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S´EANCE 6-7 : PROPR´ET´ES DES FONCTIONS DIFF´ERENTIABLES

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

6.1. Plus de r´esultats sur la di↵´erentiabilit´e

SoientEun espace vectoriel de rang fini surR. On fix une base (ei)di=1deE. Pour tout i 2{1, . . . , d}, on d´esigne pare_i l’application lin´eaire de E versR qui envoie

1e1+· · ·+ deden i.

Th´eor`eme 6.1. — Soitf une application d´efinie sur un ouvert non-videU deEet

`

a valeurs dans un espace vectoriel norm´e. On suppose que, pour tout i2{1, . . . , d}, la d´eriv´ee partielle@eif existe et d´efinit une application continue deU versF. Alors l’applicationf est di↵´erentiable surU et on a

Df(x) = Xd i=1

@eif(x)e_i

quel que soitx2U.

D´emonstration. — Sans perte de g´en´eralit´e, on suppose queEest muni de la norme k.ktelle quek 1e1+· · ·+ dedk:= max{| 1|, . . . ,| d|}. Soithun vecteur dansEde la forme 1e1+· · ·+ ded. Soitaun ´el´ement deU. On a

f(a+h) f(a) = Xd i=1

f(a+ 1e1+· · ·+ iei) f(a+ 1e1+· · ·+ i 1ei 1).

Par cons´equent, on a

f(a+h) f(a) Xd i=1

i@eif(a)

6 Xd

i=1

f

✓ a+X

j6i jej

◆ f

✓ a+X

j<i jej

i@eif(a) .

(2)

24 S ´EANCE 6-7 : PROPR´ET´ES DES FONCTIONS DIFF´ERENTIABLES

Comme@eif est une application continue, on obtient f

✓ a+X

j6i jej

◆ f

✓ a+X

j<i jej

i@eif(a)

6 f

✓ a+X

j6i jej

◆ f

✓ a+X

j<i jej

i@eif

✓ a+X

j<i iej

+| i| · @eif

✓ a+X

j<i iej

@eif(a)

=o(khk)

puisque@eif est continue, d’o`u le r´esultat.

Exemple 6.2. — Consid´erons la fonction f : R2 ! R d´efinie comme f(x, y) = x2+y2. On a @f@x = 2x et @f@y = 2y. Ce sont des fonctions continues sur R2. On en d´eduit donc que la fonctionf est de classeC1surR2et que la di↵´erentielle def est de la forme

Df(x, y) = 2xdx+ 2ydy,

o`u dxet dyd´esignent les applications lin´eaires deR2versRd´efinies par les projection en les deux coordonn´ees respectivement.

Proposition 6.3. — Soient F un espace vectoriel norm´e et (fi)di=1 une famille de fonctions continues (resp. di↵´erentiables, d´erivable dans une directionh2F) d´efinies sur un ouvert non-vide V deF, alors la fonctionf :V !Ed´efinie comme

(x2V)7 !f1(x)e1+· · ·+fd(x)ed

est continue (resp. di↵´erentiable, d´erivable dans la directionh).

D´emonstration. — Sans perte de g´en´eralit´e, on peut supposer que la norme sur E satisfait `a la relationk 1e1+· · ·+ dedk= max(| 1|, . . .| d|). On a alors

kf(x+h) f(x)k= max

16i6d|fi(x+h) fi(x)|.

Donc f est continue d`es que les fi sont continues. De mˆeme, si les fi sont di↵´erentiables, alors on a

f(x+h) f(x) Xd i=1

Dfi(x)(h)ei = max

16i6d|fi(x+h) fi(x) Dfi(x)(h)|. Doncf est di↵´erentiable enxet on aDf(x) =Pd

i=1Dfi(x)ei. La d´emonstration du troisi`eme ´enonc´e est similaire, on la laisse comme un exercice.

