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(1)

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Comment définir l’orientation d’un corps ?

Marc Renaud

To cite this version:

Marc Renaud. Comment définir l’orientation d’un corps ?. Rapport LAAS n° 96078. 2017. �hal-01523925�

(2)

Comment d´efinir l’orientation d’un corps ?

Quelles relations unissent les d´eriv´ees des param`etres d’orientation aux

composantes de la vitesse angulaire du corps

Marc Renaud

1

LAAS-CNRS, Universit´

e de Toulouse, CNRS, INSA, Toulouse,

France

Rapport LAAS No 96078. Mars 1996

1. Je remercie chaleureusement Patrick Dan`es, Jean-Yves Fourquet et Philippe Sou`eres pour leur aide concernant la r´ealisation de cet article.

(3)
(4)

R´esum´e

Nous pr´esentons dans cet article divers choix de param`etres - plus ou moins redondants - permettant de d´efinir l’orientation d’un corps, par rapport `

a un espace. Plus pr´ecis´ement nous examinons les composantes du vecteur rotation, les param`etres de la rotation finie, les param`etres d’Euler complets ou incomplets, les angles d’Euler classiques ou non, les cosinus directeurs complets ou incomplets et les param`etres de Cayley-Klein.

Puis nous ´etablissons les relations qui unissent les d´eriv´ees de ces pa-ram`etres aux composantes de la vitesse angulaire du corps.

Apr`es avoir ´etabli les relations entre les param`etres et les angles d’Euler classiques nous examinons comment composer les orientations selon que l’on utilise les matrices de passage, les quaternions ou les param`etres de Cayley-Klein.

Nous proposons en conclusion le choix des param`etres d’Euler qui offrent le meilleur compromis entre une l´eg`ere redondance et une grande facilit´e `a composer les orientations.

Mots-cl´es : Orientation (ou Attitude), Param`etres d’orientation, Matrice de passage (ou de changement de base), Quaternion, Vi-tesse angulaire.

(5)
(6)

Table des mati`

eres

1 Introduction 8

2 D´efinitions et notations g´en´erales 12

2.1 Vecteurs, tenseurs et composantes . . . 12

2.2 Op´erations entre vecteurs et tenseurs et op´erations matricielles entre composantes . . . 14

2.2.1 Changement de base . . . 15

2.3 D´efinition de l’orientation et de la vitesse angulaire . . . 16

3 D´efinitions et calculs concernant le premier ensemble de pa-ram`etres d’orientation 18 3.1 D´efinition du vecteur rotation ε et des vecteurs t et s . . . 18

3.2 Calcul du tenseur τ , repr´esentant la rotation de vecteur ε, en fonction de ε, t, ou s et c . . . 20

3.2.1 Calcul de τ en fonction de ε . . . 21

3.2.2 Calcul de τ en fonction de t . . . 21

3.2.3 Calcul de τ en fonction de s et c . . . 22

3.2.4 Calcul de la matrice R en fonction des composantes du tenseur τ . . . 22

3.3 Calcul de ε, t, ou s et c en fonction de τ . . . 22

3.4 Calcul de ω en fonction de ˙ε (connaissant ε), de ˙t (connaissant t), ou de ˙s et ˙c (connaissant s et c) . . . 23

3.4.1 Calcul de ω en fonction de ˙ε (connaissant ε) . . . 24

3.4.2 Calcul de ω en fonction de ˙t (connaissant t) . . . 24

3.4.3 Calcul de ω en fonction de ˙s et ˙c (connaissant s et c) . 24 3.5 Calcul de ˙ε (connaissant ε), de ˙t (connaissant t), ou de ˙s et ˙c (connaissant s et c), en fonction de ω . . . 25

3.5.1 Calcul de ˙ε (connaissant ε) en fonction de ω . . . 25

3.5.2 Calcul de ˙t (connaissant t) en fonction de ω . . . 25 3.5.3 Calcul de ˙s et ˙c (connaissant s et c) en fonction de ω . 25

(7)

4 Premier ensemble de param`etres d’orientation 26

4.1 Composantes du vecteur rotation : param`etres ξ,η,ζ . . . 26

4.1.1 Calcul de R en fonction de ξ, η, ζ . . . 26

4.1.2 Calcul de ξ, η, ζ en fonction de R . . . 27

4.1.3 Calcul de ˙ξ, ˙η, ˙ζ en fonction de ωx, ωy, ωz (connaissant ξ, η, ζ) . . . 29

4.1.4 Calcul de ωx, ωy, ωz en fonction de ˙ξ, ˙η, ˙ζ (connaisant ξ, η, ζ) . . . 29

4.2 Param`etres de la rotation finie u, v, w . . . 29

4.2.1 Calcul de R en fonction de u, v, w . . . 30

4.2.2 Calcul de u, v, w en fonction de R . . . 30

4.2.3 Calcul de ˙u, ˙v, ˙w en fonction de ωx, ωy, ωz (connaisant u, v, w) . . . 30

4.2.4 Calcul de ωx, ωy, ωz en fonction de ˙u, ˙v, ˙w (connaissant u, v, w) . . . 31

4.3 Param`etres d’Euler complets c, p, q, r . . . 31

4.3.1 Calcul de R en fonction de c, p, q, r . . . 32

4.3.2 Calcul de c, p, q, r en fonction de R . . . 32

4.3.3 Calcul de ˙c, ˙p, ˙q, ˙r en fonction de ωx, ωy, ωz(connaissant c, p, q, r) . . . 33

4.3.4 Calcul de ωx, ωy, ωzen fonction de ˙c, ˙p, ˙q, ˙r (connaissant c, p, q, r) . . . 33

4.4 Param`etres d’Euler incomplets p, q, r . . . 34

4.4.1 Calcul de R en fonction de p, q, r . . . 34

4.4.2 Calcul de p, q, r en fonction de R . . . 34

4.4.3 Calcul de ˙p, ˙q, ˙r en fonction de ωx, ωy, ωz (connaissant p, q, r) . . . 36

4.4.4 Calcul de ωx, ωy, ωz en fonction de ˙p, ˙q, ˙r (connaissant p, q, r) . . . 36

5 Deuxi`eme ensemble de param`etres d’orientation 38 5.1 Angles de Bryant . . . 38

5.1.1 Calcul de R en fonction de λ, µ, ν . . . 39

5.1.2 Calcul de λ, µ, ν en fonction de R . . . 39

5.1.3 Calcul de ˙λ, ˙µ, ˙ν en fonction de ωx, ωy, ωz (connaissant λ, µ, ν) . . . 39

5.1.4 Calcul de ωx, ωy, ωz en fonction de ˙λ, ˙µ, ˙ν (connaissant λ, µ, ν) . . . 40

5.2 Angles de d’Euler classiques . . . 40

5.2.1 Calcul de R en fonction de ψ, θ, ϕ . . . 41

(8)

5.2.3 Calcul de ˙ψ, ˙θ, ˙ϕ en fonction de ωx, ωy, ωz (connaissant

ψ, θ, ϕ) . . . 41

5.2.4 Calcul de ωx, ωy, ωz en fonction de ˙ψ, ˙θ, ˙ϕ (connaissant ψ, θ, ϕ) . . . 41

5.2.5 Comparaison des notations selon les auteurs . . . 42

5.3 Angles d’Euler non classiques . . . 42

5.3.1 Angles a´eronautiques [3] . . . 43

5.3.2 Angles nautiques [3] . . . 44

6 Troisi`eme ensemble de param`etres d’orientation 46 6.1 Cosinus directeurs complets x0x, x0y, x0z; y0x, yy0, yz0; zx0, zy0, zz0 . . . 46 6.1.1 Calcul de R en fonction de x0x, x0y, x0z; yx0, yy0, yz0; zx0, zy0, z0z 46 6.1.2 Calcul de x0x, x0y, x0z; yx0, yy0, yz0; zx0, zy0, z0z en fonction de R 46 6.1.3 Calcul de ˙x0x, ˙x0y, ˙xz0; ˙y0x, ˙yy0, ˙yz0; ˙zx0, ˙zy0, ˙zz0 en fonction de ωx, ωy, ωz (connaissant x 0 x, x 0 y, x 0 z; y 0 x, y 0 y, y 0 z; z 0 x, z 0 y, z 0 z) . . 47 6.1.4 Calcul de ωx, ωy, ωzen fonction de ˙x 0 x, ˙x 0 y, ˙x 0 z; ˙y 0 x, ˙y 0 y, ˙y 0 z; ˙z 0 x, ˙z 0 y, ˙z 0 z (connaissant x0x, x0y, x0z; yx0, yy0, yz0; zx0, zy0, zz0) . . . 47

6.2 Cosinus directeurs incomplets xx0, x0y, x0z; zx0, zy0, z0z . . . 47 6.2.1 Calcul de R en fonction de x0x, x0y, x0z; zx0, zy0, zz0 . . . 48 6.2.2 Calcul de x0x, x0y, x0z; zx0, zy0, zz0 en fonction de R . . . 48 6.2.3 Calcul de ˙x0x, ˙x0y, ˙x0z; ˙zx0, ˙z0y, ˙zz0 en fonction de ωx, ωy, ωz (connaissant x0x, x0y, x0z; z0x, z0y, zz0) . . . 48 6.2.4 Calcul de ωx, ωy, ωz en fonction de ˙x 0 x, ˙x 0 y, ˙x 0 z; ˙z 0 x, ˙z 0 y, ˙z 0 z (connaissant x0x, x0y, x0z; z0x, z0y, zz0) . . . 48

7 Quatri`eme ensemble de param`etres d’orientation 50 7.1 Param`etres de Cayley-Klein [3] [18] . . . 50

8 Relations entre les param`etres et les angles d’Euler 52 9 Composition des orientations 54 9.1 Utilisation des matrices de passage . . . 54

9.2 Utilisation des quaternions . . . 55

9.3 Utilisation des param`etres de Cayley-Klein . . . 56

(9)
(10)

Chapitre 1

Introduction

Le but de cet article est de pr´esenter divers choix de param`etres per-mettant de d´efinir l’orientation1 d’un corps par rapport `a un espace. Plus

pr´ecis´ement il s’agit de d´efinir l’orientation d’une base orthonorm´ee directe B0, compos´ee de trois vecteurs x0, y0 et z0 li´es `a ce corps - et qualifi´ee de nouvelle - , par rapport `a une base orthonorm´ee directe B, compos´ee de trois vecteurs x, y et z li´es `a cet espace - et qualifi´ee d’ancienne.

