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Les groupes de protons émis lors du bombardement des
substances hydrogénées par les rayons α du polonium. II
San-Tsiang Tsien
To cite this version:
LES GROUPES DE PROTONS
ÉMIS
LORS DU BOMBARDEMENT DES SUBSTANCESHYDROGÉNÉES
PAR LES RAYONS 03B1 DU POLONIUM. IIPar TSIEN
San-Tsiang.
Laboratoire Curie, Institut du Radium.
Sommaire. 2014 Dans la diffusion des
particules 03B1 par les noyaux d’hydrogène, le rapport de la section efficace expérimentale à celle calculée d’après Rutherford suit une variation périodique en fonction de l’énergie des particules 03B1. Il reste plus grand que l’unité même lorsque le parcours
R03B1 =
1,2 cm,ce qui conduit à une grande distance d’interaction nucléaire d’environ 8 10-13 cm entre 42He et 11 H. La variation angulaire de la section efficace montre que les moments orbitaux l = o et l = 1 de 42He sont également importants dans la diffusion étudiée. Les résultats sur les groupes de protons ont été
comparés avec ceux d’autres auteurs. La grande distance d’interaction a été discutée. D’après les données expérimentales,
25He
pourrait exister dans l’état stable, la limite supérieure de sa masse, dansce cas, serait 5,0124; 53Li serait instable. Les résultats ont été discutés du point de vue des théories
de Mott, de Beck et de Bethe et une explication possible des groupes a été suggérée.
5. Variation de la section efficace de la
diffu-sion des
particules
ex par les noyauxd’hydro-gène.
- On saitque la section efficace de la
diffu-sion des
particules
« par les noyauxatomiques
dans un
angle compris
entre (1) et P + dp est définiepar
n. T
où
~,
l’angle
de la diffusion desparticules
oc;N,
le nombre desparticules oc
diffusées par seconde dans unangle compris
entre (D et 4J +d(D;
N a,
le nombre desparticules
« bombardant lacible par
seconde ;
Q,
le nombre des noyaux par centimètre carrédans la cible bombardée.
Le rendement de la réaction est relié par
l’expres-sion suivante avec la section efficace
D’après
la théorie deRutherford,
la force d’inter-action dans la diffusion desparticules
« par lesnoyaux
atomiques
obéit à la loi deCoulomb,
les noyaux en interaction étantsupposés
despoints
chargés.
Le nombre desparticules
« diffusées parseconde et dans un
angle
solide c~ vu dans unedirection faisant un
angle 4Y
avec celle des par-ticules « incidentes[2]
est donné parl’expression
suivante
r , - - .) .>
où
V,,,
la vitesse desparticules
ocincidentes;
2 e, Ma et
Ze, M,
lescharges
et les masses de laparticule
a et du noyaurespectivement.
Dans le cas de
l’hydrogène,
M1v1 y.
etM~2013M~
sin 2 (Pdeviennent
négatifs
quand
(J) >1 [~O 29’.
On nepeut
observer les
particules
oc diffusées que dans unerégion
très limitée del’angle
~.A cause du
long
parcours duproton
derecul,
l’expérience
sur la diffusion desparticules
oc parles noyaux
d’hydrogène
se fait aisément parl’obser-vation des
protons
projetés.
Le nombre deprotons
ivj,
projetés
par seconde dans unangle
solide et dansune direction faisant un
angle 9
avec celle desparti-cules « incidentes est donné par
où
1V1p
est la masse du noyaud’hydrogène.
Le rendement ou le
rapport
du nombre deprotons
projetés
dans unangle compris
entre oet 0 à celui des
particules
aincidentes,
estdonné par
Le
rapport
du rendementexpérimental
aurende-ment
théorique,
ou lerapport
de la section efficaceexpérimentale
à celle calculéed’après
Ruther-ford,
p, donne les indications sur l’écart de ladiffu-sion coulombienne et
permet
donc d’étudier ladiffusion due au
champ
nucléaire et les niveaux de résonance.En
employant
les résultats de la deuxième séried’expériences
(4 A),
nous allons évaluer lesrende-ments
théorique
etexpérimental
de la diffusion desparticules
oc par les noyauxd’hydrogène
et étudierla variation de p.
A. RENDEMENT THÉORIQUE. - Si est le nombre de
protons
observés dans un certain intervalle deparcours
à R~o,
l’épaisseur
d’une certaine couche A x de la cible(en
centimètresd’équivalent d’air)
corres-pondant
à l’émission deprotons
dans cet intervalle104
de parcours est donnée par
l’équation
suivante,
d’après l’équation (3),
Ici est une fonction de
l’angle
deprojec-tion,
0,
et del’énergie
desparticules
ex incidentes.Quand
4 R~e
est suffisammentpetit,
onpeut
employer
la relation deGeiger,
équation (2),
aulieu des relations données par les auteurs
américains,
sans commettre une grosse erreur, et
l’expression
précédente
peut
êtresimplifiée
comme suitLa cible que nous avons utilisée est la
cellophane
qui
n’est pas un corpssimple
dans sacomposition.
