherches et

Moyens

d’Essais.

de

base,

celles du

couplage

Russell-Saunders

(LS),

nous avons a calculer les matrices de l’interaction

électrostatique Q

et du

couplage spin-orbite

A pour 1’ensemble des

configurations.

Les matrices de

4 f 13 5d6p + 4f13 6s6p

nous ont 6t6

communiqu6es

par G. Racah et Z. B. Goldschmidt

[7]

et celles de

4 f 12

5d6s2 ont ete calcul6es en utilisant les formules

donn6es par B. R. Judd

[8]

pour les

configurations

du type lnl’ et un programme de calcul de formules de ce type 6crit par Y. Bordarier

[9]

pour le calcu- lateur CAB 500 des laboratoires du C. N. R. S. 4 Bellevue. Neuf

matrices,

ayant les ordres

respectifs 20, 38, 49, 49, 40, 26, 14,

6 et 2 pour des valeurs du

moment

angulaire

total J de

1/2

a

17/2

ont 6t6

constituées. Les

param6tres

radiaux

Fk, Gk et (

intervenant lin6airement dans les elements de ces

matrices ont ete évalués au

depart

4

partir

de ceux

de Tm 1

[9],

Tm II

[10], [11]

et Yb II

[12]. Apres diagonalisation,

les valeurs propres de ces matrices

sont les

energies

calcul6es des niveaux et leur iden-

tification avec celles des niveaux

expérimentaux

donne un

syst6me

de N

equations (N

nombre de

niveaux

interprétés) dependant

de n

param6tres qu’il

faut r6soudre par la m6thode des moindres carr6s pour obtenir 1’6cart

quadratique

moyen AE

minimum et donner un meilleur

jeu

de valeurs des

param6tres. Apr6s plusieurs

iterations

[13]

les 6ner-

gies

calcul6es sont suffisamment

pr6cises

pour nous permettre de trouver

experimentalement

les niveaux

encore inconnus. Les ordres 6lev6s des matrices et le

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019660027011-12071700

(3)

718

grand

nombre de

param6tres

ont nécessité l’utili-

sation du calculateur UNIVAC 1107 de la Faculte des Sciences

d’Orsay.

III.

Configurations

6tudi6es. - Dans le

couplage /113 J l’ (sp) S2 L2 J2, J >

la

configuration 4 f 13 6s6p

se compose de quatre groupes de niveaux bien

s6pa-

rés

correspondant

aux termes construits 4

partir

de

(6s6p)

1P et 3P sur les

grands-parents 2F7/2

et

2Fs/2

de

4/13.

L’6tude faite par Y. Bordarier

[9J

a

montr6 que les

energies

calcul6es pour les niveaux des termes

J7/2, 3PO-1,2 > et 15/2, 3Po.1.2 >

6taient

plus proches

des

energies experimentales

que celles des niveaux des termes

J7/2, 1P1

>

et /5/2, 1P1

>.

En

premiere approximation

et du fait du cou-

plage Ji J2

assez pur dans

f 13

sp, la distance entre

les termes

(6s6p)

1P et 3P du meme

grand-parent

de

f 13 depend uniquement

de la valeur du

parametre Gl(6s, 6p)

et on

pouvait esp6rer

que l’introduction de l’interaction

électrostatique

entre

113 sp

et

f 13 dp produise

un effet

analogue

4 celui obtenu dans Yb II

[12],

ou la valeur de

G1(6s, 6p)

a double et

1’6cart

quadratique

moyen

3E

diminue. Si nous

ajoutons 1’energie

du saut

6lectronique

6s - 5d 4

4 f 13 6s6p,

on attend la

configuration 4 f 13 5d6p

vers

32 000

cm-1 ;

neanmoins aucun des niveaux situes dans cette

region

n’a pu lui etre attribue avec certi- tude.

