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Photomètre à lecture directe. Rendement optique de quelques luminaires

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00241385

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241385

Submitted on 1 Jan 1908

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Photomètre à lecture directe. Rendement optique de quelques luminaires

Ch. Féry

To cite this version:

Ch. Féry. Photomètre à lecture directe. Rendement optique de quelques luminaires. J. Phys. Theor.

Appl., 1908, 7 (1), pp.632-640. �10.1051/jphystap:019080070063201�. �jpa-00241385�

(2)

632

lence aux cycles infiniment petits AA’H, BB’H’ donne:

Portons ces expressions dans les relations (12), elles deviennent :

Si on cherche ce que deviennent alors dO trouve les

"

dv dv

formes particulières que prennent les relations (fi) et (6) quand on

PHOTOMÈTRE A LECTURE DIRECTE.

RENDEMENT OPTIQUE DE QUELQUES LUMINAIRES ;

Par M. CH. FÉRY (1).

Principe de la méthode.

-

De nombreuses tentatives ont été faites pour effectuer les comparaisons photométriques sans le secours de

F0153iL Il est malheureusement difficile de trouver un dispositif ayant

sa sensibilité dans la même région du spectre que la rétine. Cette remarque explique pourquoi les actions chimiques de la lumière, la

variation de résistance électrique du sélénium éclairé, etc., ne peuvent

fournir que des résultats erronés.

La mesure de l’énergie totale de la radiation versée par une source lumineuse ne donnerait pas de meilleurs résultats, mais il n’en est plus de même si, par un artifice quelconque, on ne laisse passer, de

chaque y°adicction élémentaire du 4aisceatt, quantité propor-

tionnelle cc son activité sur la rétine.

L’absorption devra être complète dans l’ultra-violet et l’infra-rouge

et nulle pour la longueur d’onde de Langley Pour les autres radiations, on pourra employer les facteurs d’illuminations indiqués

par Macé de Lépinay et Nicati (2).

(1) Communication faite à la Société française de Physique : Séance du

1 er mai 1908.

(2) J. due Phys., 2e série, t. 11, p. 64 ; 1883.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019080070063201

(3)

Pour faire cette sélection des radiations inactives sur l’oeil, on pourrait disposer, dans le spectre de la source en étude, un écran

limitant la hauteur du spectre en chaque point. Cet écran devrait

avoir la forme de la courbe de sensibilité rétinienne en fonction de la

longueur d’onde, on concentrerait ensuite toutes ces radiations sur

l’appareil de mesure.

Plus simplement on peut s’adresser à une cuve absorbante.

Des essais nombreux m’ont montré que la plupart des solutions colorées en vert présentent une absorption insuffisante dans l’infra- rouge ; au contraire, les sels de cuivre, et en particulier l’acétate,

constituent des filtres parfaits.

En faisant varier la concentration d’une solution d’acétate de cuivre,

on déplace le maximum d’énergie et on peut l’amener à coïncider

avec 0[1’,54.

FIG. 1.

A ce moment l’expérience montre qu’il ne passe plus que 0,1 à 0,4 0/0 (bec Bengel et bec Auer) de l’énergie totale.

Le problème était donc ramené à réaliser un dispositif bolomé-

(4)

634

trique suffisamment sensible pour apprécier encore cette faible énergie, et cependant assez robuste pour trouver place dans la salle

d’essais photométriques.

L’expérience montre que l’excellent appareil de NI. C.-V. Boys,

connu sous le nom de raciio-nuicronzètre, peut être disposé de

manière à répondre à ces conditions :

Un cadre cuivre -con stantan est suspendu par une lame très mince de bronze phosphoreux dans le champ d’un aimant NS. Les deux soudures du couple, placées à la même hauteur et côte à côte,

sont constituées par deux lames d’argent de omm,3 d’épaisseur et ayant 6 X 12 millimètres. L’une des faces de ces lames est noircie

au noir de platine et l’autre polie.

Ainsi disposé, le système donne 500 millimètres de déviation

sur une échelle placée à 2 mètres quand une des soudures reçoit

1 bougie-mètre (ceci sans interposition d’aucun milieu autre que l’air entre la source et la soudure).

Mais l’interposition de la cuve absorbante réduit la sensibilité dans des proportions considérables.

Étude de la cuve absorbante.

