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LA (-3)-RECONSTRUCTION DES TOURNOIS A AU MOINS 14

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(1)

HAL Id: hal-01169546

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Preprint submitted on 29 Jun 2015 (v1), last revised 13 Jul 2015 (v2)

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LA (-3)-RECONSTRUCTION DES TOURNOIS A AU MOINS 14

Mohamed Sghiar

To cite this version:

Mohamed Sghiar. LA (-3)-RECONSTRUCTION DES TOURNOIS A AU MOINS 14. 2010. �hal- 01169546v1�

(2)

LA (-3)-RECONSTRUCTION DES TOURNOIS A AU MOINS 14 ELEMENTS

9 novembre 2010, Version 1

Par

MOHAMED SGHIAR msghiar21@gmail.com

9 All´ee Jean Bernard Bossu, 21240 Talant, France.

Abstract: The purpose of this article is to prove that any finite tournament with at least 14 vertex, is (-3)-reconstructible.

R´esum´e: Le but de cet article est de d´emontrer que tout tournoi `a au moins 14 sommets est (-3)-reconstructible.

(3)

Contents

PRELIMINAIRE 3

INTRODUCTION . . . 3 NOTATIONS ET DEFINITIONS . . . 5

1 CHAPITRE I 8

1.1 La (-1, -3)-reconstruction des tournois `a au moins 9 ´el´ements . 8

2 CHAPITRE II 41

2.1 La (-3)-reconstruction des tournois finis, d´ecomposables et fortement connexes `a au moins 12 ´el´ements . . . 41

3 CHAPITRE III 46

3.1 La (-3)-reconstruction des tournois finis et sym´etriques `a au moins 12 ´el´ements. . . 46

4 CHAPITRE IV 48

4.1 La (-3)-reconstruction des tournois finis et fortement connexes

`

a au moins 12 ´el´ements . . . 48

5 CHAPITRE V 63

5.1 La(-3)-reconstruction des tournois finis et non fortement con- nexes `a au mois 14 ´el´ements . . . 63

6 CHAPITRE VI 67

6.1 La (-3)-reconstruction des tournois finis `a au moins 14 ´el´ements 67 7 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 68

(4)

PRELIMINAIRE

INTRODUCTION

On sait que la fameuse conjecture d’Ulam [14] sur la (-1)-reconstruction des graphes a ´et´e contredite dans le cas des tournois par P. K. Stockmeyer [13 ].

Suite `a ce r´esultat, dans [1], monsieur Maurice Pouzet a donn´e une nouvelle formulation de la conjecture d’Ulam :

” Trouver le plus petit entier h tel que toute relation binaire de base finie est (-h)-reconstructible d´es que sa base est de cardinal suffisamment grand”. En 1987, G. Lopez et C. Rauzy, ont obtenu dans [10] et [11] : 2≤h≤4.

Le but de cette article est de d´emontrer la (−3)−reconstructiondes tournois finis `a au moins 14 ´el´ements.

Dans le premier chapitre, je vais d’abord d´emontrer dans la proposi- tion 1 la (−1,−3)−reconstruction des tournois `a au moins 9 ´el´ements.

Pour d´emontrer la (-3)-reconstruction des tournois dans certains cas, A.

Boussairi et Y. Boudabbous, dans [2] et [4], ont d´emontr´e que tout tournoi d´ecomposable et de cardinaln≥12 est (−1,−2,−3)−reconstructible. Leurs travaux vont me servir dans les autres chapitres pour aboutir `a la preuve de la (-3)-reconstruction des tournois `a au moins 14 ´el´ements.

Dans le deuxi`eme chapitre, je montrerai la (−3) −reconstruction des tournois fortement connexes, d´ecomposables et de cardinal au moins ´egal `a 12.

Dans le troisi`eme chapitre, je montrerai la (−3)− reconstruction des tournois sym´etriques `a au moins 12 ´el´ements.

Dans le quatri`eme chapitre je montrerai la (−3) −reconstruction des

(5)

tournois fortement connexes et de cardinal au moins ´egal `a 12.

Dans le cinqui`eme chapitre je montrerai la (−3) −reconstruction des tournois non fortement connexes et de cardinal au moins ´egal `a 14.

Enfin, dans le sixi`eme chapitre, je conclurai `a la (−3)−reconstruction des tournois `a au moins 14 ´el´ements.

Les conjectures sur la (-3)-reconstruction et la (−2)−reconstruction des relations binaires de cardinal assez grand restent ouvertes.

(6)

NOTATIONS ET DEFINITIONS

Etant donn´ee une relation binaire R de base E, et quatre ´el´ements a, b, c, et d de E, la restriction R/{a, b, c, d} est un dite un diamant si elle est un tournoi ayant un et un seul 3-cycle. Si R/{b, c, d} est ce 3-cycle, alors a est dit le sommet (ou la pointe) de ce diamant. Si en plus R/{a, b}= +, alors ce diamant est dit positif, sinon il est dit n´egatif.

Etant donn´ee une relation binaire R de base E, si x est un ´el´ement de E, on notera S+(x) l’ensemble des diamants positifs contenant x et dont x n’est pas sommet de son 3-cycle. De mˆeme on d´efinit S(x).

Si X est une partie de E, on note DX+ l’ensemble des diamants positifs con- tenus dans X et DX l’ensemble de diamants n´egatifs contenus dans X, et on pose :

µ(X) = card(DX+)−card(DX).

Si D est un ensemble de diamants, on note D+(resp. D+) son sous ensemble de diamants positifs (resp. n´egatifs), et par convention on note :

µ(D) =card(D+)−card(D).

On d´efinit l’application S(T) de E dans l’ensemble des entiers relatifs Z par : S(T)(x) =card(S+(x))−card(S(x)).

Si X est une partie de la base E, on note D1,X l’application de X dans Z qui `a x ∈ X associe: D1,X(x) = card(D+X(x))−card(DX+(x)), o`u D+X(x) est l’ensemble des diamants positifs contenant x et dont les autres sommets sont contenus dans X, et DX(x) est l’ensemble des diamants n´egatifs contenant x et dont les autres sommets sont contenus dans X. On pose :

(7)

χ2 ={(x, y)∈X2/x6=y}

χ3 ={(x, y, z)∈X3/x6=y, x6=z et y6=z}

Et on d´efinit les applications D2,X etD3,X comme suit :

D2,X est l’application de χ2 dans Z qui `a (x, y) ∈ χ2 associe D2,X(x, y) = card DX+(x, y)

−card DX(x, y)

o`uD+X(x, y) est l’ensemble des diamants positifs contenant x et y et dont les autres sommets sont dans X et DX(x, y) est l’ensemble des diamants n´egatifs contenant x et y et dont les autres sommets sont dans X.

On d´efinit de mˆeme l’application D3,X de χ3 dans Z comme suit : D3,X est l’application de χ3 dans Z qui `a (x, y, z)∈χ3 associe :

D3,X(x, y, z) = card DX+(x, y, z)

- card DX(x, y, z) .

O`u D+X(x, y, z) est l’ensemble des diamants positifs contenant x , y, et z et dont l’autre sommet est dans X et DX(x, y, z) est l’ensemble de diamants n´egatifs contenant x , y, et z et dont l’autre sommet est dans X.

