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Spectres infrarouges de dérivés carbonyliques du type R'—CO(CH 2CH2)nCO-R" contenant plus de dix groupes méthyléniques

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Spectres infrarouges de dérivés carbonyliques du type

R’-CO(CH 2CH2)nCO-R” contenant plus de dix

groupes méthyléniques

H. Primas, H. Günthard

To cite this version:

(2)

209.

SPECTRES INFRAROUGES

DE

DÉRIVES CARBONYLIQUES

DU TYPE

R’2014CO(CH2CH2)nCO-R"

CONTENANT

PLUS DE DIX GROUPES

MÉTHYLÉNIQUES

Par H. PRIMAS et Hs. H.

GÜNTHARD,

Laboratoire de Chimie organique,

École polytechnique fédérale, Zürich (Suisse).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME

15,

MARS

1954,

1. Introduction. - En

1950,

Brown,

Sheppard

et

Simpson [1]

ont

publié

les résultats d’une recherche

sur

l’interprétation

des

spectres infrarouge

et Raman

de

paraffines

normales,

composées

d’un nombre

pair

d’atomes de carbone. Ces résultats

qui représentent

un

progrès

considérable sur les. travaux

ultérieurs,

consistent dans

l’arrangement

en séries des vibrations normales :

CH2-bending, CH2-wagging

et

CH2-rocking.

Simultanément avec des recherches de R. N. Jones

[2],

qui

ont été

publiées

entre

temps,

la

synthèse

de

dérivés

du

type

R’CO(CH2CH2),t COR"

a été effectuée

dans

notre

laboratoire,

[3].

2. Résultats. - Les

spectres infrarouges

de ces

substances à l’état

solide,

montrent des séries de bandes

d’absorption

très

prononcées

dans la

région

de I22o-l30o

cm-l,

confirmant ainsi les observations de R. N. Jones. L’intervalle des

fréquences

indivi-duelles à l’intérieur d’une série est

approximativement

constant et semble être

indépendant

de la nature des groupes terminaux R’ et R". Par

contre,

le nombre des bandes dans les séries et la différence de deux bandes consécutives sont des fonctions du nombre 2n

des groupes

méthyléniques.

Voir le tableau I. TABLEAU I.

Séries de bandes du

type

R’CO(CII2CH)nCOR".

m, nombre de bandes observées constituant la série;

Av, moyenne de l’intervalle de fréquence des bandes d’une série;

6, déviation standard.

3. Discussion. - En

connaissance

de la relation fonctionnelle de l’intervalle de

fréquence

et du nombre de groupes

méthyléniques,

il est

possible

de déterminer ce

dernier,

quand

n 25.

En ce

qui

concerne

l’origine

des séries observées

dans la

région

I320-I220

cm-l,

le travail cité de

Brown,

Sheppard

et

Simpson, indique qu’il

pourrait

s’agir

de vibrations du

type

wagging

Yw(CH2)

ou du

type

twisting

YI(CH2)

des groupes

méthyléniques.

C’est ainsi que nous avons été amenés à effectuer

une

analyse

à l’aide des coordonnées normales des

spectres

observés pour les substances du

type

R’CO(CH2CH2)1I

COR"

[4].

Pour les valeurs de n considérées dans nos

recherches

spectroscopiques, l’analyse

de coordon-nées normales est rendue difficile par le

degré

assez

élevé des

équations

séculaires. Pour

simplifier

le

problème,

nous avons fait les

suppositions

sui-vantes :

10 Les molécules du

type R’CO(CH2CH2)1I COR"

à l’état solide

possèdent

le groupe de

symétrie C2h.

Les

règles

de sélections de ce groupe sont observées même pour l’état solide.

20 Comme modèle du

type

R’C0(CH2CH2),, COR"

nous admettrons le

système

X(CH2CH2) 7 X,

les

.

« atomes » X

possédant

une masse double de celle du groupe

CH2 [5].

D’autre

part,

on a

admis,

comme

géométrie

de la chaîne

méthylénique,

celle des

paraf-fines à l’état solide

[6].

3° L’influence des vibrations normales du réseau cristallin est

négligée.

