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Étude théorique des configurations impaires 4 f13 5 d 6 s et 4 f12 6 s2 6 p de Tm I

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00207240

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207240

Submitted on 1 Jan 1972

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Étude théorique des configurations impaires 4 f13 5 d 6 s et 4 f12 6 s2 6 p de Tm I

P. Camus

To cite this version:

P. Camus. Étude théorique des configurations impaires 4 f13 5 d 6 s et 4 f12 6 s2 6 p de Tm I. Journal

de Physique, 1972, 33 (2-3), pp.203-207. �10.1051/jphys:01972003302-3020300�. �jpa-00207240�

(2)

ÉTUDE THÉORIQUE DES CONFIGURATIONS IMPAIRES 4 f13 5 d 6 s ET 4 f12 6 s2 6 p DE Tm I

P. CAMUS

Laboratoire Aimé

Cotton,

C. N. R. S.

II, 91, Orsay (Reçu

le 29

septembre 1971)

Résumé. 2014 Le calcul des

énergies

et des facteurs de Landé des niveaux de l’ensemble de

configu-

rations 4 f13 5 d 6 s

+ 4 f12 6 s2 6 p a permis

l’identification de 66 niveaux

impairs

avec un écart

quadratique

moyen de 79 cm-1. 37 niveaux de f13 ds sur 39 ont été observés dont le

plus profond

20 406

5/2

a

permis

de situer cette

configuration

dans le

diagramme d’énergie

de Tm I. 29 niveaux

observés de f12 s2 p sur 69 montrent que cette

configuration, qui

débute à 22 468 cm-1, est très

proche

de f13 ds. Les vecteurs propres sont donnés

respectivement

dans le

couplage j1

L2 pour f13 ds et J

1 j2

pour f12 s2 p, les

plus proches

du

couplage

réel.

Abstract. 2014 The calculation of the

energies

and Landé g factors of the levels

belonging

to the

configurations

4 f13 5 d 6 s and 4 f12

6 s 2 6 p

has led to the identification of 66 odd levels, with a

mean square deviation of 79 cm-1.

Thirty-seven

out of 39

possible

levels of f13 ds have been

observed,

of which the lowest

(20

406

5/2) permits

the location of this

configuration

in the energy level scheme of Tm I. The 29 observed levels out of the 69

possible

for

f12 s2 p

show that this

configuration (start- ing

at 22 468

cm-1)

is

quite

close to that of f13 ds. The

eigen

vectors are

given by j

1 L2

coupling

for

f13 ds and J1

j2

for f12 s2 p, the best

approximations

to the real

coupling.

Classification Physics Abstracts :

13.20

1. Introduction. - La classification du

spectre

d’arc du

thulium,

commencée dès 1941 par A.

King [1] et

W. F.

Meggers [2]

a été

poursuivie grâce

à deux

éléments nouveaux : la mesure à l’aide d’un

spectro-

mètre SISAM des

longueurs

d’onde émises dans l’infra- rouge

0,9-2,5 u,

par un tube sans électrode contenant de l’iodure de thulium et le calcul des niveaux

d’énergie

et des facteurs de

Landé g

en

couplage

intermédiaire suivant les méthodes de G. Racah. L’utilisation simultanée des résultats

expérimentaux

et

théoriques

nous a

permis

de mettre en évidence les deux

configu-

rations

impaires profondes f "

ds et

f Il s2

p

jusqu’ici

inconnues.

II. Méthode. - Les matrices de l’interaction élec-

trostatique Q

et du

couplage spin-orbite A, exprimées respectivement

pour

f "

ds et

f 12 s2

p sur les bases

LS 1 «(f 13)2F, d)*,-Sl Ll, s) SL >

et

ont été calculées à l’aide du programme

Agenac [3]

sur l’UNIVAC 1108 de la Faculté des Sciences à

Orsay.

Au

total,

21

paramètres

sont introduits pour les huit matrices allant de J =

1/2

à

15/2.

Les valeurs initiales de certains

paramètres

ont été tirées de notre

étude

théorique

des

configurations paires [4], d’autres,

comme celles des

intégrales

de l’interaction de confi-

gurations R2(fd, ps)

et

R’(fd, sp),

ont été estimées à

partir

de calculs utilisant la méthode Hartree-Fock

[5].

Après plusieurs itérations,

nous avons identifié suffi- samment de niveaux de

f "

ds et

f 12 s2 p

pour obtenir

une convergence des écarts entre

l’énergie

calculée

et observée des niveaux

interprétés.