Nous avons admis
C6H1o05
pour sa formulemolé-culaire dans le calcul et croyons
que l’erreur
sur laquantité
d’hydrogène
contenue dans la cible serait inférieure à 10 pour 100.D’après
lepoids
etl’équi-valence en air de la
cible,
i cmd’équivalent
d’airde la cible contient atomes
d’hydrogène
par centimètre carré.
Dans nos mesures, les
statistiques
ont été faitesen unité de parcours de 5 mm mesuré sur les
clichés,
l’intervalle réel de parcours est
5/c,
où c est lecoeffi-cient de réduction.
D’après
les relationsdonnées,
onpeut
calculerl’épaisseur
de la couche de lacible,
àx,
correspon-dant à l’intervalle deparcours, d R;Je,
et le nombred’atomes
d’hydrogène
Q
contenus dans cette couche par centimètre carré.En
remplaçant
la valeur deQ
et des autrescons-tantes dans
l’équation (8),
onpeut
évaluer lerende-ment
théorique,
nr,lh, en fonction de la vitessedes
particules
os,Va.
Les résultats ainsi obtenussont
portés
dans le Tableau VI.B. RENDEMENT EXPÉRIMENTAL. -
D’après
lesconditions de canalisation données dans la
figure
10,on a
l’angle
solide de la cible vue de la source dupolonium
,et le nombre des
particules
« bombardant la ciblepar seconde
Les
protons
observés dans la chambre à détentesont canalisés par une
fente,
le nombre observé deprotons
dans un certainangle
nereprésente
doncqu’une
fraction du nombre des rayonsqui
doivent êtreprojetés.
Si l’on divise la fente verticalementen dix sections
égales,
on acinq paires
de sectionscorrespondant
auxrégions
o-ioo, 10-20°,2o-3oo,
et
4o-5oo
respectivement. D’après
lagéomé-trie,
l’angle
solide dechaque paire
desections
parrapport
à la cible est" 1
Dans le calcul pour le nombre de
protons
dans unecertaine
région,
il fautmultiplier
le nombre observé par un coefficientf qui
est lerapport
del’angle
solide réel de cetterégion,
Mg, à Cù2.Pour obtenir le rendement
expérimental,
il fautencore tenir
compte
dutemps
d’efficacité, Te,
de la chambre et du nombre de clichés. Nous avonschoisi Te comme
o,5
sec, avec cette valeur dutemps
d’efficacité de la chambre nous croyons que l’erreurcommise sur le nombre de
protons
utilisé dans lecalcul est inférieure à 1 o pour 100. Le nombre de
clichés est 1 660.
En tenant ainsi
compte
de tous les facteurs, nouspouvons donc calculer le nombre des
protons
projetés
par seconde et le rendementexpérimental,
enfonction du nombre des rayons
indiqué
dans lafigure
11. Les résultats ainsi obtenus sontportés
dans le Tableau VI.
TABLEAU VI.
Va,
exprimé
en unité de 109cm/sec
[19];
Np,
nombre deprotons
indiqué
dans lafigure
11.C. RAPPORT DE LA SECTION EFFICACE, p. - En
sub-stituant les valeurs
correspondantes
deVz
etNp
dans nHuth et nExp? nous avons calculé le
rapport
desrendements
(Exp/Ruth),
ou, cequi
revient aumême,
le
rapport
de la sectionefficace,
p =Nous avons ainsi obtenu les courbes de la
figure
13en
prenant p
comme ordonnée et le parcours Raou
l’énergie
desparticules
ce,E,,,
comme abscisse.Il est intéressant de noter
que le rapport
p restedescend
jusqu’à
1,2 cm.D’après
nos évaluations,p tend vers l’unité seulement
lorsque
Rx -+ 1 cm ouvers une valeur encore
plus petite.
Nos résultats sont bien en accord avec ceux de Mohr etPringle
mais en désaccord avec ceux de Chadwick et
Bieler
fil qui
ont trouvé que p == 1quand
Rx
= 2 cm.Fig. z 3. - Variations
du rapport de la section efficace p
(expérimentale/théorique) en fonction du parcours Ra.
,
En
première approximation,
nous pouvonsregarder
l’énergie
desparticules
occorrespondant
àR,
=o,g
ou i cm comme la hauteur du sommet de la barrière de
potentiel
relative B entre’He
etH
et estimer la distanced’approche
r 0 par B = 2e2lr,.
Le résultatainsi obtenu est inattendu et montre
que la
distanceà
laquelle
lesforces
nucléaires commencent àagir
entre~He et ; H
est environ 8 X 10-13 cm, au lieude
4,5
X 10-13 cm, valeur admise par Chadwick etBieler.
