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Les résonances dans les collisions atomiques. I. résonances élastiques électrons-atomes, électrons-molécules

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00206527

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Submitted on 1 Jan 1967

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Les résonances dans les collisions atomiques. I.

résonances élastiques électrons-atomes, électrons-molécules

Michel Barat, Jacques Baudon, Samuel Bliman

To cite this version:

Michel Barat, Jacques Baudon, Samuel Bliman. Les résonances dans les collisions atomiques. I.

résonances élastiques électrons-atomes, électrons-molécules. Journal de Physique, 1967, 28 (3-4),

pp.363-376. �10.1051/jphys:01967002803-4036300�. �jpa-00206527�

(2)

MISE AU POINT

LES

RÉSONANCES DANS LES COLLISIONS ATOMIQUES

I.

RÉSONANCES ÉLASTIQUES ÉLECTRONS-ATOMES, ÉLECTRONS-MOLÉCULES

Par MICHEL

BARAT, JACQUES

BAUDON et SAMUEL

BLIMAN,

Institut

d’Électronique

Fondamentale, Faculté des Sciences d’Orsay.

Résumé. 2014

Après

avoir défini les différents

types

de résonances dans les collisions

atomiques,

nous faisons une revue des résonances

élastiques

par

impact électronique.

Nous

rappelons rapidement

la méthode des ondes

partielles

dans le cas de la diffusion par un

potentiel

central,

puis,

considérant le

problème

fondamental de la collision de deux

systèmes quelconques,

nous

définissons les différentes

approximations

utilisées dans la résolution de ce

problème.

Dans le cadre de

l’approximation

des deux états, nous

développons

la théorie des réso-

nances

élastiques qui

nous conduit à la formule de

Fano-Cooper explicitant

la variation de la section efficace au

voisinage

de la résonance.

On décrit ensuite les

dispositifs expérimentaux

dans

lesquels

on mesure soit le courant transmis, soit le courant d’électrons diffusés

élastiquement.

Enfin, on résume les résultats obtenus sur différents gaz

atomiques

et

diatomiques,

en insistant tout

particulièrement

sur

l’interprétation

de la « fenêtre » de l’hélium.

Abstract. 2014 The different

types

of resonances studied in atomic collisions

having

been defined, a review is made of elastic

scattering by

electron

impact.

After a survey on the

partial-waves

method for

scattering by

a central

potential,

then,

considering

the funda- mental

problem

of the collision of two systems, we define the different

approximations

made

in order to solve this

problem.

In the case of the two-states

approximations,

the elastic

scattering theory

is

developed ;

its leads to the

Fano-Cooper

formula which

gives

the cross-

section variation in the

neighbourhood

of the resonance.

In the last

part,

we describe the

expérimental

devices in which either transmitted or

elastically

scattered electron currents are measured. The main results obtained are reviewed in monoatomic or diatomic gases,

insisting particularly

on the

interpretation

of the « window »

effect observed in helium.

1. Introduction. - On dit

qu’il

y a « resonance »

lorsque

deux

particules

A et B entrant en collision

ont une

6nergie cin6tique relative juste

suffisante pour exciter un 6tat metastable du

complexe (AB) qu’elles

forment au moment de la collision. Le

complexe

se

détrui t pour redonner soit les

particules

incidentes

dans leur 6tat initial

(processus élastique),

ou dans

un 6tat different

(processus in6lastique),

soit deux

particules

differentes

(processus

de

rearrangement).

En

physique nucl6aire,

de telles resonances ont

depuis longtemps

ete mises en

evidence,

par

exemple

dans

les reactions

neutron-noyau.

Bien que, par certains

aspects,

1’effet

Auger [1]

puisse

etre rattaché a ce

type

de reaction et

qu’il

ait 6t6 observe des

1925,

c’est

beaucoup plus

r6cem-

ment que la notion de resonance s’est introduite dans la

physique

des collisions

atomiques. Depuis quelques ann6es,

les

progres

realises pour l’obtention de fais-

ceaux

6lectroniques

et

ioniques,

lents et monocin6-

tiques,

ont

permis

de d6couvrir 1’existence d’un

grand

nombre de resonances dans les collisions

atomiques.

On

peut

classer ces resonances en consid6rant 1’etat des

particules, pendant

et

apr6s

la collision :

a)

Un ion ou un atome incident se lient de

faqon passag6re

a la cible pour former une molecule ou un

ion mol6culaire dans un etat excite :

(A) d6signant

le

projectile,

et B la cible.

b) L’absorption

d’un

photon

excite la cible sur un

6tat d’auto-ionisation :

c)

Le

projectile

excite 1’atome dans un 6tat m6ta- stable d’auto-ionisation

(le projectile

peut etre un

electron,

un ion ou un

atome) :

d)

Un electron incident se lie a la cible pour former un ion

n6gatif excite,

1’61ectron 6tant ensuite

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01967002803-4036300

(3)

r66mis. La

particule

cible B

peut revenir,

soit à

1’etat

fondamental,

soit a un 6tat excite :

Nous nous

limiterons,

dans cette

premiere partie,

a 1’etude de reactions du type

(d, 1),

obtenues avec

des electrons lents. Une deuxi6me

partie

sera consacr6e

aux resonances dans les collisions

élastiques

ions-atomes.

