J
OURNAL DE
T
HÉORIE DES
N
OMBRES DE
B
ORDEAUX
J
EAN
-P
IERRE
K
AHANE
Sur les nombres premiers généralisés de Beurling. Preuve
d’une conjecture de Bateman et Diamond
Journal de Théorie des Nombres de Bordeaux, tome
9, n
o2 (1997),
p. 251-266
<http://www.numdam.org/item?id=JTNB_1997__9_2_251_0>
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Sur les nombres
premiers généralisés
deBeurling.
Preuve d’uneconjecture
de Bateman et Diamondpar JEAN-PIERRE KAHANE
RÉSUMÉ. Soit P une partie discrète et multiplicativement libre de la demi-droite
ouverte
]1, ~[,
et N le semi-groupe unitaire engendré par P. Les éléments de P s’appellent nombres premiers généralisés et ceux de N entiersgénéralisés. Les fonctions de décompte correspondantes sont désignées
P(x)
etN(x).
Le problème de Beurling consiste à donner des conditions surN(x)
qui entrainent le "théorème des nombres premiers"
P(x) ~ x/ log x (x
~oo).
En posantN(x) =
Dx +x03B5(x),
la condition de Beurling est03B5(x) =
O((log x) -03B1)
avec a et il y a un contre-exemple avec a L’article montre que la condition03B5(x)logx
~L2(R+, dx/x)
est suffisante, commel’avaient conjecturé Bateman et Diamond.
ABSTRACT. Given P, a discrete and multiplicatively free subset of the open half
line
]1, ~[,
let N be the multiplicative semigroup generated by 1 and P. The elements of P resp. N are called generalized primes resp. integers.The counting functions are denoted by
P(x)
andN(x).
Beurling’s problemis to give conditions on
N(x)
which imply the "prime number theorem"P(x) ~ x/log x (x
~~).
AssumingN(x)
=Dx+x03B5(x) (03B5
~0),
Beurling’s conditionis 03B5(x) =
O((logx)-03B1) (x
~~)
with a and a doesnot work. The article proves that the condition
03B5(x)
log x ~L2 (R+,
dx/x)
is sufficient, as conjectured by Bateman and Diamond.Suivant
Beurling
[2],
soit P unepartie
discrète de la demi-droiteou-verte
]1, oo [,
multiplicativement libre,
et soit N lesemi-groupe multiplicatif
engendré
par 1 et P. Les éléments de Ps’appellent
les nombrespremiers
généralisés
et ceux de N les entiersgénéralisés.
Désignons
par etN(x)
respectivement
les fonctions decomptage
de P et N :On suppose
avec D > 0. Le
problème
deBeurling
est de donner une condition surE(x),
aussi bonne que
possible, qui
entraînele "théorème des nombres
premiers" .
La condition que donneBeurling
estet un
exemple
montre que cette condition estprécise :
a= 1
ne convientpas.
En examinant le
problème
la conditions’introduit assez naturellement
[1,
3,
6]
et on est conduit à se demandersi
(H)
entraîne(TNP).
Laquestion
a étéposée
par Bateman et Diamond dans~1~,
p.199,
et laconjecture
étayée
par Diamond dans[3].
Le but decet article est de
répondre
aSirmativement. THEOREME.(H)
implique
(TNP).
Je
rappellerai
d’abord des notations et résultats de[6].
On poseCes deux fonctions sont définies et
analytiques
pour o~ > 1. Leurquotient
est
prolongeable analytiquement
pour a~ >~,
et il est borné et d’inverse bornélorsque
o~ >2 -I- (~+
signifie .1
+ ~ pour un ô >0),
parce queet que le terme
général
est 0( #) .
Pour Q > 1
en
intégrant
parparties.
On suppose d’abordAinsi
((8)
est définie pour1,
etL’intégrale
est une fonction de tqui appartient
àl’algèbre
de WienerA(II~) _
(II8),
donc +it)
appartient
localement à cettealgèbre :
Comme le
quotient ~ (1
+it)
est unmultiplicateur
deDe
plus,
comme valeur limite d’une fonctionanalytique
de au + it bornéedans
chaque
demi-bande u >0,
t ~
a,Toujours
sousl’hypothèse
(A),
on poseoù la
première égalité
définit presquepartout,
et la seconde définit la branche dulogarithme
considérée.LEMME.
