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Mesure directe des vitesses d'éjection dans un propulseur à plasma

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HAL Id: jpa-00205999

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Submitted on 1 Jan 1965

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Mesure directe des vitesses d’éjection dans un propulseur à plasma

Émile Metge

To cite this version:

Émile Metge. Mesure directe des vitesses d’éjection dans un propulseur à plasma. Journal de Physique,

1965, 26 (8-9), pp.463-465. �10.1051/jphys:01965002608-9046301�. �jpa-00205999�

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MESURE DIRECTE DES VITESSES D’ÉJECTION

DANS UN PROPULSEUR A PLASMA (1)

Par ÉMILE METGE,

Société Nationale d’Études et de Construction de Moteurs d’Aviation, Laboratoire Central d’Études, Service Physique.

Résumé. - Dans un jet de plasma en équilibre thermodynamique local, il est possible de

déterminer la distribution des vitesses en utilisant l’effet Dôppler sur certaines raies spectrales

émises par le plasma. On décrit un appareillage, comprenant notamment un étalon Fabry-Pérot, qui a permis de mesurer des vitesses macroscopiques allant de 7 km/s à 11 km/s avec une pré-

cision de l’ordre de 10 %.

Abstract. 2014 Using the Dôppler shift on some spectral lines, it is possible to determine the velocity distribution in a plasma jet assumed to be in a local thermodynamic equilibrium.

An apparatus, including particularly a Fabry-Perot interferometer, is described. Macroscopic velocities, from 7 km/s to 11 km/s, were measured with an accuracy of about 10 %.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 26, AOUT-SEPTEMBRE 1965,

Introduction.

-

Dans le cadre de recherches

generales concernant la propulsion electrique nous

avons ete charges de mesurer les vitesses dejec-

tion du plasma produit par un propulseur 6lee- trothermique a arc.

Pour cela, nous nous sommes orient6s vers une

m6thode optique utilisant 1’effet Doppler sur

certaines raies spectrales 6mises par le plasma.

(1) Travail execute pour obtenir le titre d’ingenieur

C. N. A. M. mention M6canique.

Le propulseur electrique.

-

L’6jecteur 6lee- trothermique que nous avons employ6 fournit un jet de plasma d’hydrogene dont la temperature,

évaluée en faisant 1’hypothese d’un 6quilibre ther- modynamique local, est comprise entre 10 000 °K

et 15 000 OK [1]. Le jet est produit a la .pression atmosph6rique, il est sensiblement cylindrique et

a environ 2 mm de diam6tre pour 15 mm de lon- gueur. En regime de fonctionnement moyen, un

éjecteur de ce type fournit une pouss6e de l’ordre

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01965002608-9046301

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464

de 1 N pour un debit massique d’hydrogene d’envi-

ron 0,2 g/s. La vitesse efficace d’ejection est donc,

par definition de l’ordre de 0,2 : 10-3 soit

5 000 m/s dans le syst6me legal.

Mais les pertes dans la couche limite sont tr6s

importantes et les vitesses r6elles, au voisinage de

1’axe du jet, sont en fait de l’ordre de 10 kmjs. Il s’agit de vitesses 16g6rement subsoniques car la

vitesse du son dans un plasma d’hydrog6ne en 6quilibre est d’environ 10 km/s a 10 000 OK, elle passe a 11 km/s a 12 000 oK et atteint 14 km/s

a 15 000 OK [2] ; a ces temperatures elle varie peu

avec la pression.

Principe de la mdthode.

-

Revenons au prin- cipe de la mesure des vitesses et consid6rons un atome excite anime d’une vitesse constante v

par rapport a la tuyere d’ejection et émettant une

radiation lumineuse monochromatique.