L’orientation du corps par rapport `a l’espace, ou de la nouvelle base par rapport `a l’ancienne, peut ˆetre d´efinie par la matrice de passage, ou de changement de base, R, de l’ancienne `a la nouvelle base. Cette matrice R est un ´el´ement du groupe sp´ecial orthogonal `a trois dimensions SO(3) [7] [12] [15] [22]. Ce groupe n’´etant pas isomorphe `a IR3 il n’est possible de d´efinir l’orientation pr´ec´edente que localement `a l’aide de coordonn´ees locales de SO(3). L`a r´eside l’une des difficult´es `a d´efinir l’orientation. Dans la suite nous pr´esentons divers choix de coordonn´ees locales : les coordonn´ees de premiere esp`ece [16] - qui sont en quelque sorte les plus naturelles - et divers choix de coordonn´ees de seconde esp`ece [16].

Un second objectif est d’´etablir les relations qui unissent les d´eriv´ees de ces param`etres aux composantes - dans la base B - de la vitesse angulaire ω du corps - par rapport `a cet espace, i.e. par rapport `a la base B. Pour ´eviter toutes confusions par la suite nous parlerons d’orientation, ou de vitesse angulaire, par rapport `a un espace - ou par rapport `a une base de cet espace - et de composantes d’un vecteur dans une base.

Nous constaterons qu’il n’existe aucun choix de param`etres d’orientation dont les d´eriv´ees s’identifient aux composantes de la vitesse angulaire [4]. C’est une autre des raisons qui font qu’il est difficile de d´efinir l’orientation.

(11)

Notre souci sera de pr´esenter des calculs qui utilisent un nombre quasi-minimal d’op´erations arithm´etiques (additions, soustractions, multiplications et divisions) et de fonctions math´ematiques (fonctions trigonom´etriques di-rectes et inverses, fonction signe, fonction valeur absolue et fonction racine carr´ee) dans le but de permettre des calculs en-ligne.

Insistons sur le fait que l’utilisation de bases, et non de rep`eres (bases dont on a sp´ecifi´e l’origine), restreint l’´etude `a la seule orientation du corps et non `

a sa position. En cons´equence dans les figures les origines des diff´erentes bases repr´esent´ees ne jouent aucun rˆole ; elles sont distingu´ees les unes des autres uniquement pour la clart´e de la repr´esentation.

Les diff´erents param`etres d’orientation que nous allons considerer - et qui sont d´efinis pr´ecisement dans la suite de l’article - sont r´epartis en quatre ensembles.

1 - Premier ensemble de param`etres d’orientation :

* les coordonn´ees locales de premi`ere esp`ece de SO(3) [16], ou compo-santes du vecteur rotation,

* des coordonn´ees locales de seconde esp`ece de SO(3) [16] : - les param`etres de la rotation finie,

- les param`etres d’Euler complets, - les param`etres d’Euler incomplets.

2 - Deuxi`eme ensemble de param`etres d’orientation (angles) : * les angles de Bryant,

* les angles d’Euler classiques, * les angles d’Euler non classiques.

3 - Troisi`eme ensemble de param`etres d’orientation : * les cosinus directeurs complets,

* les cosinus directeurs incomplets.

4 - Quatri`eme ensemble de param`etres d’orientation : * les param`etres de Cayley-Klein,

(12)

Nous indiquerons ensuite comment d´efinir l’orientation d’une base B00 par rapport `a une base B connaissant son orientation par rapport `a une autre base B0 et l’orientation de cette base B0 par rapport `a la base B. Nous montrerons l’int´erˆet d’utiliser les param`etres d’Euler complets, consid´er´es comme composantes d’un quaternion unitaire pour cette d´efinition.

Pour les diff´erents param`etres d’orientation cit´es nous donnons successi-vement les calculs :

- de la matrice R en fonction de ces param`etres, - de ces param`etres en fonction de la matrice R,

- des d´eriv´ees de ces param`etres en fonction des composantes de la vitesse angulaire (connaissant ces param`etres),

- et des composantes de la vitesse angulaire en fonction des d´eriv´ees de ces param`etres (connaissant ces param`etres).

Le lecteur pourra se servir de ces calculs comme de tables, sans se soucier de leur obtention. S’il d´esire entrer dans les d´etails il devra suivre le plan suivant :

- la deuxi`eme chapitre est consacr´e aux d´efinitions et notations g´en´erales - et la troisi`eme chapitre aux d´efinitions et calculs concernant le premier ensemble de param`etres d’orientation.

Les premier, deuxi`eme, troisi`eme et quatri`eme ensemble de param`etres somt pr´esent´es respectivement dans les quatri`eme, cinqui`eme, sixi`eme et septi`eme chapitres.

Les relations entre les param`etres et les angles d’Euler classiques font l’objet du huiti`eme chapitre alors que le neuvi`eme chapitre pr´esente la com-position des orientations.

Finalement le dixi`eme chapitre pr´esente la conclusion. Un petit lexique anglais-fran¸cais est propos´e en annexe.

(13)
(14)

Chapitre 2

efinitions et notations

en´

erales

2.1

Vecteurs, tenseurs et composantes

Soit B = (x, y, z) une base orthonorm´ee directe de l’espace vectoriel r´eel euclidien, de dimension 3, IR3. Cette base permet de d´efinir, canoniquement, une base de l’espace vectoriel des tenseurs d’ordre 2 (plus simplement appel´es tenseurs par la suite) ; il s’agit de :

(x ⊗ x, x ⊗ y, x ⊗ z, y ⊗ x, y ⊗ y, y ⊗ z, z ⊗ x, z ⊗ y, z ⊗ z)

(le produit tensoriel ⊗, qui intervient entre 2 vecteurs, sera d´efini ci-apr`es). Un vecteur quelconque v peut ˆetre ´ecrit comme combinaison lin´eaire des vecteurs de base :

v = vxx + vyy + vzz.

De mˆeme un tenseur quelconque t peut ˆetre ´ecrit comme combinaison lin´eaire des tenseurs de base :

t = txxx ⊗ x + txyx ⊗ y + txzx ⊗ z

+tyxy ⊗ x + tyyy ⊗ y + tyzy ⊗ z

+tzxz ⊗ x + tzyz ⊗ y + tzzz ⊗ z.

Les composantes du vecteur v, dans la base B, sont group´ees dans la matrice colonne, de dimension 3 × 1, not´ee :

v(B)=   vx vy vz  ,

(15)

et les composantes du tenseur t, dans la base canoniquement associ´ee `a la base B, dans la matrice carr´ee, d’ordre 3, not´ee :

t(B) =   txx txy txz tyx tyy tyz tzx tzy tzz  .

A tout vecteur v nous associons le tenseur de pr´e-produit vectoriel ˆv par ce vecteur, d´efini par :

ˆ

v = −vzx ⊗ y + vyx ⊗ z + vzy ⊗ x − vxy ⊗ z − vyz ⊗ x + vxz ⊗ y,

et dont la matrice des composantes, dans la base canoniquement associ´ee `a la base B, est la matrice, d’ordre 3 :

ˆ v(B)=   0 −vz vy vz 0 −vx −vy vx 0  .

A tout tenseur t nous associons le tenseur transpos´e tT, d´efini par : tT = t

xxx⊗ x + tyxx ⊗ y + tzxx ⊗ z

+txyy ⊗ x + tyyy ⊗ y + tzyy ⊗ z

+txzz ⊗ x + tyzz ⊗ y + tzzz ⊗ z,

et dont la matrice des composantes, dans la base canoniquement associ´ee `a la base B, est la matrice, d’ordre 3 :

tT(B) =   txx tyx tzx txy tyy tzy txz tyz tzz  . De plus nous utilisons le tenseur unit´e E, d´efini par :

E = 1x ⊗ x + 1y ⊗ y + 1z ⊗ z,

dont la matrice des composantes, dans la base canoniquement associ´ee `a la base B, est la matrice unit´e E, d’ordre 3 :

E =   1 0 0 0 1 0 0 0 1  .

(16)

2.2

Op´

erations entre vecteurs et tenseurs et

op´

erations matricielles entre composantes

Soient v(B), v 0 (B), v 00 (B) et v 000

(B) les matrices, de dimension 3 × 1, des

com-posantes des vecteurs v, v0, v00 et v000 dans la base B, et t(B), t

0

(B) et t

00

(B) les

matrices, d’ordre 3, des composantes des tenseurs t, t0 et t00 dans la base canoniquement associ´ee `a la base B.