Si C(E) est l’ensemble des 3-cycles de E, nous noterons D( T ) la restriction de D3,E `a C(E), les applications D1,E, D2,E, D3,E et S(T) sont appel´ees respectivement les applications ´ecarts de diamants de type 1, 2, 3 , et S.

Le dual T* de T est le tournoi de mˆeme base que celle de T et d´efini par : T*(x, y) = T(y, x). Pour tous ´el´ements x et y de E.

Disons qu’une restriction I d’une relation binaire R de base E est un R- intervalle si pour tout ´el´ement x de E-I, chacune des valeurs R(x, i) et R(i, x) est ind´ependante du choix de i dans I. Les singletons, le vide et la base enti`ere sont des intervalles dit triviaux.

(8)

Soit R une relation binaire, A une partition de la base en intervalles propres non vides et S le quotient R/A; on dit que R est dilat´e de S. Si R n’admet aucun intervalle trivial, alors R est dite ind´ecomposable.

Un double-diamant est un tournoi `a 5 ´el´ements obtenu `a partir d’un dia- mant en dilatant son sommet par une chaˆıne de cardinal 2. Si le diamant est positif le double-diamant est dit positif, sinon le double-diamant est dit n´egatif.

Si R et R’ sont deux relations binaires de base E, un chemin de diff´erence liant deux points distincts x et y de E est une suite de pointsx=x1, ..., xn=y v´erifiant : R(xi, xj)6=R(xj, xi),R0(xi, xj)6=R0(xj, xi),∀i, j ∈ {1, ..., n}etj6=

i; et R(xi, xj)6=R0(xi, xj)∀i∈ {1, ..., n−1}etj=i+ 1.

S(R, R’) est la relation d´efinie par : Deux points x et y de E sont en relation par S(R, R’) si et seulement si x = y ou si x et y sont li´es par un chemin de diff´erence.S(R, R’) est une relation d’´equivalence et ses classes sont appel´ees les classes de diff´erences.

Soient n et k deux entiers naturels avec k≤n. Deux relations binaires R et R’ de mˆeme base E de cardinal n sont dites (k)-hypomorphes (resp.(-k)- hypomorphes) si elles sont isomorphes sur toute partie de E de cardinal k ( resp. de cardinal n-k).

Les deux relations R et R’ sont dites (x1, ..., xi, ...)−hypomorphessi elles sont (xi)−hypomorphespour tout i. R est dite (x1, ..., xi, ...)−reconstructible si elle est isomorphe `a toute relation qui lui est (x1, ..., xi, ...)−hypomorphe.

(9)

1 CHAPITRE I

1.1 La (-1, -3)-reconstruction des tournois ` a au moins 9 ´ el´ ements

R´esum´e : Le but de ce premier chapitre est de d´emontrer que tout tournoi `a au moins 9 ´el´ements est (-1, -3)-reconstructible.

Proposition 1 : Tout tournoi sur une base de cardinal n ≥ 9 est (-1, -3)-reconstructible.

Pour la preuve on aura besoin des r´esultats qui suivent :

Lemme 1.1 (Th´eor`eme de F. Harary et E. Palmer [8] ).Tout tournoi non fortement connexe et de cardinal n ≥5 est (-1)-reconstructible.

Lemme 2.1 (C. Gnanvo et P. Ille [7] ).Tout tournoi sans diamant et de cardinal n≥7 est (-1)-reconstructible .

Lemme 3.1 (Maurice Pouzet ) [12] ).Soient R et R’ deux relation binaires de base E et de cardinal n. Si R et R’ sont (p)-hypomorphes (p≤n), alors R et R’ sont ( inf (p, n-p))-hypomorphes.

Lemme 4.1 (Boussairi A., Ille P., Lopez G., et Thomasse S.[5]) .Si T est un tournoi ind´ecomposable et si T’ est un tournoi (3)-hypomorphe `a T alors T’= T ou T’= T*.

Lemme 5.1 ( T. Gallai [6], et P. Kelly [9] ).Tout tournoi se met sous l’une des formes suivantes:

i- T = S(T1, ..., Tk), o`u S est un tournoi ind´ecomposable. (dans ce cas, T est fortement connexe).

ii-T = S(T1, ..., Tk), o`u S est une chaˆıne `a au moins deux ´el´ements.

Corollaire 1.1 (du lemme 4.1) : Si S un tournoi ind´ecomposable de

(10)

base {1, ..., k}et T1, ..., Tk des tournois finis de bases resp. I1, ..., Ik, alors les tournois (3)-hypomorphes `a S(T1, ..., Tk) se mettent sous l’une des deux formes : S(T10, ..., Tk0) ou S(T10, ..., Tk0) o`uTi0 est un tournoi de base Ii. Preuve :

Posons T =S(T1, ..., Tk) et soit T’ un tournoi (3)-hypomorphe `a T.

Montrons d’abord que pour tout i ∈ {1, ..., k}, Ii est un intervalle pour T’:(

ie : Si x est un ´el´ement de E −Ii o`u E est la base de T, alors T’(x, y) = constante lorsque y d´ecrit Ii).

En effet : Si x est un ´el´ement de E −Ii, alors il existe un ´el´ement j de {1, ..., k} − {i} tel que x appartient `a Ij.

Posons x = xj, et pour tout ´el´ement r de {1, ..., k} − {i, j}, choisissons un

´

el´ement xr deIr.

Soit m un ´el´ement de{1, ..., k} − {i, j}.

La restrictionT /{x1, ..., xi =y, ..., xk}´etant fortement connexe et ind´ecomposable, donc du lemme 4.1 on a :

T0/{x1, ..., xi =y, ..., xk} = T /{x1..., xi =y, ..., xk}.

O`u T0/{x1, ..., xi =y, ..., xk}= T/{x1, ..., xi =y, ..., xk}.

On a donc : T0(xj, y) = T(xj, y) si T0(xj, xm) = T(xj, xm), ou T0(xj, y) = T(xj, y) siT0(xj, xm) =T(xj, xm), ceci ind´ependamment de y, ce qui preuve que T’(x, y) = constante lorsque y d´ecrit Ii, et par suite Ii est un intervalle pour T’.

Il s’en suit que T0 = S0(T10, ..., Tk0) o`u Ti0 est un tournoi de base Ii et S’ un tournoi de mˆeme base B que celle de S.

Et comme on a T’/ B = T/ B ou T’/ B = T*/ B, alors on aT0 =S(T10, ..., Tk0) ou T0 = S(T10, ..., Tk0) avec Ti0 un tournoi de base Ii. Ce qui d´emontre le

(11)

corollaire 1.1.

Lemme 6.1 [4].Soit T un tournoi de cardinal fini. Si T admet un intervalle propre de cardinal au moins ´egal `a 4 alors T est (3,−1)−reconstructible.

Lemme 7.1 [4].Soit T un tournoi fini de cardinal n ≥ 5, et soit T’ un tournoi (3,−1)−hypomorphe`a T. Si T et T’ ne forment pas une seule classe de diff´erence, alors T et T’ sont isomorphes.