4 ° La matrice de

potentiel

est

supposée

être une

matrice

diagonale.

50 Pour

l’analyse

des coordonnées normales appar-tenant à la

représentation

irréductible A« de

C2h,

les vibrations de torsion du

squelette

carbonique [7]

et les vibrations

v (CH)

n’ont pas été considérées.

60 Pour

l’analyse

des coordonnées normales de la

symétrie

Bu,

seulement les vibrations

v (CH)

ont été

négligées.

,

7° Les valeurs choisies des constantes de forces se

présentent

comme suit :

Notation

En

appliquant

la méthode FG de Wilson

[8],

on

obtient des matrices du

type

général indiqué

dans la

figure

1

[9].

Le calcul des valeurs

caractéristiques

de ces

matrices,

qui

est presque

impossible

par voie

directe, peut

être effectué à l’aide de deux

procédés

d’approximations :

a. Pour les vibrations

A,,,

la matrice FG

peut être,

(3)

210

remplacée

en bonne

approximation

par des matrices

continuantes,

les valeurs propres sont calculées au

moyen du calcul de

perturbation

de Per-Olov Lôw-din

[10].

b. Les matrices FG pour les vibrations normales du

type

B,,

peuvent

être

approximées

par des

poly-nomes de matrices de Frobenius

(matrices circulantes)

dont les valeurs

caractéristiques

sont données

analy-tiquement.

De cette manière le calcul des

fréquences

caractéristiques

se réduit à la résolution

d’équations

du

degré

4 au

plus.

Les résultats de ces calculs sont

indiqués

dans les

figures 2,

3, 4, 5.

La

figure

2 montre l’interaction entre les vibrations

normales du

type B,,,

comprenant

les vibrations

« (CH2),

y,,

(CH2),

v

(C-C) et Õ(C-C-C).

La

figure

2 a

montre les

fréquences

calculées sans tenir

compte

des termes d’interaction entre les

quatre

modes de vibra-tion. La

figure

2 b montre les effets

prononcés produits

en

négligeant

les vibrations

Õ (C-C-C).

La

figure

2 c

tient

compte explicitement

des interactions entre

Fig. 2. - Interaction entre les vibrations normales du

type B,, des molécules X (CH2 CH2)n X (k = 1, 2,

..., n).

les modes

y BB (CH2), ’J (C-C)

et ô (C-C-C) ;

fina-lement la

figure

2d

exprime

la résonance entre les modes de vibration

ô (CH2)

et

yw, (CH2).

On

remar-quera l’influence considérable des interactions sur

les

fréquences

calculées. On n’est donc pas en droit

de

supprimer

les termes

correspondants

dans les matrices

séculaires.

Les

figures 3, 4

et 5

représentent

les distributions calculées des vibrations normales

ô (CH2),

y BB (CH2),

,,/(C-C), Yi’(CH2)

et

ô (C-C-C).

On constate par

Fig. 3. - Valeur

(calculées) des fréquences normal es du

type CH2-bending, CH2-wagging et C-C-stretching de la

molécule

X-(CH2....-CH2) Il-X.

Les lignes marquées en traits épais dans les diagrammes repré-sentent

approximativement n

fréquences

normales

coïn-2

cidentes.

Fig. 4. -

Fréquences CH2-twisting (calculées)

pour la molécule

X-(CH2CH2)n-X.

.

Fig. 5. -

Fréquences CH2-rocking (calculées)

pour la molécule X-(CH2CH2t-X.

comparaison

que les

régions

calculées s’accordent bien aux

régions

attribuées

empiriquement [11],

[12], [13]. Spécialement

la distribution des fré-quences des vibrations

CH2-wagging

coïncide bien

avec les séries observées dans la

région

1300-I220. Celles-ci

peuvent

donc être

interprétées

comme

(4)

211

BIBLIOGRAPHIE.

[1] BROWN J. K., SHEPPARD N. et SIMPSON Miss D. M. 2014 Disc. Faraday Soc., 1950, 9, 261.

[2] SINCLAIR R. G., MACKAY A. F. et JONES R. N. 2014 Amer.