Une autre

configuration susceptible

d’avoir une

interaction avec

f 13 sp

est

f 12

ds2. En effet dans la

plupart

des terres rares, la

configuration f n-1

ds2 est

tres basse et c’est meme

parfois

la

configuration

fondamentale comme dans Gd I et Tb I. G. Racah

[14]

a donne une relation

empirique qui

permet de

pr6voir

la distance entre

1n-1

ds2 et

In

s2 : Si nous

appelons 4II

la difference

d’6nergie

entre les niveaux fondamentaux de

1n-1 ds

et

/1, s

pour les atomes une

fois ionisé et

Ay

celle des niveaux fondamentaux de

In-1

ds2 et

fn

s2 pour les atomes neutres, la quan- tit6

A,,

-

31

est constante pour les terres rares.

D’apr6s

Racah

A,, - A, --A

5 500

cm-1,

de Tm II

[10]

nous tirons

ð.II(/12 ds - f 13 s)

= 16567

em-1,

ce

qui

nous donne la

position

de

4 f 12

5d6s2 à

11 000 cm-1 environ du

fondamental,

en dessous

de

4f13 6s6p.

IV. Valeurs des

parametres

radiaux. - L’inter- action

électrostatique Q

entre

f 13 sp

et

f 12

ds2 fait

intervenir deux

param6tres R1(ds, f p)

et

R3(ds, p f ) (les

Rk etant ceux d6finis dans

[15]) auxquels

nous

avons donn6

respectivement

les valeurs 3 000 cm-1

et 0 cm-1. Les actions des deux

param6tres

Rl et R3

6tant presque

complémentaires,

il est difficile de les

ajuster

a de meilleurs valeurs 4

partir

des

energies experimentales

des niveaux. Nous avons determine la valeur de

R3(ds, p f )

à

partir

des niveaux J =

11/2.

18 853 cm-1 et 18 990 cm-1 car la matrice des coefficients de

R1(ds, f p)

est nulle pour J =

11/2

et

le

m6lange

entre les deux

configurations f 13

sp et

f12

ds2 pour ces deux niveaux ne peut se faire que si

R3(ds, p f )

est différent de 0. Le tableau I rassemble

quelques couples

de valeurs choisies pour R1 et

R3 ;

pour

chaque couple

sont

indiqu6es

les

energies

cal-

cul6es

(E,)

et observ6es

(Eo),

1’6cart

AE(EO - Ec),

les facteurs de Land6 calcul6s

(gc)

et observes

(go)

et

1’6cart

Ag(go

-

g,).

On remarque la sensibilit6 4 la TABLEAU I

valeur de

R3(ds, pf)

de la

composition

des vecteurs

propres des deux niveaux J =

11/2

en

3H6 5/2

>

de

f12ds2

et

en 17/2, 3P2

> de

f 13

sp.

6

Le tableau II rassemble les valeurs des

param6tres qui

donnent le meilleur accord entre les

energies

et

les facteurs de Land6 calcul6s et observes pour les 68 niveaux

interpr6t6s.

L’6cart

quadratique

moyen AE est d6fini par la relation :

ou N est le nombre de niveaux et p celui des para- metres libres.

Les

param6tres

de

f 12

d6finis par Racah

[17]

prennent des valeurs dans Tm I

qui

sont compa-

rables 4 celles choisies dans Er 1

[16]

pour la confi-

guration 4/11(41)

5d6s2.

V. R6sultats. - Sur

soixante-sept

niveaux inter-

pr6t6s, vingt-trois [4], [19]

ont 6t6 trouv6s

expéri-

mentalement dont le

plus profond

de la confi-

guration 4 f 12 5d6s2

J =

9/2

a

13 119,6

cm-1. Les

(4)

TABLEAU II

vingt-quatre

niveaux de

4f13 6s6p

sont maintenant

connus et

identifiés,

en

particulier

ceux des termes

/7/21PI

>

et 15/2 1P1

> fortement

perturbés

par la

configuration 4f12

5d6s2.

