T HOMAS DE S T -L AURENT
G ERGONNE
Optique. Recherches sur la caustique par réfraction relative au cercle
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 18 (1827-1828), p. 1-18
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I
Optique.
Recherches
surla caustique par réfraction
relative
aucercle;
Par M. THOMAS de ST-LAURENT, capitaine
auCorps royal
.
d’Etat-Major.
( Extrait; par M. GERrON1’;E. ) -
ANNALES
DE MATHÉMATIQUES
PURES ET ~PPLIr~,DI,’~ ~~5.
LA
recherche deFequation générale
de lacaustique
par réfraction relative ancercle, quelque
incdiode d’ailieursqu’on
tente de luiappliquer,
s’ofFre sous unaspect capable
dedécourager
le -caicti-latelir le
plus ititrt-picie.
Au défaut de cetteéquatiun,
M. de St-1..aLiretit , qui paraît
s’erre dévouéspeciatemeut
auxspéculations
dece genre, a voulu du tiioliis obtenir la
caubtiqne
pourquelques
2~72. ~/~77~
/2.~,~, i."/~///~ 18~;.
2
CAUSTIQUE
PAR REFRACTION~as", particu liers;
et tel est lesujet
d’un nléllloire assez éteuduqu’il
nous a fait l’honneur de nous
adresser ,
et que nous nous déter- minons d’autantplus
volontiers à nepublier
que parextrait,
quedéjà 1 auteur y après
avoir traitéquelques
casparticuliers
de la caus-tique
par réflexion relative au cercle( Annales,
tom.XVII,
pag.i.~ )
a donné ensuitel’équation générale
de cette courbe(
pag.128 ); qu’il
fautespérer qu’il
en sera de même pour la causti- que parréfraction ,
et que dès lors il aura ainsi lui-même rendu.inutile le mémoire que nous extrayons
présentement.
Nous auronssoin d’ailleurs de
l’analyser
de manièrequ’il n’y
ait deperdus pour
le lecteur que des détails de calcul et des transformations que cha-
cun
peut
aisémentsuppléer
à songré.
,Pour rendre les formules d’une
interprétation plus facile ,
voiciles notations que nous croyons devoir
adopter.
Soit r le rayon d’un cercle
séparateur
de deux milieuxplans 110ulogènes,
d’unpouvoir réfringent inégal 3
dont nous supposerons le centre àl’origine
des coordonnéesrectangulaires.
Lepoint
rayon-nant sera
(~ ?J~) le point
d’incidence d’un rayonquelconque
surla circonférence du
cercle , sera ( /, u ) ,
et lepoint
de contact durayon réfracté correspondant
avec lacaustique
sera( x, ~ ) ;
enfinBI sera
l’angle
d’incidence et el’angle
deréfraction ;
et nous sup-poserons que le rapport constant de leurs sinus est celui de )/ à
A;
de manière, que,excepté
t et u, toutes les lettres accentuéesseront relatives à
l’incidence ,
et toutes les lettres non accentuées relatives à la réfraction. On arfra d’ailleurs~
Si l’on voulait faire usage du théorème de MM. Sturm et
Que-
telet
( Annales,
tom.XVI,
pag.307 )
il faudrait considérer lacaustique
comme la,développée
del’enveloppe
de tous les cerclescompris
dansl’équation générale
3
dans
laquielle t
et M sont deuxparamètres,
liés par la relation(i).
On trouve
facilement
y pourl’équation
de cetteenveloppe, trajec-
toire
orthogonale
des rayonsréfractés , l’équation
duquatrième degré
ce
qui
confirmecomplètement
laconjecture
que nous avions for- mée il y adéjà
bienlong-temps ; savoir ,
y que lescaustiques
lesplus compliquées
sont souvent desdéveloppées
de courbes assezsimples.
La recherche de la
caustique pourrait
donc se réduire à cellede la
développée
de lacourbe
3 donc voilàl’équation.
