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L'interprétation des résonances géantes dans la diffusion élastique des neutrons par les noyaux

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235469

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235469

Submitted on 1 Jan 1956

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L’interprétation des résonances géantes dans la diffusion élastique des neutrons par les noyaux

L. Verlet

To cite this version:

L. Verlet. L’interprétation des résonances géantes dans la diffusion élastique des neutrons par les

noyaux. J. Phys. Radium, 1956, 17 (7), pp.562-562. �10.1051/jphysrad:01956001707056200�. �jpa-

00235469�

(2)

562.

IV. NEUTRONIQUE ET FISSION

L’INTERPRÉTATION DES RÉSONANCES GÉANTES

DANS LA DIFFUSION ÉLASTIQUE DES NEUTRONS PAR LES NOYAUX

Par L. VE RLET,

Laboratoire de Physique, École Normale Supérieure.

Sommaire.

2014

La généralisation du modèle de Wigner, Lane et Thomas permet d’abaisser la valeur du second moment des largeurs réduites à (9 MeV)2.

Abstract.

2014

The Wigner, Lane and Thomas model is generalized so as to lower the second moment of the distribution of the reduced widths to (9 MeV) 2.

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET LE

RADIUM

TOME

17, JUILLET 1956,

On sait que les sections efficaces de diffusion des neutrons non monochromatiques par les noyaux

présentent, quand l’énergie varie, de larges réso-

nances mises en évidence par H. Barshall [1].

L’interprétation phénoménologique [2] de ces

résonances a été faite en représentant le noyau cible par un puits de potentiel carré, ayant une partie réelle de l’ordre de 40 MeV, et une partie imaginaire de l’ordre de 2 MeV à faible énergie.

D’autre part, quand on étudie la variation des

largeurs réduites en fonctions de l’énergie, on

observe aussi des résonances géantes, et on peut

montrer que le second moment de la distribution des largeurs réduites est approximativement égal

au carré de la partie imaginaire du potentiel de Weisskopf. Partant de cette remarque, Lane, Wigner et Thomas [3] ont essayé d’expliquer les

résonances géantes à partir de la connaissance des interactions nucléon-nucléon. A cet effet, ils

introduisent un modèle qui constitue un intermé-

diaire entre le modèle à particules indépendantes

dans lequel le neutron incident se meut dans un potentiel moyen créé par les autres nucléons,

et entre le modèle uniforme où toute trace de poten-

tiel moyen a disparu. Ce modèle s’écarte du modèle à particules indépendantes en ce sens que l’inter- action résiduelle due aux fluctuations par rapport

au potentiel moyen est prise en considération.

L’effet de. cette interaction résiduelle est de mélan- ger les niveaux nucléaires autour des niveaux du modèle à particules indépendantes dans un domaine d’énergies qu’on supposera être sufplsamment res-

treint pour que toute trace du modèle à particules

indépendantes ne disparaisse pas. On montre alors que le second moment des largeurs réduites

est égal à la moyenne du carré de l’interaction résiduelle. Malheureusement, on obtient ainsi,

avec un potentiel nucléon-nucléon sans échange,

dont la portée est fixée par la théorie de la portée

effective et dont la profondeur est déterminée pour donner le potentiel réel du modèle de Weisskopf,

une valeur du second moment de (15 MeV)2 à (20 MeV)2, suivant la forme du potentiel nucléon-

nucléon utilisé, c’est-à-dire près de 100 fois trop grande. L’introduction de forces d’échange ne fait qu’aggraver cette situation.

Il convient de remarquer que, pour calculer le second moment par la méthode précédente, on prend une moyenne par rapport à l’état de base du système neutron-noyau, décrit par un produit

de la fonction d’onde du neutron et de celle du noyau cible. On peut introduire, pour effectuer cette moyenne, des fonctions d’onde plus générales qui, sans changer l’expression des largeurs réduites, permettent de tenir compte plus correctement de l’interaction résiduelle. On peut, par exemple,

inclure dans la fonction d’onde l’effet de la pola-

risation induite dans la cible par le neutron inci- dent [4] ; on peut aussi y introduire des corréla- tions entre le neutron incident et les nucléons du noyau cible [5]. Les deux méthodes donnent une

valeur de (9 MeV)2 environ pour le second moment et semblent équivalentes. L’introduction de forces à trois corps donnant la possibilité de résoudre le

problème de la saturation permet d’abaisser la valeur du second moment à (5 MeV)2.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BARSHALL (H. H.), Phys. Rev., 1952, 86, 431.

[2] FESBACH, PORTER et WEISSKOPF, Phys. Rev., 1954, 96, 448.

[3] LANE (A. M.), THOMAS (R. G.) et WIGNER (E. P.), Phys. Rev., 1955, 98, 693.

[4] VOGT (E.), Meeting de Amer. Phys. Soc. Mexico, août

1955 et article à paraître.

Phys.

[5] LANE (A. M.) et VERLET (L.), Meeting de Amer. Phys.

Soc., Mexico, août 1955 et VERLET (L.), article à paraître.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001707056200

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