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Submitted on 1 Jan 1955
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Répartition en nombre et en énergie des particules des gerbes électroniques
Ch A. d’Anlau
To cite this version:
Ch A. d’Anlau. Répartition en nombre et en énergie des particules des gerbes électroniques. J. Phys.
Radium, 1955, 16 (3), pp.176-178. �10.1051/jphysrad:01955001603017600�. �jpa-00235122�
176.
RÉPARTITION EN NOMBRE ET EN ÉNERGIE DES PARTICULES DES GERBES ÉLECTRONIQUES
Par CH. A. D’ANDLAU, École Polytechnique, Paris.
Sommaire.
-Une expérience faite avec une chambre de Wilson placée dans un champ magnétique
a permis de déterminer la répartition en nombre et en énergie des particules des gerbes électroniques produites par des électrons d’énergie E0 connue, qui traversent une épaisseur donnée de plomb; les
fluctuations sont comparées avec les fluctuations données par les distributions de Poisson et de Furry.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM, j
1TOME 16, MARS 1955,
Introduction.
-Une expérience (1) faite avec une
chambre de Wilson contenant un seul écran de
plomb a permis d’étudier la probabilité d’avoir sous
cet écran, un nombre donné d’électrons (appelés
dans ce qui suit secondaires) dans une gerbe produite
par un électron (appelé primaire) qui traverse une épaisseur donnée de plomb. Trois séries d’expériences
ont été faites avec des épaisseurs d’écran de 1, 2,08
et 3,48 longueurs de radiation. L’ensemble de l’expé-
rience porte suer 1500 phénomènes.
Les énergies Bu des électrons primaires sont groupées en intervalles, de telle façon que si ,El
et E2 sont les valeurs extrêmes des énergies dans
l’intervalle considéré, l’on ait : In E1/E2 E1 E2
=0,5. Les valeurs des énergies mesurées sont comprises entre
5o MeV et 2,5 BeV.
,1. Fluctuations.
-On s’est borné à calculer les fluctuations dans le cas où un nombre suffisant de mesures, dans un intervalle d’énergie, ne risquait
pas de superposer à la fluctuation dans le dévelope-
ment des gerbes, une fluctuation due à un trop petit nombre de mesures.
Pour trois intervalles d’énergie on a. calculé
(N - Nô,)1 ,,., lVs étant le nombre moyen de secon- daires à la profondeur t.
Le tableau I donne les valeurs de :
ainsi que les fluctuations correspondant aux dis-
tributions de Poisson
et . de Furry
Dans l’ensemble on peut dire que les fluctuations sont de l’ordre de grandeur de celles données par
une distribution de Poisson, et qu’elles sont bien
inférieures à celles données par une distribution de
Furry (sauf pour des valeurs de 1"1 voisines de i).
Ces résultats sont en accord avec ceux obtenus
expérimentalement par Nassar et Hazen [1] et théoriquement par Scott et Uhlenbeck [2].
TABLEAU 1.
2. Probabilité Po de ne pas avoir de secon-
daire sous l’écran.
-Les résultats de l’expérience permettent de connaitre cette probabilité Po, à énergie donnée et épaisseur traversée variable tfi9’. 1).
Les erreurs marquées sur les courbes sont les
erreurs statistiques.
Remarques.
-1 Ó E 0 est la valeur moyenne de
l’énergie du primaire à l’intérieur, d’un intervalle
d’énergie; ainsi la courbe tracée pour Eo = io4 MeV représente en réalité la probabilité de ne pas avoir de particule ionisante dans des gerbes produites
par des électrons dont l’énergie est comprise entre 81
et 132 MeV. En plus de l’erreur statistique, il y a donc une erreur due à la méthode employée pour grouper les énergies en plusieurs intervalles.
20 La méthode expérimentale employée permet
(1) Nuovo Cimento, 19 5 4, 12, 8 5 9.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001603017600
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de dire, puisqu’il n’y a pas de particules ionisantes
sous l’écran, que le primaire a perdu toute son énergie par radiation et par ionisation, ce qui ne
veut pas dire que l’énergie du primaire a été entiè-
rement dissipée dans l’écran; en effet des photons qui emportent une certaine fraction de l’énergie
du primaire, peuvent sortir de l’écran, sans que l’on
puisse les voir.
Fig. i.
-Probabilité de ne pas avoir de particule ionisante
sous un écran de plomb d’épaisseur t (en longueurs de radiation).
Fo, énergie de la particule initiale (en MeV).
30 Les résultats précédents ne permettent pas de calculer la probabilité d’absorption d’un électron
car l’on ne peut distinguer sous l’écran le primaire
du secondaire; si, par exemple, le primaire est complètement absorbé dans une épaisseur t et si
c’est un photon qui en se matérialisant donne un
seul secondaire qui sort de l’écran (l’autre électron
de la paire étant absorbé), ce phénomène sera classé
comme « gerbe à seul secondaire » et il ne sera pas
compté comme « électron arrêté dans l’écran », alors qu’en fait il y a bien eu absorption du primaire.
3. Probabilité P, d’avoir un seul secondaire.
-