Depuis

les

experiences

de Ramsauer

[2] (1921),

,

tendant a mesurer la section efficace totale de collision

élastique

électron-atome ou

molecule, il

semblait que, dans ce domaine de la

physique,

tout avait ete dit.

A cette

époque d6jh,

1’existence d’un 6troit domaine

d’6nergie 6lectronique permettant

d’observer un effet de

transparence

du gaz cible avait suscit6

quelques

difficult6s

d’interprétation :

cet effet Ramsauer était

en d6saccord

profond

avec la theorie

classique

de la

diffusion;

celle-ci

predisait

que la section efficace devait croitre d’une

faqon

monotone,

1’energie

des

electrons incidents diminuant. Cette d6couverte sus-

cita un

grand

nombre de travaux

th6oriques;

la

mise en 0153uvre de formalisme

quantiques

a rendu

possible l’interpr6tation

de ce

phénomène.

En

1963,

une

publication

de G.

J.

Schulz

[3], rapportant

des

experiences

r6alis6es dans

l’hélium, signalait

pour la

premiere

fois un

phenomene

de

transparence du gaz a des electrons

incidents, d’énergie comprise

dans une bande 6troite autour de

19,3

eV.

Ceci montrait un

phenomene

nouveau

(resonance)

se

produisant

a une

6nergie proche,

mais inferieure au

premier

6tat excite de 1’atome d’h6lium.

Dans cet

expose,

nous examinerons la

position theorique

du

probl6me, puis

nous donnerons une des-

cription

des m6thodes

expérimentales

mises en oeuvre.

Enfin,

nous exposerons les résultats

expérimentaux

actuels et

l’interpr6tation qui

en est donnee. Dans

la

conclusion,

nous

indiquerons

les utilisations

possibles

de ces resonances.

2.

Rappel

sur la theorie des collisions

[4],

,

[46], [47], [19].

- 2.1. DIFFUSION D’UN FAISCEAU HOMO-

GENE PAR UN POTENTIEL CENTRAL. SEPARATION DES VARIABLES. - L’interaction d’un faisceau de

particules libres, d’6nergie Eo

et d’intensit6

unite,

infiniment

large, monocinétique,

avec un

potentiel V(r) ,

peut etre

regardée

comme la diffusion d’une onde

plane :

:

dont Ie vecteur d’onde k est

6gal

A

pjZ (p

=

quantit6

de mouvement de la

particule).

L’onde incidente et

l’onde

diffract6e, représentant

le faisceau

apr6s

col-

lision,

sont

respectivement

solutions de

1’6quation

de

Schr

dinger

pour une

particule

libre et pour une par- iz ticule

interagissant

avec

le potentiel V(r) = ii2 U(r) :

FIG. 1. - Schema d’une diffusion centrale.

La diffusion ayant la

sym6trie

de revolution autour

de Oz

( fig. 1),

les fonctions d’onde ne font intervenir que les variables r et 6. Leur

separation

se fait en

d6veloppant

’Y en s6rie a l’aide des

polynomes

de

Legendre

P

(cos 0) :

- Onde incidente :

les j 1

6tant les fonctions de Bessel d’ordre 1

+1

2 2

lest lie au moment

cin6tique

L de la

particule

incidente par :

On fait Ie

changement

de variable :

Fz(r) == ! Gz(r);

r on reporte

(4)

dans

(2), qui

devient alors Ie

systeme d’equations :

Le

probl6me

fondamental est de r6soudre ce

syst6me d’equations.

2.2. METHODE DES DAPHASAGES. DIVELOPPEMENT

EN ONDES PARTIELLES. - Le

syst6me (5) poss6de

une

infinite de

solutions;

on

impose

alors les conditions suivantes :

Gi (0) == 0,

pour que

Fi (r)

soit fini a

l’origine;

G, (r) "0 A,

sin

(kr + el)

pour que, a

grande

dis-

tance, l’onde se

comporte

comme une onde

sphérique,

avec un certain

dephasage;

ces conditions determinent

une solution

unique

de

1’equation (5).

Pour la commodite des

calculs,

on introduit

plutot

le

d6phasage a,

par :

,

(4)

Le

d6phasage 81

est 6videmment fonction de

U(r).