Quand
E(> 0)
tend verszéro, if
tend vers t dansPreuve. Sur tout intervalle
compact
(e
+it)Z(1-I-
e +it)
tend vers itZ(l +
it)
uniformément et parconséquent,
siZ(1
+it)
ne s’annule pas sur cetintervalle,
if(t)
+log(E
+it)
tend versÊ(t)
+log it
uniformément ;
cela établit la convergencede if
vers £ dansL2(-a,
a)
quand
a > 0 est assezpetit.
Soitf
ED(II8) (classe
deSchwartz),
positive
et detype
positif,
portée
par(-a,
a),
et soitfb
sa translatée par b.Comme,
pour 0 E’ E,la fonction presque
périodique
if, (t) -
a ses coefficientspositifs,
onvoit que
et la seconde
intégrale
tend vers 0quand
f et e’ tendent vers 0. Donc lesif
convergent
dans et la limite s’identifie à i.On tire du lemme la "formule de Fourier pour les nombres
premiers
deB eurling"
où
f
ED(If8)
etOn
peut
étendre(FF)
à la classe des fonctionsf qui
sont localement dansL2,
avecC f +1
1/2..
Nous utiliserons
parfois
(FF)
sous la formeVoici les théorèmes établis en
[6]
à l’aide de(FF).
T1. Si
ç(1
+it)
ne s’annule pas sur R et siit ( (1
+it)
est absolument continue sur1I8,
on a(TNP).
(On
dit queF(t)
a un zéro d’ordre a ento
siF(to)
= 0 etComme les zéros de
((1
+it)
vont parpaires
(0, -0),
l’ordre maximum d’un zéroest ’.
En corollaire de Tl etT2,
on a donc :T3. Si
(1 +it)
appartient
à une classe de HÕlder localement sur2
IEgB{0}
et queit Ç(1
+it)
est absolument continue sur1R.,
on a(TNP).
(Ici
comme
plus tard,
2+ signifie 2
+ J
pour un ô >0).
T4. La condition
entraîne
(TNP)
(2-
signifie
2 - 5 pour un à >0).
La
conjecture
de Bateman et Diamond était restée ouverte.Désormais nous faisons
l’hypothèse
(H).
Il nous suffit demontrer,
d’après
Tl,
que( (1 + it)
ne s’annule pas.Supposons
lecontraire,
soit((1 +z0)
= 0.Une normalisation
permet
de se borner au cas 0=1.L’hypothèse
(H)
signifie
quel’intégrale
qui
figure
dansl’expression
de((1 +it)
appartient
à la classeHl
deSobolev,
c’est-à-dire que sa dérivée au sens des distributionsappartient
àL2(II8).
Ecrivonsen convenant que
Hl
représente
ici un élément de la classe Comme+
it)
est unmultiplicateur
deH1
etque -L
( ~ (1
+it) - ~ (1))
appar-tient à onpeut
écrire,
avec la même convention queci-dessus,
avec C > 0.
Rappelons
deuxpropriétés,
faciles àétablir,
des fonctions F EHl.
D’abord
-uniformément sur
1R.,
ce que nous écrirons F E~1/2-
Ensuite,
1
F1 EE
Hl.
Pour la commodité du
lecteur,
nous donnons enappendice
unexposé rapide
des
propriétés
deHl.
Démontrons
maintenant,
sous la doublehypothèse
que(H)
a lieu etque
Z(1
+i)
=Z(1 - i)
=0,
troispropositions auxiliaires, qui
vont nouspermettre
d’aboutir à une contradiction.PO. On a, pour
1 t assez
petit
(dépendant
de 2+)
Preuve. On sait que
et,
commeZ(1
+it)
appartient
localementà Ai,
2
Supposons,
en visant lacontradiction,
que pour des 0 arbitrairement voisinsde 0 on ait
Comme
Z(l
+it)
appartient
localement àa 2
il s’ensuit que2
pour
1
t - 01+
et [ 0 1
assezpetit
(ici
1+
signifie
2(1/2+)).
