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Sur les courbes d'ionisation des rayons α du polonium dans les gaz rares

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Academic year: 2021

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(1)

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Sur les courbes d’ionisation des rayons α du polonium

dans les gaz rares

R. Naidu

To cite this version:

(2)

SUR LES COURBES D’IONISATION DES RAYONS 03B1 DU POLONIUM DANS LES GAZ RARES

Par R. NAIDU.

Sommaire. 2014 Dans cette note on a calculé la variation de la vitesse le long du parcours dans l’air et dans les gaz rares en tenant compte de la proportionnalité qui existe entre la perte d’énergie et l’ionisation pour les rayons 03B1 du polonium.

Les courbes de variation de vitesse ont permis la détermination de la variation du pouvoir d’arrèt en

fonction des parcours restant dans les gaz rares.

Les vitesses qui correspondent aux maxima d’ionisation sont évaluées dans tous les gaz étudiés.

Dans des études

précédentes

(’)

nous avons établi les courbes de

Bragg

relatives aux rayons a du

polo-nium dans les

cinq

gaz rares :

hélium, néon,

argon,

krypton

et xénon. Il nous

paraît

intéressant de résumer

dans cette note

quelques renseignements

utiles

qu’on

peut

tirer de toutes ces courbes.

I. Curie

(’)

a

déterminé,

la

première,

la courbe de variation du

pouvoir’ionisant

d’une

particule

a, en

pre-nant la courbe d’ionisation

expérimentale

et la

réparti-tion des parcours comme base de calcul. Elle a démon-tré que la courbe

expérimentale

se

place

entre les deux courbes

qu’on

obtient en

prenant

deux cas extrêmes

de fluctuation des parcours

probables

et que cette

courbe diffère très peu de la courbe relative à une

seule

particule

a. Elle a ensuite déduit la loi des varia-tions de la vitesse le

long

du parcours en admettant la

proportionnalité

du

pouvoir

ionisant à la

perte

d’éner-gie

des

particules

a. Cette loi était conforme à celle

qui

a été trouvée par d’autres chercheurs utilisant des

méthodes différentes.

Dans les

publications

citées

ci-dessus,

nous avons

comparé

les courbes de variation

d’énergie

déduites des

expériences

de G. Mano

(~3)

relatives au ralentissement

des l’axons a dans

l’air,

l’hélium,

le néon et

l’argon,

avec les courbes de

Bragg

que nous avons obtenues pour

les mêmes gaz.

Fig. l. - Variation de la vitesse le

long du parcours d’un faisceau de rayons a du polonium dans l’hélium.

Cette

comparaison

confirme la

supposition

de I.

Curie,

à savoir

qu’il

y a une

proportionnalité

entre la

perte

d’énergie

et l’ionisation des rayons a dans le cas du (1) R. NAIDU. t.i, p. 101 et seq. -R. NAIDU,

Jour. de Phys., 1934, t. 5, p. 343.

polonium ;

un

léger

excès d’ionisation sur la

perte

d’énergie

a été constaté seulement tout au début pour

le groupe

plus rapide

de RaC’.

(2) I. CURIE. Arin. de Phys., 1925, t. 3. p. ~’86

~3) G. Ann. de Phys., 1934, t. 1, p. ~.07.

(3)

576

Fig. 2. - Variation de la vitesse le

long des parcours d’un même faisceau de rayons a du polonium dans divers gaz : 1. Xénon; 2. Krypton; 3. Air; 4. Argon; 5. Néon.

(4)

577

En tenant

compte

de cette

proportionnalité

entre la

perte d’énergie

et

l’ionisation,

on

peut

donc déterminer la loi de variation de la vitesse le

long

du parcours d’un faisceau de rayons x. Si l’on admet que

l’énergie

moyenne de formation d’une

paire

d’ions est la même tout le

long

du parcours, on a :

où et

sont les variations de l’ionisation et de

l’énergie

le

long

du parcours et K un coefficient de

proportionnalité

qui

est constant dans le cas considéré. On a :

où R est le parcours

extrapolé.

Cette

intégration

peut

v

se faire

graphiquement

et l’on obtient les valeurs

de 2013

0

pour diverses valeurs de x.

0

La

figure

1

représente

la courbe de

Bragg

des rayons a du

polonium

dans l’hélium et la courbe de variation de vitesse dans le même gaz. Sur la

figure 2

sont

grou-pées

les

courbes

de

Bragg

dans l’air et dans les

quatre

autres gaz rares avec les courbes de variation des vi-tesses

correspondantes.

Variation du

pouvoir

d’arrêt S le

long

du par

cours dans les gaz rares. - Les courbes de

varia-tion

d’énergie

dans les différents gaz d’un même groupe

monocinétique

des rayons a

permettent

l’évaluation de

la variation des

pouvoirs

d’arrêt dans ces gaz. La

figure

3

représente

la variation de 8 en fonction de la

vitesse V ainsi

qu’en

fonction du parcours restant dans l’air.

L’air

qu’on prend

comme corps de référence dans les

calculs

de S,

contient deux fois

plus

d’atomes dans un

centimètre cube que les autres gaz rares. Par

consé-quent

nous avons doublé les valeurs de S pour ces gaz

afin de

pouvoir

évaluer la variation de S par atome. Les valeurs de S ainsi trouvées confirment celles qu ont été données par G. Mano

(loc.

cit.,

p. pour

l’hélium,

le néon et

l’argon.

Mais nos valeurs de S pour

le

krypton

et le xénon sont

légèrement

inférieures

vers la fin du parcours à celles

qui

ont été obtenues par

Gurney (1),

la variation étant

plus

accentuée pour les faibles vitesses.

Vitesses

correspondant aux

maxima des courbes

de

Bragg

dans l’air et dans les gaz rares. - Les

ordonnées des maxima des courbes de

Bragg

(fig.

1 et

2)

permettent

d’évaluer les vitesses

correspondant

à

ces maxima dans les différents gaz. Le tableau suivant

indique

ces vitesses ainsi que d’autres données relatives

aux diverses courbes de

Bragg.

(1) R. W. GuRREY, Proc. Roy. Soc., 1925, A, 107, p. 340.

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