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Une nouvelle méthode pour l'étude de la lumière du ciel nocturne

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235829

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235829

Submitted on 1 Jan 1958

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Une nouvelle méthode pour l’étude de la lumière du ciel nocturne

G. Guilino, H. Maier-Leibnitz

To cite this version:

G. Guilino, H. Maier-Leibnitz. Une nouvelle méthode pour l’étude de la lumière du ciel nocturne. J.

Phys. Radium, 1958, 19 (3), pp.270-272. �10.1051/jphysrad:01958001903027000�. �jpa-00235829�

(2)

270.

UNE NOUVELLE MÉTHODE POUR L’ÉTUDE DE LA LUMIÈRE DU CIEL NOCTURNE

Par G. GUILINO et H. MAIER-LEIBNITZ

Max Planck Institut für Physik der Stratosphäre, Weissenau et Technische Hochschule, München Résumé.

2014

On décrit un monochromateur qui module la lumière d’une raie spectrale par interférences, tandis qu’un spectre continu n’est pas modulé. Aucune correction n’est nécessaire pour le spectre continu. L’appareil est capable d’enregistrer le spectre de sources étendues et très faibles.

Abstract.

2014

A monochromator is described that produces modulated light by interferences of a

spectral line, whereas a continuous background is not modulated. No correction is needed for the background and the apparatus is capable of registering faint and extended light sources.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 19, MARS 1958,

Ma communication est relative à un appareil très

lumineux qui permet d’enregistrer d’une façon

continue tout le spectre d’émission du ciel nocturne.

Le signal de sortie est dû seulement aux raies dis-

crètes, le fond continu ne donnant lieu à aucun

signal.

FIG. 1.

-

Filtre interférométrique

pour exploration des spectres.

Le principe du dispositif (fig. 1) est le suivant :

un interféromètre Fabry-Perot travaille en réflexion

et ses franges d’.égale inclinaison sont projetées

dans le plan focal d’un objectif (ouverture rela-

tive 1 : 4,5). L’angle d’inclinaison entre l’interféro- mètre et l’axe optique de l’objectif est de 450. En conséquence les franges d’interférences ne sont pas

circulaires, mais forment un système de traits qui

sont des arcs d’éllipses. Si maintenant. on produit

ce système d’interférence avec une lumière mono-

chromatique et si l’on en prend une photographie,

on obtient sur la plaque une série de traits brillants et sombres (fig. 2).

Cette photographie du système de franges, que nous appellerons filtre, est placée dans le plan focal

de l’objectif. Si la longueur d’onde de la lumière utilisée est identique à celle avec laquelle le filtre

a été fabriqué, les franges d’interférences et les traits du filtre sont identiques, et le flux lumineux

qui traverse le filtre dépend du déphasage entre les

franges et les traits.

Si l’on fait osciller rapidement le filtre avec une amplitude de + un quart de la distance des franges, ’

la lumière transmise est modulée à la fréquence

d’oscillation (dans nôtre cas 30 cycles par seconde).

Une autre longueur d’onde donne un -système

d’interférence qui ne coïncide pas avec les traits du

FIG. 2.

-

Photographie du système de franges (filtre).

filtre et, en conséquence, la lumière est moins pro- fondément modulée. Un spectre continu ne donne lieu à aucune interférence, donc à aucune modu- lation. Ainsi le dispositif’a les’propriétés d’un filtre

pour une longueur d’onde déterminée.

Le flux lumineux ayant traversé le filtre est foc a-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001903027000

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271

lisé sur la cathode d’un. photomultiplicateur (6 217 RCA). Le courant photo-électrique alter- natif, proportionnel à la lumière modulée, est séparé du courant photo-électrique continu par un

condensateur, et est amplifié et enregistré (fig. 1).

Pour examiner un spectre avec cet appareil il

faudrait avoir un filtre spécial pour chaque lon-

gueur d’onde et la mesure serait discontinue. Nous

avons préféré une autre méthode, qui consiste à

faire varier la distance des deux lames du Fabry- Perot. La différence de phase entre deux fais-

férents :~ 47t d

03B8 et les syst

ceaux Inter erents: q;> . T cos 0 et les systèmes

d’interférence sont toujours identiques, si

.

(do et Xo étant la distance et la longueur d’onde

utilisées pour produire le filtre). On peut toujours

obtenir la meilleure identité entre les franges

d’interférence et le système de traits du filtre et ainsi le meilleur taux de modulation par un choix convenable de la distance.