Le corollaire 2.1 qui suit va donner une caract´erisation de deux tournois (3,−1)−hypomorphes et non isomorphes.

Corollaire 2.1.Soit T un tournoi sur une base E de cardinaln≥5, Si T n’est pas (3,−1)−reconstructible, et si T’est un tournoi (3,−1)−hypomorphe mais non isomorphe `a T, alors les restrictions T’/ F et T*/ F `a toute partie F de E sont isomorphes.

Preuve.

Si T n’est pas (3,−1)−reconstructible, alors il n’est pas (−1)−reconstructible et du lemme 1.1 on d´eduit que T est fortement connexe. Et du lemme 5.1 on a T =S(T1, ..., Tk) o`u S est un tournoi fortement connexe et ind´ecomposable.

Et du corollaire 1.1 on a : T0 = S(T10, ..., Tk0) ou T0 = S(T10, ..., Tk0) o`u Ti0 est un tournoi de base Ii. Mais comme T et T’ ne sont pas isomorphes, alors ils forment une seule classe diff´erence d’apr`es le lemme 7.1, et par suite T0 =S(T10, ..., Tk0).

Si B est la base de S alors on a : T0/B =T/B. Donc pour toute partie F de E on a : T0/F ∩B =T/F ∩B.

Et comme d’apr`es le lemme 6.1 tout intervalle Iiest de cardinal au plus ´egal

`

a 3, alors T0/F ∩ Ii et T/F ∩ Ii sont isomorphes, et comme les F ∩Ii sont des intervalles pour T’ et T*, alors T’ et T* sont isomorphes sur F par

(12)

recollement des isomorphismes (sur les F ∩Ii).

Lemme 8.1 :Soit T un tournoi de base E de cardinal fini. Si T et T* sont isomorphes, et si f est un isomorphisme de T sur T*, alors pour tout ´el´ement x de E, l’orbiteOf(x) ={fi(x), i∈N}est soit de cardinal un, soit de cardinal pair de la forme 4h + 2, o`u h est un entier.

Preuve :

Soit n le plus petit entier v´erifiant fn(x) =x.

Par r´ecurrence, on a : T(x, f(x)) = (−1)iT(fi(x), fi+1(x)) pour tout entier i∈ {0, ..., n}.

Donc T(x, f(x)) = (−1)nT(fn(x), fn+1(x)) = (−1)nT(x, f(x)).

Si n est non nul alors il est pair. Si n est ´egal `a 4h o`u h est un entier non nul, et si {x0 =x, x1, ..., x4h+1} est l’orbite de x, avec fi(x) = xi, pour i ∈ {0, ...,4h−1}, alors par r´ecurrence, on a : T(x, x2h) = (−1)iT(fi(x), fi(x2h))

∀i∈0, ...,2h, donc en particulier pour i = 2h on aura : T(x, x2h) =T(f2h(x), f2h(x2h)) = T(f2h(x), f4h(x)) = T(x2h, x). Ce qui est impossible, et le r´esultat s’en

d´eduit.

lemme 9.1 : (Th´eor`eme de M. Pouzet [12]) : Etant donn´es deux entiers p et r, un ensemble E (d’au moins p + r ´el´ements ) et deux ensembles F et G de parties P `a p ´el´ements de E, si pour toute partie Q `a p + r ´el´ements de E le nombre des ´el´ements de F qui sont contenus dans Q est ´egal au nombre des

´

el´ements de G qui sont contenus dans Q alors pour toutes parties P’ et Q’ de E telles que P’ soit contenue dans Q’ et telles que Q’- P’ ait au moins p + r

´

el´ements, le nombre des ´el´ements de F qui contiennent P’ et sont contenues dans Q’ est ´egal au nombre des ´el´ements de G qui contiennent P’ et sont contenues dans Q’. En particulier si E a au moins 2p + r ´el´ements alors F et

(13)

G sont ´egaux.

lemme 10.1 : Soit T un tournoi de base E de cardinal n ≥ 7. Si µ(F) = 0 pour toute partie F de E de cardinal n-3, alors µ(F) = 0 pour toute partie F de E `a n-2 ou `a n-1 ´el´ements, les applications ´ecart de diamants D1,E, D2,E, D3,E, etS(T) sont toutes nulles, et T abrite autant de diamants positifs que de diamants n´egatifs.

Preuve du lemme 10.1 :

Montrons d’abord que µ(F) = 0 pour toute partie F de E `a n-2 et `a n-1

´

el´ements.

Soient F l’ensemble des T-diamants positifs, et G l’ensemble des T-diamants n´egatifs.

Posons p = 4 et r = n - 7. Le cardinal de E est bien sup´erieur ou ´egal `a p + r = n - 3.

Si Q est une partie `a p+r ´el´ements, alors du fait que µ(F) = 0 pour toute partie F de E de cardinal n-3, Q abrite autant de T-diamants positifs que de T-diamants n´egatifs; et il s’en suit du lemme 9.1 ci-dessus, en posant Q’ = E et P0 = {x, y, z}une partie `a trois ´el´ements (puisque Q’- P’ `a p + r ´el´ements ), que le nombre des T-diamants positifs contenant {x, y, z} est

´

egal au nombre des T-diamants n´egatifs contenant cette partie, on a donc D3,E(a, b, c) = 0. Donc D3,E est une application nulle.

Enlevons maintenant deux points x et y de E. Dans G = E − {x, y} on a µ(G− {z}) = 0 pour tout ´el´ement z de G, et le mˆeme raisonnement ci- dessus montre que D1,G soit D1,E−{x,y} est une application nulle, et par suite µ(E− {x, y}) =D1,E−{x,y}(z) +µ(E− {x, y, z}= 0.

Enlevons maintenant un point x de E. Le mˆeme raisonnement montre que

(14)

D2,E−{x}(y, z) = 0 pour tout couple de points y et z, et par suiteµ(E−{x}) = µ(E − {x, y, z}) + D1,E−{x,z}(y) +D1,E−{x,y}(z) +D2,E−{x}(y, z) = 0.Ainsi on a µ(F) = 0 pour toute partie de E `a n-3, `a n-2 et `a n-1 ´el´ements, et D3,E est une application nulle, et en particulier D(T) est nulle. On a donc cardDE+ −cardDE = Pi=k

i=1D(T)(Ci) = 0 o`u C1, ..., Ck sont tous les T-3- cycles.

Or si x est un ´el´ement de E, on a : cardD+E−cardDE =µ(E−{x})+D1,E(x), donc D1,E(x) est nulle, et par suite D1,E est une application nulle.

Si x et y sont deux ´el´ements de E, alors on a : cardD+E − cardDE = D2,E(x, y)+D1,E−{x}(y)+D1,E−{y}(x)+µ(E−{x, y}); et commeD1,E−{x}(y) = µ(E−{x})−µ(E−{x, y}) = 0, et que de mˆemeD1,E−{y}(x) , alorsD2,E(x, y) = 0, ainsi D2,E est une application nulle.