Les niveaux non

observés ont

été,

à leur tour, cherchés à

partir

des

listes de

longueurs

d’onde et de structures Zeeman au

voisinage

des valeurs

prévues

par le calcul.

III. Résultats. - Les résultats

expérimentaux

obte-

nus dans

l’infrarouge

ont

déjà

été

publiés [6].

Au

total 66 niveaux de

fl3

ds +

fl2 s2

p ont été

établis,

dont 64 ont servi à

optimiser

les valeurs des

paramètres

du tableau

I, jeu

de

paramètres qui

donne le meilleur

accord entre les

énergies

calculées et observées des niveaux

interprétés,

soit un écart

quadratique

moyen

AFde

79

cm-1.

Les

paramètres qui

interviennent peu dans le calcul de

l’énergie

des niveaux

observés,

ont été fixés. Pour

fl3

ds et

fl2 s2

p, nous avons étudié

plusieurs couplages

intermédiaires. La

qualité

des

couplages

étudiés sera

définie par la

pureté qui représente

la moyenne des

plus

fortes

composantes

de tous les vecteurs propres

sur la base étudiée. Pour

fl3 ds,

les résultats appa- raissent dans le tableau II et le

couplage j 1 L2, précé-

demment défini par G. Racah

[7]

pour les

configu-

rations fn ds est de loin le

plus proche

du

couplage

réel avec une

pureté

de 81

%.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01972003302-3020300

(3)

204

TABLEAU 1 Valeurs des Paramètres

TABLEAU Il

Pureté des vecteurs propres de

f13

ds

en

couplage jl J2 et j 1 L2

Le moment orbital

L2

du groupe d’électrons 5 d 6 s est orienté dans le

champ électrostatique

du

coeur

f "

et

couplé

avec son propre moment de

spin S2.

Ce

couplage

est la

conséquence

des faibles valeurs de l’interaction

électrostatique Q(f " d)

et de

l’intégrale spin-orbite

de l’électron 5

d, comparées

à la

grande séparation

des états

singulet

et

triplet

de 5 d 6 s.

Le moment

angulaire

K

qui

résulte du

couplage

de

j 1

et

L2

est associé à la valeur du

spin S2

pour donner

les valeurs de J.

Le

couplage

intermédiaire de

f 12 s2

p est

plus

diffi-

cile à

définir,

car les fonctions propres du coeur

fl2

sont loin d’être pures dans le

couplage

LS en raison

de la

grande énergie spin-orbite

des électrons 4f.

Deux

types

de

couplages Jl j2

ont été

étudiés,

l’un

où les états

J,

du coeur

fl2

sont définies à

partir

de

l’approximation

du

couplage LS,

l’autre où les états notés *

JI

de

f 12 correspondent

aux fonctions propres du coeur réel

fI2.

Ces fonctions

propres * [S 1 Ll] J 1

>

de

f 12

sont obtenues en

diagonalisant

les matrices de

f 12

pour les valeurs des

paramètres Et, E2, E3

et

(*) Dans le tableau V et la figure 1, l’exposant qui précède

la valeur de K, notée entre parenthèses, correspond à la mul- tiplicité 2S2 + 1.

TABLEAU III

Fonctions propres du coeur

f12

de la

configuration f 12 s2

p

(4f

du tableau I. La

composition

des vecteurs propres

sur la base LS de

départ

est donnée dans le tableau III.

La

pureté

de

f "

sur la base LS n’est que de

65 %

et le

couplage,

noté *

J1 j2,

est défini à

partir

des

fonctions propres réelles du tableau III.

A titre

d’exemple,

la fonction notée *

3H4

dans le

couplage * J, j,

a pour

représentation

sur la base LS

du coeur

f "

la

composition

du niveau 12 523

cm - ’

1

J = 4 du tableau

III,

c’est-à-dire

Les états

propres * [Si L, ] J, >

du coeur réel

f 12 couplés

aux deux états

j2

de l’électron p définissent ainsi un

couplage

intermédiaire très

proche

du cou-

plage

réel en

particulier

pour les fonctions

mélangées 3F4

et *

3H,.

Le tableau IV rassemble les

puretés

obtenues pour la

configuration f12 S2 P

dans les deux

couplages Ji j2

et *

JiJ2.

