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1. a) La fonction h est continue comme diff´erence de deux fonctions continues. Soit x ∈ R,

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Universit´ e Denis Diderot (Paris VII) 2002-2003 MT231

Devoir ` a la maison sur les s´ eries de fonctions Correction

Probl` eme Soient q ∈] 1, 1[ un r´eel fix´e dans toute la suite.

1. a) La fonction h est continue comme diff´erence de deux fonctions continues. Soit x R,

h(x) = f (x) g(x) = (1 qx)f (qx) (1 qx)g(qx) = (1 qx)(f (qx) g(qx)) = (1 qx)h(qx).

Donc h est une solution de l’´equation (1). De plus,

n→+∞ lim h(q n x) = h(0) par continuit´e de h en 0 et car lim

n→+∞ q n x = 0

= f (0) g(0) = 0 car par hypoth`eses, f(0) = g(0).

b) On fait une r´ecurrence sur n N . Si n = 1, alors, ∀x R, h(x) = h(qx)(1 qx) car h est une solution de (1). Supposons le r´esultat acquis au rang n et montrons le au rang n + 1 :

h(x) = h(qx)(1 qx) car h est solution de (1)

= h(q n+1 x) Y n

i=1

(1 q i qx)(1 qx) par hypoth`ese de r´ecurrence appliqu´ee au r´eel qx

= h(q n+1 x)

n+1 Y

i=1

(1 q i x) en faisant le changement d’indice i i + 1.

Ceci conclut la preuve par r´ecurrence.

c) Soit x R. Si x 1 l’expression ln(1 q n x) a un sens pour tout entier n (c’est clair si x 0, et si x ∈]0, 1[, alors q n x ∈]0, 1[, donc 1 q n x > 0). Sinon, cette expression n’a de sens que quand 1 q n x > 0, i.e., quand q n < x 1 , soit encore quand n > lnx ln q . Dans tous les cas, on note N (x) le plus petit entier n pour lequel ln(1 q n x) a un sens. On s’interesse `a la convergence de la s´erie de terme g´en´eral (ln(1 qx)) n≥N(x) . Or ln(1 q n x) = −q n x + q n ε(q n ), o` u ε(q n )

n→∞ 0. Or −q n x et q n sont les termes g´en´eraux de s´eries absolument convergentes (c’est −x fois, respectivement major´e (pour n assez grand) par 1 fois, le terme g´en´eral d’une s´erie g´eom´etrique de raison

| q |< 1). Donc on en d´eduit la convergence de la s´erie P

ln(1 q n x).

Montrons que la suite (π n ) n∈N

est convergente. Quitte `a oublier les N (x) 1 premiers termes, et `a diviser par ces N (x) 1 premiers termes (ce qui change la valeur de la limite ´eventuelle mais pas la nature (convergente, divergente, sans limite) de la suite), il suffit de montrer que la suite ($ n ) n≥N (x) d´efinie par $ n = Q n

i=N (x) (1 q i x) est convergente. Or ln($ n ) = ln

 Y n

i=N(x)

(1 q i x)

 = X n

i=N (x)

ln(1 q i x)

Donc par le d´ebut de la question, on sait que (ln($ n )) converge. En passant `a l’exponentielle, on en d´eduit que la suite ($ n ) n≥N(x) et donc la suite (π n ) n∈N

est convergente.

d) Soit x R. On sait par la question 1.b que : ∀n N , h(x) = h(q n x) Q n

i=1 (1 q i x). Or par continuit´e de h en 0, et car | q |< 1, lim n→+∞ h(q n x) = h(0) = 0. Par ailleurs, la question 1.c nous indique que la limite l(x) = lim n→+∞ Q n

i=1 (1 q i x) existe et est finie. On peut ainsi ´ecrire h(x) = lim

n→+∞

à h(q n x)

Y n

i=1

(1 q i x)

!

= 0 × l(x) = 0.