Corollaire 6.4. — Soient F un espace vectoriel norm´e et (fi)di=1 une famille de fonctions d´efinies sur un ouvert non-videV deF. Soitf :V !Ela fonction d´efinie comme (x 2V)7 !f1(x)e1+· · ·+fd(x)ed. Soit g une application d´efinie sur un voisinage de f(x) est `a valeur dans un autre espace vectoriel norm´e G. Soit a un

(3)

´el´ement deV. Si l’applicationf est continue enaet d´erivable enadans la direction de h 2F est si la fonctiong est di↵´erentiable en f(a), alors la fonction compos´ee g f est d´erivable enadans la direction deh. En outre, on a

@h(g f)(a) = Xd i=1

@hfi(a)@eig(f(a)).

D´emonstration. — Comme la fonction g est di↵´erentiable en f(a), elle est continue enf(a). Donc la fonction compos´eeg f est bien d´efinie dans un voisinage dea. En outre, pourt2Rdont la valeur absolue est suffisamment petite, on a

(g f)(a+th) g(f(a)) =g(f(a) + (f(a+th) f(a))) g(f(a))

=Dg(f(a))(f(a+th) f(a)) +o(kf(a+th) f(a)k) Commef est d´erivable enadans la direction deh, on a

f(a+th) f(a) =t@hf(a) +o(|t|) = Xd i=1

t@hfi(a)ei+o(|t|).

Par cons´equent, (g f)(a+th) g(f(a)) =tPd

i=1@hfi(a)@eig(f(a)) +o(|t|).

Remarque 6.5. — SoitEun espace vectoriel de rang fini surRet (ei)di=1une base deE. Pour touti2{1, . . . , d}, soite_i :E!Rla projection sur lai-`eme coordonn´ee:

elle envoie 1e1+· · ·+ dedvers i. C’est une application lin´eaire entre des espaces vectoriels de rang fini surR, donc est continue. On en d´eduit qu’elle est di↵´erentiable.

Sif est une application d´efinie sur un ouvert d’un espace vectoriel norm´eF versE qui est di↵´erentiable, alors il en est de mˆeme de chaquefi= pri f. Sachant que la fonctionf s’´ecrit sous la forme f = f1e1+· · ·+fded, on obtient que la fonction f est di↵´erentiable si et seulement si chaque projectionfi (i2{1, . . . , d}) l’est, compte tenu de la proposition 6.3.

6.2. Matrice jacobienne

Soitd>1 un entier. On d´esigne par (ei)di=1la base canonique deRd. Consid´erons une application f d´efinie sur un ouvert non-vide U de Rd et `a valeurs dans Rd. L’applicationf s’´ecrit sous la formef1e1+· · ·+fded, o`u chaquefi est une fonction sur U. Si f est une application di↵´erentiable en a 2 U (ou de fa¸con ´equivalente, chacune des fonctions fi est di↵´erentiable en a), on appelle matrice jacobienne la matrice carr´ee de la forme

Jf(a) :=

0 BB B@

@e1f1(a) @e2f1(a) · · · @edf1(a)

@e1f2(a) @e2f2(a) · · · @edf2(a) ... ... . .. ...

@e1fd(a) @e2fd(a) · · · @edfd(a) 1 CC CA

(4)

26 S ´EANCE 6-7 : PROPR´ET´ES DES FONCTIONS DIFF´ERENTIABLES

On observe aussitˆot queDf(a) est inversible si et seulement si le d´eterminant de la matrice jacobienne est non-nul.

Exemple 6.6. — Consid´erons l’applicationf : ]0,+1[⇥R ! R2 qui envoie (r,✓) en (rcos(✓), rsin(✓)). On a

Jf(r,✓) =

✓cos(✓) rsin(✓) sin(✓) rcos(✓)

Le d´eterminant deJf(r,✓) estr, qui est strictement positif.

Exemple 6.7. — Consid´erons l’applicationg: ]0,+1[⇥R2!R3qui envoie (r,✓, ) en (rcos(✓) cos( ), rcos(✓) sin( ), rsin(✓)). On a

Jg(r,✓, ) = 0

@

cos(✓) cos( ) rsin(✓) cos( ) rcos(✓) sin( ) cos(✓) sin( ) rsin(✓) sin( ) rcos(✓) cos( )

sin(✓) rcos(✓) 0

1 A Donc

d´et(Jg(r,✓, )) = sin(✓)( r2sin(✓) cos(✓)) rcos(✓)(rcos(✓)2)

= r2cos(✓).