Et comme ∀x∈E on a : S(T)(x) +µ(E− {x}) +P

iD(T)(Ci(x)) =P

iD(T)(Ci) = 0. O`u les Ci(x) sont les 3-cycles passants par x, et les Ci sont les 3-cycles de T.

Et que µ(E− {x}) = 0, etP

iD(T)(Ci(x)) = 0, alorsS(T)(x) = 0. Ceci∀x, donc S(T) est nulle, et on a autant de diamants positifs que des diamants n´egatifs. D’o`u le lemme 10.1.

Lemme 11.1 :.Si T un tournoi sur une base E finie ou pas, alors il y a

´

equivalence entre :

i- T est fortement connexe.

ii- Pour tout couple (x, y) d’´el´ements de E, il existe une suite C1, ..., Cn de T-3-cycles tels que Ci etCi+1 ont un cˆot´e commun si i6=n, et tels que x est un ´el´ement de C1 et y est un ´el´ement deCn.

Preuve :

(15)

ii ⇒i facile `a voir par r´ecurrence.

Montrons que i⇒ii :

Soient x et y deux ´el´ements de E. Supposons que T(x, y) = +.

Soit A= {(y1 =y, y2, ..., yn =x)} tel queT(yi, yi+1) = + si i6= n}. Et soit (a1 =y, y2, ..., an =x) un ´el´ement de A de cardinal minimal.

Il est clair, par minimalit´e, qu’on a : T(ai, aj) =− si i≤j et (i, j)6= (1, n), et il s’en suit que si n ≥ 4, les restrictions de T aux ensembles (a1, a2, a3) ,(a2, a3, a4),...,(an−2, an−1, an−1) sont des 3-cycles qui r´epondent `a la question, et si n=3, la restriction de T `a (a1 =y, y2, a3 =x) est un 3-cycle qui r´epond

`

a la question.

(16)

Dans la suite on utilisera les notations suivantes : Si T est un tournoi de base E, notons pour x ∈ E, E+(x) = {y ∈ E − {x}/T(x, y) = +} et E(x) ={y∈E− {x}/T(x, y) =−}.

En utilisant le lemme 5.1 de d´ecomposition de T. Gallai et en regroupant les chaˆınes qui se suivent, on note :

Ji(x), i ∈ {1, ..., p} (resp. Ii(x), i ∈ {1, ..., n}), les intervalles de E+(x) (resp. De E(x)) qui sont soit des intervalles chaˆınes maximaux parmi les intervalles chaˆınes de E+(x) (resp. de E(x)), soit des intervalles fortement connexes maximaux parmi les intervalles fortement connexes de E+(x)(resp.

de E(x)) , avec T(Ji(x), Jj(x)) = +si i+ 1 ≤ j, et T(Ii(x), Ij(x)) = + si i+ 1 ≤j.

Par convention, si la restriction T /E+(x) est une chaˆıne, je pose p =1. De mˆeme si la restrictionT /E(x) est une chaˆıne je pose n=1. Ce qui permet de supposer queI1(x), In(x), J1(x) etJp(x) sont des intervalles chaˆınes (pouvant ˆ

etre vides) que j’appellerai lesT-chaˆınes extrˆemesde x ou tout simplement les chaˆınes extrˆemes de x.

Remarque :

De la convention ci-dessus on a :

- Si p ≥ 3 alors la restriction T /E+(x) poss`ede une composante fortement connexe. Et inversement si la restriction T /E+(x) poss`ede une composante fortement connexe alors p≥3.

- Si n ≥ 3 alors la restriction T /E(x) poss`ede une composante fortement connexe. Et inversement si la restriction T /E(x) poss`ede une composante fortement connexe alors n ≥3.

- Si l’un de I1(x) et In(x) est vide et l’autre non, alors n ≥3 . De mˆeme si

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l’un de Ji(x) et Jp(x) est vide et l’autre non, alors p≥3 .

Lemme 12.1: Soit T un tournoi de base E de cardinal c≥7. Si µ(F) = 0 pour toute partie F de E de cardinal c-3, et si T abrite des diamants alors tout point appartient `a un diamant.

Preuve :Du lemme 10.1on a S(T) est nulle. Si donc x est le sommet d’un diamant, alors x est le sommet d’un diamant positif et d’un diamant n´egatif.

Notons Jic(x) l’intervalle Ji(x) si il est fortement connexe et non vide, sinon Jic(x) est l’ensemble vide etIic(x) l’intervalleIi(x) si il est fortement connexe et non vide, sinon Iic(x) est l’ensemble vide.

Par le choix de x, il existe un Iic(x) et unJic(x) non vides.

Il est clair, en appliquantlemme 11.1, que tout point de Iic(x) (resp. Jic(x)) forme un diamant avec x. Et il est clair que tout point de E+(x)− ∪pi=1Jic(x) forme un diamant avec tout point de Jic(x) , et que tout point de E(x)−

ni=1Iic(x) forme un diamant avec tout point de Iic(x). Ce qui d´emontre le lemme.

Lemme 13.1 :Soit T un tournoi de base E de cardinal c ≥ 7. S’il existe dans E un point n’appartenant `a aucun diamant , alors T est (−1,−3)− reconstructible.

Preuve:

- Si T n’est pas fortement connexe, alors T est (−1)−reconstructibled’apr`es le lemme 1.1.

- Si T est fortement connexe :

Si T est sans diamant, alors T est (−1)−reconstructible d’apr`es le lemme 2.1. Si T abrite des diamants :

Si T n’est pas (−3,−1) − reconstructible, alors il existe un tournoi T’

(18)

(−3,−1)−hypomorphe mais non isomorphe `a T. Du lemme 3.1 de M.

Pouzet T’ est (3)−hypomorphe`a T, donc T n’est pas (3,−1)−reconstructible, et du corollaire 2.1, T’ et T* sont (−3,−1)−hypomorphes, donc T et T*

sont (−1,−3)−hypomorphes. Ainsi µ(F) = 0 pour toute partie de cardi- nal n-3, et du lemme 12.1, tout point appartient `a un diamant, ce qui est absurde, et par suite T est (−1,−3)−reconstructible. D’o`u lelemme 13.1.

(19)

NotonsDx(E, y) ou tout simplementDx(y), l’ensemble des diamants passant par x et y et dont x est le sommet, et notons D3(E, x, y) ou tout simplement D3(x, y), l’ensemble des diamants passant par x et y et dont le 3-cycle passe par x et y.

Lemme 14.1. (Lemme des ´equivalences):Soit T un tournoi de base E de cardinal n ≥ 7. Si µ(F) = 0 pour toute partie F de E de cardinal n-3, alors il y a ´equivalence entre les propri´et´es suivantes :

i- Dx(y) est non vide.

ii-Dy(x) est non vide.

iii- D3(x, y) est non vide.

iv- x et y appartiennent `a un mˆeme diamant:

Preuve:

Du lemme 10.1, on sait que toutes les applications ´ecart de diamantsD1,E, D2,E, etD3,E sont nulles, et µ(F) = 0 pour toute partie F de E de cardinal n-1, n-2, ou n-3 .

