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Courbes d'ionisation dans le krypton et le xénon purs relatives aux rayons α du polonium

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00233245

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Courbes d’ionisation dans le krypton et le xénon purs

relatives aux rayons α du polonium

R. Naidu

To cite this version:

(2)

COURBES D’IONISATION DANS LE

KRYPTON

ET LE

XÉNON

PURS RELATIVES AUX RAYONS 03B1 DU POLONIUM

Par R. NAIDU.

Sommaire. 2014 Dans ce travail on a construit les courbes de Bragg relatives aux rayons 03B1 du polonium

dans le krypton et le xénon purs. Les parcours trouvés sont : RKr = 3,03 ± 0,01 cm; RXe = 2,17 ± 0,01 cm à 15° C et 760 mm de Hg.

Les pouvoirs d’arrêt moyens qu’on en déduit par rapport à l’air sont : SKr = 1,227; SXe = 1,785.

On obtient pour l’ionisation totale T, relative à l’air, les nombres suivants : TKr = 1,45 et TXe = 1,40

Les ionisations totales T par rapport à l’hélium sont :

TKr = 1.263; TXe = 1,221;

Tair =

0,873.

En comparant les ionisations totales à celle de l’hélium dans lequel les pertes d’énergie par excitation,

échauffement etc., sont réduites au minimum, on trouve que ces pertes sont d’environ 30 pour 100 dans

le krypton et de 40 pour 100 dans le xénon. Dans l’air la perte par dissociation des molécules et par exci-tation est de 49 pour 100.

Courbes d’ionisation dans le

krypton

et le xénon purs relatives aux rayons a du

p’olonium.

- En utilisant un

appareil spécialement

construit pour obtenir les courbes de

Bragg rigoureusement

normales nous avons donné dans un travail

précé-dent

(1)

les résultats relatifs aux trois gaz rares : -.

hélium,

néon et argon. En

apportant

maintenant les données concernant les gaz

krypton

et xénon

(2),

nous

complétons

l’étude des courbes d’ionisation des rayons a du groupe du

polonium

dans tous les gaz rares.

Les conditions

expérimentales

ont été décrites dans le travail cité ci-dessus.

Courbe de

Bragg

des rayons a du

polonium

dans le

krypton

pur. - La

purification

du

krypton

se fait d’une

façon

analogue

à celle de

l’argon.

On le fait circuler extrêmement lentement à travers les ab-sorbants

chimiques (le

calcium

métallique

en

petits

grains, l’oxyde

de cuivre et le cuivre

métallique,

tous

chauffés au

rouge).

Lorsque

la

purification

est assez avancée - ce

qu’on

constante

spectroscopiquement -

on condense le gaz

dans 1

oxygène liquide.

Les

impuretés

telle que l’azote

sont alors

plus rapidement

absorbées par les réactifs

chimiques.

On obtient le gaz très pur en

répétant

plusieurs

fois cette

opération.

La courbe de la

figure

1 a été obtenue en

opérant

à

quatre

pressions

différentes allant de 49 mm à 146 mm

de mercure, la

température

étant voisine de 20°C. La valeur du parcours

extrapolé

que nous trouvons est :

(1) R. NAIDU. Ann. de (1934) t, 1, p. 88 et p. 101.

(-) J’exprime ici mes plus vifs remerciements à la Direction de la ôié de l’A ir Liquide pour avoir bien voulu me confier le

kryp-ton et le xénon en quantités suffisantes pour mes expériences.

La

purification

telle que nous l’avons effectuée ne

permet

pas d’éliminer les traces

d’impuretés

telles

Fig. 1. - Courbe de

Bragg pour les rayons cz du polonium dans

le krypton pur à 150 C et 160 mm de pression.

.-~-.2013.20132013 Portion extrapolée.

La distance du maximum à la fin du parcours

extra-polé est : 3,1 mm.

que

l’argon

et le xénon.

Spectroscopiquement,

n9us

avons constaté que ces traces étaient à

peine

visibles.

(3)

344

Les erreurs de parcours

qu’entraînent

les traces de ces

deux gaz se

compensent

en les

supposant

du même ordre de

grandeur.

Nous considérons que la

précision

de la valseur du parcours que nous donnons ne doit

pas être inférieure à

0,01

cm.

