HAL Id: jpa-00206710
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Submitted on 1 Jan 1968
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Étude des configurations impaires 4f6 6s6p et 4 f55d6s2 de Sm I
Annik Carlier, Jean Blaise, Marie-Gabrielle Schweighofer
To cite this version:
Annik Carlier, Jean Blaise, Marie-Gabrielle Schweighofer. Étude des configurations impaires 4f6 6s6p
et 4 f55d6s2 de Sm I. Journal de Physique, 1968, 29 (8-9), pp.729-738. �10.1051/jphys:01968002908-
9072900�. �jpa-00206710�
729.
ÉTUDE
DESCONFIGURATIONS
IMPAIRES4f6 6s6p
ET4f55d6s2
DE Sm I(1)
Par ANNIK
CARLIER, JEAN
BLAISE et MARIE-GABRIELLESCHWEIGHOFER,
Laboratoire Aimé-Cotton, C.N.R.S., 91-Orsay.
(Reçu
le 17janvier 1968.)
Résumé. 2014 De nombreux niveaux de Sm I ont été identifiés à l’aide de leur
déplacement isotopique
et de leur facteur de Landé. Les calculsthéoriques
desénergies
et des facteurs de Landé des niveaux de l’ensemble dessous-configurations 4f6(7F) 6s6p
+4f5(6H2014 6F) 5d6s2
ont
permis l’interprétation
de 127 niveauxexpérimentaux
avec un écartquadratique
moyende 105 K. Les vecteurs propres, donnés dans le
couplage
LS, montrent lemélange
de 4f66s6p
et 4f55d6s2 dès 18 000 K. Les valeurs des
paramètres
d’interactionélectrostatique
et despin-
orbite ont été
ajustées
par la méthode des moindres carrés.Abstract. 2014 A number of levels of Sm I have been identified with the
help
of theirisotope
shift and Landé
g-factor.
The theoretical calculation of the energyeigenvalues
and the Landég-factors
of the levels of thesub-configurations 4f6(7F)6s6p
+4f5(6H2014 6F)5d6s2
takentogether,
has allowed theinterpretation
of 127 observed levels with a r.m.s. error of 105 K. Theeigenvectors, given
in theLS-coupling,
show the mixture of4f66s6p
and4f5 5d6s2 beginning
at 18 000 K. The values of the
parameters
of electrostatic andspin-orbit
interaction have been fittedby
theleast-squares
method.LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 29, AOUT-SEPTEMBRE 1968, F
I.
Introduction.
- Nous avonsentrepris
en 1965la classification des
spectres
d’arc et d’etincelle du samarium. Les nombres d’onde de 1 800 raies de 152Sm ont ete mesures avec un S.I.S.A.M. cou-vrant le domaine
0,8-2,5
microns[1]
etl’interpr6-
tation des structures Zeeman
photographiées
dans laregion
3 000-9 000A
avec lespectrographe
Paschen-Runge d’Argonne
NationalLaboratory
est en cours[2].
Des
qu’un
certain nombre de resultatsexperimentaux
ont ete
obtenus,
nous avons commence 1’6tude th6o-rique
deplusieurs configurations
de Sm I et Sm II[3],
ce
qui
nous adeja permis
d’identifier un certain nombre de niveaux.R6cemment a paru une etude
th6orique
de la sous-configuration 4 f6(7F)6s6p
de Sm I par Racah et Ga- niel[4], publi6e
un anapr6s
la mort duregrett6 professeur
Racah. Cette etude repose sur la classifi- cation d’Albertson[5], [6],
baseeuniquement
surl’application
duprincipe
decombinaison,
et elleignore
les resultats fournis par 1’6tude desd6place-
ments
isotopiques
par Brix[7]
et parStriganov,
Katu-lin et Eliseev
[8].
Comme nousdisposons
maintenantdes facteurs de
Land6 g
de tous les niveaux connus, ilnous a paru int6ressant de
reprendre
1’6tudeth6orique
des niveaux
impairs profonds
de Sm I.II.
Etat
antdriehr de la classification de Sm I. - En1935, King [9] s6para
les spectres d’arc et d’6tin-(1)
Cette etude a ete subventionn6e enpartie
par la Direction des Recherches et Moyens d’Essais.celle du samarium en classant les raies en fonction de leur
temperature
d’emission dans un four. Ce travailcouvre la
region
2 910-8 718A.