6.3. Norme d’op´erateur, d´eriv´ees sup´erieures

Soient E et F deux espaces vectoriels norm´es. On d´esine parL(E, F) l’espace vectoriel des applications lin´eaire continue deE versF. Pour tout'2L(E, F), on d´efinit

k'k:= sup

x2E\{0}

k'(x)k

kxk = sup

y2E,kyk=1k'(y)k. C’est un ´el´ement dansR>0, compte tenu du corollaire 2.7.

Proposition 6.8. — L’application k.k : L(E, F) ! R>0 qui envoie ' enk'k est une norme surL(E, F).

D´emonstration. — Sik'k= 0, alors pour toutx2E\ {0}on ak'(x)k60 (et donc k'(x)k= 0). On en d´eduit que'= 0. En outre, pour tout 2Ret touty2Eon a ( ')(y) = '(y). Donc

k 'k= sup

y2E,kyk=1| | ·k'(y)k=| | sup

y2E,kyk=1k'(y)k=| | ·k'k.

Enfin, si' et sont deux applications lin´eaires continues, pour touty 2E tel que kyk= 1 on a

k('+ )(y)k=k'(y) + (y)k6k'(y)k+k (y)k. Donc

k'+ k= sup

y2E,kyk=1k'(y) + (y)k6k'k+k k.

(5)

D´efinition 6.9. — Soient E et F deux espaces lin´eaires norm´es sur R, et f une application d´efinie sur un ouvertUdeEet `a valeurs dansF. On dit que l’application f est de classeC0si elle est continue. De fa¸con r´ecurrsive, pour tout entiern>1, on dit quef est de classeCnsi elle est di↵´erentiable en tout point deU, et l’application Df :U !L(E, F) est une application de classeCn 1. On dit que l’applicationf est de classeC1 si elle est de classeCn pour tout entiern>0.

Remarque 6.10. — On note L(1)(E, F) =L(E, F), et pour tout n>2, on note (de fa¸con r´ecurssive) L(n)(E, F) = L(E,L(n 1)(E, F)). Si f : U ! E est une application de classeCn, alors l’application

Dnf :=D(D(D· · ·D

| {z }

nfois

(f)· · ·)) :U !L(n)(E, F)

est bien d´efinie et est continue surU. En outre, pour touta2Uet tout (h1, . . . , hn)2 En, on d´esigne par Dnf(a)(h1, . . . , hn) le vecteur Dnf(a)(h1)(h2)· · ·(hn) 2 F. L’application Dnf(a) : En ! F est n-lin´eaire (c’est-`a-dire qu’elle est lin´eaire par rapport `a chaque coordonn´ee) et continue. Si h est un ´el´ement de E, on utilise l’expressionDnf(a)(h(n)) pour d´esignerDnf(a)(h, . . . , h

| {z }

ncopies

).

D´efinition 6.11. — Soit ':En!F une applicationn-lin´eaire. On dit que' est sym´etrique si, pour toute bijection :{1, . . . , n}!{1, . . . , n}on a

'(x (1), . . . , x (n)) ='(x1, . . . , xn).

Proposition 6.12. — Soit ' : En ! F une application n-lin´eaire continue sym´etrique. Soit f : E ! F l’application qui envoie x 2E en '(x, . . . , x). Alors l’applicationf est de classeC1, et on a

Dkf(x)(h1, . . . , hk) =n!

k!'(x, . . . , x

| {z }

n kcopies

, h1, . . . , hk), k2{0, . . . , n};

et Dkf= 0 lorsquek > n.

D´emonstration. — On raisonne par r´ecurrence sur n. Le cas o`u n = 1 est trivial.

Supposons maintenant que le r´esultat a ´et´e d´emontr´e pourn 1 (o`un>2). Pour tous ´el´ementsxethdansE, on a

f(x+h) f(x) = Xn k=1

✓n k

'(x(n k), h(k)) ='(x(n 1), h) +o(khk).

