• Aucun résultat trouvé

Sur la formule de Taylor

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Sur la formule de Taylor"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

A NNALES DE L ’ UNIVERSITÉ DE G RENOBLE

M ARCEL B RELOT Sur la formule de Taylor

Annales de l’université de Grenoble, tome 21 (1945), p. 91-93

<http://www.numdam.org/item?id=AUG_1945__21__91_0>

© Annales de l’université de Grenoble, 1945, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Annales de l’université de Grenoble » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.

numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression sys- tématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

Sur la formule de Taylor

par M. BRELOT.

La formule de

Taylor

pour une fonction réelle d’une variable réelle est

généralement

démontrée dans les cours par une sorte de vérification. On sait

qu’une intégration

par

parties répétée

conduit

très

simplement

à la formule avec une

expression

« exacte » du

reste, mais cela demande aussi

plus d’hypothèses qu’il

n’en faut

si l’on veut seulement un

développement

limité à l’ordre n. Il

convient donc de

donner,

dans la seule théorie des dérivées

{’),

une

introduction

rapide

et « naturelle » et fournissant le

développement

limité avec les

hypothèses

minima. Sans

prétendre

à

beaucoup

d’ori-

ginalité

sur une

pareille question, je

vais

indiquer

un

exposé

que

j’enseigne depuis quelques

années.

On

s’appuiera

sur la formule de

Cauchy

étendant celle des

accroissements finis et

qui

se démontre comme cette dernière :

soient

o(x)

et

(x)

finies continues dans

(a C

x

C b),

dérivables

_ à

l’intérieur ;

si

c(a) (b)

et si

9’

et

’fI

ne s’annulent pas

ensemble,

Soit alors

f(x)

finie continue dans

(a C x b). L’existence

d’une dérivée

(à droite)

en a se traduit par

f(a

+

hi - f(a) - f’(a)

(h--O-) 0

(avec

h >

o)

et

signifie que f(a + 1)

admet un

développement

limité

au i er ordre pour h > o au

voisinage

de o :

Pour chercher s’il

peut

y avoir un

développement

au 2"

ordre,

on

étudiera

Sir

existe dans

(a

x

b), l’expression

vaut,

d’après

la formule

de Cauchv

(1) Toute dérivée sera supposée finie par définition.

(3)

92

Si _

w

existe e u, cc rappport tenu vers

J-‘ )

nour / - o.

Si f"

existe en a, ce rapport tend vers f"(a) 2 pour h->o.

Ainsi

Pour chercher un

développement

au 3e ordre, on étudiera

qui

vaut

Si

f"

existe dans

(a

x

b) et si f"’

existe en a, on a pour

f’,

d’après

ce

qui précède

On fera aisément le raisonnement

général

par récurrence,

justi-

fiant la formule valable pour o h b - a :

f(a

+

h) =f(a)

+

hf’(a)

-I- ...

+ hn f(n)(a)

n! +

Enhn, en

o avec

h,

sous les

hypothèses : f, f’ ... f (n-1)

existant dans

(a x b), f(n)

existant en a.

2. Si l’on veut, pour d’autres usages que ceux des

développements

limités,

une

expression

du reste, on fera des

hypothèses supplémen-

taires. Par

exemple,

et en raisonnant de

proche

en

proche

comme

plus

haut :

Reprenons f

finie continue dans

(a

x

b).

Si

f’

existe dans

cet

intervalle,

(4)

93

ce

qui

vaut,

si f"

existe dans (a x

b),

par la formule des accrois-

sements

finis,

Supposons

que

f"

existe dans

(a

x

b)

et passons à

qui

vaut

Si f"

existe dans

(a

x

b),

il

vient

pour

f’ d’après

ce

qui pré-

cède

et ainsi de suite.

On arrive ainsi à la formule

classique

valable pour o h b - a, sous les

hypothèses

suivantes :

f, f’ ... f(n)

existant dans

(a

x

b), f(n+1)

existant dans

(a

x

b).

Si f

est de

plus

donnée finie continue en

b,

on voit en

reprenant

le raisonnement que la formule est valable encore pour h = b - a.

Références

Documents relatifs

Pour n = 1 on retrouve un r´ esultat de Koorn- winder : Meixner-Pollaczek polynomials and the Heisenberg algebra, 1988... La d´ emonstration utilise la relation qu’il y a entre

Lorsque l'on cite une formule de Taylor, il convient de préciser : le type de la formule (reste intégral, reste de Lagrange, ...), l'ordre (le nombre de termes dans la

Il faut maintenant d´ emontrer que le reste (le terme en parenth` eses ` a droite) satisfait la propri´ et´ e de la d´ efinition de la diff´ erentiabilit´ e... Les restes admettent

Pour chacun d’eux, déterminer s’ils vérifient les hypothèses du théorème des accroissements finis.. Le cas échéant, représenter et interpréter graphiquement les valeurs c ∈

En déduire l’ensemble de dérivabilité

Pour régler le problème, les DL sont alors un outil très puissant car nous pouvons les écrire à l’ordre nécessaire pour faire disparaître les compensations..

La série o( - — ) est absolument convergente; on peut la re- garder comme formée de deux séries aussi absolument conver- gentes provenant de deux parties —— et^co.z'); la

qui est équivalente à la précédente dans les conditions bien connues où on a l'habitude d'établir la formule de Taylor par la méthode de M.. Rouché; dans ces condi- tions, il