L’ann6esuivante,
Paul
[10]
observa lespectre d’absorption
du samariumentre 2 503 et 8 302
A.
Ces résuItats furent imm6dia-tement utilises par Albertson
[5], [6] qui
r6ussit àidentifier les deux
multiplets 4 f 6
6s2 7F et4f 6
6s7s 9F ettrouva 180 niveaux
impairs
dont 28 furent identifies a la triade de termes4 f 6 6s6p 9G, F,
DO et les autresattribués aux
configurations 4 f 6 6s6p, 4f55d6S2
ou4f 6 5d6p.
En
1949,
Brix[7]
mesura ledeplacement
isoto-pique
152Sm-154Sm de 87 transitions dont 80 etaient class6es et aboutissaient aumultiplet
fondamental 7F.Il observa des
d6placements isotopiques compris
entre- 44 et + 53 mK
(2)
et suivant que ledeplacement isotopique
des raies etaitn6gatif (deplacement
duniveau
sup6rieur plus petit
que celui dufondamental)
ou
positif,
il les attribua aux transitionsIl
confirma,
avecquelques corrections,
les classifi-cations
propos6es
par Albertson et trouva 4 niveauximpairs
nouveaux. Le travail de Brix a ete lapremiere application systematique
dudépIacement isotopique
a la classification des
spectres.
11 a ete confirm6 et 6tendu parStriganov et
al.[8] qui
mesur6rent avecdes
isotopes s6par6s
lesd6placements isotopiques
de59 raies dont 46
deja
6tudi6es par Brix.(2)
1 K = 1 cm-1.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01968002908-9072900
Grace a 1’effet Zeeman et a la connaissance du
spectre infrarouge,
nous avons pu faire progresserrapidement
laclassification, mais,
comme seuls des résuItatspr6liminaires
ont etepubli6s [2],
nous allonsindiquer
lesprincipaux
résuItats obtenus.III. Rdsultats obtenus par l’étude de l’eftet Zeeman.
- Cinquante
niveauxpairs
nouveaux ont 6t6 trouv6sparmi lesquels
40appartiennent
a laconfiguration 4f65d6s qui
debute a 10 801 K avec le niveau9H1,
3 sont des niveaux 6lev6s de
4 f 6 6s2
et 7 constituent un des deuxseptuplets 4f66s7s7P.
La
plupart
des niveauximpairs
trouv6s par Albert-son
[5],
,[6]
ont eteconfirm6s,
maisplusieurs
nombresquantiques J
ont ete modifies d’une unite. Toutes les raies dont ledépIacement isotopique
a ete mesurepar Brix
[7]
ou parStriganov et
al.[8]
sont maintenantclass6es et les 4 niveaux trouv6s par Brix ont ete confir- m6s. Les facteurs de
Land6 g
ont ete mesures pour les 64 niveauxpairs
et les 371 niveauximpairs
actuel-lement connus.
La connaissance des valeurs
de g et,
pour 68 niveauximpairs,
desdépIacements isotopiques,
apermis
d’iden-tifier tous les niveaux
pairs
et ungrand
nombre de ni-veaux
impairs.
Comme 1’avait reconnu Albertson[6],
le niveau
impair
leplus profond
est4f6 6s6p 9GO 0
situ6 a 13 796
K,
maisde i == 1 A j == 7
toutesles
designations
9GO et 9F° doivent etre6chang6es
etle niveau
9Gg
se trouve a 19 138 K au lieu de 19 758 K.Le
premier
niveau attribue par Brix a4 f 5 5d6s2 (18
075K, J
=2)
a un g de0,410
et doit etre iden-tifié avec
7HO.
Nous n’avons pas encore pu trouver lemultiplet 7Ko,
leplus profond
de cetteconfiguration, puisque
les transitions 7K° -->- 7F sont interdites etqu’aucune
transition4f5 5d6s6p --->- 4f5 5d6S2
n’a en-core ete
trouv6e,
alors que cetype
de transition est tr6sfrequent
dans lespectre
d’arc duplutonium,
homo-logue
de Sm I dans la s6rie5f [11] (3).