Dans ces

conditions, 1’6quation

d’onde

(4) prend

la forme :

dont la valeur

asymptotique (r 00)

est obtenue en

substituant

(6)

dans

(7) :

2.3. SECTIONS EFFICACES. - La mesure du nombre de

particules

diffusées se fait tr6s loin de la

cible;

l’onde diffract6c

prend

alors la forme

asymptotique :

L’onde totale est alors :

La section efficace différentielle

s’exprime

par : En

remplaqant

dans

(9)

’Y par la valeur

asympto- tique (8)

et eikz par son

développement (3)

avec la va-

leur

asymptotique Wi (r)

I

on obtient :

La section efficace totale s’obtient par :

L’orthogonalité

des

polynomes

de

Legendre permet

d’écrire

simplement

la section efficace en fonction des

d6phasages :

-

crz

s’appelle

la section efficace

partielle

pour l’onde I.

2.4. COLLISIONS A DEUX

CORPS (fig. 2).

- Consi-

d6rons deux

systèmes

A et B entrant en collision. Soit

FIG. 2. - Collisions de deux

syst6mes atomiques.

Ca

et

C,

leur centre de masse

respectif,

C le centre

de masse commun. L’6tat est decrit par :

- le mouvement de C par rapport au

système

du

laboratoire;

- les mouvements de

Ca

et

Cb

par rapport a

C;

- les mouvements des

particules

composant les

systemes

A et

B, respectivement

par

rapport

a

Ca

et

Cb.

Les 6tats internes de A et B sont decrits par les

equations

de

Schrodinger :

Lorsque

l’interaction n’existe pas,

1’equation

ne

comporte aucun terme de

couplage

et les fonctions propres de 1’ensemble AB s’6crivent :

qui

sont solution de :

Soit la vitesse relative des deux

syst6mes

et M la

masse reduite.

L’equation complete

des deux

syst6mes

en interaction s’ecrit :

ou E est la somme des

energies

internes de A et de B et de

1’energie cin6tique

relative de A et B et

V(ra,

rb,

r)

le

potentiel

d’interaction des deux

syst6mes.

On

developpe C

suivant les

T,, (r., rb) :

On reporte ce

d6veloppement

dans

(17),

on mul-

tiplie

par

T*.,

on

int£gre

sur

l’espace

r, Tb et, en

tenant compte de

l’orthogonalité

des

T,,

on obtient

le

syst6me :

On pose

et on

appelle

« matrice de

potentiel » :

(19)

devient alors un

systeme

infini

d’6quations

intégro-différentielles coupl6es :

(5)

La « matrice de

potentiel » Umn

est le

plus

souvent

r6elle et

sym6trique,

mais en

pratique

elle est tr6s

compliqu6e.

2.5. APPROXIMATION COUPLAGE SERRE

CLOSE

COUPLING»). -

Cette

approximation

consiste à

introduire seulement les 6tats propres

(n)

du

syst6me

dont les

energies

propres se trouvent dans le domaine

d’6nergie consid6r6,

ce

qui

conduira pour

l’hélium,

par

exemple,

a ne considerer que les etats

ls,

2s et

2p;

le

syst6me (22)

se r6duira donc a trois

equations.

En

general,

on se limite a un

syst6me

de 3 a 10

equations (voir

par

exemple [5], [6]).

Les structures r6sonnantes peuvent etre alors introduites par le formalisme des

op6rateurs

de

projection [7].

On pourra se

reporter

a l’article de P. G. Burke

[8]

pour

plus

d’informations sur ces

approximations,

ainsi que sur la theorie de

Kapur-

Peierls

[9].

Sa m6thode a ete

appliquee

r6cemment

aux collisions e -

H2

et e -

N2

par

Herzenberg

et al.

[10], [11]

et dans He par Kwok et Mandl

[12].

2.6. APPROXIMATION DES DEUX ETATS. - Une

approximation plus simple

consiste a ne considerer que deux 6tats du

systeme

form6 par A et B non

r6agissant.

On peut alors supposer que les transitions pour les

autres 6tats n’interviennent

pratiquement

pas. Les deux 6tats retenus seront notes

(0), (1).

Le

systeme (22)

se r6duit alors a deux

equations coupl6es :

{ (A + kl) 0 Fo (r)

=

Fo (r) Uoo + F, (r) Uol

(A + k 2) 1 F, (r) = F, (r) Ull + Fo (r) Ulo. (23)

Dans ces conditions

I> = Fo ’Yo + F1 ’Y1.

Supposons

que

Uoo, Ull, Uol

et

Ulo

soient des fonctions r6elles de r

= I r I,

ce

qui implique

que

Uol

=

Ulo.

2.7. GENERALISATION DE LA MITHODE DES SECTIONS EFFICACES PARTIELLES. - II est naturel de chercher

Fo

et

F1

sous la forme de

développements

de

poly-

n6mes de

Legendre :

Le

systeme (23)

se transforme alors en :

On

impose

les conditions aux limites

(cf. § 2.2) :

ce

qui entraine,

en

reportant

dans

(24),

les formes

asymptotiques

L’onde eik0z est l’onde

incidente,

celle en ek.,, corres-

pond

a un choc

élastique,

et celle en ei k. 1, a un choc

in6lastique.

On voit que si

k1

est reel il y a

propagation,

et la

particule

incidente

s’61oigne

indenniment : on

dit alors que le « canal » est ouvert

( «

open

channel »).