-

Voici d’abord quelques résultats

relatifs à une cuve d’eau dont on fait varier l’épaisseur (la source de

radiations était un bec Bengel) :

En portant en abscisses les épaisseurs de cuve, et en ordonnées

les déviations, on remarque qu’à partir de 3 centimètres l’absorption augmente bien peu avec l’épaisseur. J’ai choisi une cuve de 4 centi- mètres qui n’est pas encore très encombrante et qui permet d’absor- ber déjà, grâce à l’eau seule, la majeure partie des radiations obs-

cures.

Pour faire un choix entre les divers sels de cuivre, j’ai opéré de la

manière suivante : je dissolvais 1 gramme d’hydrate d’oxyde de

cuivre dans les divers acides que je voulais étudier, de maniére à

obtenir une solution aussi neutre que possible.

Sous une épaisseur uniforme de 2 centimètres, et pour un volume

de 50 centimètres cubes de solution, les résultats ont été les

(5)

suivants :

L’eau sous la même épaisseur donnait avec la même source (bec Bengel) 350 millimètres.

En étendant à 100 centimètres cubes, on trouve dans les mêmes conditions :

Enfin, en amenant le volume à 200 centimètres cubes :

Et cependant l’acide acétique est plus diathermane que l’eau, puisque le spot sort des limites de l’échelle en emplissant la cuve

avec ce liquide.

Une solution à 50 0/0 d’acide acétique cristallisable et 50 0/0 d’eau

donne 370 millimètres, plus que l’eau pure.

Une expérience très simple montre l’énorme absorption des sels de

cuivre pour les radiations de grande longueur d’onde: i gramme de cuivre est dissous dans la quantité exactement nécessaire d’acide

azotique, puis on étend à 1000 centimètres cubes.

La déviation donnée par ce liquide dont la coloration est à peine

sensible est de 270 millimètres.

L’eau pure donne sous la même épaisseur de 2 centimètres et dans les mêmes conditions (bec Bengel) 350 millimètres ; soit la différence

très notable de 80 millimètres pour la faible concentration indiquée.

La nature du dissolvant de l’acétate de cuivre joue un rôle impor-

tant, comme le montre l’expérience suivante :

On a amené à un même volume un volume fixe d’une solution

(6)

636

très concentrée de ce sel :

La solution alcoolique est verte, celle dans l’eau bleu ver iet

celle dans l’ammoniaque bleu très foncé.

A part le cas de l’ammoniaque, les déplacements des bandes d’absorption s’expliquent sans doute par des phénomènes d’ioni-

sation.

d’une lentille de concentration.

-

L’emploi d’une lentille est donc indispensable pour rendue à l’appareil la sensibilité que lui fait perdre l’énorme absorption de la cuve.

Je me suis rendu rapidement compte que ni la position de l’image

sur la plaquette-soudure du cadre de l’appareil ni la netteté de

cette image n’intervenaient dans le résultat, que tout le faia-

ceau soit occulté par cette plaquette.

Pour rendre le réglage plus commode, on a collé au dos des deux lamelles d’argent aussi identiques que possible une feuille de papier qui permet de voir s’il ne tombe pas de lumière en dehors de la sur-

face noircie. Cette feuille de papier sert à une mise au point appro- chée de l’image, quand on fait tomber cette dernière entre les deux soudures. Enfin, pour éviter autant que possible le rayonnement par

°

l’envers des lames d’argent, ce papier est recouvert, du côté non collé aux lames, d’une mince couche d’étain brillant.

_

Détails de construction de l’appareil.

-

Description des 1nesures.

- Deux précautions sont indispensables à observer, si on veut avoir

un zéro présentant quelque stabilité avec un appareil d’une sensi- bilité aussi grande que celle du radio-micromètre (~ ) .

La première est de disposer dans un même plan horizontal les deux soudures de l’instrument, car si on agit autrement les couches d’air

qui se rangent toujours par ordre de densité sous la cloche de l’ins-

(1) lI. Duddell a tiré un parti extrêmement habile de cet appareil, dont il a pu faire un oscillog¡’aphe thermique qui permet de mesurer avec facilité l’intensité des courants les plus faibles, même périodiques, tels que ceux qui prennent nais-

sance dans le téléphone [DUDDELL, Meslu>e des petits courants alleinatifs> de haute

f>.équence pat- le

«

Thennogalvano1nèl1’e» (Journal de Physique, t. I‘’, 4e série,

p. 5; 1905)].

(7)

637 trument donneraient à l’appareil une déviation variable avec la tem- pérature de la salle.

La deuxième précaution est d’employer, comme couvercle du sys- tème, une cloche épaisse en cuivre rouge dont la bonne conducti- bilité calorifique tend à former une enceinte isotherme, malgré les

rayonnements parasites qui peuvent frapper l’instrument.