D. VARIATION ANGULAIRE DE LA SECTION EFFICACE.
- Soit 4Y’
l’angle
de la diffusion desparticules
oc dansle
système
du centre degravité
des deux noyauxen interaction
()He
et1 H),
il est relié parl’équation
suivante avecl’angle
de la diffusion (D dans lesystème
du laboratoireoù (D ne
peut
dépasser
T$°29’,
mais ~’peut
avoirn’importe
quelle
valeur de o à 1800.L’angle
que fait la direction desprotons
aveccelle des
particules
oc incidentes estD’après
lamécanique
ondulatoire,
si seule l’ondepartielle
du moment orbital = o de~He
inter-venait dans la diffusion
anormale,
cette dernière due aux forces nucléaires devrait êtresphériquement
symétrique
dans lesystème
du centre degravité,
c’est-à-dire les
particules
ex diffusées et lesprotons
de recul suivraient les distributions de sin (Det sin 2 9
respectivement.
Si seule l’ondepartielle 1
= 1inter-venait,
lesprotons
devraient suivre une variation en cos2 2 8 sin 2 0.En faisant coïncider la valeur de la section efficace pour 6 = 5° à une échelle
arbitraire,
nous avons
tracé,
d’unepart,
les courbes de la variationangulaire
de la section efficace
correspondant
aux diffusionsnormale
(Rutherford)
et anormale(1
= o et 1= ~ )
et, d’autre
part,
celles de la variationangulaire
de la section efficaceexpérimentale
de six groupes deprotons
(fig. 14). Ayant
comparé
les courbesexpé-1
Fig. 14. - Variations de la section efficace
en fonction de l’angle de recul des protons 0.
rimentales aux courbes
théoriques,
nous avonsconstaté que la diffusion anormale étudiée est due
à la résultante de l’effet de = o et 1 =
i,
c’est-à-dire,
non seulement 1 == o de"He,
mais = ijoue
aussi un rôle
important
dans ladiffusion
anormale. Dans la diffusion due aux forces nucléaires[20],
quand
lalongueur
d’onde 1 de laparticule
inci-dente estplus
grande
que la distance d’interac-tion r 0’ l’influence des ondes des momentsorbi-taux 77 > o est
négligeable;
maisquand ro/2
1 ro, 1 = o et 1 = 1 sontégalement importants
etc’est 1 > 1
qui
deviennentnégligeables.
Leslongueurs
106
les groupes A et
F,
dans notre cas, sont6,9
et5,0
X i o-13 cm.Puisque
les ondes 1 = o et = 1de
~He
interviennent dans ladiffusion,
nous pouvonsétablir les
inégalités
suivantescelles-ci
correspondent
àdonnant les valeurs limites de ro bien concordantes
avec le résultat
exprimé
dans leparagraphe
5 C. 6. Discussions. - A. COMPARAISON DES RÉSULTATSSUR LA STRUCTURE DES GROUPES. - L’existence des
groupes de
protons
émis lors du bombardement des substanceshydrogénées
par lesparticules
« dupolo-nium est vérifiée par nos
expériences.
Tandis queFrank,
Pose et Diebner et ensuite Volland ont trouvé trois groupes, nous en avons mis en évidence six. Au cours de nosexpériences,
nous avons été informés que Riedl[21],
en mesurant lestrajectoires
dans l’émulsionphotographique,
a trouvéindépendamment
quatre
groupes deprotons
émis par laparaffine
vers
l’avant,
en bombardant avec les rayons a dupolonium.
Les parcours donnés sont les valeursextrapolées.
Enprenant
les parcourscorrespondant
aux maxima de
chaque
groupe deprotons
et entenant
compte
de la correction due àl’absorption
dans la
paraffine,
nous avons réévalué ses résultatset obtenu les valeurs moyennes des parcours
R,
inscrites dans le Tableau VII.
TABLEAU VJI.
Coittparaison
des résultats sur les groupes de protonspro jetés
pers l’avant.On remarque, dans ce
tableau,
l’excellenteconcor-dance entre les valeurs de Riedl et les nôtres pour
les groupes
C, D,
E et F. Probablement à causedu
dispositif
utilisé parRiedl,
cet auteur n’a pas putrouver les groupes A et B. Les parcours donnés
par Frank sont des valeurs
extrapolées
de la courbeintégrale.
Il nous semble que le groupe leplus
intensede 12,5 cm,
signalé
parFrank,
correspond
augroupe D et les groupes de
g,4
et n,25 cm auxgroupes
B,
C etE,
Frespectivement.
A cause de la difficultéd’analyser
les groupes dans la courbeintégrale,
cet auteur n’a pas puséparer,
pensons-nous, les groupes B etC,
et E et F.B. SECTION EFFICACE. - En
ce
qui
concerne lavariation du
rapport
de la section efficace p, nosrésultats sont bien en accord avec ceux de Mohr
et
Pringle,
abstraction faite de la fluctuation des groupes. Les valeurs données par Chadwick etBieler sont
toujours plus petites,
surtout pour lesprotons
de faibleénergie ( fig.