Au

contraire,

si

k1

est

imaginaire

pur,

G1 correspond

a une onde 6vanescente : la

particule

incidente se

trouve li6e et le « canal » est ferme

closed channel

»).

En suivant un processus

identique

a celui du para-

graphe 2.3,

on obtient :

3. Effets de rdsonance dans les collisions

élastiques

a des

dnergies

inferieures au seuil d’ezcitation. - 3.1. CALCUL DES DEPHASAGES. - Consid6rons les collisions entre un electron

d’6nergie cin6tique 16g6-

rement inferieure au seuil d’excitation

Ee

et un atome

ayant

la

sym6trie sph6rique.

On suppose en outre que les resonances 6ventuelles ne se chevauchent pas.

Posons :

9

M est la masse reduite du

syst6me

et

ko

le vecteur

d’onde de 1’electron incident. On suppose en outre

FIG. 3. - Niveau

d’6nergie

d’un ion

negatif .

que 1’electron est

susceptible

de se lier dans un 6tat

d’6nergie 2M

x . On ne considere que deux etats propres

Wo

et

T,

du

systeme

cible

(approximation

des deux

6tats)

et, pour la commodite des

calculs,

on

suppose que le moment

cin6tique

de 1’electron inci-

(6)

dent est nul

(l

=

0).

On

peut g6n6raliser

pour I

quelconque [4].

Le

système (25)

s’6crit :

De

même,

les conditions

(26)

s’6crivent avec I = 0

et

k1

= ix :

I . -

Consid6rons la deuxi6me

equation

de

(29)

sans second

membre :

Si

Ull

est

attractif,

cette

equation

admet un

spectre

discret de fonctions propres cp j et un conti-

nuum Cflk. Les (pj vérifient les conditions aux limites : Cflj

(0)

= 0 et Cflj

Qg ye-Xf,

les valeurs propres 6tant

x = xl, x2, ..., I x,,. Le

phenomene

de resonance

aura lieu

lorsque

X2 -

(xs)2.

Si nous consid6rons maintenant la deuxieme

6qua-

tion de

(29)

avec son deuxi6me

membre,

la solution

peut

etre cherch6e en termes de fonctions de

Green,

en

d6veloppant Gl

suivant les yj. On trouve :

Cherchons alors a r6soudre la

premiere equation

de

(29)

avec la valeur de

G1

trouv6e :

ou la fonction de Green

K(r, r’)

est donnee par :

Lorsqu’on

est

pres

de la

resonance,

le terme en

1/(X2 8

-

x2)

devient

preponderant

et

(34) peut s’6crire,

en mettant en evidence le terme de resonance :

Le deuxi6me membre de

(32)

s’6crit alors :

Le deuxi6me terme du membre de droite

(x

6tant

tres voisin de

x.)

peut s’6crire

Us (r ) Go (r )

ou

Us (r )

est un scalaire.

(35)

s’6crit alors :

L’équation (33)

s’6crit

alors,

avec U

== Uoo + Us :

On cherche d’abord les solutions de

1’6quation

sans

second membre :

et on choisit deux solutions

particuli6res ayant

la forme

asymptotique :

Des

lors,

la solution de

(37) s’exprime

en termes de

fonction de Green :

(7)

Si nous portons la forme

asymptotique

de

Wo

dans les

expressions ci-dessus,

on obtient

qui

peut s’ecrire sous la forme :

Cependant, d’apres (30), Go

doit avoir la forme

asymptotique :

Un

6gale

les deux formes

asymptotiques (43)

et

(30),

et on identifie les coefficients de eikoT et de

e -ik. r

ce

qui impose :

c’est-h-dire en

remplaqant #o

et

9" 0

par leurs formes

asymptotiques :

En

effet, lorsque

r -* oo, ces deux

quantités

--* 0.

c’est-A-dire, puisque

A’ = iB’ :

or,

d’après (42) :

Cette

expression

doit rester exacte

lorsque

r tend vers

l’infini ;

les deux

premiers

termes tendent vers

zero,

d’ou :

11 reste a calculer

A,

d6fini en

(36),

en

remplaçant Go

par la valeur trouvee en

(40) :

C’est une

equation

lin6aire en A. On en tire :

On

decompose l’int6grale

double en

partie

r6elle et

partie imaginaire, apr6s

avoir

reporte

la valeur de

,C(r, r’)

d6finie en

(41);

la

partie imaginaire

de

Yí(r, r’)

est la même pour r r’ ou r > r’ et on pose :

d’ou,

finalement :

On peut aussi 6crire

(50)

en termes

d’energie;

pour

cela,

on pose :

De

m6me,

on pose :

(50) prend

la forme :

-

Signification

de a en termes de

d6phasages :

Nous avons introduit oc en cherchant une solution de la forme

asymptotique (26).