Posons e=[ 0
[ + ,
etoù =
QA( [)
etA(t) = (1- [ t
1)+
(fonction
triangle).
Ainsi m >0,
et
(FF1)
donneCette
intégrale
sedécompose
en dix morceaux : neufintégrales
de la formeavec a =
0, :1:1,
+0,
t(1
+0)
et~(1 - 0) (nous
choisissons 0 assezpetit
pour que les intervalles
(a - E,
a+,E)
soientdisjoints),
et lereste,
qui
estborné
quand,
N étant 0. Les estimationsqui
précèdent
donnentPour N assez
grand
(dépendant
de 2+)
et pour10 assez
petit
(dépendant
de
N)
on obtient I 0. La contradiction établit PO.Preuve. On
opère
comme dans la preuve de Tl[6].
Mais au lieu d’écrireque, pour
tout y
> 0 et toute cp ED(R) ,
Le
premier
membre s’estime comme dans[6],
à condition devérifier,
ceque nous allons faire dans un
instant,
que la fonction cos2 t
estabsolument continue au
voisinage
de 1. En fixant p et en faisant croître yà
l’infini,
c’estIl en résulte que, pour tout Ô >
0,
on a, enposant
Q(y)
=, ~ . ~ /1 B
d’où Pl.
Reste à vérifier que
Re é(1
+t)
cos(1
+t) ,
ou aussi bient Re é(1
+t) ,
est absolument continue auvoisinage
de 0. = +t)
etremarquons que est le module de
Z ( 1-I- i -I- it),
qui
appartient
à auvoisinage
de 0. On saitqu’au voisinage
de 0 ona 1b
ELI
e1/J
E c’est-à-dire’l/J’ e1/J
E etaussi,
parPO,
queeV;
>_ >
t1 t+
pour1 t
1
assezpetit.
Cette dernière
inégalité
entraînete-1/J
EL 2
loc) cequi, joint
à’if; 1 e1/J
EL 2
loc)entraîne
tlb’
E cequi, joint à e
E entraîne(te)’
1E
L 1
auvoisinage
de0,
cequ’on
avait à vérifier.P2.
Quand
t est assezgrand,
on aPreuve. En
application
de(FF)
nous allons écrire de nouveauavec ici
L’intégrale
I sedécompose
maintenant en 25intégrales
Id,
à savoirIo,
Il [-1, 12, 1-2, 10,
1- 0
et toutes les autres. On aet,
si l’on suppose1
Z(1
+ 20-’ sur l’intervalle(0 -,E, 0 + e),
Compte-tenu
de(2),
la somme de toutes les autresintégrales
estmajorée
par
A étant la somme des
coefficients,
soitSupposons
maintenantZ(1+i9) 1
8-a pour une suite de valeurs B ~ oo.Choisissons E = de sorte
que
1
Z(1
+it)
I~
20-a sur l’intervalle(0 -
E, 0
+E)
quand 0
est assezgrand,
et observons queEn
ajoutant,
on obtientdonc I 0 si a > 8 et si 0 est assez
grand.
En choisissant a = 9 lacontradiction établit P2.
PO est intervenue dans la preuve de Pl . Dans la
suite,
nous n’utiliseronsque Pl et P2.
(c’est
l’exemple
deBeurling)
etEcrivons,
parcommodité,
avec
Il faut entendre par là que
h(u)du
est une mesure, telle que la mesure(1 -
cosu)du
+h(u)du
estpositive.
La commoditéconsistera,
dans lesécritures,
à traiter h comme une fonction.Décomposons
L sous la formeoù
Li
=Lcp,
aveccp E
V(1R.),
paire,
et telle quecp(t)
= 1quand
-2 t 2.Posons enfin
de
façon
queComme
Li
est àsupport
compact,
hl
estcontinue,
restriction à R d’une fonction entière detype
exponentiel,
et deplus
réelle parce que p estpaire.
