HAL Id: jpa-00200751
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00200751
Submitted on 1 Jan 1920
HAL is a multi-disciplinary open access
archive for the deposit and dissemination of
sci-entific research documents, whether they are
pub-lished or not. The documents may come from
teaching and research institutions in France or
abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est
destinée au dépôt et à la diffusion de documents
scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,
émanant des établissements d’enseignement et de
recherche français ou étrangers, des laboratoires
publics ou privés.
Photomètre universel sans écran diffusant
H. Buisson, Ch. Fabry
To cite this version:
PHOTOMÈTRE
UNIVERSEL SANS ÉCRAN DIFFUSANT.Par MM. H. BUISSON et Ch. FABRY.
1. Introduction. - La
nleSllrc de lïl1lcnsité d’une source lumineuses se fait ordinairel11011t en éclairant avec cette source un écran diffusant don on
égalise
l’éclat al’CC celui queproduit
une source decomparaison.
Cette 111anière deprocéder
conduit à degrandes
difficultéslorsqu’il s’agit
d’obtcnirséparément
les intensités deplusieurs
sources de lumièreplacées
à peu de distance les unes des autrcs; 1" écran1 est alors éclairé par l’cnsclnblc dessources ct la détermination de son éclat
n’apprend
rien sur l’intensité dechacune d’elles. C’est ainsi que, dans l’étude de
l’éclairage pul>lic;
il n’es. pas facile de mesurerséparément
les intensités des diverseslampes qui
éclairent une rue ou une salle. Même dans le cas d’unc sourceunique,
la lUl11ièrediffusée par les
objets
voisinspeut
introdllire de graves erreurs.D’autre
part,
l’écran diffusant offre l’inconyénient degaspiller
la lllmière : il renvoie dans toltes les directions le flux 111nlinellxqu’il
a reçuet mw t!’(’fi faible fraction de ce flux
l’arCnlCnt
plus
atteint laB "
10000/
pupille
de l’observateur. Il en résulte que la lnCSLl1’C estilnpossible
si lasource de lumière est faible ou
éloignée.
Ces considérations nous ont conduits à étudier un
appareil d’usage
commodc,
sans écrandiffusant,
disposé
de telle manière que les fluxprovenant
de diverses directions ne sc,mélangent
pas et que l’oeilperçoive
un éclairement uniforme
provenant
d’une seule source lumineuse. Cetappareil
présente
lesavantages
suivantes :possibilité
de mesurer une souuccunique malgré
levoisinage
d’autres sources ou de corpsdiffusants ;
limitesd’emploi
très étendues. etpossibilité
de mesurer dans de bonnes conditionsdes sources très faibles ou très
éloignées.
°Le même
appareil peut
aussi servir à mesurer des éclatsintrinsèques
et, en lui
adjoignant
un écrandiffusallt;
des éclairements. Ilpeut
ainsijouer
le rôle dephotomètre
universel(’).
2.
Principe.
- La méthode consiste àprendre
commeplage
photomé-trique
la surface d’une lentillequi projette
sur lapupille
de l’obseryatellr uneimage
dé la source de lulnière. Soit(fig.
1)
une source de lumière Ldont
l’objectif
0projette
en L’ unepetite image qui
tombe sur lapupille
Pde
l’observateur,
image supposée
assezpetite
pour que lapupille
lareçoive
(1) Un appareil d’essai a été réalisé en 1918 au service des Inventions en vued’expé-riences intéressant la défense nationale. Un modèle définitif est actuellement en construc-tion chez M. J obin.
,
26
tout entière. L’observateur voit alors la surface de la lentille uni[orn1én1e11t éclairée et. comme il
n’y
a pas de lumièreperdue,
l’éclat de cette surface esttrès
grand
même si la source L est faible etéloignée.
D’une.manièreana-loglle.
une source decomparaison
donnera
une secolldcplage
unifor-me, que l’on
égalisera
(~)
avec lapremière.
Le calcul suivant montre le
grand avantage
queprésente
la méthode expo-sée ici sur cellesqui
fontintervenir
un écran diffusant. SoitY l’intensité
lui-neuse de la source. n et /)’ les distances de la lentille à L et à L’. Le flux
qui
ytombe sur l’unilé de surface de la lentille est
D2;
il serépartit
tout entier 1dans
l’angle
solidei7;
le flux reçu par unitéd’angle
solide,
qui
détermine
réclairemcnt del’image
rétinienne,
est donc :Supposons
(T autrepart
qu’à
laplace
de la lentille on mette un diffuseurparfait.