Si nous voulons

exprimer

a en termes de

d6phasages,

il faut 6crire

Go

sous la forme

asymptotique (26) :

(8)

En

d6veloppant (6’)

et faisant

apparaitre

les termes

en eikoT et

ei?5,

identifiant enfin avec la forme

(26),

on

obtient :

ce

qui

conduit a

prendre :

Si on

reporte (52)

dans

1’expression

de la section efficace

élastique (28),

on retrouve bien la forme

(13)

de la section efficace

exprim6e

en termes de d6-

phasages :

(en g6n6ralisant

le r6sultat

precedent

pour l =A

0).

- En dehors de la

resonance,

le second terme de

(51 )

devient

n6gligeable

et oc se r6duit a : :

En comparant

(52)

et

(53),

, on en deduit que q =

aNp,.

- Pres de la resonance

(E - ER),

on peut d6finir

a,

a

partir

de

(52),

et en

6galant

a

(51),

on obtient :

L’identification des deux termes conduit a :

I

3.2. SECTION EFFICACE DE RESONANCE. FORME ASY-

MfTRIQUE

DES COURBES DE RESONANCE. SECTION EFFI- CACE TOTALE AU VOISINAGE DE LA RESONANCE. - Si nous consid6rons l’interaction d’un electron et d’un atome en tenant compte du

spin

de l’électron 1

incident,

il faut

remplacer

1

par j

= I + s ou s

= ± -

(13) prend

alors la forme : 2 ’

ou 6i est obtenu a

partir

de

(54),

ce

qui

donne :

En

d6veloppant (56),

on obtient :

of 6a

repr6sente

la section

efficace a,

en dehors de la resonance. La section efficace totale est la somme de la section efficace

partielle a,

ou se

produit

la reso-

nance et la somme 6b des autres sections efficaces

partielles

non

r6sonnantes,

soit :

(Formule

de

Fano-Cooper [13]).

La forme de la courbe de r6sonance est donnée par

I I ,

la variation de la

partie

r6sonnante

FIG. 4.

Forme des resonances dans les sections efficaces.

Les courbes ont toutes un minimum nul pour

s = cotg

aNR

et un maximum pour c = - tg

ðNR.

3.3. AUTRE EXPRESSION DES SECTIONS EFFICACES AU VOISINAGE IMMEDIAT DE LA RESONANCE. - En repor-

tant

(52)

dans

(12),

on

peut exprimer

directement

f (6)

en fonction de cei :

(9)

Pres de la

r6sonance,

le deuxi6me terme de

(51)

devient

preponderant

et on obtient :

On en deduit la section efficace différentielle

partielle

resonnante :

On voit que la distribution

angulaire

est

ind6pendante

de

1’energie.

De

meme,

en

reportant

la

partie

r6son-

nante de a dans

(28),

on remarque que la section efficace varie suivant la loi de Lorentz au

voisinage

de la

resonance,

r

repr6sentant

la

largeur

de raie de la courbe de resonance :

(Formule

de

Breit-Wigner

pour un

niveau).

D’apr6s

la relation d’incertitude

temps-énergie,

le

temps de vie de l’ion metastable

responsable

de la

resonance est de l’ordre de

F/%.

La formule

(60)

est

une

approximation

de la formule de

Fano-Cooper pour q

c. Cette

approximation

n’est pas valable

en

general

dans le cas des resonances

atomiques,

sauf

de rares

exceptions («

fenetre

»).

Nota : Formalisme de la matrice de diffusion

( « S

matrix

») [8].

Au lieu de

prendre (26)

pour forme

asymptotique

de

Gi,

on

peut 1’exprimer

a 1’aide de la matrice « S »

de diffraction d’616ments

s(l, k) :

Les

S(l, k)

sont li6s aux

d6phasages

par :

Dans ce

formalisme,

les resonances sont li6es aux

poles

de

S(l, k)

dans le

plan complexe (k).

4. M6thodes

expdrimentales.

- Le

probleme

de la

mise en evidence des resonances des sections efficaces de collision

élastique

électron-atome est lie a la n6ces- site de

poss6der

un canon a electrons donnant un

faisceau tres

monocinétique.

En

effet,

la

dispersion

propre

(d’origine thermique)

de

l’énergie

d’un faisceau d’61ectrons est de l’ordre de

0,5

eV. La mise en 6vi- dence de resonances tres 6troites necessite une r6duc- tion tres

importante (d’un

facteur

10,

au

moins)

de

la

dispersion

en

6nergie

du faisceau. Pour obtenir ce

résultat,

on

impose

une selection en

6nergie.

11 en

r6sulte 6videmment une reduction du courant de faisceau. C’est donc

lorsqu’on

a su r6aliser de tels

canons

qu’on

a pu mettre en evidence ces resonances.

Les m6thodes

eXpérimentales

peuvent se classer en deux

categories :

- ou bien on d6tecte la

partie

du faisceau incident

qui

n’a pas subi de collisions

(m6thode

de trans-

mission) ;

- ou bien on d6tecte les electrons diffuses « elas-

tiquement »

dans un

angle

donne.