M. de St- Laurent ne pense pasqu’il
y aitbeaucoup
àgagner à
suivre cettevoie ;
et enconséquence ~
il considère Immédiatement lacaustique
comme la courbe
enveloppe
des rayons réfractés. Onpourrait
toutau moins chercher
quels
sont lespoints
de courbure ~naxir~~ etF72/~z/7~ de cette
trajectoire ,
et en déterminer les centres de cour-bure, qui
seraient lespoints
de rebroussement- de lacaustique.
M. de St-Laurent
prend
pour données immédiates lalongueur
du rayon
incident, comptée depuis
lepoint
rayonnantjusqu’au point d’incidence ,
et lalongueur
de la cordeInterceptée
sur sa directionpar le cercle
séparateur.
Ilprend
pour inconnues Immédiates la lon- gueur du rayonréfracté , comptée depuis
le,point
d’incidencejus- qu à
sonpoint
de contact avec lacaustique,
et lacorde interceptée
sur la direction de ce rayon par le cercle
séparateur.
Nous allons d’abordemployer
les coordonnées. Il nous sera facile ensuite de passer aux données et aux inconnues de l’auteur.Le rayon
incident ,
la normale au cercle aupoint
d’Incidenceet le rayon réfracté
fqnt
avec l’axe des x desangles
dont les tan-gentes tabulaires sont
respectivement
4 CAUSTIQUE
PAR REFRACTIONd’où on
conclut ,
par les formules connues,et e~~~u~~ ,
par les lois de ladioptnque y
c’est
là,
pourchaque point
d’incidence(/~) ~ l’équation
en x ety du
rayon
réfracté. Cetteéquation
semblerait êtredouble,
., à rai-sont des
doubles signes
dont les radicaux sontSusc{1ptibles;
maisc’est bien ainsi
qu’elle
doit être écrite pour laquestion qui
nousoccupe.
Si ,
eneffet ,
on supposeh~=a , c’est-à-dire ,
si l’on suppose que la réfraction estnulle
le rayon réfracté ne doit être alors quele’ prolongement
du rayonincident,
et doitconséquemment
conte-nir le
point
rayonnant( x( 15Y
sur sa direction. Il faut donc que, dans ce cas,réquation
soit satisfaite en posant à la fois ~~=:~~ et~ ~ ~-~y’6
C’est cequi
arrive en effet et cequi
n’aurait pas lieu sinous eussions
adopté
d’autressignes.
rSi
pourtant
dans la vue de résoudre cetteéquation
3 on en fait-
disparaître
lesradicaux,
elle montera au seconddegré.
On n’a pas lieu de s’enétonner ,
et il est aisé de reconnaîtrequelles
sont lesRELATIVE
deux droites
qu’elle exprime
alors.En
faisant en t évanouir lesradicaux,
A et )/n’y
entrentplus qu’au quarré,
fi de sortequ’elle
reste la mcme en
changeant
lesigne
de A ou de~~~~,~ ~
cequi
prouve
qu’elle appartient
alors au rayon réfracté et a une autre droite passant connue lui par lepoint
d’incidence etsymétrique-
ment située avec lui par rapport à la normale au cercle en ce
point.
Ces considérations nous
paraissent expliquer
clairement comment il arrive que lescaustiques
par réfraction ont des branchesphysi-
quement iu utiles,
que M. de St-Laurentappelle
branches obscu-res, par
opposition
aux branches utilesqu’il appelle
lr~mineuses, Ilest clair
qu’il
doit en être ainsi toutes les fois quel’équation
dela
caustique
ne renfermeque
despuissances paires
de a et~’;
etc’est ce
qu’on
remarque ~ enparticulier ,
pour lacaustique
par ré- fraction relative à laligne
droite( Annales,
tom.XI,
pag. 236et 25 t
).
Il arrive bienquelque
chosed’analogue
pour les causti- ques parréÛexions ~
du moinslorsque
leurséquations
sont renduesrationnelles ;
mais alors la branche obscure se réduit aupoint
rayon-nant
1«i~-n.~~tne,
del’expression duquel
on peuttoujours
débarras-ser
l’équation.
Ces réflexions montrent au~surplus
toutel’importance
du conseil que donne M.