La
configuration 4 f 6 5d6p apparait
tresrapidement :
son
multiplet
leplus profond, 91°,
s’6chelonne entre22 844 K
( J
=2)
et 29 467 K( J =10)
et se carac-t6rise par des transitions tres intenses
(raies
de classe Iselon
King [9])
avec lemultiplet 4 f 6 5d6s 9H.
Un autre
multiplet
9I° debute a 25 808 K avec le niveau9/g (g = - 0,220)
ets’etend jusqu’a
33 808 K( J
=10, g
=1,42)
Nous 1’avons attribue a la confi-guration 4 f 5 5d2 6s
dont lesmultiplets
lesplus
pro-fonds,
9L° et9KO,
n’ont pu etreobserves,
lesr6gles
deselection interdisant les transitions entre ces
multiplets
d’une
part,
et4 f 6 6s2 7F
ou4 f 6 5d6s 9H
d’autrepart.
En dessous de 30 000
K,
nous constatons donc lapresence
d’au moinsquatre configurations impaires (4).
(3)
Dans Pu I ou leseptuplet
7KO est connu dej
= 4A j
= 8, aucune transition 7Ko --> 7F n’est observee.(4)
Le terme 4f78SO 7/2
a 6t6 identifié r6cemment dans Sm II a 18 288 K. Onpeut
doncpr6voir
lapresence
des deux niveaux 4 f’ 6s
9S4
et’S3
dans Sm I en dessousde 25 000 K ; par contre, les autres niveaux de
4/7
6ssont certainement tres 6lev6s.
Si les
premiers multiplets
dechaque configuration
sontfacilement identifiables
grace
a leurs facteurs de Landecaractéristiques,
il n’en est pas de meme des suivantset nous allons voir l’aide que peut apporter la theorie pour clarifier la situation.
IV. Calculs
thdoriques.
- Nous savons que laconfiguration impaire
fondamentale4 f 6 6s6p
estd’abord
perturbee
par4f5 5d6S2 puis
par les deuxconfigurations 4f65d6p
et4f55d6S2,
mais il n’est paspossible
deprendre
comme base de nos calculs 1’en- semble desquatre configurations pr6c6dentes qui représenterait plus
de 37 000 niveauxtheoriques
etn6cessiterait la
diagonalisation
de matrices dont l’ordrepeut
atteindre 10 000 environ. L’extensionth6orique
ainsiobtenue,
c’est-A-dire 1’6cartseparant
le
plus
haut et leplus
bas niveauth6orique,
seraittres
sup6rieure
a l’intervalle connuexp6rimentalement.
Pour limiter nos bases de
calculs,
nous avons admisqu’en premiere approximation
onpeut negliger
1’ac-tion des niveaux suffisamment
6loign6s
de laregion
int6ressante et dans cette
premiere 6tape
nous avonsessay6 d’interpr6ter
l’intervalle 13 000-30 000 K par 1’6tude dessous-configurations
base
qui repr6sente
186 niveauxth6oriques.
Les troncatures de
4 f 6
et4f 5
sontjustifi6es
par les considerations suivantes :- D’une
part,
les resultatsexpérimentaux [12]
montrent que les deux
multiplets
fondamentaux 6Het 6F de la
configuration 4 f 5
de Sm IV sont distantsde 11 000 K des
multiplets sup6rieurs. Wybourne,
dans son etude
th6orique [13],
rend assez biencompte
de cetteseparation
et trouve que les vecteurs proprescorrespondants
sont tresproches
ducouplage LS,
parexemple :
Cette
purete
LStoujours sup6rieure
a 90%
montrel’indépendance
de ces deuxmultiplets
parrapport
auxautres et nous nous sommes limites dans notre etude a la
partie
deconfiguration
construite sur eux, soit :- D’autre
part,
seul lemultiplet
fondamental 7F de laconfiguration 4 f 6
de Sm III a ete trouveexperi-
mentalement
[14], [15].
Lath6orie, faite par
Ofelt[16],
rend bien
compte
des resultatsexperimentaux.
Lemultiplet
7F a unepurete
LScomprise 6galement
entre 90 et 98
%
et lemultiplet
imm6diatementsup6-
rieur serait un 5D situ6 15 000 K
plus haut,
donc bienisol6 du
precedent.