TABLEAU IV

Pureté des vecteurs propres de

f12 S2

p

en

couplage Ji j2

et

*J 1 J 2

L’ensemble des résultats

théoriques

et

expérimen-

taux pour la base

multiconfigurationnelle

est donné dans le tableau V. Les

énergies

calculées

(Ee)

sont

comparées

aux

énergies

observées avec l’écart

AE(Eo - Ee)

donné pour

chaque

niveau

interprété.

Les facteurs de Landé

(ge)

calculés en

couplage

inter-

médiaire sont en excellent accord avec les facteurs de Landé observés

(go)

et donnent un très bon test de la

(4)

TABLEAU V

Configuration

4

f13

5 d 6 s +

4fl26S2

6 p

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 33, 2-3, FÉVRIER-MARS 1972.

(5)

206

TABLEAU V

(suite)

(6)

qualité

de

l’interprétation

faite des niveaux

d’énergie.

Dans la colonne

composition,

les deux

premières

composantes

des vecteurs propres dans les cou-

plages j 1 L2

pour

f "

ds et

Jl j2

pour

fl2 S2

p sont

données. Pour

permettre

de comparer les différents

couplages possibles,

on donne

également

la

plus

forte

composante

des vecteurs avec

f "

ds

en j 1 J2

et

fl2 s2

p

en *

J, j2.

Dans la dernière colonne du tableau V est

porté

le

pourcentage d’appartenance

de

chaque

niveau

à la

configuration f "

ds afin de

représenter

le pour-

centage

de

mélange

des deux

configurations

étudiées.

Les deux niveaux

manquants

J =

1/2

de

f "

ds ont

une

probabilité

extrêmement faible d’être trouvés en

raison du nombre très

réduit, égal

à

2,

des transitions

FIG. 1. - Diagramme de Grotrian des configurations 4 f 13 5 d 6 s et 4 fl2 6 S2 6 p de Tm 1.

observables avec les niveaux

pairs

de

f "

sp. Tous les niveaux de

fl2 S2 p

construits à

partir

des états

*

3H6,

*

3F4

et

3 H,

de

f 12

sont connus. Le

mélange

des deux

configurations

est

faible,

mais il suffit pour

expliquer

les transitions observées

[6], [8]

entre les

deux niveaux 22 559 J =

11/2

et 22 742 J =

13/2

et les niveaux du

multiplet fondamental 1 3H6, 3/2

>

de

fl2 ds2,

transitions

rigoureusement interdites,

Al =

3,

dans un modèle

monoconfigurationnel.

Les

deux niveaux J =

7/2,

35 389 et 36 435

cm-’

ont été

trouvés

depuis

la fin de cette étude et n’ont donc pas été utilisés pour la détermination des valeurs des para- mètres. Les niveaux non observés situés au-dessus de la

première

limite d’ionisation de Tm 1 soit

49 879,8 cm-1 [9]

ont une

probabilité

très faible

d’être mis en évidence. Le

diagramme

de Gro-

trian

(Fig. 1)

montre la

séparation

très nette des

groupes de niveaux en

multiplets

dont les noms sont

ceux des

couplages

intermédiaires étudiés

plus

haut.

IV. Conclusion. - Les informations fournies par

l’interprétation

des structures Zeeman et la mesure

des

longueurs

d’onde du domaine

infrarouge,

associées

à celle obtenues par le calcul des

énergies

des confi-

gurations électroniques

suivant les méthodes de G.

Racah,

nous ont

permis

de mettre en évidence

66 niveaux

impairs.

L’identification de ces niveaux

avec ceux des

configurations

calculées

fl3

ds et

fl2 S2

p,

nous a conduit à la détermination des valeurs des

intégrales

de Slater et des constantes de

couplage spin-orbite.

Le

jeu

des valeurs obtenues par moindre carré sur les

énergies

des niveaux observés constituent

une très bonne

approximation

de

départ

pour les

études

paramétriques

des

configurations

f n ds et

fn-1 s2

p des éléments voisins tels que

Er,

Ho et

Dy

dont les classifications ne sont pas encore connues à

ce jour.

Les différents

couplages

intermédiaires

jL

et

Jj

étu-

diés ont montré que l’hamiltonien de

fl3

ds +

f12 s2

p

est loin d’être bien

représenté

sur la base d’un cou-

plage

extrême LS ou

jj

et que, par

conséquent,

cette

étude

théorique

était nécessaire pour identifier les niveaux

d’énergie

observés.

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Références