Montrons que i⇔ii :

D’abord on a µ(Dx(E, y)) =−µ(Dy(E, x)) : car : D2,E(x, y) = 0 d’apr`es le lemme 10.1, et commeDx(E, y), Dy(E, x) etD3(x, y) forment une partition de l’ensemble des diamants passant simultan´ement par x et y, on a donc D2,E(x, y) = µ(Dx(E, y)) +µ(Dy(E, x)) +µ(D3(x, y)).

Or µ(D3(x, y)) = P

i∈ID(T)(Ci), o`u {Ci, i ∈ I}est l’ensemble des T-3- cycles Ci passant par x et y et qui sont la base d’un diamant. On a donc µ(D3(x, y)) = 0, et par suite µ(Dx(E, y)) =−µ(Dy(E, x)).

Or si T(x, y) = +, alors µ(Dx(E, y)) = card(Dx(E, y)) : car tout les dia- mants deDx(E, y) sont positifs; etµ(Dy(E, x)) =−card(Dy(E, x)) : car tout

(20)

diamant de Dy(E, x) est n´egatif.

Et si T(x, y) = −, alors µ(Dx(E, y)) =−card(Dx(E, y)) : car tout les dia- mants de Dx(E, y) sont n´egatifs; etµ(Dy(E, x)) =card(Dy(E, x)) : car tout diamant de Dy(E, x) est positif.

Dans tout les cas on a : card(Dx(E, y)) = card(Dy(E, x)) , ce qui d´emontre l’´equivalence entre i et ii.

Montrons que iii⇒i etiii⇒ii:

Si D3(x, y) est non vide, alors il existe un diamant D = {x, y, z, s} dont le T-3-cycle est {x, y, z}.

Supposons, ce qui ne change en rien la suite de la d´emonstration, que le diamant D est positif ie : D(s, x) =D(s, y) = D(s, z) = + , et queT(x, y) = + .

En enlevant s, alors dans E − {s} , T abrite plus de diamants n (n pour n´egatifs) dont le 3-cycle passe par x et y, que de diamants positifs p (p pour positifs) dont le 3-cycle passe par x et y.

Or D2,E−{s}(x, y) = 0 : carµ(F) = 0 pour toute partie F de E de cardinal n- 3. (voir preuve dulemme 10.1), Et commeDx(E− {s}, y), Dy(E− {s}, x) , etD3(E−{s}, x, y) forment une partition de l’ensemble des diamants passant simultan´ement par x et y, alors on a :

0 = D2,E−{s}(x, y) = µ(Dx(E − {s}, y)) + µ(Dy(E − {s}, x)) +µ(D3(E − {s}, x, y)) , donc : 0 = D2,E−{s}(x, y) = card(Dx(E− {s}, y)−card(Dy(E− {s}, x) +p−n , avec p distinct de n , donc l’un des deux ensembles Dx(E− {s}, y) ouDy(E− {s}, x) est non vide, et par suiteDx(E, y) ouDy(E, x) est non vide.

Mais comme D(T) et D2,E sont nulles, alors on a :

(21)

0 = D2,E(x, y) =card(Dx(E, y))−card(Dy(E, x)) , doncDx(E, y) etDy(E, x) sont tous non vides.

Montrons que i⇒iii :

Soit D = (x, y, z, t) un diamant dont le sommet est x. Supposons que T(x, y) = + etT(y, z) = +.

Commecard(Dx(E, y)) =card(Dy(E, x) -car : 0 =D2,E(x, y) =card(Dx(E, y)) - card(Dy(E, x))-, alors il est facile de voir que dans E− {z}, on a plus de diamants n de Dy(E− {z}, x) que de diamants p de Dx(E− {z}, y) (avec p distinct de n ).

Et comme 0 =D2,E−{x}(x, y),etD2,E−{x}(x, y) =µ(Dx(E−{z}, y))+µ(Dy(E− {z}, x)) +µ(D3(E− {z}, x, y)) =p−n+µ(D3(E− {z}, x, y)).

Alors, on en d´eduit que µ(D3(E− {z}, x, y)) est non nulle.

Et par suite D3(E− {z}, x, y) est non vide. Donc aussi D3(E, x, y) est non vide.

Ainsi i, ii et iii, sont ´equivalents.

Et comme iv ⇒i, ii ou iii, on en conclut que i , ii, iii, et iv sont ´equivalents, et le lemme 14.1 est donc d´emontr´e.

Corollaire 3.1 :Soit T un tournoi de base E de cardinal c≥7. Si µ(F) = 0 pour toute partie F de E de cardinal c-3, et si T abrite des diamants alors tout point est le sommet d’au moins un diamant positif et d’au moins un diamant n´egatif.

Preuve :

Si x est un point de E, alors x appartient `a un diamant D(x) d’apr`es le lemme 12.1.

Soit y un ´el´ement de D(x)− {x}. x et y appartiennent `a un mˆeme diamant,

(22)

on a donc le point iv- dulemme 14.1, et d’apr`es le point i- du mˆeme lemme, Dx(y) est non vide, donc il existe un diamant dont x est le sommet, et comme, d’apr`es le lemme 10.1, S(T) est nulle, alors x est le sommet d’un diamant positif et d’un diamant n´egatif.

Lemme 15.1 : Soit T un tournoi de base E de cardinal c≥7, abritant des diamants et tel que µ(F) est nulle pour toute partie F de E `a c-3 ´el´ements.

Si x est un ´el´ement de E, alors on a : I- T(I1(x), Jj(x)) = − ∀j 6= 1.

II- T(In(x), Jj(x)) = +∀j 6=p.

III- T(J1(x), Ii(x)) = − ∀i6= 1 , etT(Jp(x), Ii(x)) = +∀i6=n.

IV-Aucun point de In(x) ne forme un diamant avec un point deJp(x), aucun point de I1(x) ne forme un diamant avec un point de J1(x), et si C est un 3-cycle de T, alors C est un 3-cycle formant un diamant avec un ´el´ement y d’une chaˆıne extrˆeme de x si et seulement ci C est un 3-cycle formant un diamant avec x.

Preuve du lemme 15.1:

D’abord du corollaire 3.1, tout point est le sommet d’au moins un diamant positif et d’un diamant n´egatif.

Montrons d’abord le point I- : Soit y un ´el´ement deI1(x) :

Puisque µ(F) est nulle pour toute partie F `a n-3 ´el´ements, alors d’apr`es le lemme 10.1, S(T) est nulle, donc S(T)(y) et S(T)(x) sont nulles.

S’il existe unJj(x) fortement connexe tel qu’on a pas T(y, Jj(x)) =−, alors, puisque y forme un diamant (positif) avec tout 3-cycle appartenant `a l’un des Ii(x), et que, du fait que S(T)(x) est nulle, on a autant de 3-cycles dans

(23)

E+(x) que dans E(x), alors y est le sommet de plus diamants positifs que de diamants n´egatifs dont le 3-cycle appartient `a un Ii(x) ou `a un Ji(x).

Mais du fait que S(T)(y) est nulle, alors y est sommet d’un diamant n´egatif dont le 3-cycle n’appartient `a aucune composante fortement connexe Ii(x) ou Ji(x) , or on va montrer que ceci est impossible :

En effet :

Soit (a, b, c) un 3-cycle formant un diamant n´egatif avec y, avec T(a, b) = T(b, c) = T (c, a) = +.