On obtient donc quef est de classeC1et queDf(x)(h) ='(x(n 1), h). Soit '1:En 1 !L(E, F)

(6)

28 S ´EANCE 6-7 : PROPR´ET´ES DES FONCTIONS DIFF´ERENTIABLES

l’application (n 1)-lin´eaire qui envoie (x1, . . . , xn 1) en l’application xn 7!

'(x1, . . . , xn 1, xn), alors on a Df(x) = '1(x, . . . , x). On applique l’hypth`ese de r´ecurrence `aDf et'1et obtient le r´esultat.

Th´eor`eme 6.13. — Soient E et F deux espaces vectoriels norm´es sur R et f une application d´efinie sur un ouvert U deE et `a valeurs dans F, qui est de classe Cn. Alors pour tout a2U l’applicationn-lin´eaireDnf(a) :En!F est sym´etrique. En outre, pour tout(h1, . . . , hn)2En, l’application@h1· · ·@hnf :U!F est bien d´efinie et on a

@h1· · ·@hnf(x) =Dnf(x)(h1, . . . , hn) quel que soitx2U.

D´emonstration. — Quitte `a passer au compl´et´e de l’espace vectoriel norm´e F on peut supposer que F est complet. Comme toute permutation de {1, . . . , n} s’´ecrit comme compos´e de transpositions, il suffit de montrer le r´esultat dans le cas o`un= 2 (appliqu´e `aDn 2f lorsque l’on consid`ere le cas g´en´eral). Pour tous les nombres r´eels

etµsuffisamment petits, soit

A( , µ) :=f(a+ h1+µh2) f(a+ h1) f(a+µh2) +f(a).

La fonctionAest di↵´erentialble dans un voisinage ouvert de (0,0), et on a

@µA( , µ) =@h2f(a+ h1+µh2) @h2f(a+µh2), d’o`u

A( , µ) =µ Z 1

0

@h2f(a+ h1+sµh2) @h2f(a+sµh2) ds

= µ

Z 1

0

Z 1

0

@h1@h2f(a+t h1+sµh2) dtds.

Comme f est de classe C2, on obtient A( , µ) = µDf(a)(h1, h2) +o( µ). Par le mˆeme argument (en intervertisant les rˆoles de etµ), on obtient

A( , µ) = µDf(a)(h2, h1) +o( µ).

Le r´esultat est donc obtenu.

6.3.1. Formule de Taylor. — La formule de Taylor d´ecrit des propri´et´es locales fines d’une application di↵´erentiable `a l’ordre sup´erieur.

Lemme 6.14. — SoientE et F deux espaces lin´eaires norm´es sur R, et g une ap- plication d´efinie sur un ouvertU deEet `a valeurs dansF, qui est de classeCn. Sia est un point deU avecDkf(a)soit l’application nulle pour toutk2{0, . . . , n}, alors on af(x) =o(kx akn)lorsquex7!a.

(7)

D´emonstration. — On raisonne par r´ecurrence sur n. Le cas o`u n = 0 est trivial.

Supposons que le r´esultat est d´emontr´e pourn 1 (n>1). Commef est de classe Cn, elle est continuement di↵´erentiable, d’o`u

f(a+h) f(a) = Z 1

0

@hf(a+th) dt.

L’hypoth`ese de r´ecurrence montre quekDf(a+th)k=o(khkn 1). Donc k@hf(a+th)k=kDf(a+th)(h)k=o(khkn).

Le r´esultat est donc d´emontr´e.

Th´eor`eme 6.15. — Soient E et F deux espaces lin´eaires norm´es sur R, et f une application d´efinie sur un ouvert U deE et `a valeurs dans F, qui est de classe Cn. Alors pour touta2U on a

f(a+h) = Xn k=0

1

k!Dkf(a)(h(n)) +o(khkn).

D´emonstration. — L’application g(x) :=f(x)

Xn k=0

1

k!Dkf(a)((x a)(k))

de U versF est de classeCn, et on aDkg(a) = 0 pour toutk 2{0, . . . , n}, compte tenu de la proposition 6.12. Par le lemme 6.14, on obtient le r´esultat.