Poncelet ( ~/2/?~~,
tonr.-VIII
1 pag.232 )
de bien
étudiea~ ,
danschaque problème
y les~~~~a~ioras
dedP~a~t,
_afin de se mettre en état
d’interpréter
exactement les résultatsqu’on
en obtient.
Si
présentement
nous rendons aux coordonnées t etr~
dupoint
d’incidence leur
variabilité, l’équation (2) appartiendra
à tous lesrayons
réfractés ;
et , pour obtenirl’équation
de leur courbe enve-loppe , c’est-à-dire ,
de lacaustique ,
ilfaudra
3 suivant les théo-ries
connues ( ~t~r~ale.~ ,
tom.III ,
pag.36ï )
3 1.° différentier l~séquations (t)
et(.2).,
par rapport à t et user~len~e~it ; ~ ~
élimi-ner entre leurs difTérentieHes le rapport de dt à
d~ ;
3 0enfin,
éliminer t et u entre
l’équation
résultante et ces marneséquations
(1) et (2).
6 CAUSTIQUE PAR REFRACTION - Les différentielles de ces deux
equadous
sontMultipliant
la dernière par u,remplaçant à
mesure udu par sa va- leur2013/d~ ~
que donne lapremière ,
y et divisant enfin pardt,
ilviendra
’
de sorte que
l’équation
en x et y de lacaustique
cherchée serale résultat de l’élimination de i et a entre les
équations (1), (,2) , (3).
Il suit de là que, pour un
point
d’incidence donné~t, u),
l’é-quation (3)
estl’équation
en xet y
d’une courbequi
coupe le rayon réfracté en sonpoint
de contact avec lacaustique. Or ,
lors-qu’un point
est ainsi donné par l’intersection de deuxlignes
donton a les
équations,
il l’estégalement
par les intersections de tou- tes autreslignes
dont leséquations
seraient des combinaisonsquel-
conques de
celles-là ;
d’où il suit que, dans la recherchequi
nousoccupe, nous pourrons
remplacer
l’une ou l’autre deséquations (2)
. et
(3)
par de semblables combinaisons.Mais
puisque,
pourparvenir
à notrebut
il faut éliminer t et u entreelles,
au moyen del’équation (1) ?
nous devonsprinci-
7
palement
nous attacher àprofiter
de cette dernièreéquation
pour rabaisser ledegré
des deux autres par rapport à ces deuxparamè-
tres. On a
d’abord ,
en vertu del’équation (1),
On a
ensuite, identiquement
et parl’équation (1),
au moyen de
quoi
leséquations (2)
et(3) deviennent,
en quar-rant la
première,
Si nous
posons présentement
t et Zl seront les
longueurs
des rayonsréfracté
etincident, comptées
8
CAUSTIQUE
PAR REFRACTIONdepuis
lepoint
d’incidence~t , r~~ j jusqu’au point
de contact(x , y)
avec la
caustique
d’une part etjusqu’au point
rayonnant~x’ ~ ~~~
de l’autre. On en
tirera ,
en quarrant et transposantsubstituant ces valeurs dans les
équations (4)
et(5), après
les avoirpréalablement multipliées
par~u~xt~e,
ellesdeviendront,
en rédui-sant,
Si l’on
parvient
à tirer de ceséquations
les valeurs de z et,~~ ~
on en conclura
facilement,
au moyen deséquations (6)
et(6/),
cel4les de t et u , dont la substitution dans
l’équation (i)
conduira àl’équation
en x et y de lacaustique
cherchée.Ces
équations
sont des sixième etseptième d~ebr~s~,
par-rapport
_à z et ~~ ; mais il est aisé d’en déduire d’autres d’un
degré
moinsélevé. D’abord
l’équation (7)
peut être écrite comme il suit :mais,
en quarrantl’équation (8) t
elledevient
9
ce
qui donne,
enretranchant,
Changeant respectivement
et z~~en Ç
et~~,
tant dansl’équation (7)
que dans cettedernière
elles deviendrontéquations qui
ne sontplus
que des troisi"ème et sixièmedegrés
en~
eti~.