A - Outre les op´erations classiques d’addition et de produit ext´erieur, ou produit par un scalaire, nous utilisons :

1 - le produit contract´e, g´en´eralisation du produit scalaire, not´e ., op´erant entre deux vecteurs, un tenseur et un vecteur (dans cet ordre) ou deux ten-seurs : k = v.v0, v0 = t.v, t00 = t.t0, tel que : k = vT (B)v 0 (B)= v 0T (B)v(B), v(B)0 = t(B)v(B), t00(B) = t(B)t 0 (B).

2 - le produit tensoriel entre vecteurs, not´e ⊗ : t = v ⊗ v0,

tel que :

t(B) = v(B)v

0T

(B).

On peut v´erifier que :

t = v ⊗ v0 = ˆv0.ˆv + (v.v0)E, car en effet la matrice t(B) est telle que :

t(B)= ˆv

0

(B)vˆ(B)+ v(B)T v

0

(17)

3 - Dans ces conditions on peut ´egalement v´erifier que le produit vectoriel entre vecteurs, not´e ×, est tel que :

v00 = v × v0 = −v0 × v = ˆv.v0 = −ˆv0.v, car en effet la matrice v(B)00 est telle que :

v00(B)= ˆv(B)v

0

(B)= −ˆv

0

(B)v(B).

Le tenseur ˆv00, de pr´e-produit vectoriel par le vecteur v00 = v× v0, (not´e par d´efinition ˆv00 = v ˆ×v0) est tel que :

ˆ

v00 = v ˆ×v0 = v0⊗ v − v ⊗ v0 = ˆv.ˆv0 − ˆv0.ˆv.

B - Les diff´erentes relations suivantes, que l’on peut d´emontrer ais´ement en consid´erant les composantes, sont utiles pour la suite des calculs : E.v = v, (v ⊗ v0).v00 = (v ⊗ v00).v0 = (v0.v00)v = (v00.v0)v, v × (v0 × v00) = ˆv.(ˆv0.v00) = (v.v00)v0 − (v.v0)v00, ˆ v.(v0 ⊗ v00) = (ˆv.v0) ⊗ v00 = (v× v0) ⊗ v00, (v ⊗ v0).ˆv00 = v⊗ (ˆv0.v00) = v⊗ (v0 × v00), (v⊗ v0).(v00⊗ v000) = (v0.v00)(v ⊗ v000).

2.2.1

Changement de base

Soient B = (x, y, z) et B0 = (x0, y0, z0) deux bases orthonorm´ees directes, qualifi´ees respectivement d’ancienne et de nouvelle.

Les composantes d’un vecteur v quelconque dans la base B ont ´et´e not´ees : v(B)=   vx vy vz  , dans la base B0 nous les notons :

v(B0 ) =   vx0 vy0 vz0  .

(18)

On a alors : v(B)= Rv(B0), avec : R =   r11 r12 r13 r21 r22 r23 r31 r32 r33  =   x0x y0x zx0 x0y yy0 zy0 x0z yz0 zz0  =   xx0 x y0 xz0 yx0 y y0 yz0 zx0 z y0 zz0  . La matrice R appartient au groupe sp´ecial orthogonal `a trois dimensions SO(3) [7] [12] [15] [22] ; elle est orthogonale :

R−1 = RT.

Les composantes d’un tenseur t quelconque, dans la base canoniquement associ´ee `a la base B, ont ´et´e not´ees :

t(B) =   txx txy txz tyx tyy tyz tzx tzy tzz  ,

dans la base canoniquement associ´ee `a la base B0 nous les notons : t(B0 ) =   tx0 x0 tx0y0 tx0z0 ty0 x0 ty0y0 ty0z0 tz0 x0 tz0y0 tz0z0  . On a alors : t(B) = Rt(B0)RT.

La matrice R est appel´ee matrice de passage, ou de changement de base, de l’ancienne base B `a la nouvelle B0.

2.3

efinition de l’orientation et de la vitesse

angulaire

Supposons que B = (x, y, z) et B0 = (x0, y0, z0), les deux bases ortho-norm´ees directes pr´ec´edentes, soient li´ees respectivement `a l’espace et au corps.

L’orientation du corps par rapport `a l’espace, ou de la nouvelle base par rapport `a l’ancienne, peut ˆetre d´efinie par la matrice de passage R.

(19)

Le groupe SO(3) n’´etant pas isomorphe `a IR3 il n’est possible de d´efinir l’orientation pr´ec´edente que localement `a l’aide de coordonn´ees locales de SO(3).

Si cette orientation d´epend du temps soit ω le vecteur vitesse angulaire du corps, par rapport `a l’espace, ou de la base B0, par rapport `a la base B.

On a donc : ω(B) =   ωx ωy ωz  et ω(B0) =   ωx0 ωy0 ωz0  .

(20)

Chapitre 3

efinitions et calculs

concernant le premier ensemble

de param`

etres d’orientation

3.1

efinition du vecteur rotation ε et des

vecteurs t et s

Il existe un vecteur rotation ε permettant de transformer la base B en la base B0 (cf. Figure 1) : Rot.(ε) : B −→ B0.

x

y

z

x’

z’

y’

ε

Figure 1 : d´efinition du vecteur rotation ε. Le vecteur ε peut s’´ecrire :

ε = εe,

(21)

Le vecteur unitaire e est choisi de telle mani`ere que1 : 1) ex+ ey+ ez > 0, ou : 2) ex+ ey+ ez = 0 et (ey− ez)(ez − ex)(ex− ey) > 0, ou : 3) ex+ ey+ ez = 0 et (ey− ez)(ez − ex)(ex− ey) = 0 et exeyez > 0,

et la valeur alg´ebrique de la rotation ε de telle mani`ere que : −π < ε ≤ π. On a donc : e(B) =   ex ey ez  = e(B0)=   ex0 ey0 ez0  , avec : e2 x+ e2y+ e2z = e2x0 + e 2 y0 + e 2 z0 = 1, et : ε(B)=   εx εy εz  =   εex εey εez  = ε(B0)=   εx0 εy0 εz0  =   εex0 εey0 εez0  , avec : ε2 x+ ε2y + ε2z = ε2x0 + ε2 y0 + ε 2 z0 = ε 2.

On pose, par d´efinition :

C = cosε, S = sinε, Γ = (1 − C)/ε2, Σ = S/ε, et : c = cos(ε/2), s = sin(ε/2), t = tg(ε/2), χ = ε/t.

(22)

On a alors : C = c2− s2 = 2c2− 1 = 1 − 2s2 = (1 − t2)/(1 + t2), S = 2cs = 2t/(1 + t2), Γ = 2t2/(ε2(1 + t2)), Σ = 2t/(ε(1 + t2)), et : Σ = χΓ.

Outre le vecteur ε nous allons ´egalement consid´erer les vecteurs t et s tels que :

t = te et s = se.

Ces deux vecteurs peuvent ´egalement repr´esenter la rotation, comme nous allons le voir. On a donc : t(B)=   tx ty tz  =   tex tey tez  = t(B0) =   tx0 ty0 tz0  =   tex0 tey0 tez0   et : s(B)=   sx sy sz  =   sex sey sez  = s(B0)=   sx0 sy0 sz0  =   sex0 sey0 sez0  .

3.2

Calcul du tenseur τ , repr´

esentant la

rota-tion de vecteur ε, en foncrota-tion de ε, t, ou

s et c

Consid´erons un vecteur v quelconque. Par la rotation de vecteur ε, qui transforme la base B en la base B0, ce vecteur est transform´e en vecteur v0 et on peut ´ecrire [9](cf. Figure 2) :

(23)

ε

v

a

b

c

e

v’

_

_

_

_

_

_

_

Figure 2 : d´ecomposition du vecteur v0. v0 = a + b + c,

avec :

c = (v.e)e, a = (v − c)C, b = (e × v)S.

Finalement, d’apr`es les diverses relations indiqu´ees auparavant : v0 = τ .v,

avec :

τ = (1 − C)e ⊗ e + CE + S ˆe.

Le calcul de τ en fonction de ε, t, ou s et c s’en d´eduit ; il est pr´esent´e ci-apr`es.

3.2.1

Calcul de τ en fonction de ε

τ = ((1 − cos√ε.ε)/ε.ε)ε ⊗ ε + (cos√ε.ε)E + ((sin√ε.ε)/√ε.ε)ˆε.

3.2.2

Calcul de τ en fonction de t

(24)

3.2.3

Calcul de τ en fonction de s et c

τ = 2s ⊗ s + (2c2 − 1)E + 2cˆs.

3.2.4

Calcul de la matrice R en fonction des

compo-santes du tenseur τ

Etant donn´e que v(B)= v

0 (B0) on peut ´ecrire : v(B)0 = τ(B)v(B)= τ(B)v 0 (B0). Comme v0(B)= Rv(B0 0

) pour tout vecteur v

0 on en d´eduit que : R = τ(B). De mˆeme : v = τ−1.v0, avec : τ−1 = (1 − C)e ⊗ e + CE − S ˆe, (car τ−1 repr´esente la rotation de vecteur −ε).

Remarque :

τ(B)−1 = τT (B)= R

T.

Par cons´equent :

τ−1 = τT.

3.3

Calcul de ε, t, ou s et c en fonction de τ

Ce calcul est difficile, voire impossible. Le calcul des composantes de ε, t, ou s et c en fonction des ´el´ements de la matrice R = τ(B) sera pr´esent´e pour

(25)

3.4

Calcul de ω en fonction de

˙ε

(connais-sant ε), de ˙t (connais(connais-sant t), ou de

˙s et

˙c (connaissant s et c)

On peut ´ecrire :

˙v0 = ˙τ .v = ˙τ .τ−1.v0.