4.1. MESURES PAR TRANSMISSION. - Deux types de

dispositifs

sont utilises :

a) Dispositif

de A.

Simpson [14]

et C. E.

Kuyatt.

-

II

comporte

essentiellement un canon a electrons dont 1’anode est

port6e

au

potentiel Eo (--

20

V).

Ce canon

est suivi d’un d6c6l6rateur ramenant le faisceau a une

6nergie E1

de

1,35

V.

L’image

du faisceau se forme a l’entrée d’un monochromateur a 1800

hémisphérique qui pr6sente

sur le s6lecteur

cylindrique

habituel

l’avantage

d’assurer une double focalisation des par- ticules incidentes

(rayon

de la

trajectoire

moyenne

2,54 cm).

Les electrons s6lectionn6s par un

diaphragme

sont

alors r6acc6l6r6s a

Eo, puis passent

dans la chambre de collisions. Au-dela de la chambre de

collisions,

les

electrons sont d6c6l6r6s

jusqu’a

1’entr6e d’un second

analyseur hémisphérique, identique

au

premier,

et

finalement r6acc6l6r6s a

Eo jusqu’a

une fente situ6e devant une cage de

Faraday ( fig. 5). L’appareil

est

enti6rement

sym6trique

par

rapport

au

plan

median

de la chambre de collisions. Le faisceau d’61ectrons a

FIG. 5. - Premier

dispositif

de

J.

A.

Simpson

[2X]

utilise en transmission.

(10)

une

dispersion

en

6nergie

de l’ordre de AC

0,05

eV

(performance

am6lior6e

depuis

a

0,005 eV);

pour A(D -

0,05 eV,

le courant

primaire

est de l’ordre de 10-7

A;

pour A(D --

0,005 eV,

il est de 10-1° A.

Les electrons ayant subi une déflexion inferieure a 40 mrad et

n’ayant

subi aucune

perte d’6nergie parviennent

au collecteur. Pour une

pression

de

10-5 Torr de gaz

cible,

le courant recueilli au col-

lecteur est de 10-1°

A,

ceci dans le cas d’un courant

primaire

de 10-7 A.

b) Dispositif de

D. Golden et al.

[15].

- Ce

dispositif

constitue une amelioration de celui de Ramsauer.

L’ensemble est

place

dans un

champ magn6tique

per-

pendiculaire

au

plan

de la

trajectoire

des electrons.

Ce

champ

est

r6gl6

en fonction de la vitesse du

FIG. 6. -

Appareil

de Golden et Bandel

[15].

faisceau,

de sorte que le rayon de la

trajectoire

soit

constant. La cathode du canon est

portee a

un

potentiel n6gatif,

tout le reste de

1’appareil

6tant relie a la

masse. Le faisceau incident est d6fini par un

syst6me

de trois fentes situ6cs sur un cercle

(analyse

a

180°).

Apr6s

avoir 6t6

sélectionnés,

les electrons traversent

la cible suivant une

trajectoire

circulaire de 900.

Ceux

qui

n’ont pas subi de collision sont recueillis

sur un collecteur. La mesure du courant est faite dans la chambre de collisions et sur le

collecteur,

a 1’aide

de deux électromètres a condensateurs vibrants. La

dispersion

en

6nergie

du faisceau d’61ectrons est de l’ordre de

0,05

eV

( fig. 6).

Le rayon moyen de la

trajectoire 6lectronique

est de

2,5

cm. Les caract6ris-

tiques

essentielles de ces deux

dispositifs

sont :

- faible

dispersion

en

6nergie

du faisceau d’electrons

incident;

- tres faible ouverture

angulaire

de

l’optique.

FIG. 7. -

Dispositif

de G.

J.

Schulz

[3].

4.2. MESURE DES ELECTRONS DIFFUSES

ELASTIQUE-

MENT. - Trois

dispositifs

ont ete utilises :

a) Dispositif

de G.

J.

Schulz

[3].

- Schulz a mis le

premier

en evidence les

ph6nom6nes

de resonance

FIG. 8. -

Appareil

de Andrick et Ehrhardt

[17].

(11)

FiG. 9. - Deuxi6me

appareil

de

J.

A.

Simpson [33] permettant

une etude

angulaire

des resonances.

dans l’hélium. Partant du

dispositif

decrit en

[16],

il

a abouti a

1’appareil

dont le schema est donne

figure

7. Les electrons diffuses sont mesures dans une

direction fixe : 720 par rapport a la direction incidente.

L’appareil comporte

un canon a

electrons,

suivi d’un

monochromateur

électrostatique

du

type

Kerwin et Marmet a

1270,

rayon moyen

1,25

cm. Le faisceau arrive alors dans la chambre de collisions. Le gaz

neutre est

inject6

dans la chambre dans une direction

perpendiculaire

au faisceau d’électrons. Les electrons

ayant

subi par suite des collisions une deflexion de 720

entrent dans un

analyseur identique

au monochro-

mateur. Ils arrivent enfin sur un

multiplicateur

d’61ec-

trons. La

demi-largeur

en

6nergie

du faisceau d’61ec-

trons est de

0,06

eV.

b) Dispositif

de D. Andrick et H. Ehrhardt

[17].