La variation continue de la distance des lames est une opération difficile car leur parallélisme doit

être Conservé. Le dispositif suivant (fig. 3) a été

F’’IG. 3.

adopté : la face d’une des lames repose sur trois

hémisphères d’acier qui servent au réglage du paral-

lélisme. Ces hémisphères sont décentrés de 0,2 mm

par rapport aux axes des vis qui les portent, de telle sorte qu’en tournant ces vis le Fabry-Perot peut être réglé exactement. La variation de la dis- tance des lames est obtenue grâce au fait que les faces dé la lame mobile font un petit angle (1 : 100);

cette lame est poussée latéralement par une vis

micrométrique et ainsi la distance des lames varie si l’on produit un déplacement latéral de la lame

mobile par la vis micrométrique. Un tour de la vis

donne une variation de distance de 5 microns et est

reproductible à 25 millimicrons près. L’effet de la

température serait trop important si l’on ne prenait

la précaution de compenser les dilatations par

l’emploi de matériaux tels que de l’acier pour la boîte et du laiton pour les vis de réglage. Cependant

pour les mesures sur le ciel nocturne, l’ensemble de

l’appareil est placé dans un thermostat.

*

FIG. 4.

_

Les qualités mentionnées ci-dessus rendent l’ins- trument capable de mesurer des sources fàibles et étendues, ayant des raies d’émission discrètes sur

un fond continu. Cela est bien le cas du ciel noc-

turne. Il y a des émissions atomiques variées super-

posées au fond continu de la lumière stellaire

(01 5 577 A ; OI 6 300/64 A et Nal 5 890/96 A).

En raison de la faible intensité de ces émissions ato-

miques (l’intensité moyenne est d’environ

2.107 quanta par centimètre carré seconde stéra- dian, d’après Roach), il est souhaitable de rendre le facteur de luminosité de l’appareil L = OJB

aussi élevé que possible. Ce f,acteur est égal à l’éten-

due du faisceau défini par les deux diaphragmes du système optique et est égal à

Notre arrangement a un facteur de luminosité

L

=

2,2 cm2 radian, du même ordre de grandeur que ’les photomètres pour le ciel nocturne qui ont déjà été utilisés (Tableau).

Il est connu que l’intensité des émissions ato-

miques varie très fortement en temps et en direc-

tion. En conséquence l’ensemble du ciel doit être

exploré dans un temps court de façon à pouvoir

enregistrer ces variations. Le Fabry-Perot ne peut

(4)

272

pas être déplacé à cause de ses réglages délicats, et

un système de miroirs (fin. 5) a été construit pour

explorer le ciel. Un miroir concave fait une image

de l’objet à l’infini sur un miroir plan et une lentille

FIG. 5.

-

Dispositif d’exploration du ciel.

de champ fait une image du miroir plan sur l’ob- jectif. Ce système peut être tourné suivant ses deux

axes et de la sorte chaque point du globe céleste peut être mesuré tout en maintenant fixe l’inter- féromètre.

Nous attendons de notre appareil de nouvelles

informations grâce à sa possibilité d’enregistrer de façon continue spectre du ciel nocturne. L’inten-

sité doit être mesurée en fonction de la longueur

d’onde..La région entre les raies d’émission ato-

miques pourrait être spécialement intéressante, car

nous n’en avons, jusqu’à présent, qu’une très faible connaissance..

Avec un filtre de 500 traits, .c’est-à-dire 7 traits par millimètre, on obtient une largeur de bande de 22 A pour l’appareil. Ce nombre de. traits a été ainsi choisi pour donner un ordre d’interférence

moyen y sur l’axe optique p q m, *== N cos 00 °

=

982.

cos 8

Alors les systèmes d’interférence des deux raies du sodium D, et D2 sont en coïncidence.

J’espère que l’instrument pourra commencer à donner des mesures, ave9’ enregistrement auto- matique, durant l’Année Géophysique.

RÉFÉRENCES

[1] EHGARTNER (G.), PIEPENBRINK (W.) et MAIER-

LEIBNITZ (H.), Z. Physik, 1955, 141, 246.

[2] ST. AMAND (P.), Ann. Géophys., 1955, 11, 435.

[3] MARLOW (D.) et PEMBERTON (J. C.), Rev. Sc. Instr., 1949, 20, 724.

[4] ELSAESSER et SIEDENTOPF, J. Atm. Terr. Phys., 1956, 8, 222.

DISCUSSION

G. Courtes.

-

Pourquoi travaillez-vous en ré- flexion ?

G. Guilino.

-

Parce que la variation de distance d’es lames est plus facilé à réaliser.

A. Kastler.

-

Il semble qu’un interféromètre à 2 ondes soit mieux adapté que le F.-P. à ce pro- blème de modulation. Un tel procédé (interféro-

mètre à polarisation utilisant une lame épaisse de quartz) fut employé il y a quelques années par Blamont pour l’étude de la raie jaune du sodium

dans le ciel nocturne. (Annales de Géophysique,

1951, 7.)

G. Guilino. - Avec des facteurs de réflexion res-

pectivement égaux à 0,3 et 0,9, la répartition

d’intensité entre 2 franges est pratiquement sinu- soïdale, comme pour un interféromètre à deux

ondes ; le dispositif est donc également adapté au

problème de modulation.

Références

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