Si s est la surface de lapupille,
celle-ci recevra par unitéd’anglc
solide le flux :
-
,
0n a donc :
eh
désignant
par a le rayon de lapupille.
’Soit par
exemple
D’ = 15 cm; 11 admettant que lapupille
ait 5 mmde diamètre
(a
=0,25)
on aura :(1) Cette méthode photométrique a déjà été employée pour résoudre divers problèmes.
Citons en particulier plusieurs spectrophotomètres bien connus, dont celui de 31. Gouy
(1880). Nous avons nous-mêmes utilisé cette méthode dans notre microphotomètre pour la
mesure de l’opacité des clichés photographiques. M. Buisson s’en est aussi servi dans ses mesures de très faibles luminosités provenant de préparations luminescentes qu’il aurait été impossible de mesurer en prenant un diffuseur. La même méthode a servi â lord
Rayleigh dans ses mesures de pouvoir réflecteur. Récemment M. Blondel a décrit un
dis-positif pour la mesure de la transparence de l’atmosphère, dans lequel cette méthode est
La
suppressiol1
(lc l’ccrall diffllsallt etson
rcu1placel11cnt
par une len-tille djc 15 Cl11 SOUlOl1lent de distance focalepermettent
donc,
en restant dans les mêmes conditions d’éclat desplages,
de faire des mesures sur unesource donnant un éclairement 3 600 fois
plus
faible. Si l’on admetun écran diffusant on
pcul
faire de bonnes U1csur0S sur un éclairementd’un
lux,
ledispositif
sans diffllsourperinettia.
dans d’aussi bonnescondi-tions,
de faire des 111f’slll’CS SLII’ une source d’unebougie placée
à 60 nlètres, et cela sans êtregène
par
les autres sources de 111l11ièrc. Enemployant
unelcnlillc de
plus long ioyci;
onpourrait
l11eSllrer une source encoreplus
éloignée.
’
Pour
placer
l’oeil correctement etpréciser
la source lumineuses surlaquelle
o11opère,
un ceilletonpercé
d’unepetite
ouverture estdisposé
dans le
plan
focal de la lentille 0. Pourvu que ni l’oeilleton ni lapupille
necoupent
les rayonsqui
forlnentl’image
de1~
source. la mesure fait connaîtredirectement .la
quantité
;.
c’est-à-dire l’éclairement queproduirait
la Dsource L sur 1111 écran
qui occuperait
laplace
de la lentille. La seulelumière
qui
infcrviellnc dans la lnesurc est celle dontl’image
est isolée parl’oeillctoll,
c’est-à-dire cellequi
provient
d’un cône dontl’angle au
sommet est environ de i 05.3.
Description
del’appareil.
- Lafigure
2représente
schématique-ment une coupe horizontale del’appareil.
Les deuxplages photométriques
sontjuxtaposées
au lnoyen d’un cube de Lummer-BrodhunIi,
dont uneface
reçoit
la lumière de la source à mesurer et une autre face celle de lalampe
decOlllparaisoll.
Parlni les 110U1brcuxprocédés
que l’onpelle
Cl11-ployer
pourgraduer
l’illtellsité duchanlp
decomparaison.
nous avons choisicelui
qui
utilisel’absorption
par un coinphotolnétriquc ;
il al’avantagc
dedonner une échelle démesure très étendue et telle
qu’un
mêmedéplacement
corresponde
à peuprès
à une variationtoujours
la même en valseur relative.L’observateur
place
son oeil en E derrière un ae111ct0I1percé
d’uneouverture de 1 I11nl de
diamètre,
etregarde
le cubeplacé
à 16 cln de sonoeil;
pour éviter tout effortd’accommodation,
une lentille estplacée
en Acontre l’oeilleton.