Le

pouvoir

d’arrêt moyen du

krypton

par

rapport

à l’air est donc :

La moyenne des déterminations de

Gurney (1)

pour les parcours

compris

entre

3,8

et

3,5

et

0,35

et 0 cm est La valeur que Bates

(’)

trouve pour les derniers 4 cm. du parcours des rayons a du ThC’ ce

qui correspond

à peu

près

au groupe des

rayons a du

polonium,

est :

Sr,r -1,330.

Le nombre que nous donnons se

trouve,

comme on le

voit,

très

voisin de la moyenne de ces deux nombres.

Courbe de

Bragg

des rayons a du

polonium

dans le xénon pur. - La

purification

du xénon est

Fig. 2. - Courbé de

Bragg pour les rayons a du polonium dans

le xénon pur à 15- C et 160 mm. de pression.

~2013.~~~~- Portion extrapolée.

La distance du maximum à la fin du parcours

extra-polé est : 2,2 mm.

la

plus

facile de tous les gaz rares. Sa

température

de fusion étant de - 140’C on le solidifie facilement à la

(1) GuRNEY, Proc. Roy. Soc. (i92). A. 107, p. 340.

(2) BATES, Proc. Roy. Soc. (1924), A, 106, p. 622.

température

de

l’oxygène

liquide (- 183°C).

On éli-mine toutes les

impuretés

en faisant le vide sur le xénon solide. Il faut

répéter

plusieurs

fois cette

opération

pour s’assurer

qu’il

ne reste

plus

de traces

d’impuretés

occluses dans le xénon solide.

La courbe

représentée

sur la

figure 2

a été obtenue

en

opérant

à

quatre

pressions

différentes allant de 37 à 123 mm de mercure à une

température

voisine

de 2t°C.

La valeur du parcours

extrapolé

que nous trouvons est :

Toutes les traces

d’impuretés qui

ne s’éliminent pas lors de la

purification

de ce gaz ne font

qu’augmenter

la valeur du parcours. Il est très difficile d’évaluer

quantitativement

les traces

d’impuretés

qu’on

décèle à

peine

spectroscopiquement;

nous admettons que la

précision

est au moins de l’ordre de

0,01

cm.

Le

pouvoir

d’arrêt moyen du xénon par

rapport

à l’air

qui

résulte de nos mesures est :

La valeur moyenne des deux déterminations de

Gurney (loc. cit.)

pour les parcours

compris

entre

3,8

et

3,5

cm et entre

0,3;)

et 0 cm est :

Sxe

=1,73.

Bates

(loc.

trouve pour les 4 derniers centimètres du

parcours une valeur de

Sxe

=

1,804.

La valeur que

nous trouvons est

plus

voisine de celle de Bates.

Ionisation totale relative d’un même faisceau de rayons o~ dans

l’air,

dans le

krypton

et le xér.on. - Dans la

publication

(1)

précédente

nous avons montré l’intérêt

qu’il

y a à comparer l’ionisation

totale relative d’un même faisceau de rayons a dans

les divers gaz, d’abord par

rapport

à l’air et ensuite par

rapport

à l’hélium. Cette

comparaison

est faite

d’après

les courbes

i - f (x),

après

avoir ramené les courants i et les distances x à leurs valeurs

correspon-dantes à 15"C et 760 mm de

pression,

ce

qui

se fait en

divisant les i et en

multipliant

les x par le facteur

La

figure

3

représente

les courbes d’ionisation d’un même faisceau de rayons a dans

l’air,

dans le

krypton

et dans le xénon. Si l’on divise les ordonnées par les valeurs des courants

maxima,

on

obtient les courbes de

Bragg correspondantes

avec les parcours

extrapolés

déjà signalés.

La

comparaison

de l’ionisation totale dans différents gaz rares

permPt

d’évaluer

l’énergie

relative nécessaire à

la

production

des ions dans chacun de ces gaz. On

peut

ensuite chercher le

rapport

entre

l’énergie

moyenne

dépensée

pour la

production

d’une

paire

d’ions dans un

gaz donné et du

potentiel

d’ionisation de ce gaz.

(4)

Les valeurs de l’ionisation totale relative par

rapport

à l’air sont données dans le tableau I. Ces valeurs sont

corrigées

en tenant

compte

de la décroissance du

polo-nium

lorsque

les courbes ne sont pas, obtenues le

même

jour.

TABLEAU I.