Notons que laposition th6orique
du 5D de
4 f s
estcompatible
avec lespositions
desderniers niveaux classes de Sm II et attribués à
4 f6(5D)6s.
Nous avons admis ce resultat et introduit731
seulement dans nos calculs les niveaux construits sur
7F,
soit :Ces
approximations
entrainent que les calculs n’au-ront
plus
de sens au-dessus d’une certaine hauteuret nous n’avons pas tenu
compte
de4 f 6 5d6p
nide
4 f 5 5d26s.
Les m6thodes
employees
ont ete d6crites par Trees[17]
et Racah[18].
Nous avons choisi commecouplage
limite de base lecouplage
LSgénéraIisé :
et nous avons introduit dans nos calculs les
param6tres
d’interaction
electrostatique
et despin-orbite, port6s
au tableau II selon les notations habituelles. S
repré-
sente le
parametre
distance des deuxsous-configura-
tions
4f5(6H - 6F) 5d6s2 - 4f6(7P)6s6p, Dl repré-
sente la distance des
multiplets f 5 (sF) - f 5 (sH) .
Lescalculs ont ete faits a 1’aide d’une chaine de pro- grammes fonctionnant sur l’Univac 1107
d’Orsay.
Un
premier
programme calcule les matrices des coef- ficients desparam6tres,
lessuivants,
realises parY.
Bordarier, permettent
de faire les iterations succes-sives n6cessaires pour
ajuster
lesparam6tres.
Nousavons
pris
commeparam6tres
initiaux de4 f 6 6s6p
lesvaleurs
publi6es
par Racah et Ganiel[4].
Pour ceuxde
4 f 5 5d6s2
et de l’interaction deconfigurations,
nousnous sommes servis de resultats
pr6c6demment
obtenusdans d’autres
configurations
de Sm III et des atomesvoisins
[19]. Apr6s quelques iterations,
nous avonsobtenu une bonne convergence des resultats.
V.
Interprdtation
des resultats. - Autotal,
127 ni-veaux ont ete
interprétés
avec un bon accord entrela theorie et
1’experience.
Les 6cartsquadratiques
moyens obtenus sont de 105 K pour les
energies,
soitenviron
6/1000
du domained’energie interprété,
etde
0,052
pour les facteurs de Lande g. Nous n’avons pas introduit dans ce derniercalcul les g
des niveauxperturb6s
par effet Paschen-Back local. Ces niveauxsont
marqu6s
d’unast6risque
dans le tableau I. Ce tableau resume lesprincipaux résultats,
classes par valeur deJ;
on trouve ’ dans lessept premi6res
co-lonnes la valeur de
J, 1’energie
calcul6eE,,, l’énergie
observee
Eo,
Fecartenergie observée-énergie
calcul6eAE =
Eo
-E,, les g
observes go,les g
calcul6s par ladiagonalisation
g,,, et enfin ledeplacement isotopique
associ6 au niveau de la
façon
suivante :Si X est le
deplacement isotopique suppose
constantdes niveaux de
f6 S2(7P),
la th6orie des effets d’écranpermet
deprevoir
pour les niveaux de laconfigura-
tion
f 5 ds2
undeplacement isotopique sup6rieur
aX,
soit X + oc, et pour les niveaux
de f 6 sp
undeplacement
inf6rieur a
X,
soitX -Bp.
Lesd6placements
pour les niveauxmelanges ( f 6 Sp -f - f 5 dS2)
seraient alors des valeurs intermediaires X + 8 serapprochant plus
oumoins des valeurs extr6mes X + « et
X- p
selonl’importance
descomposantes
dechaque configuration.
Les transitions
f 5 dS2 -*f6 S2
doivent donc montrer undeplacement isotopique X
+ oc - X = oc, de memeles transitions
f6Sp -->f6S2
doivent montrer un d6-placement - p
et les transitions( f 5
dS2 +f6 sp)
-->f6 s2
un
deplacement
a avec- p
S a enn6gligeant
1’effet de masse
specifique.