13),
il estpossible
que la méthodequ’ils
ont utilisée soit moins sensiblepour les
particules
de faibleénergie.
Pose et Diebner ont donné pour le
rapport p
unevaleur de l’ordre de I oo, résultat tout à fait différent
des nôtres. Comme Bethe
[20]
l’asignalé,
ces auteurs ont commis une erreur dans l’évaluationnumérique
de leurs résultats. Ils ont, en
effet,
pris
pour
l’angle
solidecorrespondant
àl’angle
50 aulieu de
~,4
iCjo-2@
valeur correcte. Nous constatons,en tenant
compte
de cequi précède,
que l’accordentre Mohr et
Pringle
et les auteurs allemands estassez bon si nous divisons leurs résultats par 10.
Le rendement total avec la cible de
cellophane,
c’est-à-dire le
rapport
du nombre deprotons
projetés
dans
l’angle compris
entre 0° et 50°(l’angle
solidecorrespondant
=2,24)
au nombre desparticules
ocincidentes
(l’énergie cinétique
initiale ==5,3
MeV),
est environ 8 X 10-5.
C. DISTANCE D’INTERACTION ENTRE 4He ET
H.
-Dans 5 C,
nous avons estimé que la distance d’interactionentre ; He
et H est, enpremière
approximation,
environ 8 X 10-13 cm.Actuellement,
si L était la valeur laplus
grande
B
du moment orbital 1 de ~He intervenant dans la diffusion
anormale,
laséparation
mutuelle des noyaux, ro, àlaquelle
l’écart de la diffusion normale parchamp
coulombien commence à devenirappré-ciable,
serait donnée par la solution del’équation
suivante
[10],
voirl’équation (16).
où M est la masse réduite
Dans la
première
partie
de cetravail,
nous avonsconstaté que non seulement 1 = o, mais aussi 1= 1
de ~He intervient dans la diffusion anormale. En mettant L =
i, nous trouvons que
ro serait
envi-ron 10--12 cm ou même encore
plus
grand.
Lavaleur 8 X IO-13 cm est donc la limite inférieure de
la distance d’interaction entre
"He
etH.
Ce résultat
semble,
aupremier
abord,
étonnant, mais la concordance entre les résultats de Mohr etPringle
et les nôtres sembleindiquer
qu’il
est exact. Le rayon du noyau~He
estgénéralement adopté
comme étant
égal
à 2 X 10-13 cm, et la distanced’inter-action entre
proton
et neutron est 2 ou 3 Xpar
conséquent,
une distance d’interaction de4
ouont tenté
d’interpréter
cettegrande
distanced’interaction par la
polarisation
électrostatique
et ont fait remarquer que même unepolarisabilité
aussigrande
que celle de deutérium serait encore cent foistrop
petite
pourexpliquer
l’effet degrande
distanced’interaction dans la collision
entre g
Heet ’
H.Depuis
la découverte de l’existence du mésotron,on
supposait
que leproton
existaitpendant
unefraction du
temps
dans l’état dissocié en un neutron et unmésotron,
le rayon d’influence de ce derniers’étendait à une distance de l’ordre du rayon
clas-sique
del’électron,
rv 3 X 10-13 cm[23].
Nous avonspensé qu’il
seraitpossible
d’expliquer
lagrande
distanced’interaction,
dans notre cas, à la lumièrede l’extension de la distance d’action du
proton
dans l’état dissocié au moment où a lieu la collision
entre ,;He et
H.
Lasignification
exacte de cettegrande
distance d’interaction sera trèsimportante
dans la théorie des forces nucléaires.D. LES NIVEAUX DE
~He
ET DE~Li.
- Lesdiffé-rences
d’énergie
de liaison de deux isobares nucléairessont essentiellement
l’énergie
de Coulomb. Plusieursauteurs ont traité cette
question
par lecalcul,
soitdirectement par la
théorie,
soit en utilisant lesdonnées
expérimentales..
"Bethe
[23]
a établi une méthode pour calculerl’énergie
de Coulomb des noyauxlégers
enregar-dant le noyau, d’une
part,
comme modèle « onebody »
et, d’autre
part,
comme modèle « extremecompound »
et trouvé que les valeursexpérimentales
étaient engénéral
entre celles obtenues par ces deux modèlesextrêmes. En
appliquant
son calcul dans le casde
;He
et’Li,
on trouve quel’énergie
de Coulomb du dernierproton
de5Li
est 1,5 m Mu(millième
de l’unitéde masse nucléaire =
,!~ 0)
pour le modèle « extreme
compound »
et1 ,3 m Mu
pour celui « onebody » (1).
D’après
le calcul pour ùHe et~Li,
Tyrrell [25]
aestimé
l’énergie
de Coulomb du dernierproton
de
’Li
comme 1,1 mMu. Dans un article sur laproduc-tion de
l’énergie
dans lesétoiles,
Bethe[26]
a donnépour cette
énergie
o,8 m Mu. Comme valeurmoyenne,
nous
adoptons
ou 1,0 --t0,4
IVIeV.Parmi les
énergies
de liaison de52He
et5Li
etl’énergie
de Coulomb du dernierproton
de1Li,
sinous connaissons deux d’entre
elles,
nous pouvons endéduire la troisième. ,
a.