En supposantqu’on parvienne
à les résoudre par rapport à ces deuxinconnues
on conclura de leursvaleurs,
au moyen deséquations
-.7’onz. xY~rr a
I0 CAUSTIQUE PAR REFRACTION
celles de t et u, dont la substitution dans
l’équation (1)
conduiraà celle de la’
caustique
cherchée(*).
Passons
présentement
aux données et aux inconnues de M. deSt-Laurent. Soient 2P et 2pl
les longueurs
des cordesrespective-
ment
interceptées
par le cercle sur les directions des rayons réfractéet incident. En continuant de
représenter respectivement
par B et 6~ lesangles
de réfraction etd’incidence ,
et en supposant , pour fixer lesidées,
que lespoints (x, y), ~x~, ~~)
sont tous deux in- térieurs aucercle ,
cequi
estpermis , puisque si,
parexemple,
le dernier se confondait avec son centre , le
premier
se confondraitavec
lui ;
on aura , par lespremiers principes
de latrigonométrie,
d’où on conclura par l’élimination d-e Cos.9 et
Cos.6~,
Dans
l’hypothèse
contraire à celle que nous venonsd’admettre v
et v~ devraient
changer
designes ;
mais cesquantités
devantdispa-
raître des
résultats,
ilimporte
peu d’avoirégard à
cettedifférence.
(*) Si l’on voulait
procéder
à l’élimination entre leséquations
(9) et (10),on se
priverait
aussitôt des avantages de lasymétrie ; symétrie
qui conduità soupçonner que l’on pourrait de ces
équations
en déduire deux. autres où il n’entrâtplus
que ~+~ et ~~~ et où conséquemment on pourrait éli.miner l’une de ces quantités sans troubler la symétrie.
L’analyste qui
trouverait
quelque
méthodeabrégée
pour résoudre deuxéquations
de laforme
rendrait incontestable un
grand
service à ceuxqui
s’occupentd’optique.
RELATIVE AU
CERCLE.
IIEn
portant
les valeurs(t 1)
et( t t ~~
dans leséquations (6)
et~6~) ,
celles-ci deviennentces mêmes valeurs
portées
dans leséquations (7)
et(8)
donnent’
1B
et la recherche de
l’équation
en xet y
de lacaustique
se trouveréduite à l’élimination des six
qtiantités 1 , u , v , V/ , z , Z/
entreles sept
équations (i)~ (lï)? (n0~ (~)? (ï~O~ (~3) ~~ (~4)’
L’équation (14) ,
comme l’observe M. deSt-Laurerit ,
est l’élé-gant
théorème dePetit,
au moyenduquel
on peut construire lacaustique
parpoints. Lorsqu’en
effet lepoint
rayonnant, ainsi que le rapport constant du sinus d’incidence au sinus de réfraction sontdonnés ,
onpeut,
pour chacun des rayonsincidens ,
construire la direction du rayon réfracté. On connaîtra donc alors~9~ p, pl
et
zl,
etl’équation (14)
donnera lalongueur
z de ce rayon , c’est-à-dire la
situation de sonpoint
de contact avec lacaustique.
L’élimination de t et u entre trois de nos sept
équations
n’offreaucune
diffculté ,
en éliminant tour à tour u et t entre leséqua- tions (12) et (12),
on obtientEn
ajoutant
lesquarrés
de ces deuxéquations
etayant égard
à l’é-quation (1),
il vientI2
CAUSTIQUE
PAR REFRA-CTIO~ce
qui
réduit la recherche del’équation
de lacaustique
à l’éli-mination des
quatre quantités v , %,/ , z , zi
entre lescinq équations (n), (1 l’)
t(13), (14). (15).
-
M. de
St-Laurent,
dans la vue de seprocurer
deséquations
auxi-liaires,
utiles pour lesapplications qu’il
a en vue, élimine t et ude cette autre manière: en combinant
l’équation (i)
avec leséqtia-4
tions
(11)
et( r i ~~ ,
et enquarrant
leséquations (12)
et(12/)
onobtient
d’où en
retranchant,
réduisant et extrayant les racinesNous
adoptons
ici lessignes
nécessaires pour que ceséquations ,
combinées avec
l’équation (13) ,
s’accordent avecl’équation (2).