Cependant d’apr`es la formule de la base mobile [4] [5] [6] : ˙v0 = ω× v0 = ˆω.v0,

et donc :

ˆ

ω = ˙τ .τ−1. Etant donn´e que :

τ = (1 − C)e ⊗ e + CE + S ˆe, on en d´eduit :

˙τ = (1 − C)(e ⊗ ˙e + ˙e ⊗ e) + S ˙εe ⊗ e − S ˙εE + S ˙ˆe + C ˙εˆe. De plus nous avons vu que :

τ−1 = (1 − C)e ⊗ e + CE − S ˆe. Par cons´equent :

ˆ

ω = ((1−C)(e⊗ ˙e+ ˙e⊗e)+S ˙ε(e⊗e−E)+S ˙ˆe+C ˙εˆe).((1−C)e⊗e+CE −S ˆe). Si l’on remarque tout d’abord que e. ˙e = 0 car e.e = 1 on peut ´etablir, parfois grˆace aux relations pr´ec´edentes, que :

ˆ e.ˆe = e ⊗ e − E, (e ⊗ e).(e ⊗ e) = e ⊗ e, ˆ e.(e ⊗ e) = (e ⊗ e).ˆe = 0, ˙ˆe.ˆe = e ⊗ ˙e,

(e ⊗ ˙e + ˙e ⊗ e).ˆe = −e ⊗ (e × ˙e), ˙ˆe.(e ⊗ e) = −(e × ˙e) ⊗ e, (e ⊗ ˙e + ˙e ⊗ e).(e ⊗ e) = ˙e ⊗ e,

e ⊗ ˙e − ˙e ⊗ e = −e ˆ× ˙e, e ⊗ (e × ˙e) − (e × ˙e) ⊗ e = ˙ˆe.

(26)

On obtient alors, tous calculs faits : ˆ

ω = ˙εˆe + S ˙ˆe + (1 − C)e ˆ× ˙e. Puis :

ω = ˙εe + S ˙e + (1 − C)e × ˙e.

Le calcul de ω en fonction de ˙ε, ˙t, ou ˙s et ˙c s’en d´eduit ; il est pr´esent´e ci-apr`es.

3.4.1

Calcul de ω en fonction de ˙

ε (connaissant ε)

Etant donn´e que :

e = ε/ε, on en d´eduit que :

˙e = ˙ε/ε − ˙εε/ε2,

et par cons´equent :

ω = (1 − (sin√ε.ε)/√ε.ε)(ε. ˙ε/ε.ε)ε + ((sin√ε.ε)/√ε.ε) ˙ε +((1 − cos√ε.ε)/ε.ε)ε × ˙ε.

3.4.2

Calcul de ω en fonction de ˙t (connaissant t)

Etant donn´e que :

e = t/t, on en d´eduit que :

˙e = ˙t/t − ˙tt/t2,

et par cons´equent :

ω = 2( ˙t + t × ˙t)/(1 + t.t).

3.4.3

Calcul de ω en fonction de ˙s et ˙c (connaissant s

et c)

Etant donn´e que :

e = s/s, on en d´eduit que :

˙e = ˙s/s − ˙ss/s2,

et par cons´equent :

(27)

3.5

Calcul de

˙ε (connaissant ε), de ˙t

(connais-sant t), ou de

˙s et ˙c (connaissant s et c),

en fonction de ω

L’inversion des relations pr´ec´edentes conduit aux r´esultats suivants.

3.5.1

Calcul de ˙

ε (connaissant ε) en fonction de ω

˙

ε = (((2 −√ε.εcotg(√ε.ε/2))ε.ω/ε.ε)ε +√ε.εcotg(√ε.ε/2)ω − ε × ω)/2.

3.5.2

Calcul de ˙t (connaissant t) en fonction de ω

˙t = ((t.ω)t + ω − t × ω)/2.

3.5.3

Calcul de ˙s et ˙c (connaissant s et c) en fonction

de ω

˙s = (cω − s × ω)/2, ˙c = −(s.ω)/2.

(28)

Chapitre 4

Premier ensemble de

param`

etres d’orientation

4.1

Composantes du vecteur rotation :

pa-ram`

etres ξ,η,ζ

On peut d´efinir l’orientation de la base B0, par rapport `a la base B, grˆace aux composantes du vecteur ε.

On pose pour simplifier les notations :   ξ η ζ  =   εx εy εz  .

Ces composantes sont les composantes du vecteur rotation, elles sont telles que :

−π < ξ ≤ π, −π < η ≤ π, −π < ζ ≤ π,

et ont l’avantage d’ˆetre au nombre minimum de trois.

Le triplet (ξ, η, ζ) appartient `a une partie Dεde la boule B(O, π) de centre

O et de rayon π.

4.1.1

Calcul de R en fonction de ξ, η, ζ

(29)

τ = Γε ⊗ ε + CE + Σˆε. Par cons´equent d’apr`es 3.2.4 :

ε2 = ξ2+ η2+ ζ2, |ε| =√ε2, C = cos|ε|, |S| = sin|ε|, Γ = (1 − C)/ε2, Σ = |S|/|ε|, R =   Γξ2+ C Γξη − Σζ Γξζ + Ση Γξη + Σζ Γη2+ C Γηζ − Σξ Γξζ − Ση Γηζ + Σξ Γζ2+ C  .

Remarque : SO(3) est en fait un groupe de Lie [7] [22] ; la matrice R s’obtient grˆace `a l’application exponentielle de ce groupe de Lie :

R = exp   0 −ζ η ζ 0 −ξ −η ξ 0  .

C’est la raison pour laquelle les param`etres ξ, η, ζ sont qualifi´es de coor-donn´ees de premi`ere esp`ece [16].

4.1.2

Calcul de ξ, η, ζ en fonction de R

Posons : ς = T r(R) + 1 = r11+ r22+ r33+ 1 = 2(1 + C). 1 - Si ς 6= 4 ou 0 : C = ς/2 − 1, |S| = √1 − C2, Λ = (Arc cosC)/(2|S|)1, ξ = Λ(r32− r23), η = Λ(r13− r31), ζ = Λ(r21− r12). 2 - Si ς = 4 : ξ = η = ζ = 0. 3 - Si ς = 0 : 3.1 - si r32+ r13+ r21+ 1 6= 0 :

(30)

ξ = (sign(r11+ r12+ r13+ 1))πp(1 + r11)/2, η = (sign(r21+ r22+ r23+ 1))πp(1 + r22)/2, ζ = (sign(r31+ r32+ r33+ 1))πp(1 + r33)/2, 3.2 - si r32+ r13+ r21+ 1 = 0 : 3.2.1 - si (r22− r33)(r33− r11)(r11− r22) 6= 0 : ξ = −(sign(r22− r33)(r33− r11)(r11− r22)r32)πp(1 + r11)/2, η = −(sign(r22− r33)(r33− r11)(r11− r22)r13)πp(1 + r22)/2, ζ = −(sign(r22− r33)(r33− r11)(r11− r22)r21)πp(1 + r33)/2, 3.2.2 - si (r22− r33)(r33− r11)(r11− r22) = 0 : 3.2.2.1 - si r22= r336= 0 : ξ = π√6/3, η = −π√6/6, ζ = −π√6/6, 3.2.2.2 - si r22= r33= 0 : ξ = 0, η = π√2/2, ζ = −π√2/2, 3.2.2.3 - si r33= r116= 0 : ξ = −π√6/6, η = π√6/3, ζ = −π√6/6, 3.2.2.4 - si r33= r11= 0 : ξ = −π√2/2, η = 0, ζ = π√2/2, 3.2.2.5 - si r11= r226= 0 : ξ = −π√6/6, η = −π√6/6, ζ = π√6/3, 3.2.2.6 - Si r11 = r22 = 0 : ξ = π√2/2, η = −π√2/2, ζ = 0.

(31)

4.1.3

Calcul de ˙

ξ, ˙

η, ˙

ζ en fonction de ω

x

, ω

y

, ω

z

(connais-sant ξ, η, ζ)

D’apr`es 3.5.1 : ε2 = ξ2+ η2+ ζ2, |ε| =√ε2, χ = |ε|cotg(|ε|/2), υ = (2 − χ)(ξωx+ ηωy + ζωz)/ε2, ˙ ξ = (χωx+ υξ + ζωy− ηωz)/2, ˙ η = (χωy+ υη − ζωx+ ξωz)/2, ˙ ζ = (χωz+ υζ + ηωx− ξωy)/2.

4.1.4

Calcul de ω

x

, ω

y

, ω

z

en fonction de ˙

ξ, ˙

η, ˙

ζ

(connai-sant ξ, η, ζ)

D’apr`es 3.4.1 : ε2 = ξ2+ η2+ ζ2, |ε| =√ε2, C = cos|ε|, |S| = sin|ε|, Γ = (1 − C)/ε2, Σ = |S|/|ε|, M = (1 − Σ)(ξ ˙ξ + η ˙η + ζ ˙ζ)/ε2, ωx = M ξ + Σ ˙ξ + Γ(−ζ ˙η + η ˙ζ), ωy = M η + Σ ˙η + Γ(ζ ˙ξ − ξ ˙ζ), ωz = M ζ + Σ ˙ζ + Γ(−η ˙ξ + ξ ˙η).

4.2

Param`

etres de la rotation finie u, v, w

On peut ´egalement d´efinir l’orientation de la base B0, par rapport `a la base B, grˆace aux composantes du vecteur t.

On pose, pour simplifier les notations :   u v w  =   tx ty tz  .