3Li.
-Jusqu’à
présent,
nous ne savons passi le noyau
5Li
existe dans l’état stable.Supposons
qu’il
existe dans cetétat,
quelle
serait sonénergie
de liaison ? En
employant
la valeur del’énergie
de liaison du dernier neutron de5 He
donnée par Joliot (1) Dans le modèle « one body », le calcul est basé surl’énergie de liaison du dernier neutron de 5He. Nous avons
utilisé la valeur donnée par Joliot et Zlotowski, 2,3 ±: 0,5 m Mu.
Signalons que cette énergie de Coulomb n’est pas très sensible à l’énergie de liaison du dernier neutron de ~He : elle
est égale à 1,2 et o,9 m Mu quand cette dernière est 1,8 et
o, 5 m Mu respectivement.
et Zlotowski
[2~], ~,3
±o,5 mMu,
l’énergie
de liaison de;;Li
(vis-à-vis
de ladécomposition
engHe et ; H)
serait
égale
à i, 9~ + o, 9 m Mu ou 1,1 --t 0,8 MeV. Sil’énergie
de liaison de52He
devenait un peuplus
petite,
cequi
est vraimentprobable, 5Li
serait instable.~ ~
Fig. r5. - Schéma des niveaux
des noyaux 5Li et ;He.
Niveau trouvé expérimentalement.
-.-.- Niveau déduit.
La différence entre les deux points zéro dans les échelles de
l’énergie de
5Li
et de*5He
est l’énergie de Coulomb du der-nier proton de i Li : MeV ou 1,1 mMu.En utilisant cette valeur comme
l’énergie
deliaison de
;;Li
pour le niveaufondamental,
noustrouvons dans le schéma des niveaux
d’énergie
(fig.
15)
que lepremier
niveau excité que nous avonsmis en évidence serait 1,7 MeV et
l’espacement
des niveaux est sensiblement constant et a une valeurd’environ o,ogo MeV
(ou
o,10mMu).
La masse de
§Li
dans l’état fondamental serait5,oi 14
+ o,ooo9, s’il existait dhns cetétat,
et lesmasses dans les
premier
et sixième niveaux d’excita-tion sont5,0126
et5,0131
(en
admettant1 H ===
1,00813et
ÎHe
=4,oo386).
b.
~He.
-Expérimentalement,
Joliot et Zlo-towski[27]
ont constaté l’existence de ce noyaudans l’état stable par la réaction
108
noyau
~He
instable de 0,8 MeV vis-à-vis de ladécom-position
en.;He
et§n
parl’expérience
des réactionsL’expérience
de la diffusion des neutrons par les noyaux d’hélium[30]
a confirmé un tel niveauinstable de
~He
etindiqué
que ce serait un niveau p.Fig. 16. - Relations entre
l’énergie de liaison du dernier neutron et la masse du noyau.
D’autre
part,
on a calculé[25, 31], d’après
lamécanique
ondulatoire,
l’énergie
de liaison de;He
par les méthodesd’approximations
enemployant
les forces entre les
particules
élémentairesqui
satis-font aux noyaux
plus légers, ~H, ~He,
etc. Les résul-tats sont différents suivant lafonction,
la méthodeet le
degré
del’approximation employés,
mais ilsindiquent généralement
quel’énergie
de liaison totaleest
beaucoup plus
petite
que cellequ’indiquent
les donnéesexpérimentales,
la valeur maximum trouvée parTyrrell,
Carroll etMargenau
étant 2 2 mMu,
c’est-à-dire que le niveau
théorique
deg He
est instablede
~,5
MeV(ou
8,~mMu)
vis-à-vis de ladécomposition
en
;He
et~n.
Du
point
de vuethéorique,
Bethe[26]
a insistésur l’instabilité de
5He
d’après
un calcul sur laproduction
del’énergie
dans les étoiles en concluant que la masse5,o137
de5He
(valeur
obtenue parWilliams,
Sherpherd
etHaxby)
correspond
réelle-ment au niveau fondamental.En considérant les noyaux
analogues,
constituéspar des
particules
« et un neutron, nous trouvons que larégularité
entrel’énergie
de liaison du dernier neutron et la masse du noyauprésente
deux courbespresque
parallèles
pour les noyaux(2 a
+i)
oc + net 2 a a -~- n, a étant un nombre entier
( fig. 16).
La valeur donnée par Joliot et Zlotowski est bien
placée
dans la courbe pour les noyaux(2
a -~-1)
oc -~- n,tandis
que la
valeurnégative,
donnée parWilliams,
Shepherd
etHaxby,
suitl’extrapolation
(représentée
par laligne pointillée)
de’,Be
et1 ;iC
qui
n’estqu’une
relationempirique
nepouvant
représenter
les noyauxplus
lourdsque ’
1;; C
et donc sa validité est douteuse.Examinons la
conséquence
des résultats de notreexpérience
sur cettequestion.
