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Chaleurs spécifiques de l'aluminium et de ses sels solides

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00240805

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240805

Submitted on 1 Jan 1903

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Chaleurs spécifiques de l’aluminium et de ses sels solides

E. Baud

To cite this version:

E. Baud. Chaleurs spécifiques de l’aluminium et de ses sels solides. J. Phys. Theor. Appl., 1903, 2

(1), pp.569-572. �10.1051/jphystap:019030020056901�. �jpa-00240805�

(2)

569

Dans la formule (5), l’influence de la mobilité négative li~ est pré- dominante, à cause de sa grande valeur. Or on sait que K, y M = Ct~,

donc on doit avoir :

où M est le poids atomique du métal. Cette relation (6) résulte des

expériences de Marx sur les vapeurs de sels de Gs, Rb, K, Na, Li.

Elle confirme donc la loi des mobilités négatives des ions des flammes salées.

6 mai 1903.

CHALEURS SPÉCIFIQUES DE L’ALUMINIUM ET DE SES SELS SOLIDES ;

Par M. E. BAUD.

J’ai utilisé pour ces déterminations la méthode décrite par M. Berthelot pour les liquides(’), avec quelques légères modifi-

cations.

La substance bien pure et finement pulvérisée était introduite dans une petite fiole en verre très mince munie d’un petit bouchon de

1" d ’l’ 1

liège donnant passage à un thermomètre au

L’appareil était placé dans un bain-marie spécial permettant

d’élever très lentement la température. De cette façon il y a à peu

près équilibre entre la température de la fiole et celle de l’eau qui

l’entoure. Néanmoins il y a toujours une différencie de quelques

dixièmes en moins pour la fiole.

La température voulue étant à peu près atteinte, on cesse de

chauffeur. Celle de la fiole continue à s’élever pendant quelques minutes, tandis que celle de l’eau s’abaisse ; il arrive un moment ois

les indications des deux thermomètres concordent exactement.

On enlève alors la fiole tenue par la tige de son thermomètre et on

la plonge dans l’eau du calorimètre.

La durée du trajet de la fiole dans l’air est de 1 à 2 secondes.

Je me suis assuré par des expériences comparatives que, dans ces

conditions, la quantité de chaleur perdue était négligeable.

(1) de ChÏ1n. et de Pliys., t. XII, p. 559 ; - et Mécan. chÙn., t. 1. p, 2’7~,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020056901

(3)

570

En effet, en doublant, triplant, quadruplant, etc., la durée du transport, on n’observe une perte appréciable qu’à partir d’une durée de 8 sec. ; et dans ce dernier cas la perte n’est que de4 10000 de la quan- tité à mesurer.

Une expérience préliminaire avec un poids connu d’eau distillée avait permis de déterminer la valeur en eau de la fiole et de ses

accessoires.

-

J’ai employé le calorimètre et le système de correction de M. Berthelot.

’1° J’ai fait une nouvelle détermination pour ce corps, car les nombres publiés diffèrent sensiblement suivant les observateurs.

J’ai employé de l’aluminium en poudre, que j’ai débarrassé des matières grasses qu’il contient par des lavages à l’éther bouillant.

J’ai trouvé pour la chaleur spécifique atomique :

5,805 entre + 15° et + 5~.

Ce nombre concorde bien avec ceux de Tomlinson (5,90 entre

_

et ~00°), de M. Le Verrier (5,94 entre et 300°).

Il est un peu inférieur à la moyenne 6,4 des chaleurs atomiques

des autres corps simples.

Si l’on compare les nombres obtenus par les meilleurs observa- teurs aux différentes températures :

on voit que la chaleur spécifique augmente avec la température;

d’abord très lentement, entre et 300° ; puis, de 300 à ~30°, elle aug- mente brusquement de plus d’un tiers ; enfin, entre 5£0° et 6000, elle devient supérieure au double de sa valeur primitive.

Cette variation rapide est l’indice d’une modification moléculaire

qui se produit avec absorption de chaleur, comme l’a montré

M. Pionchon pour le fer, le nickel, le cobalt (’ ) .

(1) .4iin. et Phy.., 6e série, t. XI.

(4)

571 2° Chlorure d’aluminium anhydre.

-

J’ai trouvé pour la chaleur

spécifique moléculaire CM= 50,196. Si l’on prend, pour chaleur spéci- fique du chlore solide, la moyenne des nombres fournis par les antres chlorures métalliques(’), soit 36,96 pour C16, et si l’on ajoute

celle de A12 qui est on a pour total 48;57 , nombre peu différent du résultat expérimental déterminé entre - 22° et + 10°.

3" Chlorur’e d’alu,niniuln hydraté.

--

A12C16, 12H20.

Cm = 151,66, nombre un peu inférieur à celui déduit de la loi de

Westyn à partir du chlorure anhydre et de l’eau solide (159,03).

4° Chlorure d’aluminium a1nmonié.

-

A12CI6@ 49-AzH-3.

Retranchons, pour le chlorure anhydre, 50,196 : il reste 138,204 pour 12iBzIf3 sol. soit 11,52 pour 1 seul AzH3. Ce nombre n’est pas très éloigné de celui de l’eau solide : 9,07.

5" Fluorure d’aluminium anhydre :

6° Fluorure hydraté.

--

Retranchons 63,49 correspondant à 7H20, il reste : 37,058 (Résultat expérimental : 38,54).

7° Cryol£the sodique.

-

A12F6 ,6NaF. Les deux nombres publiés

pour la cryolithe : 99,96 (Kopp) et 105,924 différant de 5,6 0/0, j’ai fait une nouvelle détermination. J’ai trouvé 106,26 pour la cryolitlie naturelle et 107,10 pour la cryolitlie artificielle. C’est donc le nombre de Kopp qui doit être rejeté.

Afin de pouvoir comparer la chaleur spécifique du fluorure d’alu- minium avec celle de la cryolithe, j’ai déterminé celle du fluorure de sodium anhydre.

8° FLuorure de sodium :

Si l’on additionne les chaleurs spécinqDes de

ce qui concorde bien avec la mesure directe (106,26 et 107,10).

(1) Mécan. chÎ1n., t . l, p. 482.

,

(5)

572

9° solide.

-

Des nombres qui précèdent, on peut, au moyen

de la loi de Westyn, déduire la chaleur spécifique du fluor solide.

Les seuls fluorures étudiés jusqu’à présent étaient la cryolithe et

le fluorure de calcium ; il était intéressant d’y ajouter les fluorures d’aluminium et de sodium.

De même que l’oxygène solide, le fluor solide donne donc un

chiffre plus faible que celui prévu par la relation approchée de Dulong et Petit et plus faible aussi que ceux fournis par les autres

halogènes.

Retranchons ’1~~,10 correspondant aux 17H’O sol., il reste 74,77 pour le sulfate anhydre.

Ce nombre ne concorde pas avec celui trouvé par Kopp pour l’alun potassique : 351,895.

En effets, si l’on ajoute à ’1 ~., ï i la chaleur spécifique du sulfate de

potassium et celle de 24H’O sol., on trouve 3~~,8ï au lieu de 351,895.

J’ai donc fait une nouvelle détermination pour l’alun potassique.

110 Alun polassique.

-

+ 2fiiI20 .

CM = 331,026.

Ce nombre concorde mieux avec celui trouvé pour le sulfate d’alu- mine.

-

J’ai réuni dans le tableau suivant les résultats de mes détermina-

tions :

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