Supposons que a est un ´el´ement deE(x), et b et c deux ´el´ements deE+(x).

(le cas o`u a et b sont deux ´el´ements deE(x) et c est un ´el´ement de E+(x) se traite de la mˆeme mani`ere).

On a T(y, a) = T(y, b) = T(y, c) = -, et comme T(y, x) = T(x, b) = T(b, y) = +, et que T(a, b) = T(a, x) = T(a, y) = +, alors (a, y, x, b) est un diamant ayant (y, x, b ) pour 3-cycle, et il passe donc par x et y un diamant, et d’apr`es le lemme 14.1, il existe un diamant ayant x pour sommet et dont le 3-cycle contient y, ce 3-cycle doit ˆetre contenu dans I1(x) qui est une chaˆıne, ce qui est impossible.

De mˆeme si (a, b, c) est un 3-cycle formant un diamant positif avec y, on aboutit `a une impossibilit´e.

Donc on a T(I1(x), Jj(x)) =− pour tout Jj(x) fortement connexe.

Soit Jj(x) un intervalle non fortement connexe avecj 6= 1.

Si on a pas T(I1(x), Jj(x)) = −, alors il existe un ´el´ement y de I1(x) et z de Jj(x) tel que T(y, z) = +. Et comme on a : T(I1(x), J2(x)) = −, T(J2(x), Jj(x)) = +, etT(x, Ji(x)) = +∀i, alors on a : T(y, c) = -, T(c, z) = +, et T(x, z) = T(x, c) = +, si c∈J2(x). Et comme T(y, x) = +, alors on

(24)

a T(y, x) = T(x, c) = T(c, y) = +, et T(z, y) = T(z, x) = T(z, c) = -, et (z, y, x, c) est un diamant passant par x et y, et du lemme 14.1, il doit exister un diamant de sommet x et dont le 3-cycle passe par y, ce qui est impossible car T /I1(x) est une chaˆıne. Les points II- `a III- se d´emontrent de la mˆeme mani`ere.

Preuve du point IV-:

- Soit y un ´el´ement d’une chaˆıne extrˆeme de x, supposons que y est un

´

el´ement de I1(x)-la preuve se fait de la mˆeme fa¸con si y est un ´el´ement de J1(x),In(x), ouJp(x)-.

Si y forme un diamant avec un T-3-cycle (a, b, c) qui n’est contenu ni dans E+(x) ni dans E(x), alors un des trois points a, b et c est dans Ei(x) et les deux autres sont dans Ej(x) avec i et j distincts et sont deux ´el´ements de {+,−}.

Supposons par exemple que a est dans E+(x) et b et c sont dans E(x). -la preuve se fait de la mˆeme fa¸con dans les autres cas-.

le diamant ´etant positif, on a alors T(y, a) = T(y, b) = T(y, c) = +. Sup- posons que T(a, b) = T(b, c) = T(c, a ) = +, comme T(b, x) = T(x, a) = T(a, b) = T(y, x) = +, alors (y, a, b, x ) est bien un diamant de sommet y et de 3-cycle (a, b, x), et d’apr`es le lemme 14.1, x est sommet d’un diamant dont le 3-cycle contient y, et y doit appartenir `a une composante fortement connexe de E(x) ce qui est impossible car y est un ´el´ement d’une chaˆıne extrˆeme.

-Si y forme un diamant avec un ´el´ement deJ1(x), alors du lemme 14.1, y est le sommet d’un diamant dont le 3-cycle contient cet ´el´ement de J1(x), et ce 3- cycle, d’apr`es ce qu’on vient de d´emontrer, doit appartenir soit `aE(x), soit

(25)

`

a E+(x). Or il ne peut pas appartenir `aE(x) car il contient un ´el´ement de J1(x) donc deE+(x), de mˆeme que ce 3-cycle ne peut pas appartenir `aE+(x) car sinon l’´el´ement de J1(x) doit appartenir `a une composante fortement connexe de E+(x), ce qui est impossible car y est appartient `a une chaˆıne extrˆeme, et le point IV- est d´emontr´e.

Lemme 16.1 :Soit T un tournoi de base E de cardinal c ≥ 7 et tel que µ(F) est nulle pour toute partie F de E de cardinal c-3. Si un ´el´ement x de E est le sommet d’un diamant, et si fx est un isomorphisme entre les restrictions de T et de T `aE− {x}, alors on a n = p,fx(Ji(x)) =Ip+1−i(x), et fx(Ip+1−i(x)) = Ji(x)∀i∈ {2, ..., p−1}; fx(I1(x)∪Jp(x)) = I1(x)∪Jp(x), et fx(In(x)∪J1(x)) =In(x)∪J1(x).

Preuve :

Remarquons que D3,E =D(T) et S(T) sont nulles d’apr`eslemme 10.1.

Si Ji(x) est fortement connexe, et si C est un 3-cycle de Ji(x), alors on a : D3,E−{x}(T /E− {x})(C) =−1, doncD3,E−{x}(T/E− {x})(fx(C)) = −1, et par suite D3,E−{x}(T /E− {x})(fx(C)) = +1.

Et comme D3,E(T)(fx(C)) = 0, alors on a T(x, fx(C)) = −, et il existe Ij(x) fortement connexe tel que fx(C) est contenu dans Ij(x), on en d´eduit - puisque d’apr`es le lemme 11.1 tout point de Ji(x) est contenu dans un 3-cycle- que fx(Ji(x)) est contenu dans Ij(x). De mˆeme on montre que pour toute composante connexe Ii(x) il existe Jj(x) fortement connexe tel que fx(Ii) est contenu dansIj(x).

NotonsJ1c(x), ..., Jjc(x), les composantes fortement connexes et maximales de E+(x) avec T(Jkc(x), Jlc(x)) = + si k+ 1 ≤l.

Et Notons I1c(x), ..., Iic(x), les composantes fortement connexes et maximales

(26)

de E(x) avec T(Ikc(x), Ilc(x)) = + si k+ 1 ≤l.

Supposons que fx(Jjc(x))⊆Ilc(x)avecl ≥2.

Comme T(Jkc(x), Jjc(x)) = +∀k≤j −1, alors on doit avoir : T(fx(Jkc(x)), fx(Jjc(x))) = +.

Soit T(fx(Jkc(x)), fx(Jjc(x))) =−, ainsi fx(Jkc(x))⊆Ilc

k(x), avec lk≥2.

On en d´eduit que fx(Sj

i=1Jic(x)) ⊆ Si

k=2Ikc(x) , ainsi la restriction de T

`

a E+(x) abrite un nombre de 3-cycles strictement inf´erieur au nombre de 3-cycles de E(x), ce qui contredit le fait que S(T)(x) est nulle. Donc fx(Jjc(x)) ⊆ Ilc(x). De mˆeme on montre que fx(I1c(x)) ⊆ Jjc(x), donc I1c(x) et Jjc(x) ont un mˆeme cardinal et fx(I1c(x)) = Jjc(x), etfx(Jjc(x)) = I1c(x).