Interprétons
d’abord Pl à l’aide de h. Pl s’écritdonc
Il en résulte que
hl
est bornéeet,
comme c’est une fonction entière detype
exponentiel,
queh’
est bornée. Il en résulteégalement
quehi (u)
est à décroissancerapide
quand u -->
-oo.la formule de Poisson
s’applique
sous la formedevant
s’interpréter
comme27r~(0)).
CommeConsidérons les ensembles d’entiers
La dernière formule s’écrit aussi
~~
étant la somme étendue aux entiers n tels quehl
0,
soitOn a donc
1
1
désignant
le cardinal deA~ .
Désignons
park(u)
laplus
petite
fonction >0,
de classeCl
par morceaux,k est donc une somme de fonctions
triangles,
depentes
±M, portées
parles intervalles
In -
[27rn -
k2-j-l,
m ’ 27rn + m1
(n
E ’ ° Observons que,lorsque u appartient
à la réunion desIn,
Donc
h2(u) > k(u)
quand u
EUIn.
Soit maintenant A une fonction telle que
et
Pour tout intervalle I =
(a, b)
delongueur supérieure
à2J, désignons
parl’intervalle
(a -
6,
b +~).
Ainsiquand u
E et 2ôln 1.
. Choisissons 6= k2-;-3
et n EA~ .
AlorsDonc, pour ô
ainsichoisi,
Or,
parl’égalité
deParseval,
pour un A assez
grand.
Alorsdonc
donc
log
1 Aj
1= O(j)
et cela contredit(3).
Pour achever la preuve du théorème il suffit donc de prouver
(4).
Commeoo),
il suffit de vérifier queOr, d’après
(1),
t-lel
appartient
àHI
sur(2, oo),
c’est-à-dire +fIt-lei
ELZ (2,
oo),
doncC’est ici
qu’intervient
P2, qui
dit que1 el > ~ t (9
pour t
assezgrand.
Donce
L2(2,
oo), (4)
a lieu avec A =10,
et le théorème est démontré.Concluons par
quelques
commentaires.Les
propositions PO,
Pl et P2 sont un peudécevantes,
parcequ’elles
expriment
despropriétés
d’une fonctionZ(1
+it)
et d’une fonctionP(ey)
qui
n’existent pas.Cependant
onpeut
en sauverquelque
chose.Au lieu de
(H),
supposons seulement(A).
Alors,
comme on l’a vu,it ( (1 +
it)
et itZ(1+it)
appartiennent
àAjoutons l’hypothèse
que it
( (1 + it),
donc aussiit Z(1
+it),
appartient
à Alors lespropositions
PO et Plsont valables.
La
question
se pose,naturellement,
de savoir si elless’appliquent
à desfonctions
qui
existent. Laréponse
estpositive,
et la construction de telles fonctions estindiquée
dans la dernièrepartie
de[6].
La construction estdélicate,
parce que l’onexige
à la fois(A)
etit Z(1
+it)
EHI ~.
Lacon-struction devient un peu
plus
facile si l’on renonce à la condition(A).
La condition
(A)
paxaît naturelle,
etje m’y
suis tenu dans[6]
ainsi que dans leprésent
article,
oùje
n’ai pas eu à m’enpréoccuper puisqu’elle
complète
si on oubliee(x)
pour s’attacher exclusivement auxpropriétés
de la fonction
Z(1
+it)
qui
entraînent(TNP).
J’y
reviendraipeut-être
plus
tard. Voiciquelques
indications.On suppose que la fonction
est
analytique
dans ledemi-plan
u > 1 et seprolonge
par continuité audemi-plan
fermé Q > 1. Cela suffit à définiri(t)
et à établir(FF).
Les énoncés Tl etT2, qui
s’appliquent
àZ(1
+it)
comme à~(1
+it),
restentvalables. Dans la
suite,
on suppose, au lieu de(1),
GL
Les
propositions
PO et Pl restentvalables,
avec des preuvesinchangées.