-

Cet

appareil

est derive de celui de Schulz et en

constitue une amelioration. En

effet,

il

permet

d’effec-

tuer des mesures sur les electrons diffuses dans un

angle compris

entre 0 et 110°. La

dispersion

en

6nergie

est de l’ordre de

0,05

eV. Le

syst6me comporte :

un

canon a

electrons,

suivi d’un s6lecteur

électrostatique

a

grille (type

Marmet et

Kerwin) [45]

de

1190;

les

electrons sortant du s6lecteur sont acc6l6r6s vers la chambre de collisions. Un

syst6me comportant

decele-

rateur et s6lecteur

identiques

au

système precedant

la

chambre de collisions amene les electrons diffuses au

syst6me

de detection : un

multiplicateur

d’61ectrons suivi d’un

int6grateur

et d’un

enregistreur

XY

(fig. 8).

c) Dispositif

de

J.

A.

Simpson

et C. E.

Kuyatt [18].

-

Ce

dispositif reprend

et am6liore celui decrit en

[14].

Il permet d’effectuer des mesures

angulaires

pour des valeurs

comprises

entre - 300 et + 900

( fig. 9).

De

plus,

une etude des

propri6t6s

du faisceau montre

qu’a

basse

6nergie,

pour des faisceaux d’électrons

denses,

la contribution

d’énergie

varie anormalement avec la densite de courant.

4.3. MESURE SUR L’HYDROGENE ATOMIQUE. - Une mention

particulière

doit etre réservée a ce

type

de

mesure. En

effet,

que l’on travaille en transmission

ou en

diffusion,

on est

oblige

de faire

appel

aux

rafhnements des m6thodes

pr6c6dentes

pour obtenir des faisceaux d’61ectrons aussi

monocinétiques

que

possible,

mais dans ce cas on a en

plus

les difficultes

spécifiques

de la m6thode des faisceaux crois6s

[19].

5. Résultats

expérimentaux. Interprétation.

- De-

puis

la

première publication

de G.

J.

Schulz

[3]

relative a une resonance dans

l’hélium,

tous les gaz

rares ont ete etudies. Une

caractéristique

de toutes

ces mesures est que les resonances observ6es se situent

toujours

a une fraction d’eV au-dessous du seuil

d’apparition

des 6tats excites.

Resonances dans

l’hydrogène atomique (McGowan) [21].

(12)

FiG. 11 a. - Resonances dans 1’helium

(Kuyatt

et

al.) [28].

FIG. 11 b. - Resonances dans 1’helium : etude

angulaire (Andrick

et

Ehrhardt) [17].

5.1. GAZ ATOMIQUES. - 5.1.1.

Hydrogène atomique ( fig. 10).

- Les

experiences

ont ete effectuees tant en

transmission

[20] qu’en

observation des electrons dif- fus6s

angulairement [21], [22].

Ces résultats montrent

entre eux un bon accord sur la

position

d’une reso-

nance a

9,7 eV ± 0,15

eV.

Toutefois,

McGowan

[21]

insiste sur le fait

qu’en

realite il existerait deux reso-

nances tres

proches

l’une de

1’autre,

la

position

de ces

resonances

correspondrait

aux 6tats 1S et 3P de H

sous le

premier

niveau excite

(ls 2s)

a

10,204

eV.

L’6nergie

de ces 6tats a ete calcul6e par la m6thode

« close

coupling

»

[23], [24], [25] :

Ces 6tats ont aussi ete calcul6s par

O’Malley

et

S. Geltman

[26]

et A. Temkin

et J.

F. Walker

[27].

5.1.2. Helium. - C’est 6videmment a propos de

ce gaz

qu’ont

ete

publi6s

le

plus grand

nombre de

résultats

[3], [15], [28], [29], [30], [31], [32], [33].

La

premiere

mesure

[3]

situait une resonance

elastique

a

19,3 eV :i: 0,1 eV,

soit

0,5

eV en dessous du

premier

niveau excite de l’atome. La

largeur

de raie est

a mi-hauteur de

0,06

eV. Cette resonance

apparait

en transmission comme un

pic

extremement net

( «

fenetre

») .

Elle sert

depuis

comme etalon de

1’echelle

d’6nergie

des electrons. Elle

correspond

a

1’etat

(ls 2S2)

de He-. Les valeurs des

d6phasages élastiques

sont

depuis longtemps

connues

approxima-

tivement

[34].

Puisque

cette resonance est vue comme un

pic

en

transmission dans He

( fig.

11

a),

il doit lui corres-

pondre

un creux dans la section

efficace ;

cette reso-

nance doit donc etre associ6e a l’onde

partielle

I = 0.