(2)

2. Soit x R. On a X +∞

n=0

a n x n = f (x) = (1 qx)f (qx) =

+∞ X

n=0

a n (qx) n X +∞

n=0

a n qx(qx) n car f est solution de (1)

=

+∞ X

n=0

q n a n x n X +∞

n=0

q n+1 a n x n+1

=

+∞ X

n=0

q n a n x n X +∞

n=1

q n a n−1 x n en faisant i i + 1 dans le second terme

= a 0 + X +∞

n=1

(q n a n q n a n−1 ) x n .

En utilisant le th´eor`eme d’unicit´e du d´eveloppement en s´erie enti`ere pour des s´eries enti`eres de rayon de convergence R > 0, on en d´eduit : ∀n 1, a n = q n a n −q n a n−1 , soit a n (q n −1) = q n a n−1 . On peut r´e´ecrire ceci sous la forme : ∀n 0, a n+1 = q

n+1

q

n+1

−1 a n .

3. a) On va appliquer le crit`ere de D’Alembert pour les s´eries enti`eres. Pour cela on calcule a n+1

a n = q n+1

q n+1 1 −→

n→+∞ 0, car | q |< 1.

Le crit`ere de D’Alembert nous dit alors exactement que la s´erie enti`ere P

a n x n est de rayon de convergence infini. Par ailleurs, si q = 0, g(x) = a 0 = (1 0 × x)a 0 = (1 0x)g(0x), sinon on reprend le calcul de la question 2. : si x est un r´eel,

(1 qx)g(qx) = a 0 + X +∞

n=1

(q n a n q n a n−1 ) x n

= a 0 + X +∞

n=1

µ

q n a n q n q n 1 q n a n

x n par construction des a n

= a 0 + X +∞

n=1

(q n (q n 1))a n x n en simplifiant

= a 0 + X +∞

n=1

a n x n = g(x).

Ainsi la fonction g d´efinie par g(x) = P +∞

n=0 a n x n est bien une solution de l’´equation (1).

b) Par d´efinition de la fonction g, g(0) = a 0 = f (0). De plus, f et g sont toutes deux continues sur R (f par hypoth`eses, et g car c’est une s´erie enti`ere de rayon de convergence infini). Ainsi, la question 1.d) nous dit que la fonction h = f g est la fonction nulle.

4. Soit f une fonction continue de R dans R, solution de l’´equation fonctionnelle (1). On lui as-

socie la s´erie enti`ere de rayon de convergence infini g construite `a la question 3.a). La question

pr´ec´edente nous dit alors que f = g, autrement dit f est d´eveloppable en s´erie enti`ere de rayon

de convergence infini.

(3)

Exercice

1. On a I n = I n M r = (I n M) ³P r−1

k=0 M k

´

. De mˆeme, I n = ³P r−1

k=0 M k

´

(I n M ). Ainsi, I n M est inversible d’inverse P r−1

k=0 M k . 2. Soit a R.

M =

 

 

 

1 −a 0 . ..

0 1 . .. 0 .. . . .. −a 0 . . . 0 1

 

 

 

= I n aN o` u N =

 

 

 

0 1 0 . ..

0 0 . .. 0 .. . . .. 1 0 . . . 0 0

 

 

 

∈ M n (R).

Un calcul facile montre que

N 2 =

 

 

 

 

0 0 1 0 . ..

0 0 . .. ... 0 .. . . .. 0 1 0 . . . 0 0 0 0 . . . 0 0 0

 

 

 

 

∈ M n (R).

En it´erant on constate alors que

N n−1 =

 

 

0 0 0 1

0 0 . .. 0 .. . . .. 0 0 . . . 0 0

 

 

 et que N n = 0.

Ainsi, N, et donc aN est nilpotente. Par la question 1. on en d´eduit que la matrice M = I n aN est inversible, et que son inverse est

M −1 =

n−1 X

k=0

a k N k =

 

 

 

 

1 a . . . a n−2 a n−1 0 1 . .. ... a n−2

.. . 0 . .. ... .. .

0 0 . .. 1 a

0 . . . 0 0 1

 

 

 

 

.

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