Si ,
entre leséquations (16)
et(t6~)
et leséquations (J 2)
et( 121) respectivement ,
on élimine tour àtotir y
et~~ , ~
et,~~ ,
ontrouvera , en
ayant égard
àl’équation (J) ,
RELATIVE AU
I3M.de
St-Laurent enconclut,
enayant toujours égard
àl’ équa tion (1),
on en
peut
conclure aussiAlors
l’équation
de lacaustique
sera le résultat de l’éliminationde ~ , v~ , z ,
zl , entre lesquatre équations (11)? (nQ? (i3)?
(i4)
et l’une ou l’autre des deuxéquations (19)
et(20)9
Pour
première application
de cesformules
y M. de St-Laurentcherche d’abord à en déduire
l’équation
de lacaustique
par ré- flexion d’une manière moins laborieusequ’il
ne l’avaitfait (
An-nales,
tom.XVII
t pag. 128).
On a dans ce cas ~==2013~ et~1;~~ e
ce
qui
réduitl’équation (14)
l’équation (i3)
devient alorsinutile,
mais elle prouve que les deux radicaux doivent êtrepris
ensignes contraires ;
de sorte que leséquations (ig)
et(20)
deviennentil
faudra y joindre
leséquations (n) et (11~)? qui
sontIl sera facile de e~.~s~er ~ des
quatre dernières ,
au moyen de r é-quation (0:);
9 on n’auraplus
alorsqu’à
éHn~uer ~ et ~~3 et ontrouvera
facilelnent,
coaime M. de Sl-Lal1rellt l’avaitdéjà
obtennla
première fois 3
I4 CAUSTIQUE
PAR REFRACTIONIl serait à désirer que l’on
pût
mettre cetteéquation,
comme cellede la
caustique
par réfraction relative à laligne droite ,
sous laforme
irrationnelle ;
elle en deviendraitprobablement plus
concise.Pour deuxième
application ,
M. de St-Laurent suppose que lepoint
rayonnant est sur la circonférence même du cerclesépara-
teur; ce
qu’on exprime
en écrivantC’est alors
l’équation (1 n~ qui devient inutile , l’équation (14} se
réduit à -
les
équations (19)
et(20)
deviennenton doit y
joindre
leséquations (11)
et(13), qui
sont .Au moyen des
équations (oc~)
et(el) ,
on chasse facilement de(j3~)
et
(11) ~ 3
v’~ et~/ r v~a
deséquations (fil)
et(y~~ ;
et il ne resteplus
alorsqu’à
éliminer p et z entre les deuxéquations
résultan-tes et l’équation
(~/).
On trouve ainsiEn
multipliant
de part et d’autre parr4,
faisant passer le fac-teur r’ du
premier
membre entre les crochets et serappelant qu’ici r-1 =x /2 +y /2 .
cetteéquatioll
pourra être écrite COll1me il suit :Posant alors
Ar==~p,
elledeviendra,
en divisant par~1~6,
qui
ne diffère de(2 1) qu-t’en
ce que r y estchangé
en p. Il en ré-suIte ce théorème
remarquable.
’
La
caustique
parréfraction
relative aucercle ,
dans le ras oùle
point rayonnant
se trouve situé à lacirconférence
mérne ducercle
s~parateur ,
est en même temps lacaustique
parré,~’e~i©~
relativ,c au même
point rayonnant
et à un cercleré, flectenr
demême centre que le
premier ,
mais dont le rayon serait au sien dans le rapport du sânr~s derefraction
au sinus d’incidente.Pour troisième
application ,
M. de St-Laurent suppose que la.distance du
point
rayonnant au centre du cercleséparateur
est aurayon de ce cercle comme le sinus d’incidence est au sinus de ré- fraction. Cette
supposition
donneou , en vertu de
l’équatioti (i il)
mais
l’équation (13)
donnedonc
I6
CAUSTIQUE
PAR REFRACTIONou bien en
transposant
d’où,
enextrayant
les racineséquation qui, comparée à (14), don~~o
en cherchant à éliminer entre ces deux
équations
l’une desdeux quantités ~
et~~ ,
l’autredisparaît aussi,
et il vientCette
équation
nousapprend
que leslongueurs z, zl des
rayons incident et réfracté sont ici dans un rapport constant.Or
y c’est une despropriétés
du cercle que les distances de tous lespoints
de sacirconférence à deux
points conjugués
parrapport à
lui sont dansun rapport constant. On a donc ce théorème :
,L,orsqz-,e
la distance d’unpoint rayonnant
au centre du cerclesépara~eur
de deux milieux est au rayon de ce cercle dans lerapport
du sinus d’iracidence au sinus der~fraction ,
les rayons_ émanés de ce
point , après
s’êtreréfractés conver~ent
versle point
qui
lui estconjugué.