Soc., 1952, 74, 2570, 2575 et 2578.

[3] HEINEMAN S. D., PRELOG V. et GÜNTHARD Hs. H. 2014

Helv., 1953, 34, 1148. Voir cette publication pour les

conditions expérimentales de synthèse et pour les détails techniques de la prise des spectres infrarouges des substances discutées dans le présent Mémoire.

[4] Pour les détails mathématiques, voir PRIMAS H. et GÜNTHARD Hs. H. 2014 Helv. Chim.

Acta, 1953, 36, 1659, 1791.

[5] Par conséquence, la validité des calculs est limitée à des nombres n suffisamment grands.

[6] MÜLLER A. 2014

Proc.

Roy. Soc. 2014

1928, A 120, 437 a

apporté la

preuve

pour la configuration

coplanaire

en zig-zag à l’état solide des paraffines C2uHn2.

[7] Nous reviendrons plus tard à ce sujet. L’analyse des

coordonnées B,, a produit quelques doutes sur l’admis-sibilité de ce procédé.

[8] WILSON BR. E. Jr. 2014 J. Chem. Physics, 1939,

7, 1047; 1941, 9, 76.

[9] Pour les formules pour ies éléments des matrices G et FG,

voir aussi : PRIMAS H. et GÜNTHARD Hs. H. 2014 Helv. Chim. Acta, 1953, 36, 1659, 1791.

[10] PER-OLOV LöwDIN. 2014 J. Chem. Physics, 1951, 19, 1396.

[11] Voir le travail de BROWN, SHEPPARD et SIMPSON, loc. cit.

[12] On doit excepter pourtant la branche de haute fré-quence du mode CH2-bending qui s’étend selon le

calcul jusqu’à 1600 cm-1, et qui contient

environ n/2

oscillations normales. Elle n’a jamais été observée

jusqu’ici.

[13] L’origine du doublet à 720 et 730 cm-1, fréquemment

observé dans les spectres de chaînes de groupes CH2

ne se laisse pas interpréter sans contrainte par les

séries calculées pour le mode 03B3u (CH2).

LE

SPECTRE D’ABSORPTION

ÉLECTRONIQUE

ET

LES VIBRATIONS

MOLÉCULAIRES

DU

THIOPHOSGÉNE

Par JULES

DUCHESNE,

Institut d’Astrophysique de l’Université de Liège,

Cointe-Sclessin (Belgique).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

i5,

MARS

i954,

]

Le

spectre

d’absorption

de la molécule

CSCl2

comprend

trois

systèmes

de bandes différents

compris

dans la

région

de 5 700 à 2 600 Á. Le travail actuel

se

rapporte

au

système

de

plus

faible intensité situé

du côté des

grandes longueurs

d’onde de 5 700 à

4 000 Á

environ. Dans

l’état

normal, CSCI, présente

la

symétrie

C2, et ses

fréquences

fondamentales

sont bien connues

[1], [2].

L’attribution que nous

suggérons

diffère de

l’assignement, qui

avait été

pro-posé

par

Thompson [1],

par la

permutation

des valeurs pour v5 et V6. Cette modification est fondée

sur une

analogie

avec le

comportement

des

fréquences

de la molécule de

phosgène [3],

où ’Ir, > Vâ. On a

finalement :

L’analyse

du

spectre

visible

[2], [4]

a

permis

d’ldell-tifier

quatre

des six

tréquences

de l’état excité

corres-pondant.

Ce sont

(1) :

,

Les transitions dues aux vibrations

antisymétriques

satisfont à la

règle

de sélection 3v = 2. En

outre,

les séries

correspondantes

sont d’intensité relativement très faibles et elles sont très courtes. On

peut

donc

en déduire que la molécule conserve la

symétrie

C?,, de l’état

normal,

tout au moins en très bonne

approxi-mation. A

partir

de cet ensemble de résultats et

moyennant

certaines considérations

théoriques

sur

les

couplages,

il est

possible

de calculer les

paramètres

(1) Pour éviter toute confusion, les grandeurs caractérisant l’état excité sont affectées d’un astérisque.

Références

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