L’objectif
0projette
sur l’oeilleton à travers lapartie
lraIlsparel1te
du cube uneimage
de la sources à mesurer ; on oriente doncl’appareil
de telle manière que le tube T soitdirigé
vers la source et. à l’aide d’un oculairemobile;
on vientregarder
leplan
de l’oeilleton pour s’assul’en28
La source de
comparaison
Li
est unepetite
lampe électrique
de2,5
volts, alimentée par clcux accumulateurs, et maintenue à
"n’
constant par un rhéostat et unampèremètre.
Unc trèspctite
image
en estprojetée
en
L’1
sur le coinphotometrique
C au moyen de lapetite
lentille0,
ayant
2 cnl de distance focale. Cette
image
rédllitecinq
fois est presqueponctuelle,
de telle manière que l’on utilise un
point
bien défini du coinphotométrique.
Enfin,
la lentille02,
de 10 cm defoyer,
rend le faisceauparallèle ;
après
réflexion sur la
partie
argentée
de la facehypoténuse
âu cube, ce faisceau tombe. luiaussi,
sur la lentille 0 et vient Coll1’cl’bcl’ sur l’oeilleton où seforme Llllc
petite image
de lalampe
decolnparaison.
On aréglé
l’orient,-t[iondu cube de telle manière que cette
image
soit au centre de l’oeilleton.Fig.2.
En résumé. on a en E deux
images
confon(lues de la source à nleSllreret de la
lampe
decomparaison ;
en mettant l’oeil derrière cet oeilleton onvoit,
non pas cesilllabes,
mais les deux nIoiLiés du cube. constituant lesdeux
plages photométriqucs
uniformément éclairées.La
plage correspondant
à la source decomparaison
peut
être affaiblied’un
pignon
et d’une crémaillère. Laposition
du coin doit êtrerepérée
parune lecture
rapide
etconlmode.
même dansl’obscurité ;
pour cela uneéchelle divisée sur verre est liée au coin et
placée
un peu au-dessus de lui.Le viseur V, 11111ni d’un fil
vertical;
pointe
cette échelle par réflexion sur leprisnle
à réflexion totale P,placé,
colnme le viseur et l’échelle. un peuau-’
..
dessus des faiscoallx
photométriclues.
Lechamp
du viseur est éclairé parun
petit
carré deI)apier’blaiie placé
Cl1 Bel recevant la lulnière de lalalnpe
decomparaison.
L’observateur,
après
avoir faitl’égalisation photométrique.
n’aqu’à déplacer légèrement
son 0153il pour faire la lecture. Pour éviter leserreurs
provenant
d’undéplacel11ellt
accidente du viseur, uneligne
derepère
est tracée àl’origine
ducoin ;
l’échelle doit marquerzéro
lorsque
l’image
dc cetteligne
se fait au milieu de l’0153illeton. Avant de commencerune série
de mesures,
on vérifiequ’il
en estainsi,
et au besoin on rectifiel’orientation du viseur en
agissant
sur une vis deréglage.
Le
coinique
nousemployons
peut
faire varier l’intensité 1L11111nCL1SCdans le
rapport
de 1 à250 ;
il a 9 ci-ti delong,
et l’échelle est divisée en 200parties.
Undéplacement
d’une divisioncorrespond
a une variation d’environ3 pour 100 de l’intensité. Comme on lit à l’estime le dixième de
division,
laprécision
de la lecture estplus
que suffisante.Pour
produire
des affaiblissementsplus grands,
onpeut il1terposer
des verres absorbantsd’opacité
uniforme,
que Fonplace
enR;
ils sontportés
par uneglissière
munie de crans d’arrêtpermettant
de passerimmédiate-ment de l’un à l’autre. Les
quatre
verresplacés
dans notreappareil
permet-tent de diviser l’intensitéde
lalampe
decomparaison
par lesnombres 13,
~0,
190 et la variation due aucoin,
cela donne une étendued’échelle dans le
rapport
de 100 000 à 1.Dans certains cas,
c’est,
aucontraire,
, la lumière à 11leSllrcr que l’onaffaiblit,
en interposant
des verres absorbants enR’;
ceux-ci sontportés
parun
disque
muni detrous,dont
l’un reste libre et les autres sont rccollvertspar lés absorbants. Nous
employons
les facteurs d’affaiblissement 13 et 190.L’appareil
est contenu dans une boite peu encombrante. dont lesdinl0nsiol1s SOlIt:
largeur
21 CIll.10l!gllellr
40,
hauteur 10. Pourl’enlploi
on laplace
sur untrépied qui
permet
de l’orienter. Une articulation àgellou rend
possible
le mouvement en azinlnth et ensite ; toutefois
l’obser-vatioii
n’est pas conl1node dans le cas où le faisceau incident fait ungrand
angle
avec l’horizolltalc. ~11 se sert alors d’unprisme
à réflexion totale30
L’ampèrei-iiètre,
le rhéostat et les accumulateursqui
alimentent lalampc
sontplacés
dans unepetite
boitcséhaccc.
