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Le ralentissement des particules atomiques de faible énergie

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235680

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235680

Submitted on 1 Jan 1957

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Le ralentissement des particules atomiques de faible énergie

Michel Bayet

To cite this version:

Michel Bayet. Le ralentissement des particules atomiques de faible énergie. J. Phys. Radium, 1957,

18 (6), pp.413-414. �10.1051/jphysrad:01957001806041301�. �jpa-00235680�

(2)

413 celui l’irradiation est maintenue. Notons cependant

que les pentes des droites sont les mêmes dans les 2 cas.

L’équation des droites obtenues est de la forme:

et

Les constantes bl et b2 permettent de rendre compte de la valeur finie des pertes diélectriques à l’obscurité (S

=

0).. Elles sont négligeables dans les limites de

nos expériences où 6 leur est toujours très supérieure.

Influence du temps d’exitation 6,

-

L’échantillon,

refroidi à 80 OK, est irradié (sous intensité constante), pendant un temps 6 variant de 10 à 250 minutes, puis

réchauffé à l’obscurité. En portant Emax (T) en fonction du logarithme du temps d’excitation,

on

obtient une

droite dont la pente croît légèrement lorsque l’inten-

sité d’irradiation utilisée augmente (fig. 2).

FIG. 2.

,

L’équation de ces droites est de la forme :

où 1 (négligeable devant 0 dans

nos

expériences) permet de rendre compte de la valeur finie des pertes diélec-

triques pour un temps d’irradiation nul.

Ces résultats montrent que l’amplitude du maximum

des pertes diélectriques est proportionnelle au loga-

rithme du produit 60, intensité X temps d’excitation

(c’est-àrdire au logarithme de l’énergie reçue par le

produit), le coefficient de proportionnalité augmentant brusquement pour une certaine valeur de l’intensité, dépendant des conditions d’excitation. Il n’apparaît

donc pas de saturation de l’effet photodiélectrique

dans les limites de nos expériences, bien qu’elles aient

été effectuées à l’aide de sources lumineuses intenses et

après des durées d’excitation importantes. Il serait

intéressant de reprendre ces expériences en étudiant

simultanément le comportement diélectrique et la lumi-

nescence du sulfure de zinc en fonction de l’énergie

d’irradiation.

Lettre reçue le 21 mai 1957.

BIBLIOGRAPHIE

[1] FREYMANN (R.), GRILLOT (E.), HAGENE (M.), LE

PAGE (M.), C. R. Acad. Sc., 1956, 243, 1522.

[2] GARLICK, Luminescent Materials Clarendon Press, Oxford, 1949.

[3] RUAMPS, Diplôme d’Études Supérieures, Paris, 1947.

[4] LE FÈVRE (J. J.), Diplôme d’Études Supérieures, Rennes, 1957 (tirage limité).

[5] HAGÉNE (B.), LE FÈVRE (J. J.), VIe Colloque AMPÈRE, Saint-Malo. Archives des Sc., Genève (à paraître).

LE RALENTISSEMENT DES PARTICULES ATOMIQUES

DE FAIBLE ÉNERGIE

Par Michel BAYET,

Faculté des Sciences de Toulouse.

Nous avons cherché à voir si la formule (3) donnée

dans une précédente lettre [1 ], qui ne diffère de la for-

mule de Bethe que pour les faibles valeurs de l’éner-

gie E de la particule atomique incidente A, était sus- ceptible de rendre compte des résultats expérimentaux

dans ce domaine (quoique, en toute rigueur, notre calcul ne soit valable que pour une vitesse de A sensi- blement supérieure à celle des électrons périphériques

des atomes de l’élément ralentisseur). Ces résultats

sont d’ailleurs malheureusement assez rares ; nous

avons utilisé ceux de Phillips et de Weyl [2] tels qu’ils

sont rapportés par Berthelot [3], qui sont relatifs aux

protons et aux particules oc dans différents gaz (air,.

H2, He, A) ; nous avons effectué la comparaison dans

le cas de l’hydrogène.

On sait que le pouvoir de ralentissement semble tendre vers 0 avec l’énergie, alors que notre formule :

conduit à une limite positive finie : mais il. suffit de

tenir compte de la variation de la charge effective (e

de la particule, qui décroît simultanément de Ze à 0,

pour obtenir le résultat cherché. Malheureusement les données concernant cette charge effective ne sont guère plus abondantes que pour le pouvoir de ralentissement ;

nous avons utilisé celles qui sont rapportées par Ber- thelot [4] et Evans [5].

Prenant enfin I’1

=

9 eV pour valeur de l’énergie caractéristique de l’hydrogène, et exprimant l’énergie

en MeV, on voit facilement que le pouvoir de ralentis-

sement par électron peut s’écrire, dans- le cas des protons :

et pour les particules

oc:

Sur les figures (1) et (2), on

a

indiqué en trait plein

les résultats expérimentaux, et

en

traits interrompus,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01957001806041301

(3)

414

les courbes résultant des formules (3’-3’’); les pointillés indiquent les valeurs que l’on obtiendrait en négligeant

la variation de la charge effective.

FIG. 1.

On constate que les formules (3’-3n) conduisent à des valeurs du même ordre de grandeur que les résultats

expérimentaux, mais sensiblement plus faibles, ce qui

prouve que les, causes de ralentissement sont sous-

estimées (quoiqu’il soit facile de voir que la théorie [1]

qui permet d’établir la formule (3) conduise à admettre

des échanges d’énergie sensiblement inférieure à l’éner-

gie caractéristique Ii) ; il est donc superflu de faire

intervenir des termes correctifs pour la « non partici- pation

»

des électrons les plus liés. Par contre, il semble que les chocs élastiques entre particule incidente A et

atome (ou molécule) neutre de l’élément ralentisseur

(pris dans leur ensemble), dont l’importance est

sd’autant plus grande que la vitesse de A est faible

ont susceptibles de rendre compte au moins d’une, partie de l’insuffisance constatée.

FIG. 2.

Lettre reçue le 22 mai 1957.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BAYET (M.), J. Physique Rad., mai 1957.

[2] PHILLIPS (J. A.), Phys. Rev., 1953, 90, 532 ; WEIL (P. K.), Phys. Rev., 1953, 91, 289.

[3] BERTHELOT (A.), Rayonnements de particules ato- miques. Ch. V (Masson, 1956).

[4] BERTHELOT (A.), Loc. cit., ch. IV.

[5] EVANS (R. D.), The Atomic Nucleus, p. 636 (Mc Graw- Hill, 1955).

ERRATUM

Article de M. Y. Le Corre, mai 1957.

Page 314, Tableau II, 3e colonne de nombres. Supprimer, pour les systèmes rhomboédriques I et II et hexagonaux

I et II, les coefficients réels 12,3. Les tableaux des systèmes hexagonaux deviennent ainsi identiques à

ceux

des

systèmes quadratiques.

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