On sait que la longueur d’onde, À’ de cette radiation, mesuree dans un repere lie a la tuyere

dans une direction faisant un angle « avec v est

reli6e a la longueur d’onde X mesur6e dans une

direction perpendiculaire a v par la relation :

oii v cos « repr6sente la projection du vecteur

vitesse sur I’axe de vis6e et c la vitesse de propa-

gation de 1’onde lumineuse par rapport a la tuyere,

c est une constante lorsque la tuyere est immobile

dans le milieu ou s’effectue la propagation. Donc

en mesurant X et a’ ou, plus habilement, le rap-

port ), - X’/X il est possible de d6terminer la valeur de la vitesse.

Ceci se rapporte a une particule, en reality si

1’on consid6re un element de volume du jet dont les

dimensions sont petites devant celles du jet mais grandes devant les dimensions mol6culaires et à l’int6rieur duquel on peut admettre qu’il regne un 6quilibre thermodynamique, on a affaire a une

distribution microscopique des vitesses des atomes 6metteurs.

Puisque 1’element est en 6quilibre, cette distri-

bution a la syrnetrie sph6rique par rapport a son

maximum et, en 1’absence d’autres causes d’elar-

gissement, la raie 6mise pr6sentera un profil sym6- trique en fonction de la longueur d’onde. Par

ailleurs, du fait que le jet n’est pas homogene,

cette distribution microscopique est doubl6e, lorsque l’on consid6re le jet en entier, d’une distri- bution macroscopique des vitesses les plus pro- bables des atomes 6metteurs de chacun des ele- ments microscopiques qui constituent le jet. C’est

6videmment cette distribution macroscopique qui

nous int6resse du point de vue de la propulsion.

Pour y ace6der la relation 616mentaire que nous avons rappelee reste statistiquement utilisable.

Raies employees.

-

Suppos’ons que pour une raie convenablement choisie la luminance spec- trale du plasma d6croisse tres vite de 1’axe du jet

vers le bord. On comprend qu’il est alors possible,

en effectuant un sondage par lignes, d’obtenir une

valeur locale de la vitesse la plus probable des

atomes 6metteurs par rapport a la tuyere. Et cela

sans calcul auxiliaire.

Il est, de plus, n6cessaire que la raie choisie soit sufnsamment intense, suffisamment etroite et

qu’elle ne presente pas de structure hyperfine ni d’auto-absorption.

Nous avons utilise soit la raie 3 902,96 A de

l’atome neutre de molybd6ne soit la raie 4 008,75 A

de 1’atome neutre de tungst6ne. Ces raies pro- viennent de 1’erosion des electrodes et elles appa- raissent spontan6ment dans le spectre

du lasma.

Leur largeur est de l’ordre de 3 a 4/100 d’ . Il est

a noter que ces raies sont dues a des transitions n’interessant que les couches 6lectroniques internes,

ces transitions sont peu perturb6es par les chocs que 1’atome 6metteur peut subir avec d’autres particules et il en r6sulte que le profil des raies

reflete essentiellement la distribution microsco-

pique des vitesses a l’int6rieur d’un petit element du jet.

L’appareillage.

-

L’évaluation des vitesses st-

ram6ne donc a la mesure de tres petits rapports

de longueurs d’ondes ; pour fixer les idees si

v

==

10 km/s ; cos oc == 1/2 on a 2013.2013 6XT04

c’est-a-dire un 6eart de 1 /10 d’A pour une raie

orang6e.

Pour effectuer cette mesure il faut un appareil dispersif de grande résolvance. L’etalon interfe- rentiel Fabry-P6rot nous a paru bien adapte au probl6me a r6soudre, il est en effet d’un encom-

brement reduit et peut donc etre facilement isol6 des vibrations m6caniques et acoustiques ainsi

que des fluctuations de temperature et de pres- sion. De plus, il peut avoir, sans difficult6s de construction ou de r6glage, une r6solvance aussi haute qu’on le desire [3]. Le schema optique de I’appareillage que nous avons realise est reproduit

sur la figure 1.