,Í.
Etalonnage
del’appareil
et calcul de l’intensité lumineuse. - On détermine une fois pouh toutes la courbe degraduation
du coin. donnantson
opacité
cn fonction de la lecture faite dans le viseur. Il estcolnmoclc,
’ comme dans toutes lesquestions analoîues, (Fcxprimer l’absorption
par lelogarithmc
de l’invcrse dupouvoir
clc fransmission. oL’dinaireulculdésigné
sous le nonl de densité. La cÓllrbe due
graduation
du coin ctonncha donc ladensité en fontion de la lecture sur
l’échellc ;
avec un coin bienconstruit,
cette courbe 11C diffère pas
beaucoup
d"uncligne
droite. ÛI1 déterminerad’autre
part
les densités des verres absorbants que l’onpeut
interpose
suril’un ou 1’alnl°c faisceall
(’).
Soit alors unc source dont on cherche l’intensité lumineuse
J;
suppo-sons-la
placée
à une distance D duphotomètre (plus
exactement de lalentille
0).
Pour obtenirl’égalisation,
il a falluplacer
le coin à uneposition
à
laquelle
la courbe degraduation
faitc*orrespondre
une densité A. Enoutre,
on a dûplacer
en R un verre de densité ~ ou en R’ un verre dedensité 8’. On a
.l~ étant une constante
qui
nedépend
que de l’intensité de lalampe
decomparaison,
et que l’oii Cié fCl’111111C par une mesure faite sui- unelampe
étalon
placée
à une distance connue.Dans notre
appareil la
constante K a la valeur0;36
enprenant
commeunités le mètre et la
bougie
internationalc.Loi-scltie
aucun absorl)aiiln’est
,
,
interposé
et que le coin est dans sapartie transparente ( == 0
= 1’ =0);
°
l’éqlilibre photométrique
a lieu pour une sourcede
lumièrequi
donne uniéclail’emcnt c1c
2,3
lux ;
lecllalnp photométrique
a alors le même éclatclue celui cl’un écran diffusant blanc recevant un éclairement due 8300 lux.
Ce
champ
est trèsbrillant,
mais là mesure se fait encore bien. Enintcrpo-sant un des verres absorbants en R’, on
peul
mesurer des sources donnantjUSCjll’à 160000
lux,
éclairementsupérieur
à celui que donne leplein’
soleil._
(4) Le grand avantage de l’emploi des densités au lieu des coefficients de transparence résulte de ce que les densités d’écrans superposés s’additionnent. Il est, d’autre part,
possible d’avoir des coins photométriques dont la courbe de graduation en densité soit linéaire et par suite de construire une échelle à divisions équidistantes qui évite de recourir à une courbe de graduation et donne par simple lecture la valeur de la densité
Inversement,
enagissant
sur le coin et les écrans Il, onpeut
mesurerdans crexcllcnles conditions des sources très faibles ou très
éloignées.
Unesource de 50
bougies placée
il 100 mètres donne unchamp
photométriquc
aussi brillant
qu’un
écran blanc recevant 20 lux. Onpeut
faire
de très bonnes mesures sur (les sourcesbeaucoup
plus
faibles.incapables
de donner sur un écran diffusant un éclairementappréciable
il l’0153il. Commeexemple
extrême, nous citeronsquelques
mesures faites surdes
étoiles.Sirius
produit
un éclairement d’environ 6.10-8 lux. absolumentinappré-ciable sur un écran
diffusant,
car l’étoile neprojette
pas d’ombreobser-Yable. La mesure se fait
cependant
dans desconditions
encore assezbonnes.
L’appareil
seprète
aussi bien aux mesures faites au laboratoire surdes
lampes
que l’onpeut déplacer qu’à
1"étude individuelle delampes
enservice dont on ne
peut disposer.