Ces composantes sont appel´ees param`etres de la rotation finie ; elles sont telles que :

(32)

−∞ < u < ∞, −∞ < v < ∞, −∞ < w < ∞,

et ont l’avantage d’ˆetre au nombre minimum de trois. Le triplet (u, v, w) appartient `a une partie Dt de IR3.

4.2.1

Calcul de R en fonction de u, v, w

D’apr`es 3.2.2 et 3.2.4 : c2 = 1/(1 + u2+ v2+ w2), R =   c2(1 + u2− v2− w2) (2c2)(uv − w) (2c2)(uw + v) (2c2)(uv + w) c2(1 − u2 + v2− w2) (2c2)(vw − u) (2c2)(uw − v) (2c2)(vw + u) c2(1 − u2 − v2+ w2)  .

4.2.2

Calcul de u, v, w en fonction de R

Rappel : ς = r11+ r22+ r33+ 1. Si ς 6= 0 : ς−1 = 1/ς, u = ς−1(r32− r23), v = ς−1(r13− r31), w = ς−1(r21− r12). Si ς = 0 :

le calcul de u, v, w est ind´etermin´e.

4.2.3

Calcul de ˙u, ˙v, ˙

w en fonction de ω

x

, ω

y

, ω

z

(connai-sant u, v, w)

D’apr`es 3.5.2 : κ = uωx+ vωy + wωz, ˙u = (ωx+ κu + wωy − vωz)/2, ˙v = (ωy + κv − wωx+ uωz)/2, ˙ w = (ωz + κw + vωx− uωy)/2.

(33)

4.2.4

Calcul de ω

x

, ω

y

, ω

z

en fonction de ˙u, ˙v, ˙

w

(connais-sant u, v, w)

D’apr`es 3.4.2 : 2c2 = 2/(1 + u2 + v2+ w2), ωx = (2c2)( ˙u − w ˙v + v ˙w), ωy = (2c2)( ˙v + w ˙u − u ˙w), ωz = (2c2)( ˙w − v ˙u + u ˙v).

4.3

Param`

etres d’Euler complets c, p, q, r

Les param`etres de la rotation finie pr´esentent le d´efaut de n´ecessiter une division pour le calcul de la matrice R. Ce d´efaut peut ˆetre ´evit´e en les homog´en´eisant pour obtenir les param`etres d’Euler (ou de Rodrigues ou de Rodrigues-Hamilton). Il faut noter toutefois que le nombre de param`etres est incr´ement´e d’une unit´e et qu’en cons´equence une relation de d´ependance entre ces param`etres apparaˆıt. Nous montrerons que ces derniers peuvent ´

egalement ˆetre consid´er´es comme les composantes d’un quaternion unitaire (Cf. 9.2).

Les param`etres d’Euler sont alors : c, et les composantes du vecteur s. On pose, pour simplifier les notations :

  p q r  =   sx sy sz  .

En raison de la plage de variation choisie pour la rotation ε (−π < ε ≤ π) le premier param`etre d’Euler c est toujous positif ou nul.

Par cons´equent :

0 ≤ c, −1 < p ≤ 1, −1 < q ≤ 1, −1 < r ≤ 1.

Ces param`etres ont l’inconv´enient d’ˆetre au nombre de quatre ; la relation de d´ependance entre eux est :

(34)

4.3.1

Calcul de R en fonction de c, p, q, r

D’apr`es 3.2.3 et 3.2.4 : R =   c2+ p2 − q2− r2 2(pq − cr) 2(pr + cq) 2(pq + cr) c2− p2+ q2− r2 2(qr − cp) 2(pr − cq) 2(qr + cp) c2− p2− q2+ r2  .

4.3.2

Calcul de c, p, q, r en fonction de R

Rappel : ς = r11+ r22+ r33+ 1. c =√ς/2. 1 - Si ς 6= 0 : p = (r32− r23)/(4c), q = (r13− r31)/(4c), r = (r21− r12)/(4c). 2 - Si ς = 0 : 2.1 - si r32+ r13+ r21+ 1 6= 0 : p = (sign(r11+ r12+ r13+ 1))p(1 + r11)/2, q = (sign(r21+ r22+ r23+ 1))p(1 + r22)/2, r = (sign(r31+ r32+ r33+ 1))p(1 + r33)/2, 2.2 - si r32+ r13+ r21+ 1 = 0 : 2.2.1 - si (r22− r33)(r33− r11)(r11− r22) 6= 0 : p = −(sign(r22− r33)(r33− r11)(r11− r22)r32)p(1 + r11)/2, q = −(sign(r22− r33)(r33− r11)(r11− r22)r13)p(1 + r22)/2, r = −(sign(r22− r33)(r33− r11)(r11− r22)r21)p(1 + r33)/2, 2.2.2 - si (r22− r33)(r33− r11)(r11− r22) = 0 : 2.2.2.1 - si r22= r336= 0 : p = √6/3, q = −√6/6, r = −√6/6, 2.2.2.2 - si r22= r33= 0 :

(35)

p = 0, q =√2/2, r = −√2/2, 2.2.2.3 - si r33= r116= 0 : p = −√6/6, q =√6/3, r = −√6/6, 2.2.2.4 - si r33= r11= 0 : p = −√2/2, q = 0, r =√2/2, 2.2.2.5 - si r11= r226= 0 : p = −√6/6, q = −√6/6, r =√6/3, 2.2.2.6 - si r11= r22= 0 : p = √2/2, q = −√2/2, r = 0.

4.3.3

Calcul de ˙c, ˙

p, ˙

q, ˙r en fonction de ω

x

, ω

y

, ω

z

(connais-sant c, p, q, r)

D’apr`es 3.5.3 : ˙c = (−pωx− qωy− rωz)/2, ˙ p = (cωx+ rωy − qωz)/2, ˙ q = (cωy − rωx+ pωz)/2, ˙r = (cωz+ qωx− pωy)/2.

4.3.4

Calcul de ω

x

, ω

y

, ω

z

en fonction de ˙c, ˙

p, ˙

q, ˙r

(connais-sant c, p, q, r)

D’apr`es 3.4.3 :

ωx = 2(−p ˙c + c ˙p − r ˙q + q ˙r),

ωy = 2(−q ˙c + c ˙q + r ˙p − p ˙r),

(36)

4.4

Param`

etres d’Euler incomplets p, q, r

On peut peut ´eliminer la redondance qui existe entre les param`etres d’Eu-ler en n’utilisant que les trois derniers p, q, r denomm´es pour cette raison param`etres d’Euler incomplets. En effet le premier param`etre d’Euler c est toujous positif ou nul, et par cons´equent c se d´eduit de p, q, r :

c =p1 − p2− q2− r2.

Ces param`etres sont tels que :

−1 < p ≤ 1, −1 < q ≤ 1, −1 < r ≤ 1,

et ont l’avantage d’ˆetre au nombre minimum de trois.

Le triplet (p, q, r) appartient `a une partie Dsde la boule B(O, 1) de centre

O et de rayon 1.

4.4.1

Calcul de R en fonction de p, q, r

D’apr`es 3.2.3 et 3.2.4 : c =p1 − p2− q2− r2, R =   1 − 2(q2+ r2) 2(pq − cr) 2(pr + cq) 2(pq + cr) 1 − 2(r2+ p2) 2(qr − cp) 2(pr − cq) 2(qr + cp) 1 − 2(p2+ q2)  .

4.4.2

Calcul de p, q, r en fonction de R

Rappel : ς = r11+ r22+ r33+ 1. 1 - Si ς 6= 0 : p = (r32− r23)/(2 √ ς), q = (r13− r31)/(2 √ ς), r = (r21− r12)/(2 √ ς). 2 - Si ς = 0 : 2.1 - si r32+ r13+ r21+ 1 6= 0 :

(37)

p = (sign(r11+ r12+ r13+ 1))p(1 + r11)/2, q = (sign(r21+ r22+ r23+ 1))p(1 + r22)/2, r = (sign(r31+ r32+ r33+ 1))p(1 + r33)/2, 2.2 - si r32+ r13+ r21+ 1 = 0 : 2.2.1 - si (r22− r33)(r33− r11)(r11− r22) 6= 0 : p = −(sign(r22− r33)(r33− r11)(r11− r22)r32)p(1 + r11)/2, q = −(sign(r22− r33)(r33− r11)(r11− r22)r13)p(1 + r22)/2, r = −(sign(r22− r33)(r33− r11)(r11− r22)r21)p(1 + r33)/2, 2.2.2 - si (r22− r33)(r33− r11)(r11− r22) = 0 : 2.2.2.1 - si r22= r336= 0 : p = √6/3, q = −√6/6, r = −√6/6, 2.2.2.2 - si r22= r33= 0 : p = 0, q =√2/2, r = −√2/2, 2.2.2.3 - si r33= r116= 0 : p = −√6/6, q =√6/3, r = −√6/6, 2.2.2.4 - si r33= r11= 0 : p = sqrt2/2, q = 0, r =√2/2, 2.2.2.5 - si r11= r226= 0 : p = −√6/6, q = −√6/6, r =√6/3, 2.2.2.6 - si r11= r22= 0 : p = √2/2, q = −√2/2, r = 0.

(38)

4.4.3

Calcul de ˙

p, ˙

q, ˙r en fonction de ω

x

, ω

y

, ω

z

(connais-sant p, q, r)

c =p1 − p2− q2− r2, ˙ p = (cωx+ rωy − qωz)/2, ˙ q = (−rωx+ cωy + pωz)/2, ˙r = (qωx− pωy+ cωz)/2.