L’objectif d’entree L1 forme du jet de plasma

une image sur un diaphragme A2 ce qui permet

d’isoler un element du jet. Le diaphragme est

ensuite conjugue du reseau du monochromateur et des lames du Fabry-P6rot par l’interm6diaire des lentilles L3 et 1"5 et du miroir concave L4. On conjugue d’autre part 1’objectif d’entree L1; les

fentes d’entree et de sortie B2 et B3 du monochro- mateur et la plaque photographique B4 par l’inter- m6diaire des lentilles L2, L5, L6 et du miroir I.J4.

Les divers elements du montage, en particulier l’épaisseur des cales du Fabry-P6rot, le pouvoir

r6flecteur des revêtements semi-réfléchissants des

(4)

465

FIG. 1.

-

Schema optique du montage. A1: Element de plasma a analyser. - A2 : Diaphragme isolateur (8x2 mm). - A3 : R6seau 50 X 50 mm ; 1 180 traits/mm. - A4 : Lames de 1’etalon Fabry-Perot. - B1: Partie utile de l’objectif

d’entree. - B2-B3 : Fentes du monochromateur. - B4 : Plaque photographique (Kodak B 10).

-

Dis-

tances focales (cm) : fi

=

10 f 2

=

7,5 ; f 3

=

8 ; f 4

=

50 ; f5

=

13 ; f 8

=

30.

-

Grandissements des lentilles : Yi

=

10 ; Y2

=

8/110 ; ya

=

6,25. - Grandissements des syst6mes afocaux Y4.4

=

1 ; y4,r,

=

0,26 ; Ye, e

=

30/13.

lames, la distance focale de 1’objectif de chambre L6

et l’ouverture de 1’objectif d’entr6e L1 ont 6t6

calcul6s de mani6re a obtenir un bon compromis

entre luminosite et resolvance, c’est-A-dire finale- ment entre rapidite de mesure et sensibilite.

L’appareillage fonctionne de la maniere sui- vante : Si 1’on modifie I’angle oc en tournant le support d’ejecteur on induit, par le processus de 1’effet Doppler, une variation de longueur d’onde

de la raie qui est isolée par le monochromateur.

Cela se traduit sur la plaque photographique par

une variation du diam6tre des anneaux de la

figure d’interf 6rence.

Pour mesurer avec precision cette variation de diam6tre on effectue un enregistrement microden- sitom6trique de la figure d’interf6rence le long d’un

diam6tre des anneaux et cela de telle mani6re que

ce diam6tre corresponde, par image inverse, a un

diam6tre de l’objectif L1 perpendiculaire au plan

form6 par 1’axe optique et 1’axe d’ejection. On

montre ais6ment que la vitesse est alors fournie par la formule :

ou (D.L est le diam6tre, mesure sur 1’enregistrement,

du premier anneau obtenu par vis6e perpendicu-

laire au jet et ie diam6tre de I’anneau corres-

pondant au meme ordre d’interference, obtenu par vis6e sous l’angle a. Le coefficient y2 F6 2 qui fait

intervenir le grandissement y du densitom6tre et la distance focale f g de l’objectif de chambie, peut

etre determine exp6rimentalement avec une bonne precision, si bien que le facteur cJ8y2 F2 cos a

constitue un coefficient connu.

Discussion.

-

La precision obtenue sur la vitesse depend 6videmment du profil des raies indicatrices,

de la qualite de I’appareillage, de I’angle oc et de la

valeur de la vitesse. Dans nos essais elle était de l’ordre de 10 %, mais il est possible d’obtenir beau- coup mieux.

Avec cet appareillage nous avons mesur6, pour diverses conditions de fonctionnement de 1’ejec- teur, des vitesses allant de 7 km/s a 11 km/s, nous

avons également 6tabli 1’allure de la distribution

macroscopique des vitesses dans le jet, en parti-

culier nous avons montre que le gradient radial

de vitesse est quasiment nul dans la region cen-

trale du jet.

Enfin on peut, en 6tudiant les profils et les deplacements de certaines raies, utiliser le meme

appareillage a la determination des temperatures

de translation et des pressions.

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