Le tableau III rassemble les

résultats ;

les pour- centages de

composition

des vecteurs propres sont donn6s dans les

couplages

les

plus proches

des cou-

plages

reels. Les

signes

des coefficients des vecteurs propres dans la base choisie sont

indiqu6s

devant les

trois

premiers

pourcentages

sup6rieurs

a 5

%.

Les

niveaux de

4f13 6s6p

sont tres

proches

du

couplage / (f13) J l’ (sp) S2 L2 J 2’ J >

et confirment les re-

marques de Racah

[20]

montrant que les confi-

gurations f n

lL’ des terres rares ont un

couplage

reel

plus proche

du

couplage J1 J2

ou

J1 L2

que du

couplage

LS. Pour

4 f 12 5d6s2,

le

couplage

est inter-

m6diaire et nous choisirons le

couplage I (/ 12) S, L, Jl, (d) J2, j >’

Seules les valeurs calcul6es des

energies

inférieures a 45 000 cm-1 sont

donn6es,

les autres 6tant sans

signification precise

en raison des

perturbations

pro- bables d’autres

configurations.

Pour les niveaux J =

5/2

24 418 cm-1 et

25 745

cm--1,

les valeurs observ6es des facteurs de Land6 donn6es dans

[4]

sont tres différentes des valeurs calcul6es car

l’autoabsorption

rend tres diffi-

cile la mesure des structures Zeeman des raies 4

094,19 Å

et 3

883,13 A.

Nous avons redéterminés les valeurs de g de ces niveaux par la mesure

des structures Zeeman des raies 6

826,96 Å

et

7

507,31 Å

provenant du niveau

superieur

J =

3/2

39

061,8

cm-1 de g

6gal

a

1,34

et trouv6s

les valeurs

1,06

pour 24 418 cm-1 et

1,09

pour TABLEAU III

(5)

720

TABLEAU III

(suite)

(6)

TABLEAU III

(suite)

25 745 cm-1

qui

sont

plus proches

des valeurs cal-

cul6es.

Le

diagramme

de Grotrian

(fig. 1)

montre la

s6pa-

ration tres nette des groupes de niveaux de

7/2,3P

>

et 5/2,

3p > de

4 f 13 6s6p.

V I. Calcul des intensitis des transitions entre les niveaux

pairs

et les niveaux

profonds 2F7/2

et

2F5/2

de

4/13

6S2.

L’intensit6 de la transition

dipolaire 6lectrique

allant du niveau J au niveau J’ est donn6e par la formule

(742)

de Condon et

Shortley [15]

ou

Mj

et

MJ’

sont les etats composant

respecti-

vement les niveaux

yJ

et

yJ’ ; N(Mi) population

du

niveau

superieur

dans 1’etat

MJ ;

P = - er mo-

ment

dipolaire 6lectrique

de l’atome.

£ z;

est la composante ri

C&l)

d’un tenseur T(1) et

l

en

appliquant

Ie théorème de

Wigner-Eckart

et la

formule

(1-24)

de Judd

[6]

A(nl, n’l’)

=

1000 R:z(r) rR..’I’(r)

dr pour le saut

é lectronique

nl - n’l’.

Les niveaux

pairs

étudiés

participant

des deux

configurations 4 f 12

5d6s2 et

4 f 13 6s6p,

l’intensit6 cal- cul6e est de la forme :

(7)

722

Comme il est

impossible

de déterminer a

priori

le

rapport des deux

int6grales A(6p, 6s)

et

A(5d, 4/)

nous ne calculerons pas le terme d’interférence

2ocpA(6p, 6s) A(5d, 4/)

mais les termes carr6s seule- ment.

Entre

f 13 s2

et

f 13

sp, cx est donne par la relation :

Seules les transitions

(si

l’on a un

couplage J1 J2 pur)

entre les niveaux des termes de

f 13 spl 7/2 1P,

>

avec

2F7/2 et 5/2 ’P,

> avec

2F5/2

sont

permises.