4.4.4

Calcul de ω

x

, ω

y

, ω

z

en fonction de ˙

p, ˙

q, ˙r

(connais-sant p, q, r)

c =p1 − p2− q2− r2, ˙c = −(p ˙p + q ˙q + r ˙r)/c, ωx = 2(−p ˙c + c ˙p − r ˙q + q ˙r), ωy = 2(−q ˙c + c ˙q + r ˙p − p ˙r), ωz = 2(−r ˙c + c ˙r − q ˙p + p ˙q).

(39)
(40)

Chapitre 5

Deuxi`

eme ensemble de

param`

etres d’orientation

5.1

Angles de Bryant

Supposons que B = (x, y, z) et Bν = (xν, yν, zν) soient deux bases

or-thonorm´ees directes li´ees respectivement `a l’espace et au corps ; la base Bν

s’identifiant `a la base B0 pr´ec´edente.

Les angles de Bryant (ou angles de Cardan ou angles d’Euler-Krylov) correspondent aux trois rotations successives (cf. Figure 3) :

* λ autour du vecteur unitaire x,

* µ autour du nouveau vecteur unitaire y

λ d´eduit du vecteur unitaire y,

* ν autour du nouveau vecteur unitaire zµ d´eduit du vecteur unitaire zλ.

x

y

z

x

y

z

x

y

z

x

y

z

_

_

_

_

_

_

_

_

_

_

_

_

λ

µ

ν

λ λ λ µ µ µ ν ν ν

Figure 3 : d´efinition des angles de Bryant. Les angles de Bryant sont choisis de telle mani`ere que :

−π < λ ≤ π, −π/2 ≤ µ ≤ π/2,

(41)

et ont l’avantage d’ˆetre au nombre minimum de trois.

Les calculs qui suivent, et qui concernent les d´eriv´ees des angles de Bryant et les composantes du vecteur vitesse angulaire, proviennent de la propri´et´e d’addition bien connue des vecteurs vitesses angulaires [4] [5] [6] :

ω = ˙λx + ˙µy λ+ ˙νzµ.

5.1.1

Calcul de R en fonction de λ, µ, ν

R =  

cosµcosν −cosµsinν sinµ

sinλsinµcosν + cosλsinν −sinλsinµsinν + cosλcosν −sinλcosµ −cosλsinµcosν + sinλsinν cosλsinµsinν + sinλcosν cosλcosµ

 .

5.1.2

Calcul de λ, µ, ν en fonction de R

Si r136=+− 1 : λ = Arc tg2(−r23, r33)1, µ = Arc sinr132, ν = Arc tg2(−r12, r11). Si r13=+− 1 : µ = πr13/2, r13λ + ν = Arc tg2(r21, r22),

(les valeurs de λ et ν sont ind´etermin´ees).

5.1.3

Calcul de ˙λ, ˙

µ, ˙ν en fonction de ω

x

, ω

y

, ω

z

(connais-sant λ, µ, ν)

˙

µ = ωycosλ + ωzsinλ,

˙ν = (−ωysinλ + ωzcosλ)/cosµ,

˙λ = ωx− ˙νsinµ.

1. la fonction Arc tg2(y,x) d´efinit un angle appartenant `a l’intervalle ] − π, π] dont le

sinus et le cosinus sont respectivement proportionnels `a y et x, la constante de

proportion-nalit´e ´etant strictement positive

(42)

5.1.4

Calcul de ω

x

, ω

y

, ω

z

en fonction de ˙λ, ˙

µ, ˙ν

(connais-sant λ, µ, ν)

ωx= ˙λ + ˙νsinµ,

ωy = ˙µcosλ − ˙νsinλcosµ,

ωz = ˙µsinλ + ˙νcosλcosµ.

5.2

Angles de d’Euler classiques

Supposons que B = (x, y, z) et Bϕ = (xϕ, yϕ, zϕ) soient deux bases

or-thonorm´ees directes li´ees respectivement `a l’espace et au corps ; la base Bϕ

s’identifiant `a la base B0 pr´ec´edente.

Les angles d’Euler classiques correspondent aux trois rotations successives (cf. Figure 4) :

* ψ autour du vecteur unitaire z,

* θ autour du nouveau vecteur unitaire xψ d´eduit du vecteur unitaire x, * ϕ autour du nouveau vecteur unitaire zθ d´eduit du vecteur unitaire zψ.

x

x

x

x

z

z

z

z

y

y

y

y

ψ

θ

ϕ

_

_

_

_

_

_

_

_

_

_

_

_

ψ

ψ

ψ

θ

θ

θ

ϕ

ϕ

ϕ

Figure 4 : d´efinition des angles d’Euler.

Ces angles sont appel´es respectivement pr´ec´ession (ψ) , nutation (θ) et rotation propre (ϕ), et le support du vecteur xψ ligne des noeuds ou ligne nodale.

Les angles d’Euler sont choisis de telle mani`ere que : −π < ψ ≤ π,

0 ≤ θ ≤ π, −π < ϕ ≤ π,

(43)

et ont l’avantage d’ˆetre au nombre minimum de trois.

Les calculs qui suivent, et qui concernent les d´eriv´ees des angles d’Euler et les composantes du vecteur vitesse angulaire, proviennent de la propri´et´e d’addition bien connue des vecteurs vitesses angulaires [4] [5] [6] :

ω = ˙ψz + ˙θxψ + ˙ϕzθ.

5.2.1

Calcul de R en fonction de ψ, θ, ϕ

R =  

cosψcosϕ − sinψcosθsinϕ −cosψsinϕ − sinψcosθcosϕ sinψsinθ sinψcosϕ + cosψcosθsinϕ −sinψsinϕ + cosψcosθcosϕ −cosψsinθ

sinθsinϕ sinθcosϕ cosθ

 

5.2.2

Calcul de ψ, θ, ϕ en fonction de R

Si r336=+− 1 : ψ = Arc tg2(r13, −r23), θ = Arc cosr33, ϕ = Arc tg2(r31, r32). Si r33=+− 1 : θ = π(1 − r33)/2, ψ + r33ϕ = Arc tg2(r21, r11),

(les valeurs de ψ et ϕ sont ind´etermin´ees).

5.2.3

Calcul de ˙

ψ, ˙

θ, ˙

ϕ en fonction de ω

x

, ω

y

, ω

z

(connais-sant ψ, θ, ϕ)

˙ θ = ωxcosψ + ωysinψ, ˙ ϕ = (ωxsinψ − ωycosψ)/sinθ, ˙ ψ = ωz− ˙ϕcosθ.

5.2.4

Calcul de ω

x

, ω

y

, ω

z

en fonction de ˙

ψ, ˙

θ, ˙

ϕ

(connais-sant ψ, θ, ϕ)

ωx = ˙θcosψ + ˙ϕsinψsinθ,

ωy = ˙θsinψ − ˙ϕcosψsinθ,

(44)

5.2.5

Comparaison des notations selon les auteurs

Les angles d’Euler classiques que nous avons utilis´es correspondent `a trois rotations successives : ψ autour du vecteur z puis θ autour du nouveau vec-teur xψ et enfin ϕ autour du nouveau vecteur zθ ce que nous notons plus simplement et conventionnellement :

z(ψ) x(θ) z(ϕ).

D’autres auteurs ont utilis´es ces angles d’Euler classiques (souvent en les d´enommant tout simplement angles d’Euler) mais avec d’autres notations ; nous indiquons dans le tableau ci-apr`es quelques exemples que l’on trouve dans la litt´erature.

auteur rotations successives et noms utilis´es [1] [4] [17] z(ψ) x(θ) z(ϕ) [3] z(ψ) x(ϑ) z(ϕ) [11] z(ψ) x(θ) z(φ) [5] [12] [15] z(ϕ) x(θ) z(ψ) [25] z(φ) x(θ) z(ψ) [2] z(φ + π/2) x(θ) z(ψ − π/2)

5.3

Angles d’Euler non classiques

Toutes les rotations, autour de trois axes ind´ependants, font intervenir des angles d’Euler non classiques. Seules les rotations :

z(ψ) x(θ) z(ϕ),

font intervenir les angles d’Euler classiques. En ce sens les angles de Bryant sont des angles d’Euler non classiques. Ils correspondent aux rotations :

x(λ) y(µ) z(ν).

Nous avons cependant distingu´es les angles de Bryant des autres angles d’Euler non classiques car ils sont tr`es utilis´es et tr`es souvent avec la mˆeme d´efinition par les diff´erents auteurs.

(45)

Il n’en est pas de mˆeme des autres angles d’Euler non classiques, pour lesquels les d´efinitions et les d´enominations varient malheureusement tr`es largement selon les auteurs et selon les domaines d’utilisation (a´eronautique, nautique, astronomie, etc).

Nous citons ci-apr`es quelques d´efinitions en faisant r´ef´erence aux auteurs qui les utilisent.

auteurs nom des angles rotations sucessives et noms utilis´es [17] Bryant x(λ) y(µ) z(ν)

[3] Cardan x(α) y(β) z(ϕ) [11] Bryant ou Cardan x(φ1) y(φ2) z(φ3)

[14] “Roll,Pitch,Yaw” x(ψ : Y aw) y(θ : P itch) z(φ : Roll) [21] “roll,pitch,yaw” x(γ : roll) y(β : pitch) z(α : yaw) [18] Euler-Krylov x(α) y(β) z(γ)

[14] Euler z(φ) y(θ) z(ψ) [21] Euler(z, y, z) z(α) y(β) z(γ) [21] Euler(z, y, x) z(α) y(β) x(γ)

[25] Roulis-Tangage-Lacet z(φ : Roulis) y(θ : T angage) x(ψ : Lacet) [3] a´eronautiques y(ψ : lacet) z(ϑ : tangage) x(ϕ : roulis) [3] nautiques y(ψ : tangage) x(ϑ : roulis) z(ϕ : embarde0e) Nous donnons ci-apr`es les d´efinitions plus pr´ecises des angles a´eronautiques et nautiques de Lur’´e [3].