D’après 1’expression (55), exprimant

la section efficace

en fonction des

d6phasages,

on voit

qu’avec

les

valeurs de l donn6es ci-dessus la

partie preponderante

(13)

de la section efficace est associ6e a I = 0. I1 s’ensuit que dans

1’expression (58)

le terme 6b est tr6s

petit, pres

de la resonance

(cependant

en

dehors).

A la

resonance,

le

premier

terme de

(58)

s’annule

(voir fig. 4),

s d6croit

fortement,

se r6duisant a Cb.

Ainsi,

la valeur voisine de 900

explique

la « fenetre »

qui

serait donc un cas

particulier.

La

16g6re asym6trie

du

pic

vers les hautes

energies

prouve que cos

80

est

inferieur a

zero,

donc que

80

est

16g6rement sup6rieur

a 900. Ceci est en concordance avec les

previsions th6oriques [35], [36],

ainsi

qu’avec

les résultats

exp6-

rimentaux de D. Andrick

[17] qui

ont trouve les valeurs

ao

=

lOOo, a, - 25o, a2

40

( fig.

11

b).

En accroissant le

gain

du d6tecteur et la d6finition

en

6nergie

du

faisceau,

C. E.

Kuyatt [28]

a, en

fait,

montre 1’existence d’un

grand

nombre de resonances dans un domaine

d’6nergie compris

entre 18 et 25 eV

( fig.

11

a).

Celles-ci

correspondent

a des 6tats excites de He- de la forme

(ls, rcs2)

ou

(ls,

ns

np)

associ6s

au niveau excite de 1’helium neutre n =

2, 3, 4,

5.

On retrouve une deuxi6me s6rie de resonances

[28]

vers 57 eV. Elles seraient associ6es aux 6tats d’auto- ionisation

(2s2)

et

(2s 2p)

de l’atome d’h6lium

[37].

C. E.

Kuyatt

observe deux de ces resonances

qui correspondraient

a l’ion He- dans les 6tats

(2s2 2p)

et

(2s 2p2).

5.1.3. Nion. - Les

experiences

effectu6es tant en

transmission

[28], [14] qu’en

diffusion

[17],

sous

différents

angles

montrent un effet de resonance

pr6-

sentant une structure de doublet a

16,04

et

16,135

eV

( fig.12),

soit

0,5

eV environ sous le

premier

niveau ex-

cite de 1’atome de neon. Ramsauer et Kollath

[34]

ont

trouve des

d6phasages comparables

a ceux de 1’helium

FIG. 12. - Resonances

(doublet)

dans le neon

(Kuyatt

et

al.) [28].

(modulo 180°) .

Les creux dans la section efficace de transmission

suggerent

de

prendre

I = 1

(a, -- 15°),

1 3

ce

qui correspond a j

=

::f: s, soit 2 ,2 .

2

D’apres

la

forme de c7

(expression 55),

on voit que si 8 et r sont

pris égaux

pour les deux termes du

doublet,

ceci

surfaces

limitees

par les deux resonances sont bien dans le

rapport 2/1.

Les 6tats

correspondant

de ces

resonances sont

(1s2, 2s2, 2p, 3s2)2 P3

1. Les mesures

2 ’2

angulaires [17]

montrent que l’on doit

adopter

les

valeurs des

d6phasages

des ondes

partielles 80

= 3000

et

al =

1600. Ces résultats confirment les calculs

th6oriques

de S. Westin

[36].

FIG. 13. - Resonances

(doublet)

dans

l’argon (Kuyatt

et

al.) [28].

5.1.4.

Argon, krypton,

xénon

[17], [28].

- Dans

F argon

comme dans le

neon,

on observe une structure

de doublet. Les resonances se

produisent

a

11,064

eV

et

11,235

eV

( fig. 13).

De meme que pour

les

gaz examines

jusqu’ici,

la

premiere

resonance est situ6e

environ

0,5

eV en dessous du

premier

niveau excite de l’atome.

D’ailleurs,

il

apparait

que cette

6nergie

de

0,5

eV est

caractéristique

de la liaison

produite

pour le

potentiel

de

polarisation

d’un atome dans

un 6tat excite. Les mesures

angulaires

ne

permettent

pas une determination

quantitative

des

d6phasages

des ondes

partielles.

L’ecart en

6nergie 0,171

eV des

deux resonances est, comme pour le

neon,

du meme

ordre de

grandeur

que celui des deux 6tats de l’ion A+

(0,173 eV).

On est conduit a

adopter

pour l’ion A- associé a chacune des resonances les

configurations 6lectroniques (K, L, 3s2, 3p5, 4s2) 2P3/2,

1/2’

- La resonance dans le

krypton pr6sente

aussi une

structure de doublet situ6e a

9,45

et

10,10

eV. La

premiere

est situ6e

0,5

eV en dessous du

premier

niveau excite de

l’atome;

de meme que pour neon et argon on remarque que 1’ecart en

6nergie (0,65 eV)

est du meme ordre de

grandeur

que celui des deux 6tats

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