Entre

f 13

s2 et

f 12 ds2 (3

est donne par la relation :

j2 prend

les valeurs

5/2

et

7/2.

Les résultats sont rassemblés dans le tableau IV.

Les intensit6s calcul6es a un facteur de propor- TABLEAU IV

TABLEAU IV

(suite)

(8)

723

TABLEAU IV

(suite)

TABLEAU IV

(suite)

(9)

724

TABLEAU IV

(suite

et

fin)

tionnalit6

pres (population

des niveaux et valeurs

des

int6grales A(nl, n’l’)

sont donn6es dans les

hypo-

th6ses

respectives A(6p, 6s)

= 0 et

A(5d, 4/)

= 0.

On peut remarquer que

l’intégrale A(6p, 6s)

est sans

doute

plus grande

que

A(5d, 4/)

car les intensit6s

calculees dans la seconde

hypothèse

suivent de tr6s

pres

les intensités observ6es par W. F.

Meggers [18].

Les

signes

de

phase

devant les intensités calcule6s

(tableau IV)

permettent de

pr6voir

si le terme d’in-

terférence est constructif ou destructif. Les transi-

,tions

les

plus

fortes du spectre d’arc

proviennent

’bien des niveaux de

f 13

sp ou de

/12

ds2 dont les

pourcentages

en 7/2 1P1

> et

15/2 1P,

> de

f 13

sp

sont les

plus

6lev6s. Ce calcul d’intensit6

justifie

(10)

725

ainsi,

d’une autre

maniere,

l’interaction existante

entre les

configurations 4 f 13 6s6p

et

4 f 12

5d6S2.

VII. Conclusion. - Sur les soixante-seize niveaux

pairs

connus

exp6rimentalement

soixante-huit sont

maintenant

interprétés.

Tous les niveaux des termes

7/2 ’P,

>

et 5/2 1P1

> de

4/13 6s6p

sont connus

et les

vingt-quatre

niveaux de cette

configuration

sont

interprétés. Quarante quatre

niveaux de

f12

ds2

y

compris

le fondamental

/3H6, 312, 9/2

> sont

identifi6s,

huit niveaux

experimentaux

dont le

plus profond

est a 27 584 cm-1 restent a

interpreter

et

appartiennent probablement

a la

configuration 4 f 12

5d2 6s. La

position

de la

configuration 4 f 12

5d6s2

est d6termin6e dans Tm I.

La

figure

2

repr6sente

la trace de

Aj

en prenant

comme zero la

position

de

In

s2 pour

Er,

Tm et Yb.

Les courbes

ð.(/n 82

-

In Sp), N (/,, S 2

-

in 6s7s), A(ir S 2 -/I, 6s8s)

ont une pente faible et

présentent

une certaine linéarité pour les terres rares, alors que

la courbe

A,

a une pente

plus

forte et marque une discontinuité entre Eu et Gd

qui apparait

aussi en

construisant la courbe des

potentiels

d’ionisation suivant que la

configuration

fondamentale est

t.-1

ds2 ou

f n

s2. L’interaction entre

fn

sp et

f n-1

ds2

est

plus

forte dans Tm que dans Er car la distance

entre

In

sp et

jn-1

ds2 diminue en passant de Er

a Tm. Le

potentiel

d’ionisation de Tm I a 6t6 r66valu6

[19]

et est de :

6,22 ± 0,02

volt.

VIII. Remerciements. - Je tiens a remercier ici M. J.

Blaise,

Directeur de Recherches au C. N. R.

S.,

pour I’aide

pr6cieuse apport6e

dans la classification du spectre et 1’6tude de 1’effet

Zeeman,

Y.

Bordarier,

J. Bauche et A. Carlier du Laboratoire Aim6-Cotton pour les nombreuses discussions et la realisation des programmes de calcul sur 1’ UN IVAC 1107 de la Faculte des Sciences

d’Orsay.

Manuscrit regu le 6 mai 1966.

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