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Photomètre à lecture directe

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242286

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242286

Submitted on 1 Jan 1908

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Photomètre à lecture directe

Ch. Féry

To cite this version:

Ch. Féry. Photomètre à lecture directe. Radium (Paris), 1908, 5 (5), pp.144-145. �10.1051/ra-

dium:0190800505014400�. �jpa-00242286�

(2)

144

Photomètre à lecture directe

Par Ch. FÉRY

[Laboratoire d’0ptique.

-

École

de

Physique

et de

Chimie

de

Paris.]

De nombreuses tentatives ont été faites pour effec- tuer les comparaisons photométriques

sans

le

secours

de l’oeil. Il

est

malheureusement difficile de

trouver un

dispositif ayant

sa

sensibilité dans la même région

du spectre que la rétine. Cette remarque explique pourquoi les actions chimiques de la lumière, la

v a-

riiitioii de résistance électrique du sélénium éclaire, etc.,

ne

peuvent fournir que des résultats erronés.

La

mesure

de l’énergie totale de la radiation versée par

une source

lumineuse

ne

donnerait pas de meil- leurs résultats, mais il n’en

est

plus de même si, par

un

artifice quelconque,

on ne

laisse passer, de chaque

radiation éléntentaire du faisceau, qu’une quantité proportionnelle à

son

activité

s2cr

la rétine.

L’absorption devra être complète dans

l’ultra-violet et l’infra-rouge,

et

nulle pour la longueur d’onde de Langley 0’1,54. Pour

les autres radiations,

on

pourra employer

les facteurs d’illumination indiqués par Macé de Lépinay

et

Nicati 2.

Pour faire cette sélection des radiations inactives

sur

l’oeil,

on

pourrait disposer,

dans le spectre de la

source en

étude,

un

écran limitant la hauteur du spectre

en

chaque point. Cet écran deyrait avoir la forme de la courbe de sensibilité rétinienne

en

fonction de la longueur d’onde.

Plus simplement

on

peut s’adresser à

une cuve

absorbante.

Des essais nombreux m’ont montré que la plupart des solutions colorées

en

vert

présentent

une

absorption insuffisante dans

Au contraire les sels de cuivre, et

en

particulier l’acétate, constituent des filtres parfaits.

En faisant varicr la concentration d’une solution d’acétate de cuivre,

on

déplace le maximum d’énergie

et

l’on peut l’amener à coïncider

avec

0u,54.

A

ce moment

l’expérience

montre

qu’il

ne

passe plus que 0,1 à 0,4 pour 100 (bec Bengel

et

bec Auer)

de l’énergie totale.

Le problème était donc ramené à réaliser

un

dispo-

sitif bololl1étrique suffisamment sensible pour appré-

1.

Appareil présente

à la Société

Française

de

Physique,

le

mai 1 JUR.

2. Journal de

Physique, 1-2-ü4-1883.

cier

encore

cette faible énergie, et cependant

assez

robuste pour

trouver

place dans la salle d’essais pho- tométriques.

L’expérience m’a montré que l’excellent appareil

de M. C.-V. Boys,

connu sous

le

nom

de radio-micl’o- nièti-e, pouvait être disposé de manière à répondre à

ces

conditions :

Un cadre cuivre-constantan est suspendu par

une

lame très mince de bronze phosphoreux dans le champ d’un

aimant. Les deux soudures du couple, placées à la

même hauteur et côte i. côte, sont constituées par deux lames d’argent de 0mm, 3 d’épaisseur et ayant

i’ig. 4 .

6mm X 12mm. L’une des laces de

ces

lames

est

noircie

au

noir de platine

et

l’autre polie (fig. 1).

Ainsi disposé, le système donne 500 millimêtrcs de déviation

sur une

échelle placée à 2 mètres, quand

une

des soudures reçoit 1 bougie-mètre (ceci

sans

interposition d’aucun milieu autre que l’air

entre

la

source et

la soudure).

Pour rendre

une

sensibilité suffisante à l’appareil

muni de

sa cuve, une

lentille forme,

sur

l’une des pla- quettes, l’image de la

source

mesurée.