5.3.1

Angles a´

eronautiques [3]

Ces angles sont d´efinis sur la Figure 5.

Avec les notations utilis´ees par Lur’´e (Cf. ci-devant) :

R = 

cosψcosϑ −cosψsinϑcosϕ + sinψsinϕ cosψsinϑsinϕ + sinψcosϕ

sinϑ cosϑcosϕ −cosϑsinϕ

−sinψcosϑ sinψsinϑcosϕ + cosψsinϕ −sinψsinϑsinϕ + cosψcosϕ

(46)

z’ x’ y’ z z’ x y y’ x’ _ _ _ _ _ _ _ _ _ roulis lacet tangage lacet tangage tangage roulis lacet roulis verticale

Figure 5 : angles a´eronautiques.

5.3.2

Angles nautiques [3]

Ces angles sont d´efinis sur la Figure 6. Avec les notations de Lur’´e (Cf. ci-devant) :

R =  

cosψcosϕ + sinψsinϑsinϕ −cosψsinϕ + sinψsinϑcosϕ sinψcosϑ

cosϑsinϕ cosϑcosϕ −sinϑ

−sinψcosϕ + cosψsinϑsinϕ sinψsinϕ + cosψsinϑcosϕ cosψcosϑ  . x y z x’ y’ z’ _ x’ y’ z’ _ _ _ _ _ _ _ _ _ tangage roulis roulis tangage roulis tangage vertical babord proue poupe embard\’{e}e embard\’{e}e embard\’{e}e

(47)
(48)

Chapitre 6

Troisi`

eme ensemble de

param`

etres d’orientation

6.1

Cosinus directeurs complets

x

x0

, x

0y

, x

0z

; y

x0

, y

y0

, y

z0

; z

x0

, z

y0

, z

z0

Les cosinus directeurs complets sont les composantes, dans l’ancienne base B, des vecteurs x0, y0 et z0 de la nouvelle base B0. Il s’agit par cons´equent des ´

el´ements de la matrice R consid´er´es en colonne. On peut ´egalement consid´erer que ce sont les composantes, dans la nouvelle base B0, des vecteurs x, y et z de l’ancienne base B. Il s’agit alors des ´el´ements de la matrice R consid´er´es en ligne. Ces param`etres ont tous un module inf´erieur ou ´egal `a un mais ont le grand inconv´enient d’ˆetre au nombre prohibitif de neuf. Il existe de tr`es nombreuses relations de d´ependance entre ces neuf param`etres, dues au fait que la matrice de ces param`etres est orthogonale.

6.1.1

Calcul de R en fonction de x

0x

, x

0y

, x

0z

; y

x0

, y

y0

, y

0z

; z

x0

, z

y0

, z

z0 r11= x 0 x, r12 = y 0 x, r13= z 0 x, r21 = x 0 y, r22= y 0 y, r23 = z 0 y, r31= x 0 z, r32= y 0 z, r33 = z 0 z.

6.1.2

Calcul de x

0x

, x

0y

, x

0z

; y

x0

, y

y0

, y

0z

; z

x0

, z

y0

, z

z0

en fonction de R

x0x = r11, y 0 x = r12, z 0 x = r13, x0y = r21, y 0 y = r22, z 0 y = r23, x0z = r31, y 0 z = r32, z 0 z = r33.

(49)

6.1.3

Calcul de ˙x

0x

, ˙x

0y

, ˙x

0z

; ˙

y

0x

, ˙

y

0y

, ˙

y

z0

; ˙z

x0

, ˙z

y0

, ˙z

z0

en fonction de

ω

x

, ω

y

, ω

z

(connaissant x

0 x

, x

0 y

, x

0 z

; y

0 x

, y

0 y

, y

0 z

; z

0 x

, z

0 y

, z

0 z

)

D’apr`es la formule de la base mobile [4] [5] [6] : ˙x0 = ω × x0, ˙ y0 = ω × y0, ˙z0 = ω × z0. On en d´eduit : ˙x0x = x0zωy − x 0 yωz, ˙y 0 x = y 0 zωy− y 0 yωz, ˙z 0 x = z 0 zωy− z 0 yωz, ˙x0y = −x0zωx+ x 0 xωz, ˙y 0 y = −y 0 zωx+ y 0 xωz, ˙z 0 y = −z 0 zωx+ z 0 xωz, ˙x0z = x0yωx− x 0 xωy, ˙y 0 z = y 0 yωx− y 0 xωy, ˙z 0 z = z 0 yωx− z 0 xωy.

6.1.4

Calcul de ω

x

, ω

y

, ω

z

en fonction de ˙x

0 x

, ˙x

0 y

, ˙x

0 z

; ˙

y

0 x

, ˙

y

0 y

, ˙

y

0 z

; ˙z

0 x

, ˙z

0 y

, ˙z

0 z

(connaissant x

0x

, x

0y

, x

0z

; y

x0

, y

y0

, y

z0

; z

x0

, z

y0

, z

z0

)

L’inversion des trois relations pr´ec´edentes, qui proviennent de la formule de la base mobile conduit `a :

ω = (x0 × ˙x0 + y0 × ˙y0 + z0× ˙z0)/2.

Il y a cependant plus simple pour calculer les composantes du vecteur ω. En effet d’apr`es 3.2.4 et 3.4 :

ˆ

ω(B)= ˙RR−1 = ˙RRT,

et par cons´equent :

ωx = x 0 y˙x 0 z+ y 0 yy˙ 0 z+ z 0 y˙z 0 z, ωy = x 0 z˙x 0 x+ y 0 zy˙ 0 x+ z 0 z˙z 0 x, ωz = x 0 x˙x 0 y+ y 0 xy˙ 0 y+ z 0 x˙z 0 y,

(il existe trois autres formules ´equivalentes).

6.2

Cosinus directeurs incomplets

x

0x

, x

0y

, x

0z

; z

x0

, z

y0

, z

z0

Les cosinus directeurs complets ont le grand inconvenient d’ˆetre au nombre prohibitif de neuf. On peut r´eduire la redondance existant entre ces pa-ram`etres en n’en consid´erant que six d’entre eux1. On obtient alors les cosinus

(50)

directeurs incomplets. Nous avons choisi ici ceux qui repr´esentent les coor-donn´ees, dans l’ancienne base B, des vecteurs x0 et z0 de la nouvelle base B0 (mais bien entendu d’autres choix sont possibles). On peut remarquer que les cosinus directeurs manquants s’expriment de mani`ere tr`es simple en fonction de ceux qui ont ´et´es retenus :

yx0 = −zz0x0y+ zy0x0z, yy0 = zz0x0x− zx0x0z, yz0 = −zy0x0x+ zx0x0y.

Ces param`etres ont tous un module inf´erieur `a un. Ils ont encore le grand inconv´enient d’ˆetre au nombre surabondant de six. Il existe toujours de nom-breuses relations de d´ependance entre ces six param`etres, dues au fait que la matrice R est orthogonale.

6.2.1

Calcul de R en fonction de x

0x

, x

0y

, x

z0

; z

x0

, z

0y

, z

z0 r11= x 0 x, r12 = −z 0 zx 0 y + z 0 yx 0 z, r13= z 0 x, r21 = x 0 y, r22 = z 0 zx 0 x− z 0 xx 0 z, r23 = z 0 y, r31= x 0 z, r32 = −z 0 yx 0 x+ z 0 xx 0 y, r33= z 0 z.

6.2.2

Calcul de x

0x

, x

0y

, x

0z

; z

x0

, z

y0

, z

z0

en fonction de R

x0x = r11, z 0 x = r13, x0y = r21, z 0 y = r23, x0z = r31, z 0 z = r33.

6.2.3

Calcul de ˙x

0x

, ˙x

0y

, ˙x

0z

; ˙z

x0

, ˙z

y0

, ˙z

0z

en fonction de ω

x

, ω

y

, ω

z

(connaissant x

0x

, x

0y

, x

0z

; z

x0

, z

y0

, z

z0

)

˙x0x = x0zωy− x 0 yωz, ˙z 0 x= z 0 zωy − z 0 yωz, ˙x0y = −x0zωx+ x 0 xωz, ˙z 0 y = −z 0 zωx+ z 0 xωz, ˙x0z = x0yωx− x 0 xωy, ˙z 0 z = z 0 yωx− z 0 xωy.

6.2.4

Calcul de ω

x

, ω

y

, ω

z

en fonction de ˙x

0 x

, ˙x

0 y

, ˙x

0 z

; ˙z

0 x

, ˙z

0 y

, ˙z

0 z

(connaissant x

0x

, x

0y

, x

0z

; z

x0

, z

y0

, z

z0

)

(51)

yx0 = −zz0x0y+ zy0x0z, yy0 = zz0x0x− zx0x0z, yz0 = −zy0x0x+ zx0x0y, k = y0x˙x0x+ y0y˙x0y+ y0z˙x0z, ωx= −z 0 z˙z 0 y+ z 0 y˙z 0 z + kz 0 x, ωy = z 0 z˙z 0 x− z 0 x˙z 0 z+ kz 0 y, ωz = −z 0 y˙z 0 x+ z 0 x˙z 0 y+ kz 0 z.