Pour obtenir
P2,
nous avons utilisé(2),
qui
est uneconséquence
de(1),
etnous avons encore utilisé
(1),
tout à lafin,
en écrivant quet-’Î
appartient
à
H1
sur(2, oo).
C’est cequi
nous apermis
d’obtenir(4)
et de conclure.Mais,
pour avoir(4)
avec un certainA,
il nous sufiit que pour un B > 0 convenable on aitCela entraîne une version affaiblie de
P2,
où 9 estremplacé
par un autreexposant,
etpermet
de conclure comme dans le cas B = 1.Ainsi,
dans le cadre que nous venons dedonner,
(5)
implique
(TNP).
La suite de l’étude consisterait à
déterminer,
autant que faire sepeut,
lesfonctions
a(t)
telles que al E~(2,
oo)
entraîne(TNP).
Le lecteur attentifpeut
s’y
exercer.La formule
(FF)
a étéprésentée
pour lapremière
fois dans un coursdonné à l’Université de Crète à Héraclion en avril
1995,
dans le cadre de la"chaire
Pichorides", puis exposée
enjuillet
1995 àAnogia
(Crète)
lors ducolloque
"Harmonieanalysis
from the Pichoridesviewpoint" .
Une rédactionen a été
publiée,
avec divers articles issus de cecolloque,
par les soins deMyriam Déchamps
[5].
La formeprimitive
de(FF),
appliquée
aux nombrespremiers ordinaires,
figure
dans le numéro de la Gazette des mathématiciens consacré au centenaire du théorème des nombrespremiers
[4].
Lecolloque
en
janvier
1996.Enfin,
en avril1996,
lecolloque
de Montréal à la mémoirede Carl Herz a été l’occasion pour moi de
m’essayer
à contredire laconjec-ture de Bateman et
Diamond ; j’ai
mentionnéplus
haut lesexemples
queje
suis parvenu à construire[6].
Bienévidemment,
c’estl’analyse
de l’échec de la construction decontre-exemples qui
m’aconduit, laborieusement,
auprésent
article.Je remercie M. Balazard pour toute une série de très utiles
suggestions.
Appendice
surHl
=Hl
(R)
Définitions
équivalentes :
1)
F EH1
signifie
que F est continue sur Ret que sa dérivée au sens des distributions
appartient
àL2(1R) ;
2)
F EH1
signifie
que F est transformée de Fourier d’une fonctionappartenant
àL
La seconde définition montre que
Hl
est contenu dans enparti-culier,
les fonctionsappartenant
àH1
sont continues et bornées. Jointe àce dernier
fait,
lapremière
définition montre queH1
est unealgèbre.
Onutilise encore la
première
définition pour lespropriétés
qui suivent,
concer-nant une fonction F E :
uniformément sur R
BIBLIOGRAPHIE
[1]
BATEMAN P. T. and DIAMOND H. G., Asymptotic distribution of Beurling’sgeneralized prime numbers, Studies in number theory, M.A.A. Studies 6,
(W.
J.Leveque,
ed.),
1969.[2]
BEURLING A., Analyse de la loi asymptotique de la distribution des nombres pre-miers généralisés, Acta Math. 68(1937),
255-291.[3]
DIAMOND H. G., The prime number theorem for Beurling’s generalized numbers, J. Number Theory 1(1969),
200-207.[4]
KAHANE J.-P., Une formule de Fourier sur les nombres premiers, Gazette desMathématiciens 67 (janvier
1996),
3-9.[5]
KAHANE J.-P., Une formule de Fourier pour les nombres premiers, applicationaux nombres premiers généralisés de Beurling, Publ. Math. Orsay 96.1
(1996),
"Harmonic analysis from the Pichorides viewpoint "[6]
KAHANE J.-P., A Fourier formula for prime numbers, Canadian MathematicalSociety Conference Proceedings 21
(1997),
89-102.Jean-Pierre KAHANE CNRS URA 757 Université de Paris-Sud Mathématiques - Bâtiment 425 91405 Orsay Cedex e-mail : jean-pierre.kahane@math.u-psud.fr