Les écarts entre nos nombres et ceux de

Gurney

tiennent en

grande partie

au fait que ce dernier

déter-mine l’ionisation totale

correspondant

seulement aux

7 derniers millimètres du parcours tandis que nous

évaluons l’ionisation pour tout le parcours

(1).

Dans notre travail

précédent

(loc.

cit. p. nous avons

signalé

que l’air étant un

mélange

de gaz

diato-miques

ne convenait pas comme gaz de référence pour évaluer

l’énergie

moyenne relative nécessaire pour la

production

d’une

paire

d’ions dans un gaz

monoatomique

en fonction de son

potentiel

d’ionisation. Nous avons

par

conséquent pris

l’hélium comme gaz de référence.

Il y a en effet des raisons de supposer

(2)

que les

pertes

d’énergie

par

excitation,

échauffement etc. sont ré-duites au minimum dans l’hélium

(3).

( r Si l’oa relève sur nos courbes l’ionisation totale correspon dant aux sept derniers millimèlres du parcours dans l’air nous

trouvons les valeurs suivantes : = 1,64’i et Tx, =1,835, rela-tives à l’air.

Pour calculer les parcours équivalents dans le Kr et le Xe au

parcours de sept millimètres dans l’air, nous avons utilisé les valeurs du pouvoir d’arrêt que Gurney

[Proc. Roy.

Soc. (1925),

107,

340]

donne pour ces gaz vers la fin des parcour;. On sait que le pouvoir d’arrêt d’un gaz plus lourd que l’air décroit avec

la vitesse. Pour le Xe, il varie de 1,95 à ’,51 pour le groupe des rayons a du Po; et pour le Kr, il varie de 1,43 à 1 01. Nous avons

pris, pour nos calculs, les dernières valeurs qui correspondent

aux 3,5 mm des parcours restants.

Dans le cas de l’hélium le pouvoir d’arrêt croit légèrement

lorsque la vitesse diminue L’ionisation croit également vers la fin du parcours mais d’une façon plus accentuée.

(2) Voir Radiations /rom Radioaclive bU bstallces, RLTTeERFORD,

CHADWICK et ELLIS, cf. ~~ 18 et 28.

(3) Ces pertes ne peuvent pourtant pas être nulles. En effet,

les rayons a ionisent un gaz donné de deux façons distinctes. Dans le premier cas - l’ionisation

primaire - les électrons sont libérés directement par les rayons a, qui leur impriment des vitess s plus ou moins grandes selon es conditions géométriques

du choc. Les électrons libérés ainsi forment les rayons a qui

peu-vent ioniser à leur tour lorsqu’ils sont assez rapides (ionisation

secondaire). Mais l’énergie initiale des rayons E n’est pas

tou-jours un multiple entier de l’energie nécessaire pour produire

une paire d’ions. Il y a donc une fraction inconnue de leur énergie

cinétique qui est perdue pour l’ionisation et se retrouve

finale-ment sous iorme d’échauffement du gaz Cette perte qui se

pro-duit dans tous les milieux ionisés, s’effectue également dans l’hélium.

Fig. 3. - Courbes d’ionisation i ~ f (x) d’un même faisceau de

rayons x du polonium dans l’al r. dans le krypton et dans le

(5)

346

Le tableau II donne les valeurs de l’ionisation totale relative à l’hélium ainsi que les

rapports

de son

poten-tiel d’ionisation

V He

aux

potentiels

d’ionisation Vi

des autres gaz.

TABLEAU II.

Si dans un gaz

monoatomique

autre que

l’hélium,

il

n’y

avait pas de

perte

d’énergie

par

excitation,

le

rapport

des aires délimitées par les

courbes,

propor-tionnelles aux ionisations

totales,

devrait être

’égal

à l’inverse du

rapport

des

Vi

correspondants.

Dans le cas du

krypton

on a pour le

rapport

des aires : -.

et

pour le rapport des potentiels

d’ionisation en

prenant

la

plus petite

des valeurs de

Vii, :

L’énergie cinétique

des rayons oc retrouvée sous

forme

d’énergie

d’ionisation dans le cas du

krypton

est

donc :

pour

100,

relativement à l’hélium. La

perte

d’énergie

sous forme d’excitation des atomes

est donc 31 pour 100.

Pour le xénon

l’énergie

retrouvée sous forme d’ionir sation est de :

Il y a donc une

perte

de 43 pour 100 environ sous

forme d’excitation des atomes du xénon.

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