6.4. Comportement local d’une fonction de classe C2

Dans ce paragraphe, on fixe un espace vectoriel de rang finiE. Soitfune fonction d´efinie sur un sous-ensemble non-vide A de E. On dit qu’un point a 2 A est un maximum (resp. minimum) local de la fonction f s’il existe un voisiange U de a dansAtel que f(a)>f(x) (resp. f(a)6f(x)) quel que soit x2U. On dit que a est un maximum (resp. minimum) global de la fonctionf si pour tout x2A on a f(a)>f(x) (resp. f(a)6f(x)). On dit queaest un extremum local (resp. global) s’il est un maximum local (resp. global) ou un minimum local (resp. global).

Proposition 6.16. — Soit f une fonction d´efinie sur un ouvert U de E qui est d´erivable ena2U dans la direction deh2E. Siaest un extremum local def, alors

@hf(a) = 0.

D´emonstration. — Sans perte de la g´en´eralit´e, on peut supposer queaest un max- imum local de f. Pour tout nombre suffisamment petit, on a f(a+ h)6 f(a).

Donc

@hf(a) = lim

!0+

f(a+ h) f(a)

>0 et @hf(a) = lim

!0

f(a+ h) f(a) 60, d’o`u@hf(a) = 0.

(8)

30 S ´EANCE 6-7 : PROPR´ET´ES DES FONCTIONS DIFF´ERENTIABLES

Remarque 6.17. — Soient f un fonctoin d´efinie sur un ouvert non-videU etaun point deU. On dit queaest unpoint critiquedef si la fonctionf est di↵´erentiable en aet siDf(a) = 0. La proposition pr´ec´edente montre que, siaest un extremum local de la fonction f et si la fonctionf est di↵´erentiable en a, alors aest un point critique def.

Soit':E⇥E!Rune forme bilin´eaire sym´etrique surE. On dit que'est d´efinie positive (resp. n´egative) si pour tout ´el´ement non-nulx2Eon a '(x, x)>0 (resp.

'(x, x)<0)

Th´eor`eme 6.18. — Soit f une fonction de classe C2 d´efinie sur un ouvert non- videU deE. Siaest un point critique def et queD2f(a)soit d´efinie positive (resp.

n´egative), alorsaest un minimum (resp. maximum) local de la fonctionf.

D´emonstration. — Pour tout vecteur h2E tel quekhksoit assez petit, la formule de Taylor d’ordre 2 montre que

f(a+h) =f(a) +Df(a)(h) +D2f(a)(h, h) +o(khk2).

Doncf(a+h) f(a) =D2f(a)(h, h) +o(khk2) puisqueaest un point critique def.

Supposons que D2f(a) est d´efini positif. Comme le cercle unit´e de E est compact, il existe">0 tel quekD2f(a)(h, h)k>"khk2 pour touth2E. Par cons´equent, si khk est assez petit, on af(a+h) f(a) > 0, et donca est un minimum local de f. La d´emonstration de l’autre assertion est tr`es similaire et est laiss´ee comme un exercice.

D´efinition 6.19. — Soitf une fonction de classeC2d´efinie sur un ouvert non-vide U deRd. Siaest un point deU, on d´esigne parHf(a) la matrice sym´etrique

0 BB B@

@2e1f(a) @e1@e2f(a) · · · @e1@edf(a)

@2e2f(a) @2e2 · · · @e2@edf(a)

... ... . .. ...

@e2df(a) @ed@edf(a) · · · @e2df(a) 1 CC CA,

appel´ee la matrice hessienne de f en a, o`u (e1, . . . , ed) d´esigne la base canonique de Rd. Par d´efinition, sih=a1e1+. . .+adedest un ´el´ement deRd, alors on a

D2f(a)(h, h) = (a1, . . . , ad)Hf(a) 0 B@

a1 ... ad

1 CA

En particulier,D2f(a) est d´efini positive si et seulement si toutes les valeurs propres deHf(a) sont strictement positives.

(9)

Remarque 6.20. — Consid´erons une matrice sym´etrique carr´ee

✓a b b c

◆ .

Son polynˆome caract´eristique estP( ) = 2 (a+c) + (ac b2). Donc les valeurs propres de cette matrice sont strictement positives si et seulement si a+c > 0 et ac b2>0.

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