Si nousprenions
5,o137
comme la masse de~He
dans l’étatfondamental,
nous aurions -
2,o m Mu comme
l’énergie
de liaisonde
’Li
dans l’étatcorrespondant
et sa masseserait
5,oyo.
Cette valeur de masse estsensible-ment
plus
grande
que la masse du sixième niveau d’excitation(5,o r 3 ~ )
que nous avons mis en évidence.Il est difficile
d’accepter
l’idée de l’existence des niveaux au-dessous du niveau fondamental et donc il seraitplus
raisonnable dedésigner
le niveauayant
une masse de
5,o137
comme un niveau excité et celuiindiqué
par Joliot et Zlotowski comme niveaufonda-mental.
L’objection
laplus
sérieuse contre la valeur de Joliot et Zlotowski comme l’état fondamentalde
;He
est les instabilités de"Be
et[He
vis-à-visdes
décompositions
suivantes :l’Be ---
52He
+ ’He[9,0150 > (5,oio6
+4,oo3g)
=9,0145]
et
~He
-~-(5,0106
+ I,008g) =6,0195].
Si nous
prenions
la limitesupérieure
de la massede
5He
de Joliot etZlotowski, 5,oui,
comme la masse exacte, onpeut
àpeine expliquer
la stabilité de"Be
contre ladécomposition indiquée.
Examinons
maintenant,
par la méthode de la sectionprécédente
6D a, la masse de"He.
Suppo-sons que le
premier
niveau( fig. 15)
de~Li
que nous avons mis en évidence est le niveau fondamental. Lamasse de
5He
dans l’étatcorrespondant
serait Cette valeur de masse satisfait en mêmetemps
à lacondition de stabilité de
6He
contre ladécomposi-tion en
~He
et0’ n
et à celle de~He
contre ladécom-position
en ~He
et0 In.
D’après
les considérationsprécédentes,
nouscon-eluons que
5He
pourrait
exister dans l’étatstable,
la limite
supérieure
de sa masse serait5,oi,->4,
lavaleur de masse donnée par Joliot et Zlotowski pour ce niveau serait
légèrement
faible.E. DISCUSSION DES RÉSULTATS DE L’ÉTUDE DE LA
DIFFUSION ANORMALE ET EXPLICATION POSSIBLE DE LA
STRUCTURE DES GROUPES. - a. Théorie de Mott. - La
diffusion des
particules
oc par les noyaux a ététraitée par Mott
[32], d’après
lamécanique
ondula-toire,
enregardant
leproblème
comme l’interactionentre la
particule
oc et unpotentiel
central du noyau relatif à cetteparticule.
peut
écrirel’équation
d’onde dans la forme suivanteoù est la masse
réduite,
Va la vitesse relative dela
particule
oc et U(r) l’énergie potentielle
del’inter-action entre deux noyaux étudiés en fonction de la distance r.
La solution
générale
del’équation (14)
peut
êtreécrite sous la forme
où P~
(cos q.)
est lepolynome
deLegendre
d’ordre1;
({J
l’angle
dediffusion;
Ai(1
=o, I,
...)
lescoeffi-cients
arbitraires,
et lesxl (r)
satisfont auxéquations
.
avec la condition
Xl (0)
= o.Intégrant l’équation (16)
de r = o à r =oo, on
obtient une
expression
asymptotique
de la solutionpour les
grandes
valeurs de rou =
mva
et lesphases
61
sont déterminées au cours del’intégration
pour la formespéciale
de lafonction U
(r).
Si le
déphasage
de l’onde diffusée due auchamp
coulombien est
6,
et celui due auchamp
coulombienainsi
qu’au
champ
nucléaire, 6l,
l’écart de ladiffu-sion
coulombien serale
déphasage
dû auchamp
nucléaire.Le
rapport
de la sectionefficace p
sera donc donné parqui
est une fonction desdéphasages
Adl et ’
Dans le cas de la diffusion des
particules
oc par lesnoyaux
d’hydrogène
où l’onexprime
l’intensité de la diffusion en fonction del’angle
deprojection
8 duproton
au lieu del’angle
de diffusion de laparti-cule a.,
,
on doit donc substituer cos2f} àsin2 ’
(D2
dans
l’équation (19).