Une commande pneumatique actionnant la lentille à distance permet de faire tomber la radiation tiltrée,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0190800505014400

(3)

145

alternativement

sur

les deux soudures,

ce

qui

annule les déplacements de zéro. Enfin le couvercle de l’appareil est

en

cuivre rouge très épais, de

manière à former

une

enceinte sensiblement isothermc.

On obtient ainsi 60 Inillimètres de déviation pour

un

carcel-mètre.

[lleçu le 5mai 1908.]

MÉMOIRES TRADUITS

Sur les indications fournies par les récentes

recherches en électricité au sujet de la relation

entre la matière et l’éther

Par J.-J. THOMSON

[Laboratoire Cavendish

-

Université

de

Cambridge.]

Les récentes recherches eu: électricité

ont

beau- coup contribué à relier les diverses branches de la

physique et je désire appeler

votre

attentian

sur

quel-

ques conséquences de l’application du principe de l’égalité de l’action

et

de la réaction (troisième loi du

mouvement de Newton) à quelques-unes de

ces re-

cherches. D’après

cette

loi, la quantité de

mouvement

totale d’un système isolé quelconque, c’est-à-dire d’un

système

non

soumis à l’influence d’autres systèmes,

est constante, de sorte que, si quelque partie d’un tel système gagne

une

certaine quantité de mouvement,

une autre

partie du système doit perdre

une

quantité

de

mouvement

égale. Cette loi, qui forme d’ailleurs

la base de

notre

dynamique ordinaire,

est

étroitement reliée à l’interprétation que

nous

donnons du gland principe de la conservation de l’énergie,

et sa

mise

en

défaut diminuerait beaucoup l’intérêt de

ce

principe.

Suivant

ce

principe, la

somme

des énergies poten- tielle

et

cinétique

est

constante ; examinons rapide-

ment comment nous

définissons l’énerbie cinétique.

Les objets placés dans

cette

salle

nous

semblent

en

repos

et nous

dirons que leur énergie cinétique

est

nulle, mais, pour

un

observateur qui serait

sur

la pla-

nète Maris,

ces

objets

ne

seraient pas

en

repos, ils

se

déplaceraient

avec une

vitesse considérable,

car

ils

seraient soumis à la vitesse de rotation de la

terre autour

de

son axe et

à la vitesse de révolution de la

terre autour

du soleil ; ainsi l’énergie cinétique serait,

pour l’observateur de Mars, très difl’érente de

ce

qu elle

est

pour

nous.

La question

se

pose de savoir si le

principe de la conser, ation de l’énergie s’applique

pour

ces

deux manières d’cstimer l’énergie cinétique

ou

s’il dépend du système d’axes particulier que

nous

employions pour définir la vitesse des corps. On peut facilement montrer que, si le principe de 1"égalité de

l’action et de la réaction

est

vrai, la conservation de

l’énergie s’applique quels que soient les

axes

auxquels

se

rapportent les vitesses, mais que, si l’action

et

la réaction

ne

sont pas égales

et

opposées,

ce

principe

ne

s’appliquerait que si les vitesses sont rapportées à

un

système d’axes particulier.

Le principe de l’action

et

de la réaction

est

donc

un

des fondements de la mécanique,

et

les propriétés d’un système pour lequel

ce

principe

ne

s’appliquerait pas

ne

pourraient

se

représenter par

aucun

modèle méca-

nique. L’étude de I*élcctricité

nous a

toutefois fourni des

cas

où il semble que l’action n’est pas égale à la

réaction. Prenons, par exemple, le

cas

de deux corps

chargés A

et

B

en

mouvement rapide;

nous

pouvons,

d’après les lois de l’électricité, calculer les forces que

ces

corps exercent l’un

sur

l’autre

et nous

trouverons que, sauf dans le

cas

où ils

se meuvent avec

la même vitesse

et

dans la même direction, la force que A

exerce sur

B n’est pas égale

et

opposée à celle que B

exerce sur

A, de

sorte

que la quantité de

mouvement

du système formé par A

et

L

ne reste

pas

constante.

Devons-nous conclure de

ce

résultat que les corps,

quand ils

sont

électrisés, n’obéissent pas à la troi- sième loi

et

que, par conséquent,

aucone

interpréta-

tion mécanique des f’orees produites par de tels corps n’est possible,

ce

qui

nous

conduirait à abandonner

l’cspoir de regarder les phénomènes électriques

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