-Ce théorème dû à M. de la Rive
( .~lnnales ,
tom.XVI
y pag.76 ) ,
outre quequelquefois
il estp~,ysiquement faux ,
est deplus incomplet
en cequ’il
ne donne que lacaustique qui répond à
,
I7
une
partie
des rayons iuchdens. Pour lecompl~;ter ,
M. de St-Lau-rent
observe,
comme nous l’avons fait remarquerplus haut , qu’on peut
fort bienchanger
lessignes
de vet ,1;
et, eu ayantégard
à cette
circonstance ,
il arrive al’équation
qui
rentre dansl’équation t2 s) lorsqu’on
yremplace
lepoint
rayon-nant par son
conjugué.
Il en résulte cethéorème,
non moins re-marquable
que lepremier :
La
car~sti9ue
parréfraction
relative aucercle, lorsque
la dis-tance du
point rayonnant
à son centre est à son rayon dans lerapport
du sinus d’incidence au sinus deréfraction ,
se compose i.° duconjugué
dupoint ray~onnant ,
2.0 de lacaustique
par ré-~
flexion
relative auméme cercle,
considéré comme courberéflechis-
sante, et à ce
point conjugué
considérécomme point rayorinant.
’ M. de
St-Lallrent,
en renversant ses deuxthéorèmes,
3 en tirecette
conséquence
que lacaustique
par réflexion relative au cerclepeut,
de deux manièresdifférentes ,
être considérée comme unecaustique
parréfraction,
savoir :1.0 En la considérant comme
caustique
par réfraction relative au mêmepoint
rayonnant , mais à un cercleséparateur concentrique
au
prelnier , passant
par lepoint
rayonnant , et pour deux mi- lieux tels que le rapport des sinus d’incidence et de réfraction soit le même que celui des rayons des cerclesséparateur
et réfléchis-sant ;
2.. En la considérant comme
caustique
par réfraction pour le même cercle devenuséparateur,
mais pour un nouveaupoint
rayon-nant
qui
serait leconjugué
dupremier ,
parrapport à
cecercle,
et pour deux milieux tels que le rapport du sinus d’incidence au sinus de réfraction serait le même que le rapport de la distance de ce
point conjugué
au centre du cercle à son rayon.Tom. XVIII. 3
I8
CAUSTIQUE
PAR REFRACTION RELATIVE AUCERCLE.
M. de St-Laurent considère enfin le cas des rayons
incidens pa-
ralltles. On peut, pour ce cas , poser d’abord
p sera ainsi la distance du
point
rayonnant au centre du cercleséparateur , et ~
sera l’Inctmaison du rayon sur l’axe des x ; ensubstituant dans
l’équation (i I~)
et supposant ensuite pinfini,
onaura aussi zl
infini ,
par suite dequoi l’équation (14) deviendra simplement
substituant ces marnes valeurs dans les
équations (19)
et(20)
etobservant
qu’on
peut, faprès
lasubstitution ,
supposer~~=p
et Funet l’autre
in&nls ~
il viendrasimplement
-équations auxquelles
il faudraadjoindra
leséquations (n)
et(13)
qui
sont .au -n10yen des
équations (oc"’)
et(E"’)
on pourra chasser des trois ~autres
/, ~
et~/r~2013~ ; et
on n’auraplus qu’à
éliminer v et ,~entres les
équations
résultantes etl’équation (~).
M. de St-Lau-rent