Dans lepremier
cas, onplace
lelilioto-mètre à
quelques
mètres de la source à mesurer. La lumière diffusée par les murs de la salle n’est pasgènaiite
etl’emploi
d’écransprotecteurs
n’est pas nécessaire. Pour deslampes
enservice,
on pourra mesurersuccessi-vement, sans se
déplacer,
toutes les sources visibles d’unpoint,
mêmeséloignées
de centaines de mètres del’appareil.
Il sera nécessaire de connaître la distance àlaquelle
se trouve chacune d’elles pourpouvoir
calculer les intensités lumineuses.5. Mesure de l’éclat
intrinsèque
d’une surface. - Sans rienchanger
audispositif
et au modeopératoire,
on pourra mesurer l’éclatintrinsèque
d’une surface. La mesure
porte
alors sur lapetite
surface dontl’image
couvrel’oeilleton,
image qu’il
est facile d’examiner au moyen de l’oculaireamovible. Le
champ photométrique
estparfaitement
uniforme même si la surface examinée 110 l’est pas ; on obtient dans tous les cas l’éclatintrin-sèque
moyen de la surfaceprojetée
sur l’ouverture de l’oeilleton.Dans le calcul de
l’éclat,
la surface de l’oeilleton intervient. En appe-lant B l’éclatintrinsèque
cherché ;
et en conservant d’autrepart
les notations de la formule(1)
onpeut
écrireLa
quantité
Kqui dépend
durégime
de lalampe
decomparaison
a lamême valeur que dans
l’équation (1) ;
all contraire la constante C est32
L ’OUYCl’tllro étant circulaire il suffit de mesurer au moyen d’un
gonio-mètre son diamètre
apparient lorsqu’on la regarde
à travers la lentille 0. 6. Mesure des éclairements. - dI1mesurera un éclairel11cnt en
déterminant l’éclat
intrinsèque
tl"Llll diffuseur recevant cet éclaire111cnt. Onpeut opérer
soit sur la lumière diffusée par réflexion diffuse en se servant d’une surface blanche soit par El’allSmlSSlol1 enenlployal1 t
un verreopale, qui
vient seplacer
sur l’ol,ll’Cl’tLll’e de la boite. Dans tous les cas le CllffllSCll1’ aura été étalonné et une 11011velloconstante
correspondant
à cetécran scra
ajoutée
il la forlnule(2).
7.
Emplois
divers. - La lilnitation des faisceaux utilisés et lagrande
intensité des
plages photométriqucs permettent
diverses mcsuresspéciales
qui
seraient difficiles à faire avec desphotomètres
ordinaires.-Il est, , par
exemple,
trèssimplc
de mesurer le coefficient detrans-mission dBUI0 lame absorbante ou d’un
liquide
contenu clans une e-utve a facesparallèles
enles’ intcrposa11t
sur le faisceauqui,
venant d’une sourcefixe.
,pénètre
dans lephotonlètre.
Onpeut également
mesurer lepou,’"oir
réflecteur d’un
miroir
ou étudier lepouvoir
diffusant d"une surface dans unedirection déterminée
(1).
C’est ainsi cluc nous avons
employé
notreappareil
pour mesurer lalumière
perdue
parabsorption
etréflexion
à travers une lunette. Prenantcomme source de 1ll111ièrc un diffuseur d’éclat uniforme, on compare l’éclat
intrinsèque
observé directement avec celui que l’on obtientlorsque
1 oninterpose
l’instrumcnt à étudier à l’entrée duphotomètre.
Legrossissement
n’a aucune influence sur le résultat. Il est c111ode deplacer l’objectif
de la lunette et non l’oculaire vers lephotomètre,
afil1 que lc faisceau ait undianlèlre suffisant pour couvrir la
plage photométrique.
Pour différentesjumellcs
àprisn1es
nous avons trouvé uneproportion
de 111n1ière transmise’Tarial1t
due 0;55
à0,60
tandisqu’une
lunettesimple
àquatre
verres nous adonné
0,72.
La même méthode estapplicable
à d’autresappareils d’optique,
parexemple
auxpériscopes.
(1) C’est cette méthode qui a été employée par lord Rayleigh dans ses mesures de