Toutes les transitions dont le
deplacement
isoto-pique
a ete mesure par Brix[7]
etStriganov et
al.[8]
aboutissent au
multiplet
fondamentalf6S2(7F)
et ledépIacement isotopique
de la raie est6gal
h a : c’estla valeur
qui
estport6e
dans la colonne 7. La huitième colonne ou sont donnes les carr6s des troisplus grandes composantes
LS montrel’importance
dedes 18 000 K. Le
couplage
reel interm6diaire est assezloin du
couplage
LS. Un essai decouplage
nous amontre
qu’il
etaitegalement
loin ducouplage Jj.
L’accord entre la
composition theorique
des niveauxet les valeurs du
deplacement isotopique
associ6 estg6n6ralement
assezbon,
mais nous ne connaissons pas lesd6placements
des niveauxsup6rieurs
a 23 000 Ket l’on voit sur le tableau I
qu’apparaissent
alors lespremi6res
difficult6sd’interpretation.
Le domained’6nergie interprété peut
donc se diviser en deuxregions
selon laprecision
des resultats :a)
DE"13 000
A 24 000 K ENVIRON. - L’intro- duction de4 f 5 5d6s2
apermis
d’obtenir un tr6s bonaccord entre la theorie et
1’exp6rience.
Tous lesniveaux ont ete
interprétés
sansambiguité.
Seuls lesmultiplets
7,5K n’ont pas ete trouv6sexp6rimenta-
lement pour la raison
indiqu6e plus
haut. Lespectre
de Sm III a eteanalyse
r6cemment parDupont [15]
qui
a trouve leseptuplet 4 f6(7F)
et 36 niveaux de laconfiguration 4f55d.
Il les a attribués aux termesparents 4 f 5 (sH - sF - 6p ) .
11 est satisfaisant deconstater que l’ordre des niveaux construits sur 6H
et 6F est le meme que dans nos calculs sur Sm I.
On observe dans le tableau
I,
pour certainscouples
de niveaux
proches
dem8me j
et decomposition voisine, quelques
interversions des valeursdes g
cal-cul6s. Des
diagonalisations
successives montrent que lescompositions
de cescouples
de niveaux sont tr6s sensibles a de faibles variations des valeurs des para- m6tres. Enresume,
onpeut
dire que 1’ensemble de cesrésuItats montrent que la base
est suthsante mais n6cessaire pour
interpreter
lesniveaux les
plus profonds
duspectre impair
de Sm I.b)
DE 24 000 A 30 000 K ENVIRON. - Les dia-grammes de Gotrian
(fig.
1 etfig. 2)
montrent lacompIexité
duspectre
etI’apparition
demultiplets n’appartenant
pas aux deuxsous-configurations
6tu-di6es. Nous avons
essay6
de les identifier afin d’evaluerl’importance
desperturbations qu’ils apportent
et afin de n’introduire dans les moindres carr6s que lesTABLEAU I
RÉSULTATS DE
4f6(7P)6s6p
+4f5(6H - 6F)5d6s2
ÉTUDE DES CONFIGURATIONS IMPAIRS 733
735
TABLEAU II
VALEURS DES PARAMHTRES RADIAUX
(en K)
FIG. 1.
737
FIG. 2.
niveaux
susceptibles
d’6tre bienprevus
par noscalculs,
c’est-a-dire
n’ayant
pas decomposantes importantes
sur les niveaux d’autres
configurations.
Les interac-tions entre les diverses
configurations
sont des interac- tionselectrostatiques qui
ne connectent que des 6tats LS de meme nom. Lesmultiplets
de meme nominteragissent
doncdavantage,
les autresinteragissent
par effet de
m6lange.
Or les resultats de la classifica- tion montrent lapresence
de deuxmultiplets 9I,
trois 9H et trois 7H
qu’on peut
attribuer aux confi-gurations 4 f 6 5d6p
et4 f 5
5d2 6s.Leurs g caractéristiques
montrent
qu’ils
sont certainement tres purs LS oumelanges
avec desmultiplets
purs LS de meme nom.Mais les deux
sous-configurations
6tudi6es ne compor-tent ni 9H ni 9I et leurs 7H tous identifies sont situ6s
plus
bas. Elles sont donc tres peuperturb6es
par lapresence
des 8multiplets precedents.