Supposons maintenant que fx(Jj−1c (x)) ⊆ Ilc(x), avec l ≥ 3. Alors comme ci-dessus on doit avoir fx(Sj

i=1Jic(x))⊆ I1c(x)S (Si

k=3Ikc(x)), et par suite la restriction de T `a E+(x) abrite un nombre de 3-cycles strictement inf´erieur au nombre de 3-cycles deE(x), ce qui contredit le fait que S(T)(x) est nulle.

Ainsi fx(Jj−1c (x)) ⊆ I2c(x), et on montre de mˆeme que fx(I2c(x)) ⊆ Jj−1c (x), et par suite fx(Jj−1c (x)) =I2c(x) car Jj−1c (x) et I2c(x) ont un mˆeme cardinal.

En poursuivant ce proc´ed´e de raisonnement on a donc :

fx(Jkc(x)) =Ij−k+1c (x)∀k ∈ {1, ..., j}, fx(Ikc(x)) =Jj−k+1c (x)∀k ∈ {1, ..., i}, et i=j.

Si maintenant Ji(x) est un T-intervalle chaˆıne tel que Ji−1(x) et Ji+1(x) sont fortement connexes, et si y est un ´el´ement de Ji(x), alors : fx(y) est dansE(x) : En effet, sifx(y) est dansE+(x), comme on a : T(Ji−1(x), y) =

T(y, Ji+1(x)) = +, alors on doit avoir : T(fx(Ji−1(x)), fx(y)) =T(fx(y), fx(Ji+1(x))) =

− . Et si fx(b) est un ´el´ement de fx(Ji−1(x)), et fx(a) est un ´el´ement de fx(Ji+1(x)), alors on a : T(fx(b), fx(y)) = −, et T(fx(y), fx(a)) =−.

(27)

Or T(fx(Ji+1(x)), fx(Ji−1(x))) = +, donc T(fx(a), fx(b)) = +.

Et comme T(fx(a), x) = +, alors on a : T(fx(a), fx(y)) =T(fx(a), fx(b)) = T(fx(a), x) = +, et T(fx(y), fx(b)) =T(fx(b), x) =T(x, fx(y)) = +.

Ainsi (fx(a), fx(y), fx(b), x) est un diamant, et il en r´esulte d’apr`es lelemme 14.1. qu’il existe un diamant ayant x pour sommet et dont le 3-cycle passe parfx(y), et par suitefx(y) doit appartenir `a une composante connexeJi(x), et y doit appartenir `a une composante connexe Jk(x), ce qui est impossible, doncfx(y)∈E(x), et v´erifieT(fx(y), fx(Ji−1(x))) =T(fx(Ji+1(x), fx(y)) = +.

On en d´eduit que fx(Ji(x)) = Ip+1−i(x)∀i ∈ {2, ..., p −1}. De mˆeme on montre que fx(Ii(x)) =Jp+1−i(x)∀i∈ {2, ..., n−1}, et par suite n=p.

Commefx(I2(x)) =Jp−1(x), si y est un ´el´ement deJp(x) tel quefx(y) appar- tient `aE+(x), alors on doit avoirT(fx(y), Jp−1(x)) = +: carT(y, I2(x)) = + (points I `a III dulemme 15.1), on doit donc avoirfx(Jp(x))∩E+(x)⊆Jp(x).

De mˆeme comme fx(Jp−1(x)) = I2(x), on montre que fx(Jp(x))∩E(x) ⊆ I1(x). Ainsi on a fx(Jp(x))⊆I1(x)∪Jp(x).

De mˆeme on montre que fx(I1(x)) ⊆ I1(x)∪Jp(x), on a donc fx(I1(x)∪ Jp(x))⊆I1(x)∪Jp(x), d’o`u l’´egalit´e.

De mˆeme on montre que fx(In(x)∪J1(x)) =In(x)∪J1(x) et lelemme 16.1 est d´emontr´e.

(28)

Lemme 17.1 : Soit T un tournoi de base E, abritant des diamants et de cardinal c au moins ´egal `a 8.

Si T et T sont (-3)-hypomorphes, alors∀x∈E on a : - Soit cardI1(x) = 1 et In(x) =J1(x) =Jp(x) =φ.

- Soit cardJp(x) = 1, et J1(x) = I1(x) = In(x) =φ.

- Soit I1(x) =In(x) = J1(x) = Jp(x) = φ.

Preuve :

i- Montrons d’abord que ∀x∈E, In(x) = J1(x) = φ.

D’abord µ(F) est nulle pour toute partie F de E `a c-3 ´el´ements car T etT sont (-3)-hypomorphes. Ce qui permet d’appliquer leslemmes 14.1 et15.1 et le corollaire 3.1.

Par dualit´e, il suffit de d´emontrer que In(x) est vide.

Supposons qu’il n’est pas vide. Et soit a un de ses ´el´ements.

Le fait que T abrite des diamants, assure par le corollaire 3.1, que tout point de E est la pointe d’au moins un diamant positif et d’au moins un diamant n´egatif. Et par suite ∀x ∈ E, T /E+(x) et T /E+(x) abritent des 3-cycles.

Et en remarquant que T abrite des double-diamants (car si T/C est un 3- cycle de T /Ii−1(x), alors T /{x, a} ∪C est un double-diamant ). De plus, si un double-diamant contient x et a, alors n´ecessairement a et x sont ses sommets car sinon x et a appartiendront `a un mˆeme diamant et du lemme 14.1 (lemme des ´equivalences) il doit exister un diamant dont x est la pointe et dont le 3-cycle contient a, et a doit appartenir `a un Ii tel queT /Ii est fortement connexe, soit donc i6=n , ce qui est absurde.

En appliquant le lemme 9.1 (le th´eor`eme des multicouleurs de M. Pouzet

(29)

est applicable car c ≥ 8 et un double-diamant est de cardinal 5 ), on voit que ∀y ∈ E − {x, a}, T /E − {y} abrite autant de double-diamants positifs contenant {x, a} que de double-diamants n´egatifs contenant {x, a}. Et T/E abrite autant de double-diamants positifs contenant {x, a} que de double- diamants n´egatifs contenant {x, a}. En particulier si y appartient au 3-cycle d’un double-diamant positif contenant {x, a}.

Notons :

D+ le nombre de double-diamants positifs de T/E contenant{x, a}.

D le nombre de double-diamants n´egatifs de T/E contenant {x, a}.

d+ le nombre de double-diamants positifs de T /E− {y} contenant {x, a}.

d le nombre de double-diamants n´egatifs deT /E − {y}contenant {x, a}.

On a :

D+−D=d+−d+α , o`uα est le nombre de double-diamants contenant {x, a, y}.

Or 0 = D+−D = d+−d, et α est non nul, ce qui est absurde. D’o`u le r´esultat.

ii- Montrons qu’on ne peut pas avoir simultan´ementI1(x) etJp(x) non vides :

En effet, sinon et si a ∈ I1(x) et b ∈ Jp(x), alors, comme d’apr`es le point IV- du lemme 15.1, si y est un ´el´ement d’une chaˆıne extrˆeme de x, y forme un diamant avec un 3-cycle C si et seulement si x forme un diamant avec C;

on en d´eduit que a forme un diamant avec un 3-cycle C si et seulement si b forme un diamant avec C; et comme des points I- `a III- du lemme 15.1 T(a, b) = −, alorsb∈In(a), or du point i- ci-dessus on doit avoir In(a) vide, ce qui est absurde.