Les causes qui limitent la sensibilité du radio-micromètre sont tout d’abord l’amortissement : un cadre de trop faible résistance

suspendu par un fil de torque insuffisant, se déplacera avec une

extrême lenteur et les mesures ne présenteront aucune sûreté.

Ensuite, malgré les précautions sur lesquelles je viens d’appeler l’attention, le zéro de l’appareil se déplace lentement sur l’échelle

avec une vitesse ne dépassant jamais quelques millimètres par mi- nute.

FIG. 2.

_

C’est afin d’éliminer cette dernière cause d’erreur que j’ai toujours employé une méthode utilisant alter’nativement les deux plaquettes

comme soudure chaude, ce qui a en ontre l’avantage de doubler la

déviation.

Dans ce but, la lentille L (fly. 2) peut être déplacée à distance par

deux poires en caoutchouc (fig. 3), de manière à amener l’image

successivement sur les deux soudures.

En faisant cette manceuvre à des intervalles de temlJs égaux, de l’ordre de la demi-minute ou de la minute, suivant le degré d’amor-

tissement de l’appareil, les déplacements du zéro se trouvent éli-

J. cle Phy.s., 4- série, t. VII. (Août 19us , 42

(8)

638

minés, car ces déplacements sont très lents et se font toujours

dans le même sens pour une série de mesures qui n’exige que

quelques minutes.

lnc. 3.

L’exemple suivant, relevé sur mon cahier d’expériences, fera encore

.

mieux saisir la méthode:

Moyenne d’un nombre

pair de différences

(9)

Rapport trouvé au photomètre de Lummer et Brodhun :

Dans le cas de sources très intenses, on doit réduire dans un rap- port connu la sensibilité de l’appareil, qui donne environ -±- 30 mil-

limètres, soit 60 millimètres de déviation totale pour la lampe Carcel

à 1 mètre. Pour cela, la lentille est munie d’un des diaphragmes D,

visibles sur la fig. 3 donnant la vue d’ensemble de l’instrument.

Toutes les lampes en étude doivent toujours être disposées à une dis-

tance uniforme de 1 mètre de la lentille de concentration pour que les résultats soient comparables.

01Jtique de quelques lurninaires.

-

Pour terminer, je

donnerai quelques résultats relatifs aux lampes à incandescence : 1

Ce qui conduit aux rendements suivants :

résultats conformes à ceux obtenus par les méthodes photolnétriques

ordinaires.

Le temps ne m’a pas encore permis de faire l’étude des lampes à arc

à l’aide de cet appareil, mais je m’en suis servi pour faire quelques

mesures du

«

rendement optique

»

de quelques luminaires.

Dans ce but, je mesurais successivement la déviation produite par

l’appareil muni de la lentille et de la cuve absorbante, puis celle ob-

tenue en faisant sur les soudures l’image de la source au moyen

d’un petit trou (sténopé) percé dans .une plaque noircie remplaçant

la lentille, ce qui permettait de supprimer entre la source et la sou-

dure tout milieu transparent autre que l’air.

Le rapport des surfaces de la lentille et du petit trou ayant 1 mil- limètre de diamètre fut mesuré avec soin et trouvé égal à 21~6.

J’obtins ainsi pour la lampe à incandescence à fil de charbon nor~

(10)

640

malement poussée (110 volts) :

Le rendement baisse à 0,187 0/0 quand on réduit le voltage à 97,~ volts.

Le bec Auer étudié de même a donné :

et le bec Bengel :

Je me propose d’étudier de la même manière les arcs et les lampes

à vapeur de mercure.

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT ;

T. VII ; 1906.

On peut définir les unités électriques d’après des prototypes,

comme on l’a fait pour les unités mécaniques, ou en donner une dé-

finition empirique qui puisse être à chaque instant réalisée avec exactitude.

La définition absolue (rattachée aux unités mécaniques) se heurte

à de grandes difficultés d’exécution. Il est donc préférable de ne la

faire intervenir que dans le choix des unités et de fixer celles-ci de manière que le passage du système électrique au système méca- nique n"exige que des corrections peu importantes. Une fois les

unités pratiques fixées, on déterminera ces corrections par des pro- cédés analogues à ceux qui ont servi pour établir la relation entre le kilogramme et le mètre.

(1) En négligeant l’absorption de la cuve et de la lentille pour les rayons lumi-

neux 1-

=

0,54 u. Ces valeurs sont donc trop faibles, elles ne donnent que l’ordre

de grandeur du rendement optique.

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