Se basant sur cette
théorie,
Taylor [33]
aanalysé
les résultats de Chadwick et Bieler en
supposant
undéphasage
pour l’ondepartielle
1 = o seule etnégligeant
l’influence de 1 > o.Ayant employé
lesvaleurs observées de p pour un certain
angle
~j,
il aestimé les valeurs de pour trois différentes vitesses V 0:. L’accord entre les courbes
expéri-mentales et
théoriques
est assez bon.Avec le modèle
rectangulaire
pourl’énergie
poten-tielle
près
du noyauTaylor
aarrangé
graphiquement
les valeurs de r 0et
Uo,
de tellefaçon
qu’on
obtienne lesdépha-sages ilo 0 déjà
calculés pour trois vitesses. Par cemoyen, il a donné les valeurs ro .-
4,5
X 10-13 cmet
Uo
=- 6 MeVpour ~He 2013 ~
H interaction. Comme nous l’avonsmontré,
les résultats de Chadwick et Bieler ne sont pasexacts,
l’analyse
deTaylor qui
se base sur ces résultats nereprésente
donc pas la réalité de l’interaction entre les
parti-cules a et les noyaux
d’hydrogène.
Mohr et
Pringle
ontanalysé
les résultatsqu’ils
ont obtenus du
point
de vue de la même théorie(Mott).
Pourchaque
vitesseVa,
ils ont déterminé lesparamètres
ilo 0’
...,qui pouvaient reproduire
la distribution
angulaire
observée de ladiffusion,
quand
elles étaient substituées dansl’équation (19).
Pour tenir
compte
des résultatsexpérimentaux,
00
etA8,
sont tous les deuximportants,
c’est-à-direnon seulement l’onde
partielle
1 = o, mais aussi 1 = 1de
’He
estimportante
dans ladiffusion
anormale étudiée. Ce résultat est tout àf ait
concordant avec lenôtre,
auquel
conduit directement la distribution angu-laire de la sectionefficace.
Par la même méthode que nous avons
employée
dans la section 6
C,
ces auteurs ontobtenu,
euxaussi,
unegrande
distance d’interaction entre~He
etH.
En somme,
l’analyse
de Mohr etPringle
s’appli-querait
bien à nos résultats si l’on ne tient pascompte
de l’existence des groupes. Mais dans lathéorie de
Mott,
on nepeut
pas trouver le moyend’expliquer
les groupes. b. Théorie de Beck. -Supposant
que les110
calculé le coefficients de la diffusion C. Pour la
diffu-sion s,
c’est-à-dire 1 = o,La section efficace est donnée par
Pour la diffusion p,
d,
..., les coefficients dediffusion
CI, C2,
... sontplus compliqués.
Après
le travail de Pose etDiebner,
Horsley [35]
a tenté
d’expliquer
les maxima dans la courbe durapport
de la sectioneiïicace p
par le coefplcient de diffusion de Beck.La condition
qu’une
valeur propre del’énergie
(eigenwert)
existepour E
o estQuand
E - o,tg k2
r -¿.. 00,k2 r peut
avoir les valeursC’est-à-dire,
s’il existe un niveauvirtuel,
près
de E N o,
juste
au-dessus del’énergie
dedécompo-sition,
la section efricacepeut
avoir une valeurmaximum. Si le coefrlcient
G’1
estbeaucoup plus
compliqué,
la condition de maximum est la même que dans le cas deCo.
Il est
impossible
de supposer l’existence d’une série de niveaux virtuelsprès
de E N o(les
niveaux s, p,
d,
...) qui expliquerait
nos résultatssur les groupes de
protons.
D’ailleurs,
la sectionefficace
prévue
par le coefficient de Beck et par les courbes de maximum de Wenzel[36]
estbeaucoup
plus grande
que la section efficaceexpérimentale
obtenue.c. Formule de la
dispersion.
- Les théories deMott et de Beck sont toutes les deux traitées comme
le
problème
d’un corps, Breit etWigner
[3 7],
etpuis
Bethe et Placzek[38]
ont traité les réactionsnucléaires comme un
problème
deplusieurs
corpset obtenu la formule de la
dispersion.
D’après
l’idée de Bohr[3g],
la diffusion desparti-cules oc par les noyaux
d’hydrogène
consisteréelle-ment en deux processus : d’abord la formation des
noyaux
composés j(Li
etpuis
la dissociation desnoyaux
composés
enparticules
x etprotons.
En
appliquant
la formule de ladispersion
dansle
problème
de la diffusionélastique,
Bethe[20]
a obtenu
l’expression
suivantereprésentant
approxi-mativement le
rapport
de la section efficace p due à un niveau du noyaucomposé
dans le cas où la
particule
et le noyau ont unspin
zéro. Dans
l’équation (21),
E et
E,.,
lesénergies
de laparticule
diffusée et duniveau de résonance du noyau
composé;
V,
la vitesse de laparticule
diffusée;
r,~ et la
largeur
totale du niveau de résonance du noyaucomposé
et lalargeur partielle
due à ladiffusion
élastique;
z et
Z,
lescharges
de laparticule
et du noyau;J,
le momentangulaire
total du noyaucomposé.
Dans le cas où la
particule
et le noyau ont desspins quelconques,
mais seulement le momentorbital 1 = o est
important,
p seraapproximative-ment
et i et s, les
spins
de laparticule
et du noyau.La formule de la
dispersion explique
bien lesphénomènes
nucléaires pour les noyaux pas trèslégers
et moyens, mais nous ne savons pas si elle est encoreapplicable
à un noyau aussiléger
que5Li.