(30)

iii- Montrons que l’un desI1(x) etJp(x) est vide et l’autre est de cardinal un :

D’apr`es ii-, et `a une dualit´e pr`es, supposons queJp(x) est vide et I1(x) est de cardinal sup´erieur `a 2 et soit a et b deux ´el´ements deI1(x), avecT(a, b) = +, comme ci-dessus, on doit avoir b ∈J1(a), ce qui est absurde, car on a J1(a) vide d’apr`es i-

Des points i-, ii-, iii- on d´eduit le lemme 17.1.

(31)

Notations et d´efinitions :

Si T est un tournoi de base E, et si x et x’ sont deux ´el´ements de E tels que T(x, z) = T(z, x’) pour tout ´el´ement z deE− {x, x0}, alors x et x’ sont dits sym´etriques et x’ est dit unsym´etriquede x.

Lemme 18.1 :

Si x’ est le sym´etrique de x et y’ est le sym´etrique de y tels que {y, y0} ⊆ E − {x, x0}, alors il n’existe aucun isomorphisme f entre T et T v´erifiant f({x, x0}) ={x, x0} etf({y, y0}) = {y, y0}.

Preuve :

En effet : Sinon, remarquons d’abord que f(x) = x’ et f(y) = y’, et comme T(x’, y’) = - T(x’, y) = T(x, y), alors on doit avoir T(x, y) = T(x0, y0) = T(f(x), f(y)) =T(x, y), ce qui est absurde.

Lemme 19.1 :

Soit T est un tournoi de base E et de cardinal fini. Et soit f un isomorphisme entre T et T, tel que pour tout ´el´ement x de E, il existe un ´el´ement y de E tel que f({x, x0}) = {y, y0}. Si pour tout x et y, (y 6= x), les pairs d’´el´ements {x, x0} et {y, y0} ne se chevauchent pas, alors, si Of({x, x0}) = {fi({x, x0}), i∈N}est l’orbite de{x, x0},Of({x, x0}) est soit de cardinal un, soit de cardinal pair de la forme 4h + 2 o`u h est un entier.

Preuve :

Supposons que Of({x, x0}) est de cardinal impair 2h+1 avec h≥ 1. Posons xi =fi(x0) avec x=x0 et i∈ {0, ...,2h}. D’abord on a :

T(x0, x1) = T(x00, x01) (1) Car : T(x0, x1) =−T(x00, x1) =T(x00, x01).

(32)

D’une part, par r´ecurrence, on a : T(x0, x00) = (−1)iT(xi, x0i), donc on a : T(x0, x00) = T(x2h, x02h) = T(f(x2h), f(x02h)), et par suite f(x2h) = x00, et f(x02h) = x0.

D’autre part, par r´ecurrence on a : T(x0, x1) = (−1)iT(xi, xi+1)∀i∈ {0, ...,2h}.

Donc : T(x0, x1) = −T(x2h−1, x2h) = −T(f(x2h−1), f(x2h)) = T(x2h, x00) = T(f(x2h), f(x00)) = T(x00, x01). soit T(x0, x1) =T(x00, x01). Ce qui contredit (1).

Et par suite Of({x, x0}) est de cardinal pair.

Si ce cardinal est de la forme 4h, alors, comme T(x0, x00) = (−1)iT(xi, x0i) , pouri∈ {0, ...,4h−1}, alors pour i = 4h-1, on aT(x0, x00) =−T(x4h−1, x04h−1), ce qui montre qu’on doit avoirf(x4h−1) = x0. (car on a : f({x4h−1, x04h−1}) = {x0, x00}). Et par suite l’orbite Of(x0) ={fi(x0), i∈N}, est de cardinal 4h, ce qui est impossible d’apr`es le lemme 8.1. D’o`u le lemme 19.1.

Lemme 20.1 :

Soit T un tournoi de base E de cardinal c≥10 et tel que pour tout ´el´ement x de E on a :

Soit : I1(x), In(x), J1(x) sont vides, et Jp(x) est de cardinal un.

Soit: I1(x) est de cardinal un et In(x), J1(x), et Jp(x) sont vides.

Soit a est un ´el´ement de E(x)− {x0} et b est un ´el´ement deE+(x)− {x0}.

Supposons que T(x, x’) = + et que T et T sont (-3)-hypomorphes.

Si T(a, b) = +, et si fx,a,b est un isomorphisme entre les restrictions T /E− {x, a, b} etT/E− {x, a, b}, alors on a :

fx,a,b(x0) = x0 et∀z ∈E− {x, x0, a, a0, b, b0},∃t∈E− {x, x0, a, a0, b, b0}tel que fx,a,b((z, z0)) = (t, t0).

Et si b6=a0 alors on a en plus : fx,a,b(a0) = b0 et fx,a,b(b0) =a0.

(33)

Et on a un r´esultat analogue pour fx0,a,b si T(a, b) = -.(en changeant x par x’).

Preuve du lemme 20.1 : Posons Jp(x) = {x0} dans le premier cas, et I1(x) = {x0} dans le deuxi`eme cas . Et remarquons que, des points I- `a III- du lemme 15.1, x’ est l’unique point sym´etrique de x. Donc T est de cardinal pair.

E − {x, a, b} ´etant de cardinal impair. Donc du lemme 8.1 on d´eduit que fx,a,b admet un point fixe f.

I- Si b6=a0 :

Montrons que fx,a,b(x0) =x0 :

Supposons que f0 ∈ E+(f), le raisonnement est analogue si f ∈ E(f). Si f /∈ {x0, a0, b0}: posons fx,a,b(f0) = f”. (f” 6= f0 car on ne peut pas avoir deux points fixes).

D’abord f”∈ {x0, a0, b0}, car sinon f0 ∈ {x, a, b}/ et on aura :

T(f, z) = −T(f”, z)∀z ∈E − {f, f”}, Or ceci est impossible car des points I- `a III- du lemme 15.1, qui est applicable car µ(F) = 0 pour toute partie F de E de cardinal c-3 : Puisque T et T sont (-3)-hypomorphes, on a soit f00 ∈ Jp−1(f) soit f” ∈ I2(f), or les restrictions T /Jp−1(f) et T /I2(f) sont fortement connexes, et il doit exister un ´el´ement αdeJp−1(f) ou deI2(f) tel que T(α, f) = T(α, f00) ce qui est absurde car α∈E− {f, f”}.

Supposons par exemple que f” = x’, les autres cas se traitent de la mˆeme fa¸con.

On aura alors T(f, z) =−T(f”, z)∀z ∈E− {f, f”, x}, et comme justifi´e ci- dessus, on a soit f00 ∈Jp−1(f) soit f”∈I2(f). Or les restrictions T /Jp−1(f) et T /I2(f) sont fortement connexes, donc f et f” appartiennent `a un mˆeme

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