(52)

Chapitre 7

Quatri`

eme ensemble de

param`

etres d’orientation

7.1

Param`

etres de Cayley-Klein [3] [18]

La d´efinition et le nombre de param`etres de Cayley-Klein varient selon les auteurs. Pour Lur’´e il s’agit des quatre param`etres complexes suivants (i2 = −1) :

α = c + ir, β = −q + ip, γ = q + ip, δ = c − ir, alors que pour Ishlinsky il s’agit des param`etres complexes suivants

(i2 = −1) :

p + iq, c + ir.

Retenons la d´efinition de Lur’´e ; les param`etres v´erifient alors les relations de redondance suivantes :

|α|2 + |β|2 = |γ|2+ |δ|2 = 1,

αδ − βγ = 1.

L’int´erˆet des param`etres de Cayley-Klein est de d´efinir l’orientation de la base B0 par rapport `a la base B `a l’aide d’une matrice d’ordre 2 seulement (mais, il est vrai, complexe) ; la matrice suivante :

 α β γ δ

 .

(53)
(54)

Chapitre 8

Relations entre les param`

etres

et les angles d’Euler

Il est ais´e d’´etablir que :

c = cos(θ/2)cos((ψ + ϕ)/2), p = sin(θ/2)cos((ψ − ϕ)/2), q = sin(θ/2)sin((ψ − ϕ)/2), r = cos(θ/2)sin((ψ + ϕ)/2).

(55)
(56)

Chapitre 9

Composition des orientations

Le but de cette partie est de d´efinir l’orientation d’une base B00par rapport `

a une base B connaissant son orientation par rapport `a une autre base B0 et l’orientation de cette base B0 par rapport `a la base B.

9.1

Utilisation des matrices de passage

Soient R et R0 les matrices de passage respectivement de la base B `a la base B0 et de la base B0 `a la base B00.

Etant donn´e que :

v(B) = Rv(B0), et : v(B0 ) = R 0 v(B00 ),

pour tout vecteur v, on peut ´ecrire : v(B) = RR

0

v(B00

).

La matrice de passage de la base B `a la base B00 est par cons´equent la matrice produit RR0 qui d´efinit donc l’orientation de cette base B00 par rap-port `a la base B. Comme les matrices de passage s’expriment en fonction des diff´erents param`etres d’orientation on en d´eduit les param`etres d’orientation de la base B00 par rapport `a la base B connaissant ceux de la base B00 par rapport `a la base B0 et ceux de la base B0 par rapport `a la base B.

(57)

9.2

Utilisation des quaternions

La m´ethode pr´ec´edente est maladroite lorsque les param`etres d’orienta-tion utilis´es sont les param`etres d’Euler. En effet ces param`etres peuvent ˆetre consid´er´es comme les composantes d’un quaternion unitaire.

D´efinition des quaternions [8] [10] [19] [20] [23] [24]

A tout quadruplet de nombres r´eels (c,p,q,r) on associe le quaternion : h = c + ip + jq + kr,

(c ´etant la partie scalaire et ip + jq + kr la partie vectorielle du quaternion). Un quaternion dont la partie scalaire est nulle est appel´e ternion.

L’ensemble des quaternions constitue un corps non commutatif pour le-quel les op´erations d’addition et de multiplication sont d´efinies ci-apr`es.

Soient h = c + ip + jq + kr et h0 = c0 + ip0 + iq0 + kr0 deux quaternions. L’addition est telle que :

h00 = h + h0 = c00+ ip00+ jq00+ kr00 = (c + c0) + i(p + p0) + j(q + q0) + k(r + r0), et la multiplication :

h00 = hh0 = c00+ ip00+ jq00+ kr00 = cc0 − pp0− qq0 − rr0

+i(cp0+ pc0 + qr0− rq0) + j(cq0 − pr0 + qc0 + rp0) + k(cr0 + pq0 − qp0+ rc0) (pour multiplier il suffit de conserver l’ordre des facteurs et d’utiliser le fait que : i2 = j2 = k2 = −1 et : ij = −ji = k, jk = −kj = i, ki = −ik = j).

De plus `a tout quaternion h = c + ip + jq + kr on associe le quaternion conjug´e ¯h = c − ip − jq − kr.

La norme d’un quaternion est la quantit´e r´eelle positive ou nulle : |h| =√h¯h.

Un quaternion est unitaire si et seulement si sa norme est ´egale `a un. Finalement nous associons `a tout quaternion h une matrice carr´ee r´eelle d’ordre quatre Mh, dite matrice du quaternion, telle que :

Mh =     c −p −q −r p c −r q q r c −p r −q p c     . On `a :

(58)

h = MhT.

Il est alors facile de d´emontrer que si le quaternion unitaire h repr´esente l’orientation de la base B0 par rapport `a la base B (grˆace aux param`etres d’Euler c, p, q, r) et le quaternion unitaire h0 celle de la base B00 par rapport `

a la base B0 (grˆace aux param`etres d’Euler c0, p0, q0, r0) alors le quaternion unitaire h00 = hh0 repr´esente l’orientation de la base B00 par rapport `a la base B (grˆace aux param`etres d’Euler c00, p00, q00, r00 ayant les valeurs ci-devant).

Remarque : la composition des orientations, `a l’aide des quaternions, ou des param`etres d’Euler, peut ˆetre ´ecrite matriciellement :

    c00 p00 q00 r00     = Mh     c0 p0 q0 r0     .

De plus si le vecteur v est repr´esent´e par le ternion v∗(B)= ivx+ jvy+ kvz,

dans la base B, et par le ternion v∗(B0

) = iv 0 x+ jv 0 y+ kv 0 z, dans la base B 0 on peut ´ecrire : v∗(B)= hv(B∗ 0 )¯h,

dans l’ensemble des quaternions, ou : Mv∗ (B) = MhMv ∗ (B0) MT h,

dans l’ensemble des matrices.

9.3

Utilisation des param`

etres de Cayley-Klein

L’int´erˆet des param`etres de Cayley-Klein est de pouvoir d´efinir l’orienta-tion de la base B00 par rapport `a la base B, grˆace `a la matrice :

 α00 β00 γ00 δ00  , `

a l’aide du produit des matrices :  α β γ δ  et  α 0 β0 γ0 δ0  ,

(59)

qui repr´esentent respectivement l’orientation de la base B0 par rapport `a la base B et celle de la base B00 par rapport `a la base B0.

En effet :  α00 β00 γ00 δ00  = α β γ δ   α0 β0 γ0 δ0  .

(60)

Chapitre 10

Conclusion

Nous avons pr´esent´e dans cet article divers choix de param`etres permet-tant de d´efinir l’orientation d’un corps par rapport `a un espace.

Les difficult´es que nous avons rencontr´ees `a d´efinir l’orientation pro-viennent du fait que celle ci ne peut ˆetre d´efinie `a l’aide de trois param`etres (nombre minimal) que localement : le groupe SO(3) n’est pas isomrphe `a IR3.

Les divers choix que nous avons propos´es pr´esentent tous des avantages (nombre minimal de param`etres, facilit´e de composition des orientations) et des inconvenients (nombre non-minimal de param`etres, complexit´e de com-position des orientations).

Nous pensons que le meilleur choix r´eside dans celui des param`etres d’Eu-ler qui offrent un bon compromis entre une l´eg`ere redondance (de un seule-ment) et une grande facilit´e de composition des orientations (qui provient du fait que ces param`etres sont les ´el´ements d’un quaternion). Nous ne par-tageons pas la critique de ceux qui pr´etendent que les param`etres d’Euler “ne se voient pas“ dans la mesure o`u, de toutes facons, l’homme ne visua-lise pas l’orientation d’un corps dans l’espace, except´e dans quelques cas tr`es particuliers (comme par exemple celui d’une rotation autour d’un seul axe fixe).

A contrario nous pensons que tous les choix qui utilisent des angles (Euler, Bryant, etc) sont, en g´en´eral, mauvais ; ces angles “ne se voient“ pas plus que les param`etres d’Euler et conduisent toujours `a des probl`emes de singularit´es inextricables.

L’orientation ´etant d´etermin´ee par la matrice R du groupe SO(3) n’est d´efinie que modulo 2π autour de l’axe unitaire de rotation. Il est possible de g´en´eraliser les param`etres d’Euler pour tenir compte de rotations sup`erieures `

a 2π ; il suffit pour cela de d´efinir quatres param`etres (li´es par une relation de d´ependance) analogues aux param`etres d’Euler mais dans lesquels l’angle

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ε/2 qui intervient est remplac´e par un angle plus petit (ε/4, ε/8, etc). Il faut noter que la composition des rotations est alors nettement compliqu´ee.

Nous avons ´egalement indiqu´e dans cet article les relations qui unissent les d´eriv´ees de ces param`etres aux composantes de la vitesse angulaire du corps. Ces relations v´erifient bien le fait qu’il n’existe malheureusement aucun choix de param`etres d’orientation dont les d´eriv´ees s’identifient aux composantes du vecteur vitesse angulaire. Il s’agit peut ˆetre de la raison profonde pour laquelle il est si difficile de d´efinir l’orientation d’un corps.

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Petit Lexique anglais-fran¸

cais

anglais fran¸cais

yaw-lurch embard´ee(naut.) lacet(a´eronaut.) pitch tangage

roll roulis precession(astr.) pr´ecession

nutation nutation spin rotation propre

Figure

Figure 1 : d´ efinition du vecteur rotation ε.
Figure 2 : d´ ecomposition du vecteur v 0 .
Figure 3 : d´ efinition des angles de Bryant.
Figure 4 : d´ efinition des angles d’Euler.
+2

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