D’autres multi-plets apparaissent ensuite, impossibles
ainterpreter
avec notre base et
qui perturbent
sans doutebeaucoup
les niveaux etudies. Aussi avons-nous identifi6 avec pru- dence les niveaux de
4 f6 (7F) 6s6p
et4f5(6H -6P)5d6s2
situ6s dans cette
region.
Ceux pourlesquels
nousavions accord suffisant avec la theorie sur
1’energie
etle g
ont ete introduits dans les moindrescarr6s,
d’autres dont nous connaissions les niveaux
perturba-
teurs ont ete seulement identifies et
port6s
au tableau Ien laissant vide la colonne r6serv6e a AE.
VI. Paramètres obtenus. - Le tableau II donne les nouvelles valeurs des
param6tres
de4 f 6 6s6p,
leurs6carts
types
et les anciennes valeurs obtenues par Racah et Ganiel. On voit queG2
apris
un sens. Pourobtenir une valeur convenable de
G4,
nous avons, dans les moindrescarr6s,
laisse alternativementG2 ou G4 libre,
1’autre 6tant fixe. D’autrepart, G3( fs)
et
G1 ( ps)
ontbeaucoup
varie.Gl(ps)
a diminueapr6s
introduction de
4f-55d6S2,
alors que dans 1’6tude de Yb II faite par Racahpuis
par Mme Goldschmidtet Y. Bordarier
[20]
ilaugmentait lorsqu’on ajou- tait f n dp à fn sp.
Lesparam6tres
faisant intervenir les electrons exterieurs au coeur In semblent tres variables selon le choix desconfigurations
introduites dans les calculs.Remarquons
toutefois que lesconfigurations
de
l’ytterbium
sont construites surf 14;
elles peuventdonc etre calcul6es sans troncature, ce
qui
rendplus significative
la variation duparametre Gl(sp)
avecl’interaction de
configurations.
Le tableau II donne
6galement
les valeurs desparam6tres
de4f,55d6S2.
La discussion de laregion
24 000-30 000 K montre que ces valeurs sont certai-
nement entach6es d’interaction.
VII.
Conclusion.
- Cette etude apermis
d’obtenirune
premiere
evaluation desparam6tres
deet de meilleures valeurs pour ceux de
4f6(7P)6s6p,
l’interaction entre les deux
sous-configurations
nepouvant pas etre
negligee.
Elle donne uneinterpr6-
tation
plus
correcte des niveauxprofonds
et unpremier
essai
d’interprétation
des niveauxplus
6lev6s. Pour am6liorer ces resultats etinterpreter
les niveauxexp6-
rimentaux
sup6rieurs
dont nousdisposons,
il faudraitremplacer
dans la base choisie4j6(7P)6s6p
par4 f ( F - 5D) 6s6 p
etajouter,
outre4 f 5 (sH
-6F) 5d6s2,
l’action de
4 f 6 (7F) 5d6p
et4 f 5 (6H - 6F) 5d2 6s.
Cetteetude est
envisagée,
mais la taille des matrices obte-nues pose des
probl6mes importants
detemps
de calculet de
place
en machine. L’interactionelectrostatique
a des elements de matrices non nuls entre les termes
de meme nom d’une
configuration
ln. Ellem6lange
donc fortement les trois 5D de la
configuration 4 f6
etpour calculer la
sous-configuration 4 f 6 ( [7F], [5D] ) 6s6p
construite sur les deux
premiers multiplets
reels de4 f6,
nous devrons tenir compte de la
composition
r6elledu
multiplet [5D].
Un article recent de B.R. Judd [21],
sur une nouvelle classification des 6tats des
configura-
tions
ln,
montre que les[5D]
reels def6
ont, dans lecouplage
LL défini par lath6orie,
des fonctions propres tres pures, et il serapeut-etre int6ressant, malgr6
lesnouvelles difficult6s
introduites,
d’utiliser ces r6sultats.VIII. Remerciements. - Nous tenons a
exprimer
notre
gratitude
au Docteur M. Fredqui
nous a fourniles
spectrogrammes
Zeeman et a remercier le Doc-teur Y. Stein et le
D6partement
dePhysique Th6orique
de
Jerusalem
pour 1’aideapport6e
a la realisation du programme de calcul des matrices des coefficients desparam6tres.
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