Qualitativement,
nous pouvons nous attendre à uneffet de résonance dans cette théorie.
Quand
lesondes
partielles
1 = o et 1 =- -ide ",He
interviennentdans la diffusion par les noyaux
d’hydrogène
avecspin s
=1/2,
nous pouvonsespérer
trois niveauxde résonance du noyau
composé ~Li
si toutefois le
couplage
du moment orbital et duspin
est assez fort. J =1/2,
pour 1 = o,correspon-dant au
niveau S,
d’après
les notions de laspectro-2
scopie,
serait exclued’après
leprincipe
de Pauli. Eneffet,
troisprotons
nepeuvent
pas coexisterdans le même état S.
Donc,
il est aussi difficile de trouverl’interprétation
satisfaisante surl’exis-tence de six niveaux
correspondant
aux groupes deQuantitativement
nous pouvons estimer lagrandeur
absolue de
l’équation (22) [qui
diffère peu del’équa-tion
(21)
comme lagrandeur absolue].
Pour z =2,
Z =
i, E = 5,3 MeV et ~ = 1800 et en
supposant
que la
largeur partielle
fPI)
égale
à lalargeur
totaleFr,
on a p - 5o,
quand
J ==1/2, ~
1 =o, i
= o et s =1/2.
Quand
1 =z, p sera encore
plus grand.
Les valeurs
de ?
ainsi estimées sontbeaucoup
plus grandes
que les valeursexpérimentales
obtenues. d.Explication possible
de l’existence des groupesde
protons.
- La difflculté del’interprétation
à la lumière des théoriesprésentes,
la constance et lapetitesse
del’espacement
des niveaux et la similarité dans certainsaspects
entre la structure moléculaireet la structure nucléaire
[Qo]
nous conduisent à penserqu’il
serait nécessaire d’avoir d’autres modesde
quantification
dans leproblème
nucléaire, parexemple,
la vibration ou la rotation nucléaire. Dans le noyau~Li,
nouspourrions
imaginer
la vibrationentre
H
et~He
qui
a une structure trèscompacte
et, parconséquent,
il seraitpossible,
dans certaineslimites,
de la considérer comme un corpsindépen-dant,
les niveaux que nous avons étudiés seraientattribués aux niveaux de vibration.
Dans la
physique
moléculaire on observait lessystèmes
debandes,
les bandes de vibration et lastructure des raies de rotation
progressivement
àmesure
qu’on augmentait
lepouvoir séparateur
desinstruments de la
spectroscopie.
Il estpossible
quela
physique
nucléaire suive le même chemin dansson
développement.
Nous commençons deséparer
la structure fine des niveaux nucléaires et croyonsque les résultats
expérimentaux
s’enrichiront au fur et à mesure dudéveloppement
et de l’affinement dela
technique
de laphysique
nucléaire.Pour donner une
interprétation
satisfaisante auxrésultats
expérimentaux,
il faut faire desconsi-dérations
théoriques plus précises
et attendre les résultatsexpérimentaux
nombreux.Conclusion
théorique.
- Dans la diffusion desparticules u
par les noyauxd’hydrogène,
lerapport
de la section efficace
expérimentale
à celle calculéed’après
Rutherford suit la variation des groupes. Il resteplus
grand
quel’unité
mêmequand
le parcoursRx = z,~
cm, cequi
conduit à unegrande
distance d’interaction d’environ 8 X Io-13 cm entre
g H
etH.
La variation
angulaire
de la section efficace montre que non seulement le moment orbital 1 = omais celui =1 i de
~He
est aussiimportant
dansla diffusion anormale étudiée.
D’après
la considéra-tion de nosrésultats,
;Li
serait instable et~He
pour-rait exister dans l’étatstable,
la limitesupérieure
de sa masse serait Lagrande
distanced’inter-action a été discutée. Les résultats sur la diffusion
anormale ont été discutés du
point
de vue desthéories de
Mott,
de Beck et de Bethe et les groupesde
protons
seraient attribués aux niveaux devibra-tion entre
)He
est H.Ce travail a été effectué au Laboratoire Curie de
l’Institut du Radium où M. A.
Debierne,
le directeur dulaboratoire,
m’a accueilli pour travailler. Je tiens à lui offrirl’hommage
de maprofonde
grati-tude.
J’exprime
marespectueuse
reconnaissance àMme I. Joliot-Curie
qui
ainspiré
etdirigé
mesrecherches. Je remercie vivement M. F. Joliot
qui
m’a
permis
de travailler dans son Laboratoire de Chimie nucléaire pour me mettre au courant de latechnique
del’appareil
Wilson.J’ai bénéficié d’une bourse de la Commission
mixte des 0152uvres franco-chinoises
qui
m’apermis
de travailler à Paris.J’adresse
à cette Commissionmes vifs remercîments.
BIBLIOGRAPHIE.
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Radio-logie, VI-I, § 25.
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